Erika Sauzeau et Maxime Beaumont au TOP !

Deux des athlètes de la team Banque Populaire du Nord ont frappé fort cet été en s’adjugeant de très bons résultats sportifs.

Erika Sauzeau, originaire de la Somme, accompagnée de Margot Boulet, Jérôme Hamelin, Laurent Cadot et Emilie Acquistapace, a remporté la médaille d’Argent en « para-aviron » quatre barré mixte dans la catégorie PR3 (déficiences physiques et malvoyants) le 14 août dernier à Munich et dans le cadre des championnats européens. La rameuse et ses compères terminent à seulement 17 secondes des vainqueurs britanniques.

De son côté, Maxime Beaumont, accompagné de Guillaume Burger, Quilian Koch et Guillaume Le Floch, décroche, samedi dernier, une magnifique médaille de Bronze à Munich en kayak dans la catégorie Olympique K4 en ligne sur 500 mètres. Cela faisait 12 ans que la France courait après une médaille dans cette discipline et c’est une belle performance pour le boulonnais Maxime Beaumont qui a décidé, à 40 ans, de repartir dans une campagne Olympique en vue de Jeux de Paris.

« Notre équipage a été changé à 50% en début d’année et nous n’avions navigué que 15 jours avant le début de la compétition européenne » déclare Erika. « C’est donc un bon résultat cette médaille d’Argent. Nous avons une grande marge de progression. Il s’agit d’être le plus souvent ensemble sur l’eau, accumuler des bornes, effectuer de bonnes rentrées et sorties d’eau le tout dans de bon timing. Les britanniques ont été forts comme à leur habitude mais nous pouvons les rattraper… On aura 15 jours d’entraînement début septembre avant les Championnats du Monde en République Tchèque du 16 au 26 septembre. »

« Depuis la formation de notre équipage en début d’année, nous avons capitalisé à chaque épreuve. Je pense notamment à notre troisième place en Coupe du Monde et notre sixième lors du Championnat du Monde à Halifax au Canada » indique Maxime Beaumont. « Nous nous disons les choses, nous sommes soudés, nous avançons dans la bonne direction. Cette médaille de Bronze est une première récompense de notre travail en vue des Jeux de Paris. La compétition s’est déroulée avec nos principaux adversaires au niveau mondial ce qui est bon signe. Nous naviguons dans la bonne direction pour la suite. A titre personnel, cette perf me fait du bien alors que j’avais hésité à me relancer dans une campagne Olympique suite à ma déception japonaise. J’enchaîne de suite avec une Super Cup aux Etats-Unis qui se déroulera en solo dès samedi et sur 350 mètres, épreuve dont je suis le tenant du titre et où je vais retrouver pas mal de concurrents qui évoluent en K4. »    

La Banque Populaire du Nord est fière de ces bons résultats estivaux. Elle accompagne actuellement 3 sportifs nordistes de haut niveau qui évoluent dans l’univers de l’eau et qui visent Paris 2024.

L’heure de vérité de Laurent Bourguès.

Navigateur émérite, préparateur recherché, « boat captain » reconnu, le Lorientais d’adoption natif de Marseille Laurent Bourguès plongera dimanche prochain 21 aout, à Nantes, avec l’appétit du débutant dans la mythique furia de la Solitaire du Figaro 53ème du nom. Après 8 mois d’un studieux apprentissage de la Classe, de son support Figaro Bénéteau 3 (intitulé pour l’occasion Unis pour l’Ukraine 56 – Devenez Partenaire), de courses et de navigations en solitaire ou équipage réduit, le marin aux multiples expériences en Mini 6,50, Imoca ou multicoques a bouclé son initiation avec une fort satisfaisante 9ème place lors de la Solo Guy Cotten. Toutes cases cochées, Laurent n’attend plus que l’épreuve majeure de ce nouveau chapitre de sa vie d’homme de mer, La Solitaire du Figaro, ses exigences extrêmes, son jusqu’auboutisme légendaire, et ses confrontations avec tout ce qui fait la grandeur de la course au large en solo, confrontations à armes égales, navigations hauturières et côtières, endurance exacerbée. « Je pars rassurer sur ce que je sais faire, conscient de mes manques mais aussi de mes forces, à la barre d’un bateau que j’ai appris à aimer… »

8 mois d’apprentissage

« Ces 8 derniers mois ont passé en accéléré. Un « crash course » en Figaro », s’amuse Laurent à 5 jours de l’échéance phare de son projet Figaro. « Je crois avoir atteint, en si peu de temps, un niveau intéressant qui me permet de m’élancer sans complexes. Physiquement, mentalement, techniquement dans la maîtrise du bateau comme des équations météorologiques, je me suis hissé au niveau de la concurrence. Je vais boucler ce temps initiatique sans frustration, conscient d’avoir posé méthodiquement les jalons de ma montée en puissance. J’ai montré de belles choses, et je connais dorénavant mes forces et mes faiblesses. » De quoi ambitionner les plus belles places au classement bizut de l’épreuve.

Je redoute la troisième étape…

« On le sait, les premières heures de course sont souvent décisives lors d’une étape de la Solitaire. On part pour 4 à 5 jours d’une navigation intense, extrême dans ses conclusions. Je m’y suis préparé. Mes bons départs lors des courses et entrainements sont de bons encouragements. Ils me permettent d’envisager faire ma propre course, dégagé de cette pression infernale qui s’instaure lorsque vous courrez derrière la tête de course. L’éditions 2022 revêt toutes les composantes historiques de la Solitaire, du large, du côtier, du rase cailloux, du trafic…. Je redoute particulièrement la dernière étape, avec ce passage à La Corogne de tous les pièges. La lucidité, du début à la fin de chaque étape, est le maitre mot qui m’a inspiré tout au long de ma préparation. On se met si facilement « dans le rouge » sur ce support ! Il faudra pourtant savoir trouver où mettre le curseur de la performance et des temps de repos. J’ai trouvé les ingrédients de la vitesse sous certaines allures. Je sais où je dois encore progresser, mais c’est agréable de se sentir en phase avec sa monture. J’ai franchi un palier ces derniers temps, et je prends beaucoup de plaisir à la barre de ce monocoque. Je crois que j’ai appris l’aimer… »

Laurent Bourguès prendra part à sa première solitaire du Figaro à la barre d’un voilier dénommé « Unis pour l‘Ukraine 56 – Devenez Partenaire ». Il s’agit d’un projet sociétal qui a notamment permis de réunir et d’envoyer en Ukraine des vivres et du materiel medical récupérés auprès des coureurs au large pour l’Ukraine en guerre. Laurent a ainsi pu mettre en avant ses propres aspirations nautiques et ses projets d’être au départ de la Route du Rhum 2026. Le navigateur court la Solitaire du Figaro sur fond propre. Il est toujours à la recherche de partenaires pour cette compétition et souhaite ensuite continuer à naviguer à haut niveau à bord d’un Ocean Fifty, trimaran de 50 pieds.

Tout savoir sur la Solitaire du Figaro : https://www.lasolitaire.com/

Départ   dimanche étape 1 : Nantes – Port La Forêt

Etape 2 28 août au 1 septembre : Port La Forêt – Royan

Etape 3 4 au 8 septembre : Royan – Saint-Nazaire

 

Partenaires techniques : Musto, Nautix, Decosail, Scorff Opticiens

 

Remarquable doublé pour Pierre Le Roy !

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Après avoir remporté la première étape et établit, dans le même temps, un nouveau record de la distance parcourue en 24 heures en Mini 6.50 avec un total de 308 milles, Pierre Le Roy s’est une nouvelle fois imposé, ce dimanche 14 août, dans la manche retour. A 7h23, le skipper de TeamWork a en effet bouclé les 1 270 milles du parcours entre l’île de Faial et la Vendée avec une vingtaine de milles d’avance sur son poursuivant le plus proche, réalisant ainsi un sans-faute dans l’épreuve. Un succès qui clôt de la plus belle des manières quatre années sur le circuit des Mini 6.50 et qui, il l’espère, va désormais lui permettre de voir plus grand !

« Avant de partir sur cette deuxième étape, je m’étais dit que quoi qu’il arrive, c’était le général qui comptait mais en fait je suis trop content de l’avoir claquée, celle-là ! D’une part, parce qu’elle était dure et, d’autre part, parce que pense que je n’ai pas fait une trajectoire géniale lors des trois premiers jours. Il y a eu du match constamment et le fait de revenir comme ça à la fin, ça a rendu la course vraiment trop géniale ! », a commenté Pierre Le Roy ce matin, après près de dix jours de mer. Dix jours intenses lors desquels il a fallu faire de vrais choix sur le plan stratégique. Accepter de perdre du terrain à certains moments en espérant mieux en gagner ensuite. « En décidant de partir sur une trajectoire plutôt sud, j’ai su que je n’allais pas être bien au pointage pendant trois-quatre jours. Forcément, j’ai parfois douté. Il y a aussi eu des questionnements en lien avec mon problème de quille. Quand j’ai vu que j’allais me taper 20-25 nœuds au près avec 2,5 mètres de houle alors qu’elle bougeait, j’ai hésité à y aller mais à partir du moment où j’ai pris la décision d’y aller et de jouer, je n’ai pas retenu le truc », a relaté le météorologue qui a régaté pied au plancher mais aussi avec audace et panache, comme à son habitude.

Solide dans sa tête

« J’étais parti dans l’idée de gérer un peu mais une fois dedans, j’ai navigué poignée dans le coin, comme toujours. A aucun moment, je n’ai molli. J’ai réglé le bateau pour que ça aille à la bonne vitesse tout le temps », a détaillé Pierre qui a compté jusqu’à 70 milles de retard sur le leader à la mi-parcours, avant de récolter les fruits de son option et de finalement s’imposer avec plus de trois heures d’avance sur son dauphin. « Quand j’ai reçu le dernier classement, il y avait encore entre 30 et 40 milles d’écart avec Jacques (Delcroix). Il était devant mais je me doutais qu’il avait un angle de progression pas terrible pour rallier Les Sables, contrairement à moi. Quand le bateau a commencé à accélérer et à planer, j’ai pensé que ça le faisait, que je pouvais aller chercher la première place, surtout que le vent était un tout petit peu plus fort que prévu. Finalement, tout s’est joué avec la dernière rotation vent et des petites dépressions orageuses. Dès lors, pour moi c’était bingo ! J’ai fini plein pot avec le bon angle et c’était top ! », s’est réjoui le Lillois qui, pour mémoire, avait remporté le premier acte avec une avance considérable de 20 heures et 27 minutes sur son poursuivant le plus proche, et qui devient le troisième marin à réaliser un sans-faute dans l’épreuve après Aymeric Chappellier et Ian Lipinski dans la catégorie des Proto.

La SAS, une course dure et exigeante

« Cette Les Sables – Les Açores – Les Sables est une course vraiment dure parce que les bateaux ramassent. On affronte des conditions météo qui sont dures. Plus dures que sur la Mini Transat, avec souvent beaucoup de près. C’est une épreuve délicate dans la gestion de la machine notamment. Je suis hyper content de la remporter après avoir gagné les deux manches. Ça clôt deux années en Proto de la plus belle des manières. C’est trop bien. Ce bateau-là, c’est une super histoire. Le projet a été lancé dans des conditions compliquées au moment du Covid. Un moment où je pensais que j’allais perdre mes sponsors. Ça s’est fait mais dans un timing hyper serré pour finalement gagner la Mini Transat. J’avais décidé de refaire une année de plus sur le circuit, avec comme objectif le doublé sur la SAS et dans un coin de la tête le record des 24 heures. Tout s’est bien goupillé. C’est juste trop bien ! C’est incroyable ! Je suis trop content d’avoir fait ces quatre années en Mini, en Série d’abord, en Proto sur ce bateau qui est magique ensuite ! C’est simplement parfait ! », a ajouté le vainqueur de la Mini Transat qui continue de forger un joli palmarès et qui a légitimement désormais envie de voir plus grand. « Je vais retourner à ce que je faisais avant le départ de la course, c’est-à-dire tenter de trouver des sponsors pour essayer de faire du bateau un peu plus gros. Je pense que vous l’avez remarqué, j’aime faire de la course au large ! J’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup ça. Je veux absolument continuer à en faire, d’une manière ou d’une autre », a terminé Pierre Le Roy qui ambitionne à présent de s’aligner au départ de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe ou de la fameuse Transat Jacques Vabre en Class40.

Jean Marre sacré champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !

Vainqueur de la première étape de la 9e édition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables, le francilien Jean Marre abordait le match retour avec une certaine appréhension, conscient que le scénario météo était susceptible d’ouvrir le jeu en grand et, par ricochet, de voir la concurrence tirer des coups dans tous les sens, sans possibilité pour lui de les contrôler. Cela s’est confirmé puisque très vite après le départ, la flotte s’est littéralement éclatée pour s’étaler sur plus de 450 milles en latéral, de la latitude du cap Finisterre à celle du Fastnet. Engagé sur une trajectoire intermédiaire qu’il espérait moins risquées que les autres, le skipper de Sport dans la Ville – Time for the Planet s’est finalement octroyé la 12e place, en milieu de la nuit de dimanche à lundi, laissant alors filer la première place au classement général de l’épreuve pour seulement huit petites minutes au profit de Léo Bothorel. Si un écart aussi faible génère forcément de la frustration, il reste cependant la satisfaction de décrocher une belle deuxième place au classement général, mais aussi et surtout celle de remporter le titre de Champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !

« Mentalement, je pense que cette seconde étape va être vraiment dure parce qu’il va y avoir des options vraiment différentes. Aujourd’hui, elles sont toutes un peu équivalentes en termes de timings, mais pas en termes de risques. Ça ne va pas être simple d’autant que les écarts ne sont pas non plus hyper larges au classement après le premier acte. Je pense que je suis dans la plus mauvaise position car certains n’ont vraiment rien à perdre. Ils vont, c’est certain, tenter des trucs dans les coins, à droite et à gauche », avait annoncé Jean Marre, le jour du coup d’envoi de la seconde étape de l’épreuve. De fait, à peine 24 heures après le coup d’envoi le champ des possibles s’est ouvert en grand et c’est parti tous azimuts. « C’était la première fois que j’étais chassé et pas chasseur et ça n’a pas été facile à gérer. Jamais je n’aurais pris l’option sud de toutes façons. Il n’y a pas de regrets là-dessus. L’option nord, elle, n’est pas passée pour tout le monde. J’ai pris l’option la moins risquée qu’on avait vue avec le coach, mais ça s’est avéré compliqué », a indiqué Jean, avouant par ailleurs avoir manqué de sensations sur ce second round. « Je me suis forcé à me mettre dans la peau d’un potentiel vainqueur et la chute a été d’autant rude mentalement parce que je n’ai pas su gérer. Je finis 12e d’une étape lors de laquelle je n’ai pas bien réussi à me maîtriser moi, sur le plan des émotions et des objectifs. C’est ce qui m’a manqué pour faire marcher mon bateau de la manière dont j’avais su le faire depuis le début de la saison. C’est ce qui m’a frustré mais c’est là où réside tout l’apprentissage pour le futur », a relaté le skipper de Sport dans la Ville – Time for the Planet qui a finalement laissé échapper la victoire pour huit minutes et 05 secondes. Une goutte d’eau à l’échelle de vingt jours de course en cumulé.

En phase de maturité

« Ça reste une deuxième place au classement général alors que je n’étais pas venu avec des prétentions de résultats particulières mais c’est clair qu’un écart aussi mince, ça fait mal. Je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de fois où je me suis dit « arrête de faire n’imp’. Retrouve des sensations et de la vitesse au plus vite, sinon tu vas le regretter ! ». Je suis un peu passé par tous les états. J’ai psychoté et je n’ai pas su en faire une force. Je n’ai pas su comprendre que tout le monde était dans le mal lors de cette étape. J’ai fait et refait des calculs dans ma tête pour savoir si je pouvais encore l’emporter jusque dans les deniers milles. C’est un peu dur mais c’est le jeu. Léo a fait une super course, avec une super option », a détaillé le navigateur qui s’adjuge finalement une belle deuxième place, comme lors de la Mini en Mai puis du Trophée Marie-Agnès Péron, au printemps dernier. « Je pense que je suis dans une phase de maturité où j’apprends encore plein de choses et c’est ça qui est intéressant. Il y a trois ans, jamais je n’aurais pensé être là et j’essaie de me le rappeler sauf que je me prends au jeu de la compétition. J’ai encore plein de choses à apprendre et mes résultats me donnent envie de progresser toujours plus. J’apprends des choses différentes en régatant devant par rapport à l’année dernière. Je sais que je suis capable d’être premier. A moi maintenant de le rester. Je sais aussi que mon plus grand plaisir, c’est de naviguer à tout va », a terminé Jean Marre qui clôt de belle manière une saison à la fois et intense, tant sur le plan humain que sur le plan sportif avec, en prime, le titre de Champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !

 

Quatrième du Pro Sailing Tour avant la saison en SOLO !

BRITTANY, FRANCE – JULY 03: Ocean Fifty Solidaires En Peloton-ARSEP trimaran, led by Thibaut Vauchel-Camus of France, competes offshore during Episode 3 of the Pro Sailing Tour in Saint-Quay-Portrieux on July 3, 2022 in Saint-Brieuc, Brittany, France. (Photo by Lloyd Images/Pro Sailing Tour)

L’équipage de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP, mené par Thibaut Vauchel-Camus, s’octroie la quatrième place du Pro Sailing Tour 2022 à l’issue de quatre belles étapes à Bonifacio (6ème), Brest (4ème), Saint-Brieuc (5ème) et entre Cowes et Roscoff (4ème). Vincent Riou, Hugo Dhallenne, Aloïs Kerduel, Antoine Joubert, Luke Berry, Julien Pulvé et Thibaut Vauchel-Camus n’auront pas démérité tout au long des épisodes du Pro sailing Tour et se retrouvent au pied du podium derrière Arkema (vainqueur), Leyton et Koesio. L’équipe a progressé au fil des navigations et Thibaut Vauchel-Camus va désormais se présenter sur la DRHeam Cup et la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans les meilleures dispositions pour performer en solitaire, configuration qu’il affectionne.

Thibaut Vauchel-Camus : « Le Final Rush entre Cowes et Roscoff a été passionnant. Nous aurions préféré faire un départ plus “canon” au coup de canon donné par le Royal Yacht Squadron à Cowes, mais nous sommes bien remontés dans le paquet ensuite et nous étions à vue des premiers aux Scilly. Au niveau du Fastnet et des îles Skellig, en Irlande, nous ne sommes pas parvenus à accrocher le bon wagon et le vent qui allait avec… Au fur et à mesure de la descente, l’élastique s’est tendu, tendu avec les trois premiers. Nous avons réduit un peu l’hémorragie lors de la remontée bretonne. On a fait un bord extraordinaire, avec de la mer plate à des vitesses de plus de 30 nœuds. Les Ocean Fifty sont géniaux et nous avons pris beaucoup de plaisir. Le match a été de très haut niveau sur les 4 épisodes du Pro Sailing Tour à l’instar de ce Final Rush.  Le format de parcours côtiers, construits et au large est vraiment top. Nous avons beaucoup appris au fur et à mesure des étapes… Les nouveaux Ocean Fifty sont bien nés… Nous avons du boulot de notre côté pour se mettre à leur niveau. Grâce à Vincent Riou et à tous mes équipiers, j’ai tiré de nombreux enseignements pour la suite de l’année qui va se dérouler en solo. Je suis très content de me présenter sur la DRHeam Cup et de défendre mon titre en solitaire. Elle sera une formidable préparation pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, l’objectif de ma saison. »

Le départ de la DRHeam Cup aura lieu le 17 juillet à Cherbourg. Les premiers voiliers sont attendus à la Trinité-sur-Mer le 20 juillet.

Pause

Après une première partie de l’année très remplie, l’Agence TB Press prend des congés du 22 juillet au 22 août… Vivement déjà l’automne où beaucoup de projets nous attendent dans la continuité d’un début d’année « canon » avec Thomas Ruyant – LinkedOut – Advens, Perrine Laffont, Maxime Sorel – V and B – Monbana – Mayenne, Emilien Jacquelin, la Fondation Belem, le Défi Voile Solidaires En Peloton, le voilier « A l’aveugle » de François Jambou, le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » – GPMA, Pierre Le Roy, Laurent Bourguès, la Banque Populaire du Nord…

Cap sur la route du Rhum – Destination Guadeloupe, les Coupes du Monde de ski de bosses et de biathlon, la remise des prix Atout Soleil en faveur d’associations qui œuvrent contre les effets des crises sur les jeunes, des projections du film de Molecule et Thomas Ruyant et l’accompagnement des sportifs Olympiques de la Banque Populaire du Nord…

Un sacré programme pour TB Press qui s’active fortement dans le sport mais également de nombreux défis à impact ! A ce sujet, TB Press s’agrandira avant la fin d’année avec une équipe dédiée afin d’accompagner les acteurs de la RSE dans leur développement.

TB Press = stratégie de communication, conseil, relations presse, contenus éditoriaux, influence digitale

La der pour Pierre Le Roy entre les Sables d’Olonne et les Açores !

Vainqueur de la Mini en Mai cette année, vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes l’année dernière, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, prendra le départ de des Sables – Les Açores – Les Sables le 19 juillet, au large des Sables d’Olonne, dans la naturel peau du favori. Le navigateur nordiste participera à sa dernière compétition en solitaire à bord de son magique plan Raison et compte surtout prendre du plaisir pour sa deuxième participation à cette classique du circuit.

« Mon ambition première est de finir ce cycle sur le circuit des Mini 6.50 de la meilleure des manières possibles en naviguant au mieux selon mes routines et en appréciant cette navigation au large. Si ça marche comme ça, je ne serai pas loin d’une belle place au classement général » déclare Pierre. « J’ai à nouveau progressé depuis le début de saison et lors de ma victoire sur la Mini en Mai. Je me sens plus rapide à certaines allures. Le passage à bord du Figaro TeamWork lors de la Sardinha Cup avec Nils Palmieri a été aussi un moyen de découvrir un autre support et de m’enrichir. Cette épreuve n’est pas une mince affaire. Lors de la première étape soit 8 à 10 jours de mer, nous pouvons avoir deux scénarios pour la traversée du golfe de Gascogne : soit une nav de rêve dans un flux anticyclonique soit une nav plus difficile dans une dépression. Le cap Finisterre sera un passage important avec de possibles conditions musclées. Ensuite, cela sera le grand large, des trajectoires ouvertes que j’affectionne. La deuxième étape peut être plus rapide avec du vent d’Ouest puis une dépression ou cela peut aussi être pénible dans la pétole. Je vais avoir de sérieux concurrents qui ont progressé depuis le début d’année et lors de mon absence sur le circuit. Il y aura possiblement une bataille entre plan Raison. »

Les marins sont attendus aux alentours du 27 juillet à Horta. Ils reprendront la mer le 4 août de l’île de Faïal.

3 champions nordistes en piste pour Paris 2024 !

La Banque Populaire du Nord, comme annoncé il y a quelques jours, poursuit son engagement auprès de sportifs des Hauts-de-France dans le but de les accompagner dans leurs parcours de performance et leur objectif de prendre les départs des courses Olympiques en 2024 à la maison ! Zoom sur la rameuse Erika Sauzeau, sur la kitesurfeuse Anaïs Mai Desjardins et sur le kayakiste Maxime Beaumont, champion de France sur 500 mètres hier à Vichy !

Maxime Beaumont, Champion de France !

Maxime Beaumont a remporté hier à Vichy un nouveau titre de Champion de France sur 500 mètres, la distance retenue pour Paris 2024. Il avait terminé deuxième samedi sur 200 mètres. Le kayakiste, vice-champion Olympique à Rio, 9ème du K1 200 à Tokyo, 40 ans, s’est lancé dans une nouvelle campagne Olympique depuis le début d’année. La star boulonnaise a pour objectif des performances de haut niveau en équipage et ses deux podiums du week-end confirment ses ambitions en vue de Paris. En compagnie de Guillaume Burger, Quilian Koch et Guillaume Le Floch Decorchemont, Maxime avait fini dernièrement à la troisième place du K4 500 de la Coupe du Monde de Poznan en Pologne. Il n’y a pas d’âge pour le très haut niveau parce que la réussite est un parcours !

« Après les Jeux de Tokyo, j’ai un peu réfléchi à la suite à donner à ma carrière. Très vite, je me suis rendu compte que j’avais encore beaucoup de plaisir à être sur l’eau et à naviguer. Je suis toujours aussi bien dans mon kayak. Je n’étais pas prêt à arrêter. J’ai donc décidé de continuer jusqu’aux Jeux de Paris qui se dérouleront à la maison ! Je me sens également toujours compétitif malgré mon âge. Le K1 200 n’existera plus pour Paris 2024. Je me suis donc lancé un nouveau challenge en K4 500 avec des copains – collègues depuis des années et l’arrivée de Quilian, un jeune de 23 ans à qui je vais pouvoir transmettre ma passion. Au niveau national, j’ai remporté la sélection en mono et en biplace et je suis très satisfait de mes performances, ce week-end, à Vichy notamment sur la nouvelle distance « reine » de 500 mètres. Malgré la chaleur, du vent et des vagues sur le plan d’eau de Vichy, je me suis senti en grande forme. Guillaume Burger termine à la deuxième place, Guillaume Le Floch à la quatrième et Quilian gagne dans la catégorie des moins de 23 ans. C’est une nouvelle olympiade qui débute bien !  Au niveau international, nous avons fait une belle performance en Pologne. Nous ne nous mettons pas la pression cette année. L’objectif, c’est Paris. Nous avons, tout de même, dans le collimateur le Championnat du Monde à Halifax au Canada début août et le championnat d’Europe la troisième semaine d’Août à Munich où de nombreuses disciplines sportives seront présentes. »

Découvrez Maxime

Erika Sauzeau en forme Olympique

Médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo en quatre barré mixte, la rameuse d’aviron, originaire de la somme, Erika Sauzeau, a enchaîné les bons résultats ces derniers mois. Elle a notamment battu le record du Monde d’aviron Indoor des 10 000 mètres dernièrement en 43 minutes et 17 secondes et dans une ambiance exceptionnelle à la maison des sports d’Amiens. La championne ne compte pas s’arrêter là cette année en participant à de nombreuses épreuves nationales et internationales.

« Avec Laurent Cadot, Rémy Taranto, Margot Boulet et Emilie Aquistapace, un équipage recomposé, nous venons de remporter une médaille d’Or lors de la régate internationale de Vaires-sur-Marne qui se tenait du 1 au 3 juillet sur le futur site Olympique de Paris 2024. C’est une belle satisfaction pour une première avec cette équipe. Le 14 juillet, je vais défiler avec l’armée des champions sur les Champs-Elysées. Cela sera un grand moment. Le 20 juillet, je serai au Sénat pour une cérémonie de mise à l’honneur des médaillés de Pékin et Tokyo. C’est un honneur. Les choses très sérieuses vont commencer du 8 au 14 août avec la tenue du Championnat d’Europe à Munich. Puis, on participera au Championnat du Monde, du 14 au 25 septembre, à Racice en République Tchèque. Nous fondons beaucoup d’espoir sur ces deux épreuves ».   

Découvrez Erika

Anaïs Mai Desjardins s’entraîne intensément

Anaïs Mai Desjardins travaille jour après jour les différentes techniques du kite à foil, nouvelle discipline qui sera présentée aux Jeux de Paris. La jeune femme, originaire de Dunkerque, deuxième du Championnat de France 2021, enchaîne les compétitions à grande vitesse et les études. Elle vient de valider la partie théorique de sa quatrième année de médecine et vit à 100 à l’heure son double cursus bien aidée par la Banque Populaire du Nord et l’université de Médecine de Lille. La France regorge de talents dans cette discipline et l’unique place pour les Jeux qui se dérouleront, pour les engins à voile, à Marseille en 2024, sera difficile à décrocher mais Anaïs a une grande volonté et ne lâchera rien pour atteindre son but, une qualification.

« Depuis la fin de mes examens fin mai, j’enchaîne les entraînements et les compétitions de travail. Je suis actuellement au lac de Garde en Italie dans ce cadre. L’objectif de la saison est de préparer au mieux les championnats d’Europe qui auront lieu fin septembre en Grèce et les championnats du Monde qui auront lieu dans la foulée début octobre en Sardaigne. L’idée est de titiller mes concurrentes françaises qui sont parmi les meilleures au Monde. »

Découvrez Anaïs

La Banque Populaire du Nord poursuit ses engagements sportifs

Avec les performances de son équipe de sportifs de haut niveau, la Banque Populaire du Nord a vécu une belle année 2021 et un début de saison 2022 convaincant, sur les plans d’eau, au fil des résultats de la kitesurfeuse dunkerquoise Anaïs Mai Desjardins, de la rameuse amiénoise Erika Sauzeau et du kayakiste boulonnais Maxime Beaumont.

Dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord continuera de soutenir ces athlètes jusqu’à cette échéance et au-delà.

Elle a également décidé de poursuivre l’accompagnement du club ASL Canoë – Kayak Grand Arras tant la structure génère les mêmes valeurs que la Banque Populaire du Nord comme l’inclusion ou le soutien de jeunes sportifs à potentiel.

Hélène Madar, directrice générale de la Banque Populaire du Nord : « L’accompagnement de sportifs nordistes de haut niveau est un succès pour la Banque Populaire du Nord tant en interne auprès de nos collaborateurs qu’en externe auprès de nos clients, des sociétaires et du grand public. Nous sommes très fiers de suivre Anaïs, Erika et Maxime au fil de leurs parcours, de leurs réussites ou de leurs doutes. La Banque Populaire du Nord, en prolongement de son partenariat historique avec la voile et de sa marque Crédit Maritime, est particulièrement attachée aux valeurs des sports d’eau. De 2022 à 2024, dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire « premium » des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous comptons renforcer notre soutien du sport dans les Hauts-de-France. Notre équipe va certainement s’agrandir d’ici peu et notre engagement auprès du club ASL sera l’occasion d’aider de jeunes talents dans leur quête. Il est important pour une banque régionale comme la nôtre de jouer un rôle dans son environnement local. »
A propos de la Banque Populaire du Nord

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de trois sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en aviron et Maxime Beaumont en kayak.

Elle soutient également le club ASL canöé-kayak Grand Arras, une structure qui favorise la pratique inclusive du sport, promeut les valeurs positives du sport et regorge ainsi de jeunes talents.

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 21 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2021 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, étudiante en 4ème année de Médecine à Lille.

Erika Sauzeau en quelques lignes : 39 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, Erika a terminé troisième des Jeux Paralympiques de Tokyo fin août 2021 en aviron, dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieures.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 40 ans, boulonnais, kayakiste, 3 participations olympiques, Vice-champion olympique 2016, 4 médailles mondiales, 6 médailles européennes dont un titre en 2019, 18 médailles en coupe du monde dont le bronze en 2022, 17 titres de champion de France, 9ème en K1 200m des Jeux de Tokyo.

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Anaïs, Erika et Maxime sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
•    la réussite sportive,
•    la dimension éducative et solidaire,
•    la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
•    l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux de Paris 2024 ;
•    l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
•    l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
•    la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

Le Groupe Banque Populaire du Nord en quelques lignes : 

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 122 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : BPCE.

Forte de ses 1 155 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 329 500 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 130 agences de proximité, 3 agences patrimoniales, 6 centres d’affaires d’entreprises. L’offre de service et d’expertise de la Banque Populaire du Nord est distribuée au travers de marques et d’entités historiques qui composent le Groupe Banque Populaire du Nord : Banque Populaire du Nord, JPM Banque d’Affaires, JPM Banque Privée et Crédit Maritime.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.

La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller.

Un été inédit pour le Belem !

photo de Aymeric Gibet Commandant du Belem

Le Belem, après une escale fécampoise festive, s’apprête à vivre de grands moments cet été avec des navigations inédites à la conquête des fjords norvégiens, les îles Shetlands et Féroé, Hébrides écossaises et côtes celtiques en mer d’Irlande. Cap sur les archipels du Nord et deux questions à Aymeric Gibet sur ce début de saison …

  1. En termes de navigation, comment s’est déroulé le début de saison le long du littoral français ?

Tout s’est déroulé de manière optimale. C’est vrai que le Belem avait peu navigué ces deux dernières années. Nous avons été contents de son comportement nautique dès son départ. Le temps nous a permis de rapidement sortir l’ensemble du jeu de voiles et nous avons principalement navigué à la voile. Entre Bordeaux et Fécamp, en convoyage, nous avons été propulsés par les voiles pendant 16 heures.  L’équipage est également au point. Notre noyau dur est en place et les nouveaux sont compétents. L’ambiance est beau fixe.

  1. Vous vous dirigez actuellement vers Scheveningen aux Pays-Bas puis cap sur la Norvège. Pouvez-vous nous parler des navigations estivales inédites ?

Cela sera ma première fois en Norvège. Il y a de l’excitation et un peu d’appréhension. Nous allons sortir de notre zone de confort, ce qui est génial. Je me renseigne depuis un moment sur les possibles escales à faire dans les fjords. J’étudie les cartes électroniques. Nous partons à la découverte. C’est une dynamique très positive. Nous nous apprêtons, en quelque sorte, à vivre une expédition avec des stagiaires très motivés : ils attendent ce départ depuis décembre, date de leur réservation au Nautic de Paris. Mathieu Combot, le second capitaine, sera à la manœuvre lors de la navigation aux îles Féroé. Jamais le Belem n’a été à cet endroit et aussi Nord.

Mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne : le saviez-vous ?

Le navigateur Maxime Sorel et son équipe ont mis à l’eau leur nouveau monocoque de 60 pieds, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne aujourd’hui à Concarneau. Le fameux Dragon des Océans est de retour pour vaincre la mucoviscidose et braver les éléments à commencer par la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont le départ sera donné le 6 novembre prochain à Saint-Malo. 14 choses à savoir :

  1. Maxime est ingénieur de formation, il a exercé le métier d’ingénieur en génie civil avant de devenir skipper professionnel.

    2. Il a terminé à la 10ème place du dernier Vendée Globe sur un bateau d’ancienne génération !

    3. L’objectif numéro 1 de Maxime Sorel sur la prochaine Route du Rhum sera la qualification pour le Vendée Globe 2024 – 2025.

    4. Maxime Sorel est originaire de Cancale, la Route du Rhum est la course qui a bercé son enfance et lui a donné envie de se lancer en course au large !

    5. V and B – Monbana – Mayenne est le premier foiler de Maxime. Avec l’aide de deux grandes ailes appelées foils, le voilier va voler régulièrement et atteindra de sacrées vitesses moyennes et de pointe !

    6. La construction de V and B – Monbana – Mayenne a demandé plus d’un an de travaux chez Multiplast à Vannes et chez MerConcept, la société de François Gabart, à Concarneau, et une équipe de 120 personnes s’est relayée autour de la conception de ce bijou pendant 30 000 heures. V and B – Monbana – Mayenne est un voilier dessiné par Guillaume Verdier, architecte naval mondialement connu.

    7. Le nouveau Dragon des Océans est une émanation du voilier, deuxième du Vendée Globe 2020 – 2021. Il dispose de la même carène, mais d’une étrave modifiée pour mieux passer la mer notamment dans le grand sud et également de nombreuses astuces techniques qui font sa particularité. Maxime a d’ailleurs souhaité innover sur certaines pièces du bateau, conçues en lin.

    8. Philippe Laot, technicien chevronné, est le directeur technique du team. Il a suivi l’ensemble de la construction du voilier et aura à charge la gestion technique du bateau dans les années qui viennent…

    9. Maxime Sorel est le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, une association qu’il soutient depuis toujours et qui lui tient fortement à cœur. Le dragon est d’ailleurs le symbole du souffle qui manque aux patients…

    10. La décoration de V and B – Monbana – Mayenne a été imaginée par Julian et Yann Legendre et Jean-Baptiste Epron. Yann Legendre qui a dessiné le dragon, est un célèbre graphiste mondialement reconnu. Cette décoration a demandé un travail d’orfèvre afin d’être positionnée sur la coque du bateau et les voiles…Les prestataires “Ecritures” et Les Ateliers d’Olivier” ont appliqué des pochoirs et la peinture. Une œuvre d’art ? Banksy sort de ce corps !!

    11. Près de 1200 personnes étaient présentes autour de la Team Maxime Sorel pour la mise à l’eau. V and B et Monbana ont convié leurs salariés et franchisés pour l’événement. La Mayenne, de son côté, a invité des écoliers, des enfants de l’aide sociale à l’enfance, des habitants du département et des élus afin de partager avec le plus grand nombre, cette mise à l’eau. Un collectif de partenaires officiels et techniques a également pris part à cette journée. De nombreuses animations ont également attiré le grand public !

    12. En sus de sa vie de marin, le skipper se passionne pour le surf mais aussi l’alpinisme. Après avoir gravi le Kilimandjaro en 2021, il gravira l’Everest au printemps 2023

    13. Maxime Sorel travaille en famille ! Son frère Jérémy est le Team Manager et son beau-frère Sylvain, responsable communication du projet.

    14. Dans quelques jours, après quelques derniers préparatifs, V and B – Monbana – Mayenne prendra la mer pour une première navigation. Par la suite et tout l’été, Maxime et son équipe vont enchaîner les sorties en mer afin d’apprivoiser la bête. La première compétition du monocoque aura lieu, mi-septembre, à Lorient lors du Défi Azimut.

« Nos Épaules et Vos Ailes » se mobilise pour soutenir les élèves fragilisés par les crises

Pour la 15ème édition de son opération de mécénat Atout Soleil, le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes » a choisi de lancer un appel à projets sur le thème du « (Re)Vivre ensemble » afin d’apporter un soutien aux associations qui luttent contre les effets durables des crises sur les enfants et les adolescents.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables constitue plus que jamais une des priorités de notre société.. En effet, si le retour progressif à la normale dans les écoles a permis à la plupart des élèves de rattraper les retards d’apprentissage accumulés durant la crise sanitaire, l’écart s’est accentué avec les enfants qui présentaient déjà des fragilités sociales et/ou psychologiques.

L’expérience traumatisante du confinement a de surcroît aggravé les phénomènes de phobie scolaire et de cyberdépendance, avec un impact notable sur leur développement et leur réussite à l’école. Si elles ne sont pas traitées suffisamment tôt, ces difficultés pourraient s’accentuer et mettre à mal l’égalité des chances et la cohésion sociale.

Les retards d’apprentissage accumulés durant la crise sanitaire ont pu être rattrapés, mais les écarts de performances entre élèves se sont accrus

Alors que la fin de l’année scolaire se profile, le retour à la normale semble enfin s’installer dans les écoles : depuis déjà plusieurs mois, les élèves ont fait tomber le masque en classe, l’enseignement à distance n’est plus qu’un lointain souvenir, et après deux années d’épreuves contrariées par les mesures sanitaires, les lycéens peuvent enfin se concentrer pleinement sur leurs révisions du baccalauréat. Les retards d’apprentissage observés durant la crise sanitaire ont semble-t-il aussi été en grande partie effacés. Dans une note publiée au début de l’année, le ministère de l’Éducation nationale indiquait que les évaluations menées en septembre 2021 auprès des élèves de CP et de CE1 montraient qu’ils avaient retrouvé un niveau similaire à l’avant-crise dans quasiment toutes les compétences testées en français et en mathématiques.

Seule ombre au tableau, ces chiffres masquent une forte disparité entre les élèves les plus favorisés et les plus vulnérables. L’écart de performance scolaire calculé entre les élèves scolarisés dans les établissements de l’éducation prioritaire et hors éducation prioritaire s’établit à un niveau nettement supérieur à ceux enregistrés avant la crise. L’augmentation est généralisée et touche presque toutes les compétences testées.

Le constat est connu : la crise sanitaire et l’enseignement à distance ont agi comme un miroir grossissant des inégalités sociales. En effet, selon une autre enquête menée par le ministère de l’Éducation nationale, l’investissement des parents d’élèves de CP et de CE1 semble avoir été le même quel que soit le milieu social des élèves, mais entre la fracture numérique, les différences de conditions matérielles pour bien organiser le travail à la maison et le différentiel de « capital social », la scolarité a été beaucoup plus difficile à suivre pour les élèves vulnérables. Interrogés sur la qualité du suivi de leurs élèves durant la crise, les enseignants exerçant dans des établissements de l’éducation prioritaire confirment que le suivi a été beaucoup plus problématique chez les élèves qui présentaient déjà des difficultés scolaires avant la crise ou dont la situation sociale était dégradée. En parallèle, les familles les plus favorisées ont su rapidement mettre en place des stratégies pour rattraper les retards d’apprentissage. Elles sont notamment nombreuses à avoir fait appel à des structures privées de soutien scolaire, ce que n’ont pas pu faire les familles aux revenus plus modestes.

« Cette inquiétude de voir les inégalités scolaires se creuser dans le contexte de crises que nous traversons nous a été signalée par de nombreuses associations que nous accompagnons depuis plusieurs années. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’en faire un axe majeur de l’appel à projets que nous lançons sur le thème du (Re)Vivre ensemble » explique Thierry Gaudeaux, Président du fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes.

Les difficultés scolaires ont été aggravées par l’augmentation des troubles psychologiques liés aux crises

Les longs mois de confinement ont également eu des répercussions importantes sur la santé mentale des enfants et des adolescents, comme l’a souligné Santé publique France dans plusieurs de ses études. Dès les premiers mois de la crise sanitaire, les experts et les professionnels de santé avaient alerté sur l’augmentation des troubles psychologiques chez les plus jeunes. Malgré le reflux de l’épidémie, ils restent aujourd’hui nombreux à s’inquiéter de la persistance des phénomènes de cyberdépendance ou de phobie scolaire, dont les conséquences sur la scolarité pourraient être importantes à long terme.

Entre l’isolement social imposé par les confinements ou encore la nécessité de s’adapter continuellement à un rythme scolaire différent, les cas de « refus scolaire anxieux » se sont en effet multipliés. Selon les estimations les plus alarmistes, le phénomène concernerait jusqu’à 8% des élèves. Ici aussi les différences sont fortes selon les milieux sociaux : on estime que les enfants et les adolescents privés d’activités extrascolaires, souvent issus de milieux défavorisés, ont quatre fois plus de risques d’être angoissés et de ne pas réussir à l’école, entrainant des phénomènes de glissement psychologique et physique qui augmentent le risque d’isolement social. La crise sanitaire a également contribué à installer de mauvaises habitudes prises durant le confinement, et notamment une surexposition aux écrans qui a accentué le repli sur soi de nombreux enfants. Cet usage excessif des écrans s’est traduit par une augmentation des cas signalés de cyberharcèlement, qui a lui aussi participé à alimenter le phénomène de phobie scolaire.

Si la pandémie n’est aujourd’hui plus le principal sujet d’inquiétude, le contexte actuel n’offre que peu de répit aux enfants les plus anxieux. Aujourd’hui c’est le conflit en Ukraine qui s’est imposé dans la vie de nombreux enfants et les plus fragiles d’entre eux ont l’impression de ne pas voir la fin de cette période de crise.

Apporter un appui à ces enfants marqués par la multiplication des crises, et agir pour qu’ils puissent retrouver une vie et une scolarité normale, constitue plus que jamais un impératif pour éviter que les inégalités ne se creusent chez les enfants les plus vulnérables. A travers son appel à projets, le fonds de dotation « Nos épaules et Vos ailes » souhaite accompagner les associations françaises qui portent des projets visant à panser les plaies psychologiques liées aux crises, à soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables et à recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations.

Grande démission : le phénomène gagne la France… et frappe tous les secteurs !

Selon les chiffres de la Dares, le service statistique du ministère du Travail, les démissions de salariés en CDI ont atteint un niveau sans précédent en 2021, en progressant de près de 20% par rapport à 2019. Les ruptures anticipées de CDD ont elles bondi de 25,8% en deux ans.

Tous les secteurs sont touchés ! Même le secteur de l’économie sociale et solidaire, qui a longtemps bénéficié d’une bonne image auprès des jeunes, n’est pas épargné. « La baisse des candidatures peut y atteindre 60% pour certains postes », constate Orientation Durable, le cabinet de recrutement spécialisé dans l’ESS et l’intérêt général.

Le phénomène est particulièrement préoccupant lorsqu’il contribue à aggraver des difficultés de recrutement préexistantes. Pour les acteurs de l’ESS, l’enjeu est de taille car près d’un salarié du secteur sur cinq partira à la retraite d’ici 2026. Comprendre les attentes de la « génération millennial » pour mieux s’y adapter est donc primordial.

Au-delà de la quête de sens, cette tendance révèle un profond bouleversement du rapport des jeunes au travail. Selon Orientation durable, « travailler dans l’intérêt général ne fait pas le bonheur, ou plus précisément… cela ne suffit pas ». Pour ces jeunes, la recherche de l’utilité sociale associée au poste est importante mais leurs attentes sont également fortes en termes d’organisation du travail et de respect de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Les jeunes restent prêts à accepter un niveau de rémunération plus faible comparé aux autres secteurs, mais le moindre écart entre les engagements affichés par leurs employeurs et la réalité peut avoir des impacts désastreux.

Face à ce nouveau défi, les organisations doivent être accompagnées pour mener une véritable réflexion de fond sur leur rôle social et donc sur l’alignement de leurs engagements avec leur activité. L’innovation sociale repose sur la participation et la coopération de toutes les parties prenantes, des utilisateurs et usagers, mais aussi des collaborateurs autour d’un enjeu. Il est donc essentiel de pouvoir apporter des outils et des méthodes pour faciliter l’engagement de tous à chaque étape de la réflexion et de la mise en œuvre des projets.

Découvrez comment, en s’appuyant sur une stratégie de communication et sur des contenus à forte valeur ajoutée, TB PRESS Impact vous assure de mieux informer, convaincre et fédérer vos collaborateurs actuels mais aussi futurs autour de cet enjeu !

Les gammes estivales d’Emilien Jacquelin

Moins de trois mois après la dernière épreuve de la coupe du Monde 2021-2022, et un podium sur la Mass Start d’Oslo, Emilien Jacquelin attaque avec appétit cette si cruciale période de préparation à une nouvelle saison. Le Villardien est entré avec une sérénité retrouvée dans cette routine estivale propre au biathlète de très haut niveau. Il enchaine avec une jubilation toute intérieure les longues sorties à vélo, en alternance avec la course de fond, le ski roulette et la musculation spécifique à son sport, propices à la réflexion et à l’intériorisation qui structurent ses motivations pour la saison à venir. Ses vacances du mois de mai, à sillonner à vélo les routes espagnoles, lui ont permis de faire l’inventaire d’une saison 2021-2022 riche en contrastes et en fluctuations, dont il ne retient que le meilleur, pour orienter et affiner ses axes de travail et de progression des prochaines semaines, déterminantes pour lui donner le fond, la « caisse » nécessaire pour performer dès les premières neiges à l’automne prochain.

 

Construire les fondations de la forme à venir

« Le mois de mai a été propice à un travail foncier en basse intensité. » Emilien Jacquelin n’en fait pas secret, il « kiffe » sa vie de biathlète, et fait de chaque jour de travail un moment de bonheur. « J’ai fait un gros break au printemps, en continuant de faire ce que j’aime. 12 heures de vélos en bonne compagnie, sur les routes d’Espagne, dans la bonne humeur, ont jeté les bases de mon travail de l’été. C’est maintenant que l’on se dote du fond, de l’endurance dont on aura besoin cet hiver. Je construits mes bases physiques, mes fondations, et on affinera au fil des semaines les efforts spécifiques au ski, au sprint, à l’explosivité. Pour l’heure, j’emmagasine les heures sur le vélo, en course à pied et en ski roulette. J’ai débuté aussi la musculation, très spécifique à notre spécialité. Je travaille seul, en dehors des stages de l’Equipe de France, sous la houlette de Vincent Vittoz (Entraineur de l’équipe de France de biathlon) qui m’accompagne souvent en voisin. J’ai mes repères. Je me connais. Je sais poser mes propres exigences de performances.».

 

100 à 200 balles par jour

« Je n’ai pas touché à la carabine durant deux mois ! J’avais besoin de couper radicalement, d’oublier l’approche mentale propre au tir. La motivation est ainsi revenue tout naturellement. J’ai repris le tir lors du stage de l’équipe de France fin mai. Et la technique était au rendez-vous, naturelle, instinctive. On a répété nos gammes, avec notre entraineur Patrick Favre, à raison de 100 à 200 balles tirées par jour. Pas de révolution dans l’approche technique, juste de petits, tout petits ajustements. Le plaisir est là. Je ne force rien. »

De légitimes ambitions

Seul ou en équipe France, chez lui à Villard de Lans, ou plus tard en France et Norvège, Emilien Jacquelin monte en puissance, avec en ligne de mire les premiers rendez-vous de sa saison. « Les compétitions en ski roulettes occuperont bien l’été, en Norvège mais aussi à Annecy, avec le Martin Fourcade Nordic Festival, ce superbe événement dont le Covid puis ma blessure au poignet m’ont privé. La neige viendra plus tard, en octobre. D’ici là, j’apprends à doser mes efforts, à maitriser mon tempérament fougueux, tout en restant moi même, un instinctif attiré par le panache. Je veux performer, mais à ma manière. Mes ambitions sont fortes, car cette saison 2021-2022 m’a prouvé qu’avec un peu plus de régularité, je peux viser un Top 3 au classement mondial. Et puis, je suis double tenant du titre de champion du monde de poursuite, et la passe de trois me plairait bien, avec, pourquoi pas, un titre sur la mass start. »

De l’ambition, de la méthode, de la sérénité. Un physique intègre et un moral retrouvé, le Jacquelin 2022 donne plus que jamais aux amoureux du biathlon l’envie que passe l’été, et que reviennent les pistes blanches immaculées des belles joutes hivernales.

Contribuer à la société

Un voilier pour mettre en avant la pratique de la voile pour les non-voyants avec François Jambou et Alexandre Le Gallais, une communication sur les effets durables des crises sur la jeunesse à travers l’opération Atout Soleil, la mise en place d’une communication forte autour du voilier LinkedOut accéléré par Advens et mené par Thomas Ruyant, mettre un coup de projecteur sur les 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques à travers le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP de Thibaut Vauchel-Camus, parler développement durable avec la championne Perrine Laffont, s’unir pour l’Ukraine avec le navigateur Laurent Bourguès… le département « Impact » de TB Press a pris son envol.  Au sein de notre agence, nous sommes persuadés que le monde sera meilleur si chacun apporte sa contribution à la société notamment les entreprises. Petite revue de communication de nos actions :

https://www.youtube.com/shorts/lMzAOZsXoGQ

https://www.tbpress.fr/2022/06/14/a-laveugle/

https://fr.aleteia.org/2022/06/11/vendee-arctique-thomas-ruyant-prend-le-large-pour-une-belle-cause/

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/emissions/france-3-nice

19/20 SEP à Nice 31 mai 2022 – A partir de 2 minutes

https://www.carenews.com/fondation-generali-the-human-safety-net/appels-a-projet/revivre-ensemble-participez-a-l-appel-a

https://www.tbpress.fr/2022/06/01/nos-epaules-et-vos-ailes-sengage-pour-lutter-contre-les-effets-durables-des-crises-sur-les-plus-jeunes/

https://www.tbpress.fr/2022/06/02/linkedout-la-course-au-large-pour-plus-de-visibilite/

 

 

A l’aveugle !

Passionné de voile mais encore très peu expérimenté en course au large, Alexandre Le Gallais, PDG du Bassin Français, ambitionne de s’aligner au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en 2026. Pour mener à bien son projet et atteindre ses objectifs, l’armateur et chef d’entreprise, qui maîtrise parfaitement les bases du management, le sait, la rigueur et l’anticipation sont les clés de la réussite, de même que le fait de savoir bien s’entourer. Ce n’est donc pas un hasard s’il a fait appel à François Jambou, vainqueur de la Mini Transat 6.50 2019 en Proto. Ce dernier, particulièrement attaché à la notion de transmission, va ainsi l’épauler dans sa préparation, courir la prochaine édition du Rhum à bord du Class 40 « A l’aveugle » avec pour but, notamment, de porter un coup de projecteur sur l’association Unadev qui lui tient à cœur, mais aussi assurer, à ses côtés, le suivi de construction et le développement de son nouveau Mach40.5 dont la mise à l’eau est prévue début 2023.

Rêver son projet n’est pas une chose facile pour une personne entraînée à raisonner logiquement, à dérouler des processus, fixée sur des objectifs quantifiés, réels, concrets. Alexandre Le Gallais a toutefois choisi de franchir le cap et de concilier au mieux raison et passion. Une passion pour la voile qu’il a développée tout gamin, lors de stages de voile légères réalisés à la Trinité-sur-Mer à l’occasion de vacances scolaires, et qu’il a concrétisée il y a deux ans en faisant l’acquisition d’un monocoque habitable (un Hanse 430). « J’ai alors recontacté un copain avec lequel j’avais fait le Trophée des Lycées il y a plusieurs années. Nous avons participé à différentes régates en Méditerranée comme les Voiles de Saint-Tropez ou la Rolex Giraglia. Depuis, impossible pour moi de décrocher. Je suis accro », explique le PDG du Bassin Français qui a ainsi lancé la construction d’un Mach40.5 chez J.P.S. Production. Un 40 pieds de type scow dont il attend la livraison début 2023. « Je vais me retrouver à la barre d’une Formule 1 mais je n’ai pas d’expérience en Class40. Cette année va donc être pour moi une saison d’apprentissage », explique Alexandre qui s’apprête à faire ses armes à bord d’un Mach 40 de 2012 auparavant passé entre les mains de Jörg Riechers et Bertrand Delesne. « L’idée est de me mettre le pied à l’étrier avec l’aide de François Jambou pour m’accompagner. En novembre, lui disputera la Route du Rhum à bord du bateau et moi je ferai la course par procuration avant de m’aligner au départ de l’édition suivante, en 2026, lorsque je serai prêt », argumente l’armateur qui participera toutefois au Championnat du Monde Class40 la semaine prochaine à La Rochelle, puis à La Trinité-Cowes, à la Cowes – Dinard, à la Drheam Cup et à la 40 Malouine Lamotte d’ici à la fin du mois de septembre.

Apprendre et monter son niveau de jeu

« Apprendre est un objectif dans le but de devenir performant mais il ne s’agit pas là de l’unique leitmotiv du projet. Il s’agit également de contribuer à faire de la voile une pratique plus accessible et inclusive pour les non et malvoyants », note l’entrepreneur dont le voilier va se nommer « A l’aveugle ». « Il est important pour moi de mettre en lumière le travail de l’Unadev, une association qui, depuis 1929, favorise l’autonomie des personnes déficientes visuelles, leur épanouissement et leur accès à une pleine citoyenneté », détaille Alexandre Le Gallais rappelant que le projet appelé Cécivoile soutenu par la FFVoile depuis octobre 2020, revêt de nombreuses dimensions visant la pratique, avec la plus grande autonomie possible, de sportifs non et malvoyants parmi lesquelles la création de supports pédagogiques favorisant un apprentissage adapté, la formation et sensibilisation des encadrants voile ou encore le développement d’innovations technologiques venant compenser l’absence de repères visuels.

Contribuer à l’autonomie des personnes déficientes visuelles

« En ce sens, notre bateau sera équipé de la solution de penons électroniques mise en place par Michel Desjoyeaux. Celle-ci communique avec une application Saranav développée sous l’impulsion de l’Unadev. Elle récupère toutes les données du bateau (vent, cap, vitesse, angle du vent…) et les annonce à l’oral », précise le skipper de Concarneau dont la monture sera la seule du circuit équipé de cette technologie permettant au pilote automatique du bateau ou au skipper déficient visuel de prendre en considération les flux laminaires sur les voiles, et donc optimiser les réglages. « Le but est de faire naviguer des malvoyants sur le bateau en quasi-autonomie sur différentes courses mais aussi lors de journées dédiées », souligne de son côté François Jambou dont la transmission est le cœur de métier, que ce soit au sein de l’INB (Institut Nautique de Bretagne) ou au Pôle Mini 6.50 de Concarneau. « Notre ambition est également de sensibiliser le grand public au handicap visuel et la Route du Rhum, évènement populaire s’il en est, va naturellement permettre de porter un joli coup de projecteur sur l’association et ses actions, même si le bateau actuel ne permet pas d’imaginer jouer aux avant-postes, mais néanmoins de rivaliser avec les machines de la même génération », termine l’ancien vainqueur de la Mini Transat, ravi, aujourd’hui, d’étoffer son expérience sur des bateaux plus gros.

LinkedOut : la course au large pour plus de visibilité !

Le réseau LinkedOut – qui remet à l’emploi des personnes en précarité – bénéficie grâce au soutien d’Advens, leader indépendant français de la cybersécurité, d’une large visibilité sur un voilier de course mené par le skipper Thomas Ruyant.

Vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre dans la catégorie des voiliers du Vendée Globe, le bateau LinkedOut accéléré par Advens et son marin nordiste préparent la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont le départ sera donné le 6 novembre prochain.
Ils participeront à la Vendée Arctique qui partira le 12 juin des Sables d’Olonne avec des ambitions élevées. L’occasion pour l’équipe de LinkedOut de venir en Vendée avec des candidats qui recherchent un emploi et de lancer une nouvelle promotion composée à 100% de jeunes de 18 à 30 ans.

Depuis la création de LinkedOut, plus de 250 candidats ont été accompagnés, plus de 100 ont été remis en emploi, plus de 500 entreprises se sont mobilisés (en postant des offres sur www.linkedout.fr) dont 70 qui ont recruté.

Retrouvez notre fiche presse « Impact », une évaluation d’impact qui dévoile les premiers résultats de la première promotion liée aux jeunes et mise en place par LinkedOut et notre plateforme numérique explicative…

Fiche presse IMPACT (l’impact d’un modèle de sponsoring innovant)

Evaluation Impact de la promotion « jeunes » LinkedOut

Tout savoir sur le programme sport « la course au changement »

www.lacourseauchangement.fr 

Informations presse :

  • RDV avec LinkedOut sur le village de la Vendée Arctique le 11 juin aux Sables d’Olonne : 15h à 16h Pavillon IMOCA, 16h à 17h sur la scène de l’événement
  • Le 6 juillet prochain à Lorient des candidats LinkedOut viendront à la rencontre de Thomas Ruyant et son équipe. Certains embarqueront à bord de leur voilier le temps d’une navigation. Vous êtes les bienvenus !

« Nos Épaules et Vos Ailes » s’engage pour lutter contre les effets durables des crises sur les plus jeunes

Apporter un soutien aux associations qui luttent contre les effets des crises sur les plus enfants et les adolescents, c’est l’objectif de la 15ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes ».

L’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction qui l’ont accompagné ont eu des conséquences délétères sur les jeunes générations, que ce soit sur leur santé mentale ou sur leurs capacités d’apprentissage et leur réussite scolaire. Mais ce phénomène n’est pas nouveau : les professionnels de santé observent depuis plusieurs années un accroissement des traumatismes liés à l’environnement anxiogène dans lequel grandissent les plus jeunes, qu’il s’agisse des vagues d’attentats, des conséquences du changement climatique ou aujourd’hui de la guerre en Ukraine.

André Quaderi, professeur en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université Nice-Sophia-Antipolis, grand témoin de cette 15ème édition de l’appel à projets Atout Soleil, dresse un premier bilan de l’impact des crises sur la jeunesse.

La crise sanitaire a conduit à une dégradation généralisée du bien-être des enfants et des adolescents du fait de l’isolement

Selon le psychologue clinicien, professeur des Universités, André Quaderi, « de nombreux professionnels de santé ont constaté une forte dégradation de la santé mentale des plus jeunes depuis le déclenchement de la crise du Covid-19. Les confinements successifs, l’école à la maison, le manque d’activité physique et d’interaction avec le monde extérieur ont généré une détérioration du bien-être des jeunes, de leur perception de soi ou de leur capacité à gérer la vie en groupe. »

Pour André Quaderi, « on constate notamment une augmentation des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents, un état de peur et d’inquiétude qui apparaissent disproportionnés par rapport aux circonstances. Ces troubles affectent grandement leurs capacités à se conduire normalement ». La dernière enquête réalisée par Santé publique France en mai 2022 corrobore ce constat, avec une augmentation des passages aux urgences pour troubles anxieux de 25% pour les jeunes de moins de 17 ans. On constate une hausse toute aussi significative pour les gestes suicidaires (+15%), avec des niveaux toujours nettement supérieurs à ceux observés au cours des années précédentes. Au-delà des effets de la crise sanitaire, ces chiffres alarmants sont le signe des difficultés éprouvées par certains jeunes à faire face au climat anxiogène dans lequel ils doivent grandir. « Le plus souvent, la pandémie est venue amplifier des difficultés préexistantes », rappelle André Quaderi.

Le phénomène d’« éco-anxiété », qui désigne les inquiétudes suscitées par la crise climatique, concernait ainsi déjà une grande partie des 16-24 ans selon une étude menée par des chercheurs britanniques, américains et finlandais, et publiée par la revue The Lancet Planetary Health. Ses conséquences psychosociales sont significatives : près de la moitié des jeunes interrogés déclarent se sentir tristes, anxieux, en colère, démunis ou coupables face à la crise climatique. « Ces craintes sont souvent décuplées par la surexposition des jeunes générations aux informations et aux images relayées par les médias et les réseaux sociaux, qu’ils ont parfois du mal à traiter, à analyser et à mettre en perspective », estime André Quaderi.

La cyberdépendance et les répercussions sur les capacités cognitives des jeunes

Un des effets des crises est clairement l’accroissement de la dépendance des jeunes aux écrans. Pour André Quaderi, « avec la pandémie, le manque d’ouverture aux autres et au monde a conduit les jeunes à se réfugier derrière des écrans (télévision, jeux vidéo, réseaux sociaux), dans un monde artificiel où ils se sont repliés sur eux-mêmes. Beaucoup de parents ont considéré que le fait de laisser leurs enfants utiliser les réseaux sociaux était nécessaire pour qu’ils puissent conserver un lien social. » Résultat, pendant le premier confinement, les enfants et adolescents ont consacré en moyenne 2h45 par jour aux écrans, sans compter le temps de travail scolaire passé en grande partie en ligne. Malheureusement, ces mauvaises habitudes prises durant la crise ont eu tendance à s’installer : selon une enquête réalisée par Ipsos pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, 44 % des parents et 53 % des enfants interrogés estiment que leur consommation d’écrans a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. L’étude met aussi en évidence une tendance des parents à sous-estimer le temps passé par leurs enfants sur les activités digitales.

« L’abandon d’activités sportives, culturelles, et sociales au profit des réseaux sociaux et d’internet a eu des répercussions sur la santé physique, développementale et psychosociale des enfants et des adolescents », explique André Quaderi. « Les compétences cognitives de ces derniers, c’est-à-dire leur capacité à se concentrer, à retenir des informations, à raisonner pour agir, si précieuses pour leur apprentissage scolaire ont été fortement fragilisées. Cet usage excessif des écrans s’est aussi traduit par une augmentation des cas signalés de cyber-harcèlement, ce qui a participé à alimenter le phénomène de phobie scolaire. »

Un appel à projets pour prévenir les effets durables des crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes

« La bonne nouvelle, explique André Quaderi, c’est que les traumatismes engendrés par les crises et l’isolement social peuvent être soignés, et que les retards accumulés peuvent être rattrapés. A Nice, nous avons le projet de créer une maison accueillant un groupe d’une vingtaine des jeunes de la 6ème à la 3ème sujets à la phobie scolaire. Les enfants suivent les cours du CNED le matin et participent l’après-midi à des ateliers artistiques, de relaxation, etc. Toute cette démarche est encadrée par des psychologues qui suivent l’évolution des jeunes. Notre objectif est de permettre à ces derniers de conserver un lien social, de partager un destin de vie commun, de vivre ensemble en dépit de leurs phobies. Si ce programme porte ses fruits, nous souhaitons pouvoir essaimer l’initiative en Bretagne ». Cette initiative menée par le Professeur Quaderi illustre les projets qu’Atout Soleil souhaite encourager cette année.

A travers son appel à projets « (re)Vivre ensemble », Atout Soleil souhaite accompagner les associations françaises qui, à l’image de la structure créée par le professeur Quaderi, portent des projets visant à panser les plaies psychologiques liées aux crises, à soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables et à recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations.

Retrouvez ci-dessous les initiatives concernées par cet appel à projets.

Quelles sont les initiatives concernées ?

Panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes générés par les crises

  • Accompagner psychologiquement les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs traumatismes (prévention du suicide, troubles alimentaires, phobie scolaire, etc.)
  • Prévenir et gérer les risques portés par l’utilisation intensive des écrans et ses conséquences (cyberdépendance, cyberharcèlement, phobie scolaire, etc.)
  • Accompagner les enfants et les adolescents quelles que soient leurs différences dans leur (re)socialisation à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables

  • Lutter contre le décrochage scolaire des publics vulnérables
  • Accompagner les enfants et les adolescents les plus fragiles scolairement, en particulier dans les quartiers populaires (soutien scolaire, mentorat)
  • Développer des compétences sociales et émotionnelles à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

  • Recréer du « vivre-ensemble » autour de projets intergénérationnels
  • Favoriser la transmission des compétences et du savoir entre générations.
Appel à projets : https://www.gpma-asso.fr/des-epaules-et-des-ailes/le-prix-atout-soleil/

V and B – Monbana – Mayenne : le Dragon des Océans is back !

Construction de l’IMOCA V and B Monbana Mayenne, skipper Maxime Sorel, au chantier Mer Concept, Concarneaule 3 mai 2022
Photo © Jean-Marie LIOT

C’est une étape importante, à la fois technique et symbolique, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne sera mis à l’eau le 27 juin à Concarneau. Il reste un mois à Maxime Sorel et son équipe avant que son nouveau dragon des océans s’envole.

Il aura fallu un an de chantier pour voir naître V and B – Monbana – Mayenne, le nouvel IMOCA de Maxime Sorel. Un long chemin pour construire la monture parfaite qui emmènera le skipper autour du monde. Car l’objectif de Maxime Sorel est désormais de jouer aux avant-postes lors du prochain Vendée Globe (2024 – 2025).

12 mois d’un travail minutieux et une équipe de 120 personnes s’est relayée sans ménagement : de l’optimisation de la coque chez Multiplast à la réalisation de la structure et l’assemblage du puzzle chez MerConcept, rien n’a été laissé au hasard. « Notre souhait était de construire un monocoque de 60 pieds proche d’APIVIA, qui a évolué, entre autres, avec une nouvelle étrave et une nouvelle version de foils » rappelle Philippe Laot, directeur technique de V and B – Monbana – Mayenne. « Avec les équipes de MerConcept beaucoup de détails ont été anticipés ce qui nous a permis de gagner du temps. Derrière nous, il y a 8 mois de construction réelle avec du composite et de l’assemblage. Dans cette dernière ligne droite, nous faisons intervenir de nombreux corps de métiers : électriciens, informaticiens, motoristes, spécialistes de l’hydraulique, de l’accastillage et du gréement, et désormais les peintres. C’est une véritable fourmilière autour du bateau. Il y a un très gros travail sur la décoration pour sublimer notre dragon. On attend maintenant la mise à l’eau avec impatience pour voir enfin flotter ce bateau. Ce sera l’aboutissement d’un énorme travail ! ».

Les partenaires en force pour la mise à l’eau du bateau 

« Nos projets sont faits pour être partagés » ne cesse d’exprimer le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, toujours enclin à partager ses aventures. Cette fois encore, la mise à l’eau ne ressemblera à aucune autre. « La mise à l’eau est la consécration d’un an de chantier. Quand on sait toute l’énergie qui est mise depuis le début par toutes les équipes pour construire un bateau avec autant de perfection… on a forcément envie de les remercier à la hauteur de l’investissement ! Ce sera donc une belle fête qui rassemblera beaucoup de monde pour venir voir le dragon prendre son premier bain. Une journée hors du temps que l’on souhaite partager avec l’ensemble de nos partenaires mais aussi ceux qui nous soutiennent et font vivre ce projet. Je suis fier et heureux de pouvoir partager ce moment avec eux » s’enthousiasme le skipper.

Ils seront plus de 500 personnes de V and B, de Monbana et de la Mayenne à débarquer chez MerConcept à Concarneau le lundi 27 juin pour découvrir le dernier-né de la classe IMOCA. La franchise V and B invite 230 collaborateurs et l’ensemble de ses franchisés à participer à une journée de cohésion dans un esprit de partage et de convivialité qui fait son ADN. La chocolaterie Monbana ferme ses usines pour permettre à l’ensemble de ses salariés de participer au voyage, et le groupe Saveurs & Délices dont la chocolaterie fait partie sera fortement représentée. Quant au département de La Mayenne, il sera accompagné de ses élus, collaborateurs, mayennais, collégiens, enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Sans oublier tous les autres partenaires du projet qui seront présents pour vivre un moment fédérateur et très attendu. Les Mayennais débarquent donc en force pour partager l’émotion de cette mise à l’eau aux côtés de Maxime et l’ensemble de l’équipe qui a imaginé et conçu le voilier V and B – Monbana – Mayenne.

Suprême Le Roy

Victoire de Pierre Le Roy, skipper du Mini 6,50 prototype Teamwork sur la Mini Transat Eurochef 2021 – Saint Francois le 12/11/2021

Après quatre participations, il n’avait jamais remporté la Mini en Mai, c’est chose faite ! Pierre Le Roy a coupé la ligne d’arrivée de la course trinitaine à 14h23 en tête après un peu plus de 3 jours de navigation et environ 450 milles. C’est une nouvelle belle victoire sur le circuit Mini pour le navigateur lillois, vainqueur de la dernière Mini Transat. Dans des conditions de vent léger, Pierre a quasi été le leader de cette compétition, une boucle au départ et à l’arrivée de la Trinité-sur-Mer en passant par Penmarc’h, le plateau de Rochebonne, Ré, du début à la fin.

« J’ai, à nouveau, progressé » déclare Pierre. « J’ai trouvé notamment de nouveaux bons réglages au près ! Je suis très heureux de cette victoire car il a fallu un peu de temps pour que je remporte enfin cette Mini en Mai. La course a été difficile. En cumulé, j’ai dormi entre 5 et 7 heures ce qui est peu. Je me suis senti assez à l’aise lors de la première partie de l’épreuve. J’ai pris un bon départ et j’étais dans le rythme et rapidement en tête. C’est sur la dernière portion, cette nuit, que j’ai été moins inspiré. J’ai lâché le marquage de mes concurrents en allant un peu plus au large qu’eux au passage d’Yeu. J’ai alors admis mon erreur et j’ai vu que je n’étais pas dans le bon timing au niveau des oscillations du vent. J’ai alors décidé de rejoindre la flotte. J’ai mis ensuite le turbo afin de reprendre mon leadership et cela a payé jusqu’à l’arrivée à la Trinité-sur-Mer. Nous avons enchaîné les manœuvres de virement aujourd’hui et je dois dire que je suis un peu entamé mais content du travail accompli. »

Pierre va maintenant faire une pause « Mini » et rejoindre Nils Palmieri à bord de TeamWork pour la Sardinha Cup en Figaro Bénéteau 3 du 3 au 19 juin. Il reprendra la mer à bord de son plan Raison lors des Sables – Les Açores – Les Sables en juillet.