“Mon double Everest , Du Vendée Globe au toit du monde” dans toutes les librairies le 10 octobre

C’est un personnage à part dans le milieu de la course au large. Après l’obtention de son diplôme et un premier poste d’ingénieur en génie civil, le skipper Maxime Sorel fait petit à petit, de sa passion, un métier, une entreprise. L’aventure, la mer, les bateaux, la glisse dans les vagues, les grands espaces le touchent. Maxime, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, se révèle au grand public au cours de son premier Vendée Globe en 2020. Il touche par ses récits de mer et son partage incessant de son aventure, joies et doutes à l’appui. 10e à l’arrivée, il a fait son Max et rend une copie quasi parfaite pour une première. Inarrêtable, c’est un autre défi que prépare déjà Maxime, avec l’ambition affirmée d’être le premier homme au monde à aligner l’Everest des mers et celui de la terre, le toit du monde. Changement de décor, entraînements intensifs, escalades glaciaires, marche forcée en hautes altitudes… Maxime est prêt pour un saut dans l’inconnu. Mai 2023, il gravit donc l’Everest et fait vivre à tous, une aventure extraordinaire de dépassement de soi dans une montagne hostile, mais belle. Le drapeau de l’association Vaincre la Mucoviscidose flotte au sommet du monde et le navigateur – aventurier démontre une nouvelle fois que rien n’est impossible !

A l’aube de son 2e Vendée Globe dont il prendra le départ le 10 novembre prochain avec de belles ambitions sportives, Maxime revient sur l’aventure hors norme qui l’a animé ces dernières années, et se livre sur le chemin parcouru pour y parvenir.

LE LIVRE :
Titre : Mon double Everest : Du Vendée Globe au toit du monde
Auteur : Maxime Sorel

 «J’ai fait dix traversées de l’Atlantique, j’ai terminé le Vendée Globe et je n’ai toujours pas mon permis bateau. Cette curieuse anecdote me traverse l’esprit alors que je suis sur le toit du monde. Assis sur un caillou au milieu d’une tempête, je suis à plus de 8000 mètres d’altitude et je n’ai plus d’oxygène.» C’est au cours de son premier «Everest des mers», le Vendée Globe 2020-2021, que Maxime Sorel décide de gravir l’Everest. En 2023, il réalisera cette expédition hors norme en atteignant le sommet de la plus haute montagne au monde. Récit de ce double exploit, ce livre propose au lecteur de marcher à ses côtés sur les sommets de l’Himalaya. Cette ascension est l’occasion de partager son quotidien, ses réflexions, ses anecdotes et ses moments de vie, en faisant le parallèle avec l’aventure et les temps forts du Vendée Globe. Avec un message simple et puissant : «Vivez vos rêves !» 

Accédez au prévente 

Le Belem à Saint-Malo pour les Journées Européennes du patrimoine

Le Belem, trois-mâts géré par la Fondation Belem Caisse d’Epargne, sera à Saint-Malo du 20 au 24 septembre à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine. Il arrivera dans la cité corsaire le 20 septembre à 20h00 et repartira le 24 septembre à 10h00. Il sera amarré au Bassin Vauban, Quai Saint-Louis.
Autour des thèmes « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions et le patrimoine maritime », le Belem ouvrira gratuitement ses ponts aux visiteurs de 10 à 17h00 les 21 et 22 septembre.

Lors de ces visites gratuites, le public apercevra pour la première fois la lanterne qui a amené la flamme Olympique en France lors de la navigation début mai du Belem entre Athènes et Marseille. Elle restera désormais symboliquement à bord du Belem pour faire perdurer l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Soutenu par le Ministère de la Culture à travers la Drac Pays de la Loire, il paraissait évident que le Belem, Monument Historique depuis 1984, participe à cette édition 2024  des Journées européennes du Patrimoine qui met en lumière le patrimoine maritime français. Places à réserver sur https://www.fondationbelem.com/visiter/visiter-le-belem-billetterie

 

Sam Goodchild : constance et consistance

Le skipper de VULNERABLE Sam Goodchild a de nouveau confirmé lors de la grande course de 48 heures du Défi Azimut-Lorient Agglomération qu’il faudra plus que jamais compter sur lui lors du prochain Vendée Globe (Départ 10 novembre).

Le champion du monde IMOCA 2023 a parfaitement tenu son rang tout au long des 450 milles d’un parcours technique à souhait dans le Golfe de Gascogne, qui a offert aux 19 solitaires toutes les allures dans un large “range” de vent et de conditions de mer. Au près, travers au vent ou aux allures portatives, le plan verdier de 2019 semble s’améliorer avec l’âge, aux avant-postes de l’épreuve dès le coup de canon donné sous Groix jeudi après-midi. Peu d’erreurs à souligner dans la trajectoire toujours efficace du plus Breton des Britanniques, qui aura disputé les accessits aux ténors de la flotte, pour ne s’incliner ce matin que face à un Dalin redoutable au près.

Sam, malheureux en juin dernier durant la course New York -Vendée, ne garde à l’évidence aucune séquelle de son démâtage. Mieux, son appétit de large et de régate au contact en sort multiplié et le binôme marin accompli – voilier au maximum de son optimisation, laisse augurer d’un tonitruant tour du monde. Sa 2me place du jour, en rupture avec son abonnement aux troisièmes places, en fait plus que jamais l’épouvantail sur lequel il faudra compter.

Sam Goodchild : « Je suis très heureux de cette course. Ce fut plus un sprint qu’un Vendée Globe et je me suis senti heureux et à l’aise avec le bateau et avec la façon de naviguer. Au final deux belles journées et une seconde place, pour cerise sur le gâteau. C’est rassurant à deux mois du Vendée Globe. Je suis surpris d’être si proche des nouveaux bateaux. Les conditions m’ont bien aidé et le bateau va vite dans certaines conditions. On a aussi bien géré la stratégie, j’ai su faire de bons choix. On a confirmé tout ce que nous savions. Le bateau est très bon. Il n’est jamais le plus rapide mais jamais le plus lent. C’est toujours intéressant de jouer avec des gens qui vont vite. On naviguera différemment sur le Vendée Globe mais c’est très rassurant ».

De son côté, Thomas Ruyant clôt les 48 heures du Défi Azimut à la 7ème place. « J’ai connu quelques péripéties lors de la première nuit au reaching. J’ai fait ensuite quelques erreurs de trajectoire. Cela ne se joue jamais à grand-chose. Cela fait du bien de faire des nuits en mer. »

Sam Goodchild: On course for the Vendée Globe start and the fulfilment of a life-long dream

With just two months to go to his first appearance in the Vendée Globe solo round-the-world race, Britain’s Sam Goodchild is in a good place with his preparations on his IMOCA, VULNERABLE, and is ahead of schedule.

The 34-year-old 2023 IMOCA Globe Series Champion, who races alongside Frenchman Thomas Ruyant in the Lorient-based TR Racing team, may not have had the perfect return to competition this year, when his boat dismasted during the New York Vendée-Les Sables d’Olonne race in June, but that dark cloud has had a silver lining.

With a new mast stepped and a planned winter re-fit completed two weeks ahead of schedule, because the boat was in the shed earlier than planned, Goodchild is ready to go on the biggest challenge of his career. The former Pro Sailing Tour champion in the Ocean Fifty class, who produced a spectacular run of podiums in his first full season in IMOCA last year, is loving the build-up.

“It’s starting to get busy, for sure,” said the Brittany-based father of two who is married to a French woman. “I mean we kind of knew it was coming so it is not a complete surprise. But it has gone from being a fairly normal pace to now, when something is happening every day until the start (November 10th), so things are getting busier.”

Goodchild’s VULNERABLE, the former LinkedOut raced so successfully by Ruyant, not only has a new mast, it also has new sails for the Vendée Globe and will start the round-the-world marathon as among the highest rated second generation IMOCAs in the 40-strong fleet. Right now, Goodchild and his team are into the fine-tuning stage of pre-race preparations.

“We are pretty happy, pretty comfortable,” summarised the self-effacing Brit. “We are on top of most things we wanted to be on top of. We are into details with the team in terms of final preparation and, for example, what we take and what we don’t, what are our back-up systems, how they work, what we need in terms of spares and things like that – so we are in a pretty happy place.”

Like many of his rivals Goodchild is taking advantage of pre-race weather strategy workshops being run by the renowned French sailing meteorologist Jean-Yves Bernot at the Pôle Finistère Course au Large training centre at La Forêt-Fouesnant. Even though Goodchild has been to the Southern Ocean as recently as last year’s Ocean Race, he knows he can learn a lot from Bernot.

“It’s good to go through the Vendée Globe course with thim,” he said. “Jean-Yves has obviously got a bank of knowledge which is huge. He has done this I don’t know how many times, so it’s interesting to hear his experience, especially for parts of the course where we don’t actually go very often.

“We go back and forth across the Atlantic fairly often, but the Southern Ocean is much rarer and the south Atlantic doesn’t happen that often either, so it is nice to go through the standard weather patterns of those areas and start to get your head in the game a bit in terms of what to expect, what could happen and what it has been like in previous races.”

One thing is clear with Goodchild: This is a very special project for him. Although he has set sail three times previously on non-stop round-the-world voyages, in Jules Verne record attempts – twice in the maxi-tri Spindrift and once in Sodebo, all of which ended prematurely – this is very different.

“I guess it’s special because of the amount of energy and time I’ve put into it,” he explained. “It was amazing to sail on Sodebo and Spindrift, but the reality is I got a phone call and they said ‘do you want to go sailing round the world?’ and I said ‘yes,’ and six months later we set off. Whereas with the Vendée Globe I’ve been much more integrated into the building of the project and how we are doing it, and it’s something I’ve been aiming for and wanting to do for nearly 20 years. So it’s got a bit more weight to it, for sure.”

The next step in the build-up is the annual IMOCA Class showcase in Lorient, the Défi Azimut starting on September 10th. Goodchild is looking forward to entertaining guests from the team’s founding partner, the cyber security leader, Advens, and sharing his plans with them.

“It’s nice to share the project with people and there are very few times of year when all the people involved in the project are in the same place. The Défi Azimut is one of them and it’s the only one where we are not three days away from the start of a transatlantic race or a round-the-world race when things can get a bit stressed, so it’s a good time to enjoy it a bit more as well,” he said.

He will also be looking to put both himself and his boat through their paces during the Défi Azimut 48 Hours solo race. “It will be dictated by the weather, but obviously you don’t want to break anything and especially not crash into anyone – the worst case scenario,” he said. “It will be good to spend 48 hours racing and doing so 100% in Vendée Globe configuration with the sails and foils.”

The British sailor originally from Falmouth in Cornwall who spent much of his childhood living aboard a family cruising yacht in the Caribbean, is thoroughly enjoying being part of TR Racing surrounded, as he says, by a shore and technical team full of people “who’ve already done it before.” And he likes the efficient way the team operates. “Everyone’s got their job, their role and they know what they’re doing,” Goodchild said.

It is now five months since TR Racing became the first in IMOCA sailing – and the sport generally – to name two boats identically, with both Goodchild and Ruyant racing VULNERABLE as part of a mission by Alexandre Fayeulle, chairman of Advens, to tackle the causes of environmental and social crisis in modern society. Goodchild says this ambitious and innovative communications mission is highly effective.

“Communications programmes are made to make people think and provoke discussion and that’s working with this one,” he said. “The overall objective is multifaceted, but that’s part of its strength. You can put your own twist on it and that’s consciously done. I completely trust our communications team who are putting it all together and making it work, led by Alexandre. They have been ambitious before and they have managed to make it work and this is no different.”

Toute la force, la cohérence, la synergie des voiliers VULNERABLE en route pour le Vendée Globe

Fanions à poste, voiles bien étarquées, équilibre subtil sur la tranche des foils, c’est bien en configuration course et performance que les deux IMOCA VULNERABLE de Thomas Ruyant et Sam Goodchild foncent vers l’échéance Sablaise du 10ème Vendée Globe. Fin août, Thomas Ruyant et Sam Goodchild ont d’emblée repris leurs navigations de conserve, comparant bord à bord réglages et performances et tirant le meilleur parti d’une synergie unique et propre à TRR et Advens pour mutualiser analyses et résultats. De performances, il sera naturellement question dès cette semaine à Lorient, à l’occasion du Défi Azimut et ses nombreux formats de course propices à se comparer, se jauger entre protagonistes du prochain Vendée Globe et ce, en solo comme en équipage.

14e édition du Défi Azimut – Lorient Agglomération : entre plaisir et performance !

Du mercredi 11 au dimanche 15 septembre, le quatorzième Défi Azimut – Lorient Agglomération va proposer aux postulants au prochain Vendée Globe sa désormais célèbre trilogie Runs de vitesse – course de 48 Heures en solo et Tour de l’île de Groix en équipage. 22 skippers s’aligneront dès mercredi sur les Runs, premier acte de ce si particulier rendez-vous, avant de disputer la course de 48 heures au large de la Bretagne, puis le Tour de Groix. Thomas et Sam voient aussi en cette dernière confrontation avant les Sables d’Olonne, un joli moment de partage à offrir à leurs équipes, partenaires et supporters. Ils se présentent à domicile avec leurs plus beaux atours, au paroxysme de leur préparation, entourés des performers les plus pointus du Team, Antoine Koch, Robin Salmon et Leo Le Coz aux côtés de Sam, Morgan Lagravière, Ronan Deshayes et Pierre Denjean avec Thomas.

Thomas Gavériaux , CEO TR Racing
“Le remplacement du mât du VULNERABLE de Sam n’a, en définitive, fait que décaler nos chantiers de l’été. Sam est entré et sorti plus rapidement que prévu de nos bâtiments, avec un mât flambant neuf, et Thomas a mis à l’eau 6 jours plus tard. On a ainsi moins navigué ensemble que prévu, et nous nous sommes concentrés sur l’essentiel des mises au point. Le calendrier s’accélère et nous sommes, en termes de préparation, là où nous souhaitions être à l’entrée de la dernière ligne droite. Le Défi Azimut vient à point, pour continuer d’avancer dans nos micro-préparations, tout en profitant de nos partenaires, au coeur de la base et de nos installations propres.”

Le Programme du défi Azimut – agglomération de Lorient :

MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
RUNS AZIMUT EN ÉQUIPAGE
À partir de 11h00 : Départ du port
12h00 : Ouverture de la ligne de départ pour les runs
À partir de 18h00 : Retour de mer des IMOCA au port Lorient – La Base
19h00 : Remise des prix des runs sur invitation
JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
48H D’AZIMUT EN SOLITAIRE
14h00 : Départ du port des IMOCA 
15h30 : Départ des 48h

VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
LES ATELIERS
Tables rondes organisées par Bretagne Sailing Valley, 
Bretagne Développement Innovation & Lorient Technopole

9h00 – 16h00 
”Les dernières innovations technologiques en vue du Vendée Globe.”
”Le modèle du sponsoring voile”
avec la participation de Thomas Gavériaux

SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2024
RETOUR DES 48H 
10h00 – 18h00 : Arrivées des bateaux
19h00 : Remise prix des 48h & Soirée des Équipages sur invitation

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2024
TOUR DE GROIX AZIMUT & REMISE DES PRIX
11h00 : Départ du port des IMOCA
12h30 : Départ du Tour de Groix Azimut
17h30 : Remise des prix sur les quais de Lorient – La Base

Pour suivre le Défi des 48 heures :
https://www.defi-azimut.net/fr/cartographie

Des lames de carbone pour tous

Après les Jeux Paralympiques, l’association nordiste Lames de Joie souhaite démocratiser l’accès aux lames de carbone pour tous

Portées sur le devant de la scène lors des Jeux Paralympiques, les lames de carbone pourraient bientôt être accessibles à un plus grand nombre. L’association Lames de Joie, soutenue par Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon, et Pierre-Antoine Baele, quatrième dans la même discipline, se fixe pour objectif de démocratiser leur utilisation pour toutes les personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport.

Explication de Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie et directeur du mécénat.

Une banque de prêt pour rendre le sport accessible à tous

Depuis 2016, l’association Lames de Joie, achète des lames de course en carbone pour les prêter aux enfants amputés d’un ou de ses 2 membres inférieurs partout en France. L’association souhaite aujourd’hui permettre à des adultes d’en bénéficier. « Avec le Docteur Frédéric Charlaté, chef de Service Appareillage à la Fondation Hopale, nous avons souhaité permettre à tous les enfants de 6 à 18 ans de pratiquer une activité sportive grâce aux lames de course. Cependant, ce matériel représente une dépense allant de 2500 à plus de 10 000€ par membre et n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Nous avons donc décidé de prêter ces lames en carbone gratuitement, sans condition de ressources et sans demande de caution aux familles qui supportent déjà beaucoup financièrement et administrativement », explique Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie.
Le fonctionnement est simple : les lames sont envoyées aux orthoprothésistes qui en font la demande. Quand les lames deviennent trop petites pour un enfant elles sont remises en état et prêtées à un autre d’une taille inférieure.

Objectif : équiper 100 adultes amputés par an

Face aux sollicitations récurrentes d’adultes, l’association Lames de Joie a décidé de relever un nouveau défi cette année : équiper 100 adultes amputés afin de leur permettre de reprendre une activité sportive. « Il est difficile de refuser d’équiper des personnes uniquement en raison de leur âge, nous n’imposons qu’une condition : signer un contrat d’engagement comprenant une lettre de motivation et une preuve que la lame sera utilisée régulièrement pour une pratique sportive. Ensuite, comme pour les enfants, elle est envoyée partout en France, sans caution ni condition de ressources ».
Lames de Joie a fait le choix de se fournir auprès de la startup albigeoise Hopper, qui revalorise des chutes industrielles en fibre de carbone habituellement utilisées par Airbus pour en faire des lames de course. « Cela nous permet de bénéficier de prix plus avantageux, de rester sur des produits 100 % made in France et ceci sans renoncer à la qualité des matériaux et technique ».

Le sport inclusif grâce à la lame

Depuis sa création, Lames de Joie a permis à une centaine d’enfants de pratiquer une activité sportive. « Cette initiative favorise réellement l’inclusion à l’école. Les enfants peuvent facilement emporter leur lame dans leur sac de sport et participer aux activités physiques sans être mis à l’écart. Les lames ont aussi un impact visuel moins stigmatisant, la technologie du carbone attirent plus de curiosité positive que de malaise. Il est également bien connu que le sport offre de nombreux avantages. Nous avons de nombreux exemples inspirants de bénéficiaires dont la vie a été transformée. Je pense à par exemple à Alexandre Augusto, né sans jambe, il est entré dans le programme à l’âge de 8 ans, il passait autrefois beaucoup de temps devant les écrans et souffrait de surpoids. Huit ans plus tard, il consacre 20 heures par semaine au sport et vise les Jeux paralympiques de Los Angeles en athlétisme. »

Un réseau de solidarité

L’association, reconnu d’intérêt général depuis 2019, s’appuie sur un réseau de bénévoles, de partenaires et de donateurs privés pour mener à bien ses actions et gagner en visibilité plus particulièrement auprès de potentiels bénéficiaires et de leurs orthoprothésistes. « Il est important pour de faire connaître nos actions pour pouvoir accompagner le plus grand nombre de personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur nos deux ambassadeurs qui partagent nos valeurs et s’investissent sincèrement à nos côtés. Avec Pierre Antoine, c’est une longue histoire puisque Lames de Joie a financé sa première lame de course. Alexis est arrivé en 2020 en participant au record du monde en joëlette que nous avons d’ailleurs remporté ! Ce sont aussi deux grands athlètes qui prouvent que le sport et la performance sont possibles pour tous ».

Sam Goodchild, sans y toucher…

De marin pressé, capable en quelques saisons seulement de cumuler avec succès des expériences au grand large en Figaro, Open Fifty et d’acquérir un titre de champion du Monde IMOCA, le Britannique mâtiné de Breton Sam Goodchild se meut, à l’approche de son tout premier Vendée Globe, en gentleman débonnaire, apparemment hermétique et étanche à toute pression, qu’elle fut intérieure ou extérieure. Immensité du défi sportif à relever, frénésie populaire et médiatique annoncée, concurrence exacerbée au sein de la flotte, rien de tout cela ne semble troubler son sommeil, ou perturber son approche professionnelle de son sport. Son secret ? une approche pragmatique, au jour le jour, des mille et une particularité de son métier de marin de l’extrême. Un certain fatalisme aussi, né de son immense humilité face à la puissance des éléments.. Fort de l’expertise de son Team TR Racing, Sam avance ainsi sereinement vers l’échéance du 10 novembre, bien décidé à prendre la vie au jour le jour, et à profiter à plein et sans parasite du rêve de toute une vie.

Un nouveau mât pour VULNERABLE

Un petit tour en Angleterre, en famille, et Sam Goodchild a vite rejoint son IMOCA VULNERABLE en ses locaux Lorientais. On se souvient peut-être de l’infortune de mer qui avait frappé Sam lors de la Transat New-York Vendée le 6 juin dernier. Les équipes de TR Racing, son CEO Thomas Gavériaux en tête, s’étaient immédiatement activées pour rapatrier le bateau depuis les Açores, et surtout trouver un nouvel espar. Grâce à la solidarité de la Classe IMOCA et particulièrement du navigateur Armel Tripon, la société Lorima, avait pu livrer très rapidement un mât tout neuf, rapidement installé et testé sur le plan Verdier de 2019. Sam navigue ainsi depuis déjà plusieurs jours avec un VULNERABLE au pinacle de sa préparation. « Nous sommes contents de nous !» avoue Sam sans faux fuyant. « L’équipe a remarquablement travaillé pour gommer toute trace de notre infortune de mer. Nous avons mis à l’eau courant aout avec ce nouveau mât et de nouvelles voiles. Je me suis accordé quelques jours de repos en Angleterre et suis revenu pour entamer les navigations de mises au point. Nous rentrons dans cette phase si particulière qui précède le Vendée Globe. Cela s’annonce intense, mais aussi passionnant. Le Défi Azimut, du 12 au 15 septembre va nous permettre d’entrer dans une phase « performance ». Il y aura des stages à Port La Forêt, beaucoup de navigations pour arriver avec un gros capital confiance fin octobre aux Sables d’Olonne. »

Entre pression et plaisir

« Je ne ressens pas de pression, ni de tension particulière. Je redoute la surcharge de rendez-vous et obligations médiatiques et publiques. Il ne faut pas se « crâmer » mais dans le même temps, c’est aussi mon premier Vendée Globe, cette course qui m’a fait rêver et qui est à l’origine de mes choix de vie. Je veux en profiter à plein. Il faudra savoir doser l’implication et trouver le bon équilibre entre pression et plaisir. J’ai avec moi une belle équipe, très expérimentée, qui connait les rouages de la grosse mécanique du Vendée Globe. C’est rassurant. D’ici là, j’affine ma préparation physique avec Stéphane Elliot, je travaille la météo avec Marcel van Triest et le team TR Racing, et je consulte mes notes prises in situ lors de The Ocean Race l’an passé. On fait de moi un Challenger sérieux… why not?  En ce qui me concerne, je ferai ma course, comme je sais faire… »

Thomas Ruyant régénéré !

De l’eau, de l’air, du vent, du soleil, l’éclat des îles de Bretagne, les sourires de ses enfants… Thomas Ruyant a, tout l’été, fait le plein de saveurs, de paix, de contemplations océanes, avant d’entrer dans la frénésie du Vendée Globe. Fort de tant d’images, il repousse ces moments inéluctables où la pression de ce tour du monde annoncé hors catégorie s’emparera de lui. Le plus tard possible. Toutes les équipes de TR Racing et de son partenaire Advens y veillent, bichonnant son plan Koch-Finot Conq VULNERABLE jusque dans les détails les plus singuliers, pour donner à leur Dunkerquois de skipper ce capital confiance déterminant à l’approche d’un gigantesque et planétaire défi. Pour son troisième départ des Sables d’Olonne en solitaire et en circumnavigation, Ruyant s’appuie sur le savoir-faire unique de son équipe, qui lui a donné toutes les clés pour sentir, ressentir et ingérer les moindres soubresauts du bateau de toutes ses aspirations marines. En cette fin d’été, Thomas Ruyant et son équipe glissent imperceptiblement dans le long tunnel des dernières semaines d’avant Vendée Globe, un tunnel dont il lui tarde tant d’émerger le 10 novembre prochain, peu après 13 heures, enfin seul, libre et heureux.

Un break salutaire et bienfaisant

Les vacances idéales de Thomas Ruyant ? En bateau bien sûr ! Oh, pas sur son IMOCA VULNERABLE, demeuré sagement à Lorient aux bons soins des spécialistes de TR Racing, mais sur un voilier de plaisance parfaitement adapté pour permettre au prétendant au 10ème Vendée Globe de rester « connecté tout en déconnectant. » « En croisière, en famille, avec canne à pêche et maillot de bain, entre île d’Yeu et Glénans, j’ai totalement « coupé du bureau » muse Thomas. Ces 10 dernières années ne lui ont en effet guère offert l’occasion de vraiment souffler, d’arrêter la certes passionnante mais si prenante spirale du montage, aux côtés d’Alexandre Fayeulle et de Thomas Gavériaux, d’une équipe de course au large à deux bateaux performants, porteuse des messages et des visions sociétales de son partenaire Advens. « TR Racing est une équipe solide, avec à chaque poste de responsabilité, de grands professionnels » poursuit Thomas. « J’ai ainsi pu m’offrir un véritable break de 5 semaines avant la douce folie du Vendée Globe. »

La machine de ses rêves

Serein, reposé, motivé comme jamais, il a en début de semaine dernière retrouvé son VULNERABLE au moment de sa mise à l’eau, consécutive à un profond chantier estival. « Un gros travail de fiabilisation sur tous les postes essentiels du bateau a été réalisé. Nous ne sommes plus en phase de développement, et j’ai la conviction d’avoir entre les mains la machine ultime, celle dont j’ai rêvé, et que nos équipes ont parfaitement optimisé dans la perspective d’un tour du monde sans escale. Le prochain vainqueur du Vendée Globe sera le marin qui aura connu le moins de problèmes techniques. J’ai la chance, grâce à Advens, d’avoir à bord les outils pour disposer en instantanée d’une image précise de ce que vit le bateau, en termes de pression, de charges. A moi de ne pas me mettre dans le rouge, de naviguer en finesse, en étant rapide quand il faut, à l’instar de ce que j’ai réalisé en établissant ce record des 24 heures en décembre dernier lors de « Retour à la base » (539,94 milles, soit 22,49 noeuds de moyenne ndlr). »

Le Vendée Globe, dans la dynamique de Paris 2024…

Dégagé de toute tension, Thomas Ruyant aborde avec méthode les semaines qui le séparent des impératifs Sablais. « Nous allons valider tous les travaux effectués cet été par des navigations thématiques » explique-t’il. Validation des foils, des voiles, ajustement des réglages, mais aussi stage à Port La Forêt et sessions météos avec Marcel van Triest sont au menu des prochains jours, avant l’intéressant interlude du Défi Azimut (du 10 au 15 septembre à Lorient) … « On va jouer à la maison !» poursuit Thomas, « On va recevoir nos amis et partenaires, pour une belle fête à Lorient, avec des confrontations toujours intéressantes avec la concurrence. C’est l’occasion aussi de remettre toute notre équipe dans le bain technique et événementiel des impératifs qui nous attendent aux Sables d’Olonne pour le départ du Vendée Globe. Il n’y a pas de pression particulière, autre que notre volonté de toujours bien faire les choses. » La pression va monter avec l’arrivée de l’automne, et une saine émulation va s’installer. « Je sais que j’ai un statut à assumer, et j’ai désormais l’expérience nécessaire pour y faire face. Je pense que le Vendée Globe peut s’inscrire dans cet engouement, cette fraternité, cette envie d’être ensemble observés en France durant les Jeux. J’ai grand hâte ! Vivement le départ ! »