Sam Goodchild : constance et consistance

Le skipper de VULNERABLE Sam Goodchild a de nouveau confirmé lors de la grande course de 48 heures du Défi Azimut-Lorient Agglomération qu’il faudra plus que jamais compter sur lui lors du prochain Vendée Globe (Départ 10 novembre).

Le champion du monde IMOCA 2023 a parfaitement tenu son rang tout au long des 450 milles d’un parcours technique à souhait dans le Golfe de Gascogne, qui a offert aux 19 solitaires toutes les allures dans un large “range” de vent et de conditions de mer. Au près, travers au vent ou aux allures portatives, le plan verdier de 2019 semble s’améliorer avec l’âge, aux avant-postes de l’épreuve dès le coup de canon donné sous Groix jeudi après-midi. Peu d’erreurs à souligner dans la trajectoire toujours efficace du plus Breton des Britanniques, qui aura disputé les accessits aux ténors de la flotte, pour ne s’incliner ce matin que face à un Dalin redoutable au près.

Sam, malheureux en juin dernier durant la course New York -Vendée, ne garde à l’évidence aucune séquelle de son démâtage. Mieux, son appétit de large et de régate au contact en sort multiplié et le binôme marin accompli – voilier au maximum de son optimisation, laisse augurer d’un tonitruant tour du monde. Sa 2me place du jour, en rupture avec son abonnement aux troisièmes places, en fait plus que jamais l’épouvantail sur lequel il faudra compter.

Sam Goodchild : « Je suis très heureux de cette course. Ce fut plus un sprint qu’un Vendée Globe et je me suis senti heureux et à l’aise avec le bateau et avec la façon de naviguer. Au final deux belles journées et une seconde place, pour cerise sur le gâteau. C’est rassurant à deux mois du Vendée Globe. Je suis surpris d’être si proche des nouveaux bateaux. Les conditions m’ont bien aidé et le bateau va vite dans certaines conditions. On a aussi bien géré la stratégie, j’ai su faire de bons choix. On a confirmé tout ce que nous savions. Le bateau est très bon. Il n’est jamais le plus rapide mais jamais le plus lent. C’est toujours intéressant de jouer avec des gens qui vont vite. On naviguera différemment sur le Vendée Globe mais c’est très rassurant ».

De son côté, Thomas Ruyant clôt les 48 heures du Défi Azimut à la 7ème place. « J’ai connu quelques péripéties lors de la première nuit au reaching. J’ai fait ensuite quelques erreurs de trajectoire. Cela ne se joue jamais à grand-chose. Cela fait du bien de faire des nuits en mer. »