Questions pour une championne
Perrine Laffont entame actuellement, avec l’équipe de France de ski de bosses, un stage de 15 jours à l’Alpe d’Huez. La championne Olympique, vainqueure des trois premières épreuves de la coupe du Monde 2020 – 2021, se rendra ensuite à Deer Valley aux USA les 4 et 5 février puis au Championnat du Monde de la discipline qui se dérouleront, pour finir, à Calgary au Canada les 24 et 25 février. Quelques questions…
- Peux-tu nous reparler de ton super début de saison ?
Il a été évidemment hyper positif puisque je remporte 3 épreuves sur 3. J’avais quelques doutes avant le début de la Coupe du Monde. Ils sont maintenant effacés. Le travail avec le staff de l’Equipe de France a payé et ces victoires me motivent beaucoup pour la suite. J’ai été particulièrement satisfaite de ma victoire en parallèle à Idre car même si je suis double Championne du Monde dans cette spécialité je suis toujours stressée d’avoir une concurrente à côté de moi.
- Comment s’est déroulée ta fin d’année ?
Je me suis ressourcée en famille dans les Pyrénées. J’ai totalement coupé auprès des miens. J’en ai profité pour faire des randonnées en raquette et pour prendre un maximum de repos.
- Te voilà à l’Alpe d’Huez pour un stage. Quel est l’objectif de cette session d’entraînement ?
L’idée est de se remettre rapidement en jambe après une coupure d’un mois sans ski, de retrouver mes sensations, corriger quelques détails qui ont péchés afin de préparer au mieux les championnats du Monde, l’objectif numéro 1 de la saison. La piste concoctée par la Fédération Française de ski est nickel.
- Cette saison est partie pour être particulière avec des annulations. Comment appréhendes-tu ton calendrier ?
Nous devions disputer les Championnats du Monde en Chine sur la piste des Jeux Olympiques de 2022. Toutes les étapes asiatiques ont été annulées à cause du contexte sanitaire. Je ne sais pas encore véritablement si l’étape de Coupe du Monde à Deer Valley va se tenir. C’est vrai que nous sommes pas mal dans l’incertitude et que cette saison de compétition va être assez courte. Je suis pragmatique, je m’adapte à la situation. Je prends les choses comme elles viennent. Je me dis que c’est une année comme ça. Je suis focus sur 2022 et je me dis que d’avoir un peu plus de temps à la maison en France peut être bénéfique pour la suite. Je vais prendre du plaisir sur les skis hors compétition, travailler différemment. Ce n’est, peut-être, pas si mal dans mon processus de préparation pour les prochains Jeux.