Objectif Saint-Pierre-et-Miquelon !

Vainqueur à Saint-Malo, troisième le week-end dernier à Pornichet – La Baule, l’équipage de Solidaires En Peloton est entré dans sa saison 2024 positivement jouant quasi toujours aux avant-postes. Thibaut Vauchel-Camus, leader en 2023, est plus que jamais décidé à imprimer sa marque en 2024 aussi bien sur les parcours construits des Ocean Fifty Series qu’au grand large. Objectif Route des Terre-Neuvas désormais dont le départ sera donné le 17 août de Saint-Pierre-et-Miquelon ! Axelle Pillain et Yann Eliès embarqueront avec Thibaut pour cette transat express en direction de la baie de Saint-Brieuc et Saint-Quay-Portrieux.

Thibaut Vauchel-Camus : « L’Act 2 des Ocean Fifty Series à la Baule a été un véritable succès le week-end dernier. Nous avons réussi notre pari de naviguer à 10 Ocean Fifty sur le plan d’eau borné de la Baule tout en étant proche du port et de la plage. Le public était parfois à 200 mètres de nos bateaux. Le rapport Sport – Spectacle a été génial. De notre côté, nous étions attendus suite à notre victoire à Saint-Malo et j’imaginais quelques revanchards. Nous avons été leaders assez régulièrement notamment sur l’offshore final mais cela n’a pas suffi. Avant cette grande course, nous étions encore 4 équipages à être en capacité de gagner avec le jeu du coefficient plus important pour ce parcours. Dans la brise et à haute vitesse, nous étions les patrons mais à la fin dans le petit temps les Ocean Fifty en embuscade nous ont coiffé au poteau. Le podium final est à l’image de ce qui s’est passé. Avec une flotte si homogène, les erreurs se paient cashs ! En juillet, nous allons faire quelques relations publiques notamment à Brest les 10 et 11 juillet juste avant les fêtes maritimes. On partira ensuite début août vers Saint-Pierre-et-Miquelon afin de se présenter au départ de la route des Terre-Neuvas. Je suis ravi d’embarquer Axelle Pillain qui a beaucoup d’atouts à savoir être une as de l’électronique à bord et être à l’aise sur l’eau. Yann Eliès sera également à nos côtés. On ne le présente plus tant il a un grand palmarès à commencer par ses trois victoires sur la Solitaire du Figaro. »

Yann Eliès : « Je commence à avoir une belle expérience en Ocean Fifty avec notamment une victoire sur la Transat Jacques Vabre 2013 avec Erwan Le Roux puis une participation au Pro Sailing Tour toujours avec Erwan et en 2022. J’ai hâte de retrouver Axelle que je connais bien puisqu’elle était sur The Ocean Race avec Malizia comme moi et de naviguer avec Thibaut qui connaît parfaitement la Classe et son bateau. Nous aurons un équipage ambitieux sur la Route des Terre-Neuvas qui me parle beaucoup. J’ai lu pas mal de romans sur la pêche à la morue d’antan. Prendre le départ d’une transat à Saint-Pierre est un rêve. Je suis hyper sensible à cette idée. Cela sera une course engagée à mon avis. Il faudra faire attention dès le début aux icebergs et aux cétacés et à une météo qui peut être délicate. Au large, nous allons nous régaler en Ocean Fifty avec un sacré jeu car les différences entre les anciens et nouveaux Ocean Fifty se fera moins sentir. »

Le Belem à Bordeaux pour fêter le vin

C’est devenu une tradition, une escale « phare » pour le Belem et la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Le trois-mâts sera à Bordeaux pour « Bordeaux fête le vin » du 27 au 30 juin. Il arrivera le 26 juin à 11h30 sur zone et repartira, direction Saint-Nazaire, le 1er juillet à 14h00. Entre temps, les 28, 29 et 30 juin de 11h15 à 17h30, il sera ouvert au grand public via un pass payant, amarré au Ponton d’honneur, face au pont de pierre.

La billetterie des visites publiques : https://www.bordeaux-fete-le-vin.com/la-fete-sur-les-quais/grands-voiliers/le-belem.html

Information presse : pour une rencontre avec l’équipage et le capitaine du Belem, merci de faire votre demande à agence@tbpress.fr

La visite du Belem permet de voyager dans le temps et sur tous les ponts du navire, guidée par 22 panneaux, un dépliant de visite et un équipage disponible pour répondre aux questions des visiteurs et partager sa passion.

Mewen Tomac aux Jeux !

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En remportant le championnat de France de Chartres sur les distances de 100, 200 et 50 mètres dos, record de France sur 200, le champion picard, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se qualifie pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en 100 et 200.  C’est une nouvelle belle performance pour Mewen qui va désormais se préparer intensément pour la grande joute mondiale estivale.

Nicolas Poughon, directeur général de la Banque Populaire du Nord : « Quel triplé ! A la Banque Populaire du Nord, nous sommes très fiers des performances réalisées par Mewen Tomac cette semaine au Championnat de France de natation. Il n’est jamais facile d’enchaîner les victoires et c’est une grande réussite. L’ensemble de nos collaborateurs sera derrière lui pour l’encourager lors des Jeux de Paris. En attendant, et pour allumer la ferveur autour des Jeux, nous nous préparons à ambiancer le passage de la Flamme Olympique sur notre territoire les 2,3,4 et 17 juillet. Je tiens également à largement saluer notre kayakiste Maxime Beaumont qui a fait preuve d’une combativité exceptionnelle pour décrocher sa qualification pour Paris 2024. Sa longévité à très haut niveau est un exemple. » 

Un air d’Olympisme pour Thibault Anselmet !

Le meilleur mondial de Ski Alpinisme, deux Globe de Cristal cette dernière saison, Thibault Anselmet, a porté la flamme Olympique hier à Valence, un sacré clin d’œil en vue de l’arrivée du Ski Alpinisme pour la première fois aux Jeux d’hiver de Cortina d’Ampezzo en 2026. Depuis, son sacre début avril au classement général de la Coupe du Monde, le champion, originaire de Bonneval-sur-Arc, alterne repos et séance d’entraînement. Il prépare progressivement la saison 2025. Entretien…

Tu as porté la Flamme Olympique hier. Quelles sont tes impressions ?

J’ai vécu un bon moment. Pour moi, la Flamme Olympique est un symbole fort de solidarité entre les pays et entre les athlètes du monde entier. Le fait de la porter me plonge dans mon rêve Olympique et me rapproche peu à peu de ma première participation aux Jeux en 2026.

Quelle a été ta vie depuis début avril et ton deuxième gros Globe de Cristal ?

J’ai d’abord profité de mes victoires pour les partager avec ma famille et avec mes sympathisants. J’ai été super bien accueilli à Bonneval-sur-Arc. J’ai pris aussi des vacances en Islande avec ma copine. J’ai repris ensuite les entraînements progressivement tout en honorant des rencontres avec mes partenaires. Cela a été des trainings un peu au feeling en fonction de ma motivation et j’ai travaillé surtout le foncier sur les skis avec la neige encore présente en altitude. L’idée était de ne pas perdre mes bases et mes fondamentaux.

Quel est ton programme estival ?

Dans les jours qui viennent, je vais monter en intensité avec un programme d’entraînement plus strict avec mon coach. Nous allons construire du solide afin d’arriver en forme en décembre. Cela passe par du travail en salle et du renforcement musculaire, du ski s’il y a encore de la neige ce qui est le cas actuellement mais aussi du ski roue, du vélo de route et de la marche très rapide dans les cols. Nous allons avoir également des stages en équipe de France qui vont permettre les confrontations. Nous allons profiter d’être ensemble pour faire de l’intensité.

Vas-tu suivre les Jeux de Paris ?

Evidemment ! Je suis un grand passionné de sport à la télé et on va être servi cet été avec le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques. Je regarde tous les sports et cela me passionne. Je vais également particulièrement encourager Axel Zorzi en para- athlétisme avec qui je m’entends bien et qui fait parti de la même équipe que moi au sein de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes.

Solidaires En Peloton en piste pour La Baule – Pornichet !

ACT 1 – SAINT MALO, le 23 Mai 2024. OCEAN FIFTY SERIES

Après la victoire de l’équipage de Solidaires En Peloton à Saint-Malo lors du premier Act des Ocean Fifty Series, Thibaut Vauchel-Camus et ses équipiers ont mis, sans transition, le cap pour Fécamp pour effectuer des relations publiques embarquant plus de 100 personnes, patients, accompagnants et mécènes. Ils s’apprêtent maintenant à participer à l’Act 2 du championnat des trimarans de 50 pieds avec l’étape de La Baule – Pornichet qui aura lieu du 19 au 23 juin. Accompagné d’Axelle Pillain, Tom Laperche, Laurent Gourmelon et Pierre-Antoine Morvan, le skipper malouin, originaire de Guadeloupe, compte continuer sur ses dernières lancées et remporter cette nouvelle épreuve qui va mêler parcours au contact entre bouées et parcours côtier.

« Nous nous rendons à La Baule avec un véritable capital confiance tout en s’attendant à une concurrence revancharde et de plus en plus affûtée. Pour la première fois, 10 Ocean Fifty seront réunis » déclare Thibaut Vauchel-Camus. « Nous souhaitons faire encore mieux qu’à Saint-Malo ! La bagarre va être intense sur des parcours construits courts et express en baie de la Baule. Cela sera aussi à nouveau l’occasion de faire naviguer patients et partenaires » De son côté, Tom Laperche, SVR – Lazartigue, se réjouit de son engagement sur le circuit avec Solidaires En Peloton: « Ces navigations à bord de Solidaires En Peloton m’éclatent. Notre victoire à Saint-Malo a été un bon moment. Humainement, cela a été hyper sympa. Thibaut maîtrise parfaitement son voilier et nous avons vraiment confiance l’un envers l’autre depuis nos premières expériences communes sur de plus petits multicoques. C’est toujours intéressant de naviguer sur d’autres supports que notre trimaran Ultim. Cela permet de progresser et d’augmenter nos compétences. Je suis passé plusieurs fois en Figaro sur le plan d’eau de la Baule que je connais donc bien et j’ai mes grands-parents qui habitent à Pornichet. Ce deuxième acte des Ocean Fifty Series va être intéressant avec du jeu et beaucoup de concurrence. » Allez, allez Solidaires En Peloton !

 

 

VULNERABLE en remorque vers Lorient

L’IMOCA VULNERABLE, plan Verdier de Sam Goodchild, victime le 6 juin dernier d’un démâtage dans le Sud Est des Açores, a été rejoint lundi par le Merida, bateau spécialement conditionné par Adrien Hardy pour remorquer sur de longues distances des voiliers en avarie. Passé au large de Santa Maria aux Açores samedi dernier sous gréement de fortune, Sam, a ensuite rallié Sao Miguel où le spécialiste de la Coupe de l’America, résident Açorien, Giovanni Mascetti, l’a aidé à remettre le bateau en état dans la perspective d’un rapide retour vers la France et Lorient. Adrien Hardy et son équipe ont procédé lundi à la prise en charge de VULNERABLE, et vont profiter d’une météo favorable pour entamer la traversée de 1 200 milles vers Lorient. VULNERABLE est attendu d’ici quelques jours à son port d’attache Lorientais.

Sam Goodchild :

« C’est la voile ! » Sam Goodchild demeure dans l’adversité stoïque et réaliste. Cette fortune de mer n’entame en rien son moral ni sa détermination à performer dans son premier Vendée Globe en novembre prochain. « Je n’aime pas casser et ce démâtage est une déception. C’est le lot des marins de course au large. On s’adapte. On a conscience de notre vulnérabilité en mer, et c’est ce qui fait la beauté de notre sport. Avoir conscience de cette vulnérabilité c’est aussi la possibilité d’être plus fort ensemble, c’est le sens du nom de nos bateaux avec Thomas et de la campagne que nous allons porter avec notre partenaire Advens. On a ramené le bateau à Sao Miguel. Giovanni m’a bien aidé à ranger le pont. J’ai pu dresser une liste relativement exhaustive de ce que j’ai pu sauver et de ce que l’on a perdu. Je relativise ce qui m’arrive en me disant que c’est mieux que cela se passe maintenant, plutôt qu’à l’automne prochain. Je rentre en France, pendant que Adrien Hardy gère le retour du bateau. »

Thomas Gavériaux, CEO TR Racing

« Toute l’équipe TR Racing a déployé dès l’annonce du démâtage, une incroyable énergie pour aider Sam à rallier l’archipel des Açores et trouver des solutions de rapatriement. La présence aux Açores de Giovanni Mascetti est une chance. Il était le chef de projet chez Persico lors de la construction de VULNERABLE lancé en 2019. Il connait donc parfaitement le bateau. C’est un garçon très compétent, très disponible et généreux qui nous a évité le coût environnemental d’envoyer notre propre équipe aux Açores. Sam a fait un super boulot pour nettoyer la plate-forme. On dispose déjà d’un inventaire précis de ce qu’il nous faut remplacer. Nous étudions toutes les possibilités et options de remplacement du mât. Dès son arrivée en nos nouveaux locaux de Lorient, toute la plateforme sera minutieusement inspectée et contrôlée. Le démâtage contrarie notre planning d’entraînement et de préparation cet été. Le changement de mât est une opportunité d’optimiser encore un peu plus notre préparation. TR Racing est calibré pour répondre à ce genre de challenge. Nous allons rapidement débriefer des raisons de cette avarie et sur la course côté sportif et performance. Toute l’équipe a hâte de revoir dès la fin août nos deux voiliers VULNERABLE bord à bord. »

 

Thomas Ruyant VULNERABLE, 5ème de la New York Vendée

Thomas Ruyant à bord de l’Imoca VULNERABLE s’est adjugé hier soir la 5ème place de la transat New York Vendée, parmi les 28 navigateurs engagés. Il a franchi la ligne d’arrivée mouillée au large des Sables d’Olonne à 23 heures et 57 minutes. Son temps de course est de 12 jours, 3 heures, 57 minutes et 10 secondes. Il a parcouru sur l’ortho 3 170 milles à la vitesse moyenne de 10,9 noeuds. Il a en réalité couvert sur le fond la distance de 4 221,8 milles à la vitesse moyenne de 14,5 noeuds.

 

Je suis à ma place…

Ses premiers mots résonnent d’un réalisme assuré : « Je suis à ma place ». Le Dunkerquois redoutait en effet dès le départ au large de New York ce scenario d’une navigation au plus près du lit du vent, peu favorable à la carène, au jeu de voiles et à la forme des foils de son plan Koch Finot Conq de 2023, tous taillés dans la perspective des allures portantes attendues sur le parcours du Vendée Globe. Il a su jouer crânement sa carte dès que les circonstances de course s’y sont prêtées, et on pense naturellement à cette partie du parcours sous la zone de protection de la biodiversité quand, en compagnie de son compagnon d’écurie Sam Goodchild, les deux skippers VULNERABLE apparaissaient en deuxième et troisième place du classement provisoire.

 

Ca s’est joué à rien…

« Je suis naturellement déçu de cette 5ème place, car je visais mieux » poursuit Thomas, « mais l’analyse des circonstances de course ne me laissent aucun regret. J’aurai pu jouer avec Charlie et forcer le passage de ce front qui a déterminé l’issue de la course, mais l’état de la mer sur cette partie du Gulf Stream était vraiment casse bateaux et je n’ai pas voulu jouer à ce jeu. Ce front ondulait curieusement. Je pensais bien l’avoir passé un temps, sous la pluie et dans du Sud Ouest, mais il m’est revenu dessus et je n’ai plus réussi à l’accrocher. Ca s’est joué à rien. On a rarement eu des conditions conformes à nos fichiers meteos, et il a fallu en permanence s’adapter, reprendre la main sur nos routages. Bref, s’adapter et je crois que dans cet exercice de la navigation à court terme, Sam et moi nous en sommes bien sortis en approche des Açores

 

1 500 milles au près pour finir !

« J’attends avec impatience le débriefing avec Sam, mon équipe de TR Racing et les ingénieurs de chez Advens. Il y a beaucoup d’enseignements à tirer et on ramène énormément d’informations positives de cette transat. On a vraiment utilisé nos bateaux à 100%. Je ne déplore aucune casse malgré des conditions parfois très dures. Il m’aurait fallu plus de vent pour le type de J2 que j’ai, en connaissance de cause, choisi. Les derniers 1 500 milles au près ont été favorables à Jérémie (Beyou Charal) et Seb (Simon – Groupe Dubreuil) dont le J2 est mieux adapté au près. J’assume mes choix. Je n’ai ni la carène ni les foils pour me battre au près dans moins de 16 noeuds de vent. Pour toutes ces raisons, je pense être à ma place dans cette transat. Je n‘en nourri aucune inquiétude ni appréhension, surtout pas dans la perspective du Vendée Globe. C’était une forme de vulnérabilité que j’assume car elle met en lumière et par contraste de nombreux points forts de notre projet. »

Cette expérience d’une vulnérabilité assumée est une force de l’écurie TR Racing. Elle permet à l’équipe d’être mieux préparé et meilleur collectivement dans l’optique du Vendée Globe. Une belle illustration de la campagne sur la vulnérabilité que portent Advens et ses partenaires Entourage, Team for the Planet et l’Institut Curie.