La Course des Caps 2025 – Banque Populaire du Nord à Boulogne – sur – Mer : Un défi maritime rendu possible grâce à des partenaires engagés

En juin 2025, Boulogne-sur-Mer vivra au rythme des grandes aventures maritimes avec le lancement de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’annonce aussi exigeante que spectaculaire. À travers un parcours de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques, les skippers s’attaqueront à un défi de taille, marqué par des conditions de navigation complexes et un tracé stratégique. Mais si cette course voit le jour, c’est avant tout grâce à l’implication sans faille de partenaires majeurs, acteurs économiques, institutionnels et scientifiques qui ont cru en ce projet et qui contribuent activement à son succès. La ville de Boulogne-sur-Mer, la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord, la Région Hauts-de-France, Nausicaá figurent parmi les piliers de cet événement. Leur engagement ne se limite pas à un simple soutien financier : ils sont partie prenante de la dynamique et de l’expérience offerte au public, faisant de cette course plus qu’une compétition sportive, mais un véritable rendez-vous maritime et populaire.

Pendant une semaine, du 24 au 29 juin 2025, Boulogne-sur-Mer accueillera le village de la course sur le quai des Paquebots, un espace conçu pour permettre aux visiteurs de vivre la course de l’intérieur. C’est ici que les partenaires joueront un rôle central, en animant cet espace avec des stands interactifs, des expositions, des ateliers et des conférences. Parmi eux, la Banque Populaire du Nord mettra en lumière son engagement historique dans le monde de la voile. Associée depuis plus de trente ans aux plus grandes courses au large, elle exposera les mythiques Pen Duick, bateaux emblématiques d’Éric Tabarly. La Ville de Boulogne-sur-Mer et la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, hôtes de l’événement, profiteront de cette occasion pour valoriser leur territoire et renforcer leur place sur la carte de la voile océanique. Premier port de pêche de France, Boulogne ambitionne désormais de devenir une escale de choix pour la course au large et la grande plaisance. De son côté, la Région Hauts-de-France mettra en avant les savoir-faire maritimes et économiques du territoire, en soulignant l’importance de cette course dans le développement d’une filière nautique forte et structurée. Enfin, Nausicaá, centre national de la mer et acteur scientifique majeur, apportera une dimension pédagogique et environnementale à l’événement. Véritable quartier général de la course, l’établissement sera le point de rencontre entre les marins, les scientifiques et le public, à travers une série d’expositions, de rencontres et d’animations autour de la biodiversité marine.

Un maillage de partenaires pour porter l’événement

Au-delà des acteurs institutionnels, la Course des Caps Banque Populaire du Nord à Boulogne-sur-Mer repose sur un large réseau de partenaires issus du monde économique et maritime. Chaque marque du parcours a été parrainé par une entreprise engagée dans la dynamique de l’événement : Banque Populaire du Nord, Région Hauts-de-France, Groupe Scogal, Custopol, Port Boulogne Calais et Vulnerable. Cet écosystème de partenaires permet à la course d’avoir un ancrage local fort tout en bénéficiant d’une visibilité nationale et internationale. Ensemble, ces acteurs contribuent à faire de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord un véritable levier de développement territorial et économique.

Un club dédié aux partenaires : l’espace 60° Nord

Dans cette volonté de créer du lien entre la voile et le tissu économique, un Club Partenaires : Le Club 60° Nord sera spécialement aménagé sur le village de la course. Cet espace exclusif sera dédié aux échanges entre acteurs économiques, entreprises locales et monde de la course au large. L’objectif est clair : favoriser les synergies, créer de nouvelles opportunités et encourager les collaborations. À travers des conférences, des rencontres et des soirées partenaires, la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord entend jouer un rôle moteur dans la dynamisation économique du territoire, en mettant en relation les entreprises locales avec un réseau d’acteurs internationaux du monde nautique.

Une première édition qui s’annonce mémorable

La Course des Caps ne se limite pas à être une simple compétition sportive. Elle ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable pour les passionnés de voile, les amateurs de sensations fortes et le grand public, attirant aussi bien les skippers de renom que les familles curieuses de découvrir l’univers de la course au large. Grâce à l’engagement de partenaires visionnaires et investis, cette première édition s’annonce comme une réussite majeure, qui pourrait bien inscrire Boulogne-sur-Mer sur la carte des grandes courses océaniques pour les années à venir.

Ils ont dit

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’Agglomération, Ancien Ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! » Frédéric CUVILLIER, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer. »
Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Engagée aux côtés de Sea To See dès la genèse du projet, Banque Populaire du Nord est très fière de s’associer à l’organisation de la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Partenaire impliqué, nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe Sea To See pour offrir une belle 1ère édition au grand public. Cet enthousiasme est partagé par tous les collaborateurs de la Banque, qui sont déjà très nombreux à avoir exprimé leur envie d’animer les activités proposées par la Banque sur le village de Course. »

Christophe SIRUGUE, Directeur Général de Nausicaá : « Nausicaá est fier d’annoncer son partenariat sur le volet scientifique et éducatif de la Course des Caps, qui se tiendra à Boulogne-sur-Mer du 23 au 29 juin 2025. Fier d’accompagner un événement d’envergure, d’offrir à la jeunesse boulonnaise une découverte de la biodiversité marine et des enjeux de la pollution plastique, et de créer un lien entre scientifiques et marins ! Véritable QG de la course, Nausicaá accueillera marins, armateurs et grand public pour vivre l’événement en direct. À travers conférences, animations et médiation scientifique, nous ferons découvrir l’écosystème marin rencontré pendant la course ».

Xavier BERTRAND, Président de la Région Hauts-de-France : « La Région Hauts-de-France est fière de s’engager aux côtés de la Course des Caps, un événement qui fera rayonner notre littoral et notre patrimoine maritime. En apportant son soutien, la Région Hauts-de-France affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course, au-delà d’être une compétition sportive, incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l’identité maritime sont des priorités majeures. Elle sera aussi un moment de fête pour les habitants et les visiteurs. » 

Domitille Hauwen, cheffe de projet et co-fondatrice de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « J’ai grandi sur la côte d’Opale, entre la force de la mer et la fierté des hommes et des femmes qui vivent grâce à elle. La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord est née de cet attachement profond à ma région, à ce port unique de Boulogne sur Mer qui regarde l’horizon avec ambition sans jamais oublier ses racines. J’ai toujours rêvé de voir des bateaux de course prendre le départ d’une course dans les Hauts de France. Si cette aventure prend vie, c’est grâce à la confiance de partenaires qui partagent ce lien au territoire et cette volonté de porter haut ses couleurs. Ensemble, nous avons voulu créer bien plus qu’une épreuve sportive : une grande fête maritime, populaire et fédératrice, où chacun — skippers, familles, entreprises, jeunes et passionnés — pourra vibrer au rythme de la mer et découvrir la richesse de notre littoral. La Course des Caps est à l’image de Boulogne : authentique, audacieuse, et tournée vers l’avenir. »

Gwen Chapalain, Sea to See, organisateur de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « Lancer une nouvelle course au large est toujours un défi, mais la Course des Caps – Banque Populaire du Nord s’est imposée comme une évidence. Boulogne-sur-Mer, avec son patrimoine maritime et sa situation stratégique, offre un cadre exceptionnel pour une épreuve de cette envergure. Depuis plus de trente ans, j’ai eu la chance d’organiser des courses au large, et cette expérience n’a fait que renforcer ma conviction : rien n’est plus fort qu’un projet profondément ancré dans son territoire. Ce projet dépasse la compétition sportive : il incarne l’ambition de faire de la voile un moteur de dynamisme économique, de rayonnement et de transmission. Nous avons construit cette course avec l’envie de proposer un défi exigeant, à la hauteur des skippers IMOCA. Un parcours de 2 000 milles, des caps mythiques, des conditions complexes : la Course des Caps – Banque Populaire du Nord à Boulogne sur Mer s’inscrit dans la grande tradition des courses océaniques, avec une identité propre, solidement enracinée ici. Mais un tel projet ne pourrait exister sans des partenaires passionnés et visionnaires. La Banque Populaire du Nord, la Ville de Boulogne-sur-Mer, la Région Hauts-de-France, Nausicaá, la Communauté d’Agglomération et bien d’autres ont tout de suite cru en cette aventure. Leur engagement enrichit l’événement et lui donne une ampleur nouvelle. Grâce à eux, la Course des Caps sera bien plus qu’un temps fort du circuit IMOCA : un rendez-vous populaire et fédérateur, célébrant le lien indéfectible entre Boulogne-sur-Mer et la mer. Rendez-vous en juin 2025 pour écrire ensemble la première page d’une grande histoire maritime ! »

Solidaires En Peloton : rapport d’étape

Route des Terre-Neuvas 2024

Depuis le chavirage de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton au sud de l’Espagne le 24 octobre 2024, Thibaut Vauchel-Camus et son équipe travaillent sans relâche. Après un remorquage vers Saint-Malo, le Défi Voile Solidaires En Peloton a rapidement trouvé son rythme afin de remettre son trimaran d’aplomb et de se tourner vers une saison 2025 pleine de promesses ! L’apogée sera sa participation à la Transat Café l’Or Le Havre Normandie dont il est le tenant du titre. Solidaires En Peloton sera remis à l’eau fin avril à Saint-Malo totalement optimisé pour réaliser de futures performances et mettre en avant France Sclérose En Plaques et les 130 000 patients français atteints de cette maladie. Explications avec le skipper de Solidaires En Peloton toujours aussi motivé par son métier de navigateur et d’entrepreneur…

Un chantier promptement mené

« Il est encore en cours mais nous ne sommes pas si loin du but. Après le chavirage et notre retour à Saint-Malo, il a fallu d’abord faire un gros constat du travail à faire. Dans notre malheur, nous avions le mât d’origine du bateau en stock ce qui nous a enlevé une épine du pied car même si nous avons récupéré 80% du mât, il n’était plus utilisable pour 2025. La casquette du trimaran a disparu lors du chavirage. Nous avions déjà prévu de la modifier. Nous en avons donc dessiné une nouvelle avec l’architecte du voilier Romaric Neyhousser, produit un nouveau moule et conçu à 100% une nouvelle casquette qui va d’ailleurs modifier visuellement l’aspect général de Solidaires En Peloton. Nous avons également réparé la bôme qui était endommagée, remplacé l’électronique, la structure aérodynamique à l’arrière de chaque bras de liaison et les winchs qui étaient usés et pas assez puissants. Nous avons également rajouté un point d’ancrage d’amure de gennaker afin d’assurer de meilleures transitions dans nos changements de voiles entre petit et grand gennaker. La décoration de Solidaires En Peloton, dans le même temps, a été mise à nu afin de la faire évoluer aux couleurs de France Sclérose En Plaques. Enfin, comme chaque hiver, nous avons révisé les voiles, bichonné la carène et nous avons contrôlé les appendices. Bref, nous ne nous sommes pas arrêtés. Huit intervenants se sont relayés sur ce chantier et nous avons été jusqu’à 12 à certains moments. Ce large chantier va nous permettre de retrouver notre Ocean Fifty fiabilisé et optimisé avec, pour finir, pas mal de modifications qui vont nous permettre d’être plus performants sur l’eau ».

Les grands partenaires de Solidaires En Peloton au rendez-vous

« J’ai reçu de nombreux soutiens suite à cette mésaventure. Je pense notamment au Groupe Delanchy, SFEE, B&B HOTELS, Groupe Magellim et Sanofi qui ont été très présents à mes côtés afin de trouver les bonnes solutions pour nous remettre en ordre de bataille pour la saison sportive 2025. Il y a un vrai esprit de solidarité dans le Défi Voile Solidaires En Peloton.” 

Vous avez dit Solidaire ?

« Comme depuis maintenant de nombreuses années, nous mettons en avant les 130 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques ainsi que la Fondation France Sclérose En Plaques, anciennement ARSEP. Nous embarquerons cette année plus de 70 patients, soignants et accompagnants à bord de Solidaires En Peloton au fil de nos escales. Le 10 juin, nous organiserons, comme l’année dernière, un rallye des patients à Saint-Malo qui leur permettra de naviguer à bord du trimaran mais aussi à bord de voiliers de croisière. L’idée principal du Défi est à la fois de proposer un coup de projecteur à travers notre Ocean Fifty à France Sclérose En Plaques et aussi de démontrer qu’un patient atteint de la Sclérose En Plaques peut faire du sport et qu’il est particulièrement moteur. Enfin, ces événements sont un bon moyen de partager. »

Le programme sportif 2025

« Avec la Classe Ocean Fifty, nous avons concocté un super calendrier sportif avec deux premières étapes des Ocean Fifty à Saint-Malo du 12 au 15 juin et à Concarneau du 25 au 29 juin. Je suis très fier d’avoir pour la deuxième année consécutive une étape à la maison à Saint-Malo. Ces deux premières compétitions seront particulièrement intéressantes car elle allie parcours au contact et au large. Dès le 26 juillet, on prendra ensuite le départ de la fameuse Rolex Fastnet Race à laquelle je participerai pour la deuxième fois avec un esprit de revanche puisque nous avions abandonné la course avec Quentin Vlamynck il y a deux ans aux prises avec une avarie de mât alors que nous étions en tête à la sortie du Solent. Enfin, je serai au départ de la Transat Café de l’Or le 26 octobre au Havre et en direction de la Martinique. Je compte bien remettre mon titre en jeu et je réfléchis encore à la bonne personne pour m’accompagner dans ce périple transatlantique. »

Thomas Ruyant et le Vendée Globe ; sans rancune !

Résultat, digéré. Frustration, évacuée. Près de deux mois après avoir posé le pied sur la terre ferme des Sables d’Olonne, après 76 jours seul en mer aux prises avec son troisième Vendée Globe, Thomas Ruyant dispose de toute la lucidité pour analyser et repenser sereinement et sans faux fuyant son tour du monde. Sa 7ème place ne rassasie pas, loin s’en faut, le compétiteur toujours avide de succès qui sommeille en lui. Thomas accepte pourtant le verdict avec une grâce que vient réchauffer l’examen des temps forts de cette circumnavigation expresse, la plus relevée jamais observée, qui aura projeté la performance à des niveaux jamais effleuré par le passé, dans la riche histoire de l’épreuve. Thomas peut, en toute objectivité, affirmer y avoir pris toute sa place, animant notamment et de belle manière le début de course. Il a identifié et analysé avec ses équipes ces moment de basculement de la course, croc en jambes météos ou ses propres insuffisances, mais aussi ces instants magiques, et ils furent nombreux, où l’homme et sa machine ont su trouver ce point de symbiose avec les éléments, qui laissent aujourd’hui au Nordiste de délicieux souvenirs de glisse, de performance et d’absolu contentement.

L’édition magistrale
Débriefer une course aussi longue, aussi dense, aussi riche qu’un Vendée Globe prend du temps. Thomas a débuté ce long processus avec ses équipes et avec Antoine Koch, l’architecte de son VULNERABLE. Unanimement, chacun au sein des équipes de TR Racing s’accorde à souligner le caractère exceptionnel du niveau de compétition atteint par tous les protagonistes du haut des classements, ainsi que la capacité des Imocas dernière génération à encaisser et à performer dans le temps et dans l’adversité. . « On a vécu un Vendée Globe d’exception » souligne Thomas, « Et on a navigué à un niveau de performance jamais atteint. L’intensité de la course, y compris dans le Sud, a été phénoménale et je suis fier d’avoir été de ce combat. On a su jouer aux avant-postes et la décision s’est faite sur des choix de marins, face à de complexes péripéties météos. Avec un tel niveau d’engagement et de performances, les petites erreurs ne se rattrapent pas. »

Choix assumés, et tronçons magiques…
« Tout se joue pour moi dès l’entrée dans l’Indien avec cette grosse dépression que Charlie (Dalin)  et Seb (Simon) vont parvenir à traverser. J’arrive  une trentaine de milles trop tard et ce petit décalage me contraint à faire ce choix de route au Nord que je ne peux pas regretter, car c’était le bon choix d’un homme de mer. Ces 30 milles se transformeront en 500 milles de retard. Et contrairement à l’édition 2020, dans cet opus 2024 du Vendée Globe, ça partait toujours par devant, et cela ne revenait jamais par l’arrière. Je suis heureux pourtant de ma trajectoire dans le Pacifique où je parviens à semer des garçons aussi redoutables que Jérémie (Beyou) ou Nico (Lunven). Avec la descente de l’Atlantique Sud, cela a été le tronçon magique de mon Vendée Globe. Je crois qu’à ce moment de la course, j’avais fait le deuil du podium, et le bateau m’a alors offert mes plus beaux moments de navigation, toujours en pleine sécurité et dans un confort certes relatif, mais qui permettait sans trop souffrir d’atteindre et de demeurer à des vitesses très élevées dans la durée. »

Un voilier à la hauteur!
« Et c’est ce qui m’amène à considérer aussi la part de succès dans notre course. Le bateau a répondu largement à nos attentes, et son niveau de préparation était incroyable. Je remercie mes équipes, et cela va aussi aux préparateurs du bateau de Sam (Goodchild), qui termine lui aussi dans un état d’intégrité étonnant. Mis à part nos soucis de voile (J-2 pour moi et GV pour Sam), nos bateaux ne nous ont jamais trahi.  Mes deux précédents Vendée Globe avaient été marqués par des luttes incessantes contre la casse et les avaries. Cette fois-ci, jamais je n’ai été dépassé par ma machine, y compris lors de ces folles journées à plus de 600 milles. Je crois que je n’ai jamais été aussi à l’aise à ces hautes vitesses et dans la durée. J’ai pu creuser des écarts dans le Pacifique dans des conditions très dures, sur des mers très formées et dans le vent fort. On est parvenu à une maitrise et à une compréhension de nos grands foilers qui permet de tenir dans la durée des navigations sur le fil à très haute intensité. Je sais que je maitrise cet exercice. Ma course a basculé très tôt dès l’Indien, mais je me sens plus que jamais au niveau et à la hauteur de ces machines de l’extrême. Je vois mes petites erreurs, je discerne clairement les différentes phases de la course, en tête à l’équateur, cette descente vertigineuse de l’Atlantique, cet Indien piégeux où tout se joue, et se perd, ce beau Pacifique en maitrise, rapide et mouvementé, et cet Atlantique Sud infernal, où je perds mon J-2 et toute chance de défendre mes chances et de rentabiliser mes efforts d’avant le Horn. Mon capital confiance en ces foilers en ressort décuplé, et je connais ma capacité à animer cette Classe Imoca dans les années à venir. »

Le Belem dans les starting-blocks à La Rochelle

Après un chantier d’hivernage mené avec efficacité à La Pallice, qui a notamment permis les inspections annuelles et la restauration du mât de misaine ainsi que du plateau de hune, le trois-mâts Belem a retrouvé le bassin des chalutiers de La Rochelle depuis début mars. Il ouvrira ses ponts au public les 15,16, 22, 23, 29 et 30 mars. Les élèves des écoles rochelaises auront aussi l’opportunité de visiter le monument historique avant son départ prévu le 1er avril, début de sa grande saison de navigation. Informations pratiques :

  •  Dates des visites : week-ends des 15-16 mars, 22-23 mars et 29-30 mars 2025, de 10h à 17h30.
  •  Lieu : Bassin des Chalutiers, La Rochelle.
  •  Tarifs : 8€ pour les adultes, 4€ pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les moins de 6 ans.
  •  Réservation : Réservation dès maintenant : Visiter le Belem ou à quai les jours de visites

Au cours de l’année 2025, le Belem participera à huit grands rassemblements nautiques en 2025, parmi lesquels : Salon Nautique d’Arcachon, Débord de Loire à Nantes, Millénaire de Caen, Tall Ships Races au Havre, Dunkerque et Aberdeen, Hanse Sail Rostock, Sail Bremerhaven et Sail Amsterdam, Escale à Calais.