17ème édition du prix Atout Soleil : le jury a rendu son verdict !

Le jury de la 17ème édition du prix Atout Soleil s’est réuni hier pour sélectionner les lauréats de l’appel à projets « Génération Zéro Addiction », organisé par Nos Epaules et Vos Ailes, en collaboration avec le groupe Generali et La Médicale. Cette année, Atout Soleil a mis l’accent sur les associations engagées dans la prévention des conduites addictives chez les jeunes.  La démarche, portée par le fonds de dotation « Nos Epaules et vos Ailes », apporte un soutien aux jeunes addictes ainsi qu’à leurs familles.

Avec 92 projets déposés par des associations de toute la France, le succès de cet appel à projets démontre que l’enjeu de la lutte contre les addictions chez les jeunes est plus que jamais d’actualité. Les 15 associations lauréates seront dévoilées lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra à Paris le 3 décembre prochain. Elles recevront une dotation financière et bénéficieront d’un accompagnement en communication et en levée de fonds, au cours des prochains mois.

Le jury de cette 17ème édition de l’appel à projets Atout Soleil était composé d’experts, de personnalités du monde associatif ainsi que de représentants de GPMA et de Generali France :

–    membres du Conseil d’administration de GPMA :
o    Gilles DAUPTAIN, Administrateur
o    Véronique DESTRUEL, Administratrice
o    Thierry GAUDEAUX, Secrétaire du Conseil d’administration
o    Monique ROLLAND, Administratrice
–    membres de Generali France :
o    Philippe COSSE, Responsable de communication et animation des engagements sociétaux
o    Marie-Christine LANNE, Directrice de la communication externe et des engagements
o    Vanessa LECOMTE, Directrice Service aux intermédiaires
o    Thomas MICHENEAU, Délégué général de The Human Safety Net France
o    Laurence PARÉ, Responsable relation experts-comptables
–    personnalités externes :
o    Jean-Victor BLANC, Médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine de Paris, grand témoin du prix Atout Soleil 2024
o    Marie-Hélène FAURE FARMAN, retraitée experte du monde associatif
o    Alexandra VERNIER, Experte-comptable, Commissaire aux comptes, Administratrice de la fondation AUTONOMIA

ILS ONT DIT :

Thierry GAUDEAUX, Secrétaire de GPMA et Président du fonds de dotation Nos Épaules et vos Ailes : « Les addictions sont aujourd’hui la première cause de mortalité évitable en France. C’est donc un défi de santé publique majeur, en particulier chez les jeunes qui sont de plus en plus nombreux à expérimenter des drogues ou des pratiques addictives, avec des conséquences souvent dramatiques sur leur santé et sur leur vie. C’est la raison pour laquelle le prix Atout Soleil met cette année à l’honneur 15 associations dont les projets se distinguent par leur approche novatrice et leur impact dans la prévention et l’accompagnement des jeunes touchés par des pratiques addictives. Je remercie chaleureusement les membres du jury, ainsi que les spécialistes du secteur associatif, pour leur engagement et leur expertise qui ont été essentiels dans le processus de sélection. »

Dr Jean-Victor BLANC, Médecin psychiatre, Grand témoin du Prix Atout Soleil 2024 : « Je suis très heureux d’être associé à cette édition de l’opération Atout Soleil, qui contribue à lever les tabous sur le thème des addictions. Le traitement des addictions est une problématique très complexe et le monde associatif a toujours joué un rôle majeur pour faire émerger des solutions du terrain. Le travail de toutes les associations sélectionnées est précieux car il est complémentaire à la prise en charge faite à l’hôpital. »

Marie-Christine LANNE, Directrice de la communication externe et des engagements de Generali France : « Les périodes de confinement pendant la Covid19, en isolant les personnes, ont généré l’apparition de nouvelles formes d’addictions et de dépendances. Le thème choisi cette année pour l’appel à projets Atout Soleil me parait particulièrement intéressant car il répond à une vraie problématique de santé. Il nous questionne aussi sur des enjeux de société majeurs, par exemple notre rapport aux écrans. Il est de notre responsabilité à tous de s’engager dans la prévention des addictions auprès des jeunes pour éviter un engrenage de consommations et de conduites à risque. »

Marie-Hélène FAURE FARMAN, retraitée experte du monde associatif : « Le développement des addictions chez les jeunes est un fléau : l’accès de plus en plus facile à des substances addictives, aux paris sportifs, à la pornographie engendre des conduites à risque qui sont ensuite très difficiles à prendre en charge. Les associations qui ont été sélectionnées font toutes un travail remarquable pour prévenir ces comportements et pour sensibiliser les jeunes ainsi que leur entourage à ces questions. Je salue l’engagement de tous les collaborateurs et des réseaux commerciaux de Generali qui se mobilisent depuis le lancement de cette opération en 2007. »

Thibaut Vauchel-Camus et Yann Eliès entre France et Maroc !

ACT 1 – SAINT MALO, le 23 Mai 2024. OCEAN FIFTY SERIES

4ème de la Route des Terre-Neuvas, 3ème à la Baule, vainqueur à Saint-Malo, l’équipage du trimaran de 50 pieds Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus est actuellement 3ème des Ocean Fifty Series avant de prendre dimanche le départ de la Med Max Occitanie – Saïdia Resort entre Port Camargue et le Maroc. Thibaut Vauchel-Camus, accompagné de Yann Eliès, compte sur cette nouvelle compétition de 1500 milles trans – Méditerranée pour marquer des points avant le dernier acte de Sainte-Maxime. Les concurrents sont attendus aux alentours du 4 octobre à Saïdia suite à quelques jours de course en double autour des plus belles îles de la grande bleue.

Yann Eliès : « C’est un parcours incroyable qui traverse la méditerranée orientale avec les côtes françaises, la Corse, la Sardaigne, le Stromboli en Sicile, à nouveau la Sardaigne, les Baléares et l’arrivée au Maroc… Je connais une partie du parcours mais il y a aussi tout un tronçon sur lequel je n’ai jamais navigué notamment le sud de la Sicile. C’est quasiment une invitation au voyage si nous n’étions pas en course. Les navs en Med ne sont pas faciles. Il y a soit beaucoup de vent soit peu. Nous allons dans des endroits ou il y a des vents très différents à très peu de distances avec des îles qui modifient les choses avec leurs reliefs. Il va falloir aller chercher les conditions avec de possibles options tranchées. Cela peut être une navigation faite de hauts et de bas. J’ai hâte de retrouver Thibaut et l’équipe suite à la Route des Terre – Neuvas et nos débriefings très constructifs. Très content également de retrouver l’organisateur Kito de pavant avec qui nous avons vécu pas mal d’histoires ces dernières années. »

Thibaut Vauchel-Camus : « La Med Max a un double enjeu pour Solidaires En Peloton avec évidemment notre participation au sens stricte à la compétition mais aussi l’objectif de bien faire afin de titiller nos adversaires sur le podium des Ocean Fifty Series. Pour la première fois, nous n’aurons pas le droit au routage ce qui n’était pas le cas auparavant en solitaire ou en double à bord de nos voiliers. Cela sera un véritable test et cela va nous demander pas mal de travail en mer notamment concernant la stratégie et la météo. J’ai tendance à prendre les courses les unes après les autres. Je suis ravi, avec Yann, de prendre part à la Med Max car nous allons dans des contrées maritimes que nous ne connaissons pas. Je n’ai jamais été plus à l’Est de l’île d’Elbe. L’Océan Fifty Solidaires En Peloton est prêt pour la bataille. Mon équipe technique a vraiment bien travaillé suite à la Route des Terre-Neuvas où nous avions eu quelques soucis, je pense à notre bâche aérodynamique. Je regarde actuellement de plus en plus les fichiers météos afin de commencer à prévoir nos futures trajectoires notamment là où nous avons le moins d’expérience comme autour du Stromboli ».

“Mon double Everest , Du Vendée Globe au toit du monde” dans toutes les librairies le 10 octobre

C’est un personnage à part dans le milieu de la course au large. Après l’obtention de son diplôme et un premier poste d’ingénieur en génie civil, le skipper Maxime Sorel fait petit à petit, de sa passion, un métier, une entreprise. L’aventure, la mer, les bateaux, la glisse dans les vagues, les grands espaces le touchent. Maxime, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, se révèle au grand public au cours de son premier Vendée Globe en 2020. Il touche par ses récits de mer et son partage incessant de son aventure, joies et doutes à l’appui. 10e à l’arrivée, il a fait son Max et rend une copie quasi parfaite pour une première. Inarrêtable, c’est un autre défi que prépare déjà Maxime, avec l’ambition affirmée d’être le premier homme au monde à aligner l’Everest des mers et celui de la terre, le toit du monde. Changement de décor, entraînements intensifs, escalades glaciaires, marche forcée en hautes altitudes… Maxime est prêt pour un saut dans l’inconnu. Mai 2023, il gravit donc l’Everest et fait vivre à tous, une aventure extraordinaire de dépassement de soi dans une montagne hostile, mais belle. Le drapeau de l’association Vaincre la Mucoviscidose flotte au sommet du monde et le navigateur – aventurier démontre une nouvelle fois que rien n’est impossible !

A l’aube de son 2e Vendée Globe dont il prendra le départ le 10 novembre prochain avec de belles ambitions sportives, Maxime revient sur l’aventure hors norme qui l’a animé ces dernières années, et se livre sur le chemin parcouru pour y parvenir.

LE LIVRE :
Titre : Mon double Everest : Du Vendée Globe au toit du monde
Auteur : Maxime Sorel

 «J’ai fait dix traversées de l’Atlantique, j’ai terminé le Vendée Globe et je n’ai toujours pas mon permis bateau. Cette curieuse anecdote me traverse l’esprit alors que je suis sur le toit du monde. Assis sur un caillou au milieu d’une tempête, je suis à plus de 8000 mètres d’altitude et je n’ai plus d’oxygène.» C’est au cours de son premier «Everest des mers», le Vendée Globe 2020-2021, que Maxime Sorel décide de gravir l’Everest. En 2023, il réalisera cette expédition hors norme en atteignant le sommet de la plus haute montagne au monde. Récit de ce double exploit, ce livre propose au lecteur de marcher à ses côtés sur les sommets de l’Himalaya. Cette ascension est l’occasion de partager son quotidien, ses réflexions, ses anecdotes et ses moments de vie, en faisant le parallèle avec l’aventure et les temps forts du Vendée Globe. Avec un message simple et puissant : «Vivez vos rêves !» 

Accédez au prévente 

Le Belem à Saint-Malo pour les Journées Européennes du patrimoine

Le Belem, trois-mâts géré par la Fondation Belem Caisse d’Epargne, sera à Saint-Malo du 20 au 24 septembre à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine. Il arrivera dans la cité corsaire le 20 septembre à 20h00 et repartira le 24 septembre à 10h00. Il sera amarré au Bassin Vauban, Quai Saint-Louis.
Autour des thèmes « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions et le patrimoine maritime », le Belem ouvrira gratuitement ses ponts aux visiteurs de 10 à 17h00 les 21 et 22 septembre.

Lors de ces visites gratuites, le public apercevra pour la première fois la lanterne qui a amené la flamme Olympique en France lors de la navigation début mai du Belem entre Athènes et Marseille. Elle restera désormais symboliquement à bord du Belem pour faire perdurer l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Soutenu par le Ministère de la Culture à travers la Drac Pays de la Loire, il paraissait évident que le Belem, Monument Historique depuis 1984, participe à cette édition 2024  des Journées européennes du Patrimoine qui met en lumière le patrimoine maritime français. Places à réserver sur https://www.fondationbelem.com/visiter/visiter-le-belem-billetterie

 

Sam Goodchild : constance et consistance

Le skipper de VULNERABLE Sam Goodchild a de nouveau confirmé lors de la grande course de 48 heures du Défi Azimut-Lorient Agglomération qu’il faudra plus que jamais compter sur lui lors du prochain Vendée Globe (Départ 10 novembre).

Le champion du monde IMOCA 2023 a parfaitement tenu son rang tout au long des 450 milles d’un parcours technique à souhait dans le Golfe de Gascogne, qui a offert aux 19 solitaires toutes les allures dans un large “range” de vent et de conditions de mer. Au près, travers au vent ou aux allures portatives, le plan verdier de 2019 semble s’améliorer avec l’âge, aux avant-postes de l’épreuve dès le coup de canon donné sous Groix jeudi après-midi. Peu d’erreurs à souligner dans la trajectoire toujours efficace du plus Breton des Britanniques, qui aura disputé les accessits aux ténors de la flotte, pour ne s’incliner ce matin que face à un Dalin redoutable au près.

Sam, malheureux en juin dernier durant la course New York -Vendée, ne garde à l’évidence aucune séquelle de son démâtage. Mieux, son appétit de large et de régate au contact en sort multiplié et le binôme marin accompli – voilier au maximum de son optimisation, laisse augurer d’un tonitruant tour du monde. Sa 2me place du jour, en rupture avec son abonnement aux troisièmes places, en fait plus que jamais l’épouvantail sur lequel il faudra compter.

Sam Goodchild : « Je suis très heureux de cette course. Ce fut plus un sprint qu’un Vendée Globe et je me suis senti heureux et à l’aise avec le bateau et avec la façon de naviguer. Au final deux belles journées et une seconde place, pour cerise sur le gâteau. C’est rassurant à deux mois du Vendée Globe. Je suis surpris d’être si proche des nouveaux bateaux. Les conditions m’ont bien aidé et le bateau va vite dans certaines conditions. On a aussi bien géré la stratégie, j’ai su faire de bons choix. On a confirmé tout ce que nous savions. Le bateau est très bon. Il n’est jamais le plus rapide mais jamais le plus lent. C’est toujours intéressant de jouer avec des gens qui vont vite. On naviguera différemment sur le Vendée Globe mais c’est très rassurant ».

De son côté, Thomas Ruyant clôt les 48 heures du Défi Azimut à la 7ème place. « J’ai connu quelques péripéties lors de la première nuit au reaching. J’ai fait ensuite quelques erreurs de trajectoire. Cela ne se joue jamais à grand-chose. Cela fait du bien de faire des nuits en mer. »

Sam Goodchild: On course for the Vendée Globe start and the fulfilment of a life-long dream

With just two months to go to his first appearance in the Vendée Globe solo round-the-world race, Britain’s Sam Goodchild is in a good place with his preparations on his IMOCA, VULNERABLE, and is ahead of schedule.

The 34-year-old 2023 IMOCA Globe Series Champion, who races alongside Frenchman Thomas Ruyant in the Lorient-based TR Racing team, may not have had the perfect return to competition this year, when his boat dismasted during the New York Vendée-Les Sables d’Olonne race in June, but that dark cloud has had a silver lining.

With a new mast stepped and a planned winter re-fit completed two weeks ahead of schedule, because the boat was in the shed earlier than planned, Goodchild is ready to go on the biggest challenge of his career. The former Pro Sailing Tour champion in the Ocean Fifty class, who produced a spectacular run of podiums in his first full season in IMOCA last year, is loving the build-up.

“It’s starting to get busy, for sure,” said the Brittany-based father of two who is married to a French woman. “I mean we kind of knew it was coming so it is not a complete surprise. But it has gone from being a fairly normal pace to now, when something is happening every day until the start (November 10th), so things are getting busier.”

Goodchild’s VULNERABLE, the former LinkedOut raced so successfully by Ruyant, not only has a new mast, it also has new sails for the Vendée Globe and will start the round-the-world marathon as among the highest rated second generation IMOCAs in the 40-strong fleet. Right now, Goodchild and his team are into the fine-tuning stage of pre-race preparations.

“We are pretty happy, pretty comfortable,” summarised the self-effacing Brit. “We are on top of most things we wanted to be on top of. We are into details with the team in terms of final preparation and, for example, what we take and what we don’t, what are our back-up systems, how they work, what we need in terms of spares and things like that – so we are in a pretty happy place.”

Like many of his rivals Goodchild is taking advantage of pre-race weather strategy workshops being run by the renowned French sailing meteorologist Jean-Yves Bernot at the Pôle Finistère Course au Large training centre at La Forêt-Fouesnant. Even though Goodchild has been to the Southern Ocean as recently as last year’s Ocean Race, he knows he can learn a lot from Bernot.

“It’s good to go through the Vendée Globe course with thim,” he said. “Jean-Yves has obviously got a bank of knowledge which is huge. He has done this I don’t know how many times, so it’s interesting to hear his experience, especially for parts of the course where we don’t actually go very often.

“We go back and forth across the Atlantic fairly often, but the Southern Ocean is much rarer and the south Atlantic doesn’t happen that often either, so it is nice to go through the standard weather patterns of those areas and start to get your head in the game a bit in terms of what to expect, what could happen and what it has been like in previous races.”

One thing is clear with Goodchild: This is a very special project for him. Although he has set sail three times previously on non-stop round-the-world voyages, in Jules Verne record attempts – twice in the maxi-tri Spindrift and once in Sodebo, all of which ended prematurely – this is very different.

“I guess it’s special because of the amount of energy and time I’ve put into it,” he explained. “It was amazing to sail on Sodebo and Spindrift, but the reality is I got a phone call and they said ‘do you want to go sailing round the world?’ and I said ‘yes,’ and six months later we set off. Whereas with the Vendée Globe I’ve been much more integrated into the building of the project and how we are doing it, and it’s something I’ve been aiming for and wanting to do for nearly 20 years. So it’s got a bit more weight to it, for sure.”

The next step in the build-up is the annual IMOCA Class showcase in Lorient, the Défi Azimut starting on September 10th. Goodchild is looking forward to entertaining guests from the team’s founding partner, the cyber security leader, Advens, and sharing his plans with them.

“It’s nice to share the project with people and there are very few times of year when all the people involved in the project are in the same place. The Défi Azimut is one of them and it’s the only one where we are not three days away from the start of a transatlantic race or a round-the-world race when things can get a bit stressed, so it’s a good time to enjoy it a bit more as well,” he said.

He will also be looking to put both himself and his boat through their paces during the Défi Azimut 48 Hours solo race. “It will be dictated by the weather, but obviously you don’t want to break anything and especially not crash into anyone – the worst case scenario,” he said. “It will be good to spend 48 hours racing and doing so 100% in Vendée Globe configuration with the sails and foils.”

The British sailor originally from Falmouth in Cornwall who spent much of his childhood living aboard a family cruising yacht in the Caribbean, is thoroughly enjoying being part of TR Racing surrounded, as he says, by a shore and technical team full of people “who’ve already done it before.” And he likes the efficient way the team operates. “Everyone’s got their job, their role and they know what they’re doing,” Goodchild said.

It is now five months since TR Racing became the first in IMOCA sailing – and the sport generally – to name two boats identically, with both Goodchild and Ruyant racing VULNERABLE as part of a mission by Alexandre Fayeulle, chairman of Advens, to tackle the causes of environmental and social crisis in modern society. Goodchild says this ambitious and innovative communications mission is highly effective.

“Communications programmes are made to make people think and provoke discussion and that’s working with this one,” he said. “The overall objective is multifaceted, but that’s part of its strength. You can put your own twist on it and that’s consciously done. I completely trust our communications team who are putting it all together and making it work, led by Alexandre. They have been ambitious before and they have managed to make it work and this is no different.”

Toute la force, la cohérence, la synergie des voiliers VULNERABLE en route pour le Vendée Globe

Fanions à poste, voiles bien étarquées, équilibre subtil sur la tranche des foils, c’est bien en configuration course et performance que les deux IMOCA VULNERABLE de Thomas Ruyant et Sam Goodchild foncent vers l’échéance Sablaise du 10ème Vendée Globe. Fin août, Thomas Ruyant et Sam Goodchild ont d’emblée repris leurs navigations de conserve, comparant bord à bord réglages et performances et tirant le meilleur parti d’une synergie unique et propre à TRR et Advens pour mutualiser analyses et résultats. De performances, il sera naturellement question dès cette semaine à Lorient, à l’occasion du Défi Azimut et ses nombreux formats de course propices à se comparer, se jauger entre protagonistes du prochain Vendée Globe et ce, en solo comme en équipage.

14e édition du Défi Azimut – Lorient Agglomération : entre plaisir et performance !

Du mercredi 11 au dimanche 15 septembre, le quatorzième Défi Azimut – Lorient Agglomération va proposer aux postulants au prochain Vendée Globe sa désormais célèbre trilogie Runs de vitesse – course de 48 Heures en solo et Tour de l’île de Groix en équipage. 22 skippers s’aligneront dès mercredi sur les Runs, premier acte de ce si particulier rendez-vous, avant de disputer la course de 48 heures au large de la Bretagne, puis le Tour de Groix. Thomas et Sam voient aussi en cette dernière confrontation avant les Sables d’Olonne, un joli moment de partage à offrir à leurs équipes, partenaires et supporters. Ils se présentent à domicile avec leurs plus beaux atours, au paroxysme de leur préparation, entourés des performers les plus pointus du Team, Antoine Koch, Robin Salmon et Leo Le Coz aux côtés de Sam, Morgan Lagravière, Ronan Deshayes et Pierre Denjean avec Thomas.

Thomas Gavériaux , CEO TR Racing
“Le remplacement du mât du VULNERABLE de Sam n’a, en définitive, fait que décaler nos chantiers de l’été. Sam est entré et sorti plus rapidement que prévu de nos bâtiments, avec un mât flambant neuf, et Thomas a mis à l’eau 6 jours plus tard. On a ainsi moins navigué ensemble que prévu, et nous nous sommes concentrés sur l’essentiel des mises au point. Le calendrier s’accélère et nous sommes, en termes de préparation, là où nous souhaitions être à l’entrée de la dernière ligne droite. Le Défi Azimut vient à point, pour continuer d’avancer dans nos micro-préparations, tout en profitant de nos partenaires, au coeur de la base et de nos installations propres.”

Le Programme du défi Azimut – agglomération de Lorient :

MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
RUNS AZIMUT EN ÉQUIPAGE
À partir de 11h00 : Départ du port
12h00 : Ouverture de la ligne de départ pour les runs
À partir de 18h00 : Retour de mer des IMOCA au port Lorient – La Base
19h00 : Remise des prix des runs sur invitation
JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
48H D’AZIMUT EN SOLITAIRE
14h00 : Départ du port des IMOCA 
15h30 : Départ des 48h

VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
LES ATELIERS
Tables rondes organisées par Bretagne Sailing Valley, 
Bretagne Développement Innovation & Lorient Technopole

9h00 – 16h00 
”Les dernières innovations technologiques en vue du Vendée Globe.”
”Le modèle du sponsoring voile”
avec la participation de Thomas Gavériaux

SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2024
RETOUR DES 48H 
10h00 – 18h00 : Arrivées des bateaux
19h00 : Remise prix des 48h & Soirée des Équipages sur invitation

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2024
TOUR DE GROIX AZIMUT & REMISE DES PRIX
11h00 : Départ du port des IMOCA
12h30 : Départ du Tour de Groix Azimut
17h30 : Remise des prix sur les quais de Lorient – La Base

Pour suivre le Défi des 48 heures :
https://www.defi-azimut.net/fr/cartographie

Des lames de carbone pour tous

Après les Jeux Paralympiques, l’association nordiste Lames de Joie souhaite démocratiser l’accès aux lames de carbone pour tous

Portées sur le devant de la scène lors des Jeux Paralympiques, les lames de carbone pourraient bientôt être accessibles à un plus grand nombre. L’association Lames de Joie, soutenue par Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon, et Pierre-Antoine Baele, quatrième dans la même discipline, se fixe pour objectif de démocratiser leur utilisation pour toutes les personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport.

Explication de Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie et directeur du mécénat.

Une banque de prêt pour rendre le sport accessible à tous

Depuis 2016, l’association Lames de Joie, achète des lames de course en carbone pour les prêter aux enfants amputés d’un ou de ses 2 membres inférieurs partout en France. L’association souhaite aujourd’hui permettre à des adultes d’en bénéficier. « Avec le Docteur Frédéric Charlaté, chef de Service Appareillage à la Fondation Hopale, nous avons souhaité permettre à tous les enfants de 6 à 18 ans de pratiquer une activité sportive grâce aux lames de course. Cependant, ce matériel représente une dépense allant de 2500 à plus de 10 000€ par membre et n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Nous avons donc décidé de prêter ces lames en carbone gratuitement, sans condition de ressources et sans demande de caution aux familles qui supportent déjà beaucoup financièrement et administrativement », explique Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie.
Le fonctionnement est simple : les lames sont envoyées aux orthoprothésistes qui en font la demande. Quand les lames deviennent trop petites pour un enfant elles sont remises en état et prêtées à un autre d’une taille inférieure.

Objectif : équiper 100 adultes amputés par an

Face aux sollicitations récurrentes d’adultes, l’association Lames de Joie a décidé de relever un nouveau défi cette année : équiper 100 adultes amputés afin de leur permettre de reprendre une activité sportive. « Il est difficile de refuser d’équiper des personnes uniquement en raison de leur âge, nous n’imposons qu’une condition : signer un contrat d’engagement comprenant une lettre de motivation et une preuve que la lame sera utilisée régulièrement pour une pratique sportive. Ensuite, comme pour les enfants, elle est envoyée partout en France, sans caution ni condition de ressources ».
Lames de Joie a fait le choix de se fournir auprès de la startup albigeoise Hopper, qui revalorise des chutes industrielles en fibre de carbone habituellement utilisées par Airbus pour en faire des lames de course. « Cela nous permet de bénéficier de prix plus avantageux, de rester sur des produits 100 % made in France et ceci sans renoncer à la qualité des matériaux et technique ».

Le sport inclusif grâce à la lame

Depuis sa création, Lames de Joie a permis à une centaine d’enfants de pratiquer une activité sportive. « Cette initiative favorise réellement l’inclusion à l’école. Les enfants peuvent facilement emporter leur lame dans leur sac de sport et participer aux activités physiques sans être mis à l’écart. Les lames ont aussi un impact visuel moins stigmatisant, la technologie du carbone attirent plus de curiosité positive que de malaise. Il est également bien connu que le sport offre de nombreux avantages. Nous avons de nombreux exemples inspirants de bénéficiaires dont la vie a été transformée. Je pense à par exemple à Alexandre Augusto, né sans jambe, il est entré dans le programme à l’âge de 8 ans, il passait autrefois beaucoup de temps devant les écrans et souffrait de surpoids. Huit ans plus tard, il consacre 20 heures par semaine au sport et vise les Jeux paralympiques de Los Angeles en athlétisme. »

Un réseau de solidarité

L’association, reconnu d’intérêt général depuis 2019, s’appuie sur un réseau de bénévoles, de partenaires et de donateurs privés pour mener à bien ses actions et gagner en visibilité plus particulièrement auprès de potentiels bénéficiaires et de leurs orthoprothésistes. « Il est important pour de faire connaître nos actions pour pouvoir accompagner le plus grand nombre de personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur nos deux ambassadeurs qui partagent nos valeurs et s’investissent sincèrement à nos côtés. Avec Pierre Antoine, c’est une longue histoire puisque Lames de Joie a financé sa première lame de course. Alexis est arrivé en 2020 en participant au record du monde en joëlette que nous avons d’ailleurs remporté ! Ce sont aussi deux grands athlètes qui prouvent que le sport et la performance sont possibles pour tous ».

Sam Goodchild, sans y toucher…

De marin pressé, capable en quelques saisons seulement de cumuler avec succès des expériences au grand large en Figaro, Open Fifty et d’acquérir un titre de champion du Monde IMOCA, le Britannique mâtiné de Breton Sam Goodchild se meut, à l’approche de son tout premier Vendée Globe, en gentleman débonnaire, apparemment hermétique et étanche à toute pression, qu’elle fut intérieure ou extérieure. Immensité du défi sportif à relever, frénésie populaire et médiatique annoncée, concurrence exacerbée au sein de la flotte, rien de tout cela ne semble troubler son sommeil, ou perturber son approche professionnelle de son sport. Son secret ? une approche pragmatique, au jour le jour, des mille et une particularité de son métier de marin de l’extrême. Un certain fatalisme aussi, né de son immense humilité face à la puissance des éléments.. Fort de l’expertise de son Team TR Racing, Sam avance ainsi sereinement vers l’échéance du 10 novembre, bien décidé à prendre la vie au jour le jour, et à profiter à plein et sans parasite du rêve de toute une vie.

Un nouveau mât pour VULNERABLE

Un petit tour en Angleterre, en famille, et Sam Goodchild a vite rejoint son IMOCA VULNERABLE en ses locaux Lorientais. On se souvient peut-être de l’infortune de mer qui avait frappé Sam lors de la Transat New-York Vendée le 6 juin dernier. Les équipes de TR Racing, son CEO Thomas Gavériaux en tête, s’étaient immédiatement activées pour rapatrier le bateau depuis les Açores, et surtout trouver un nouvel espar. Grâce à la solidarité de la Classe IMOCA et particulièrement du navigateur Armel Tripon, la société Lorima, avait pu livrer très rapidement un mât tout neuf, rapidement installé et testé sur le plan Verdier de 2019. Sam navigue ainsi depuis déjà plusieurs jours avec un VULNERABLE au pinacle de sa préparation. « Nous sommes contents de nous !» avoue Sam sans faux fuyant. « L’équipe a remarquablement travaillé pour gommer toute trace de notre infortune de mer. Nous avons mis à l’eau courant aout avec ce nouveau mât et de nouvelles voiles. Je me suis accordé quelques jours de repos en Angleterre et suis revenu pour entamer les navigations de mises au point. Nous rentrons dans cette phase si particulière qui précède le Vendée Globe. Cela s’annonce intense, mais aussi passionnant. Le Défi Azimut, du 12 au 15 septembre va nous permettre d’entrer dans une phase « performance ». Il y aura des stages à Port La Forêt, beaucoup de navigations pour arriver avec un gros capital confiance fin octobre aux Sables d’Olonne. »

Entre pression et plaisir

« Je ne ressens pas de pression, ni de tension particulière. Je redoute la surcharge de rendez-vous et obligations médiatiques et publiques. Il ne faut pas se « crâmer » mais dans le même temps, c’est aussi mon premier Vendée Globe, cette course qui m’a fait rêver et qui est à l’origine de mes choix de vie. Je veux en profiter à plein. Il faudra savoir doser l’implication et trouver le bon équilibre entre pression et plaisir. J’ai avec moi une belle équipe, très expérimentée, qui connait les rouages de la grosse mécanique du Vendée Globe. C’est rassurant. D’ici là, j’affine ma préparation physique avec Stéphane Elliot, je travaille la météo avec Marcel van Triest et le team TR Racing, et je consulte mes notes prises in situ lors de The Ocean Race l’an passé. On fait de moi un Challenger sérieux… why not?  En ce qui me concerne, je ferai ma course, comme je sais faire… »

Thomas Ruyant régénéré !

De l’eau, de l’air, du vent, du soleil, l’éclat des îles de Bretagne, les sourires de ses enfants… Thomas Ruyant a, tout l’été, fait le plein de saveurs, de paix, de contemplations océanes, avant d’entrer dans la frénésie du Vendée Globe. Fort de tant d’images, il repousse ces moments inéluctables où la pression de ce tour du monde annoncé hors catégorie s’emparera de lui. Le plus tard possible. Toutes les équipes de TR Racing et de son partenaire Advens y veillent, bichonnant son plan Koch-Finot Conq VULNERABLE jusque dans les détails les plus singuliers, pour donner à leur Dunkerquois de skipper ce capital confiance déterminant à l’approche d’un gigantesque et planétaire défi. Pour son troisième départ des Sables d’Olonne en solitaire et en circumnavigation, Ruyant s’appuie sur le savoir-faire unique de son équipe, qui lui a donné toutes les clés pour sentir, ressentir et ingérer les moindres soubresauts du bateau de toutes ses aspirations marines. En cette fin d’été, Thomas Ruyant et son équipe glissent imperceptiblement dans le long tunnel des dernières semaines d’avant Vendée Globe, un tunnel dont il lui tarde tant d’émerger le 10 novembre prochain, peu après 13 heures, enfin seul, libre et heureux.

Un break salutaire et bienfaisant

Les vacances idéales de Thomas Ruyant ? En bateau bien sûr ! Oh, pas sur son IMOCA VULNERABLE, demeuré sagement à Lorient aux bons soins des spécialistes de TR Racing, mais sur un voilier de plaisance parfaitement adapté pour permettre au prétendant au 10ème Vendée Globe de rester « connecté tout en déconnectant. » « En croisière, en famille, avec canne à pêche et maillot de bain, entre île d’Yeu et Glénans, j’ai totalement « coupé du bureau » muse Thomas. Ces 10 dernières années ne lui ont en effet guère offert l’occasion de vraiment souffler, d’arrêter la certes passionnante mais si prenante spirale du montage, aux côtés d’Alexandre Fayeulle et de Thomas Gavériaux, d’une équipe de course au large à deux bateaux performants, porteuse des messages et des visions sociétales de son partenaire Advens. « TR Racing est une équipe solide, avec à chaque poste de responsabilité, de grands professionnels » poursuit Thomas. « J’ai ainsi pu m’offrir un véritable break de 5 semaines avant la douce folie du Vendée Globe. »

La machine de ses rêves

Serein, reposé, motivé comme jamais, il a en début de semaine dernière retrouvé son VULNERABLE au moment de sa mise à l’eau, consécutive à un profond chantier estival. « Un gros travail de fiabilisation sur tous les postes essentiels du bateau a été réalisé. Nous ne sommes plus en phase de développement, et j’ai la conviction d’avoir entre les mains la machine ultime, celle dont j’ai rêvé, et que nos équipes ont parfaitement optimisé dans la perspective d’un tour du monde sans escale. Le prochain vainqueur du Vendée Globe sera le marin qui aura connu le moins de problèmes techniques. J’ai la chance, grâce à Advens, d’avoir à bord les outils pour disposer en instantanée d’une image précise de ce que vit le bateau, en termes de pression, de charges. A moi de ne pas me mettre dans le rouge, de naviguer en finesse, en étant rapide quand il faut, à l’instar de ce que j’ai réalisé en établissant ce record des 24 heures en décembre dernier lors de « Retour à la base » (539,94 milles, soit 22,49 noeuds de moyenne ndlr). »

Le Vendée Globe, dans la dynamique de Paris 2024…

Dégagé de toute tension, Thomas Ruyant aborde avec méthode les semaines qui le séparent des impératifs Sablais. « Nous allons valider tous les travaux effectués cet été par des navigations thématiques » explique-t’il. Validation des foils, des voiles, ajustement des réglages, mais aussi stage à Port La Forêt et sessions météos avec Marcel van Triest sont au menu des prochains jours, avant l’intéressant interlude du Défi Azimut (du 10 au 15 septembre à Lorient) … « On va jouer à la maison !» poursuit Thomas, « On va recevoir nos amis et partenaires, pour une belle fête à Lorient, avec des confrontations toujours intéressantes avec la concurrence. C’est l’occasion aussi de remettre toute notre équipe dans le bain technique et événementiel des impératifs qui nous attendent aux Sables d’Olonne pour le départ du Vendée Globe. Il n’y a pas de pression particulière, autre que notre volonté de toujours bien faire les choses. » La pression va monter avec l’arrivée de l’automne, et une saine émulation va s’installer. « Je sais que j’ai un statut à assumer, et j’ai désormais l’expérience nécessaire pour y faire face. Je pense que le Vendée Globe peut s’inscrire dans cet engouement, cette fraternité, cette envie d’être ensemble observés en France durant les Jeux. J’ai grand hâte ! Vivement le départ ! »

Un tour du Mont Blanc avant le Vendée Globe

Maxime Sorel, qui a gravi l’Everest en 2023, 10ème du dernier Vendée Globe, au départ du prochain à bord de V and B – Monbana – Mayenne le 10 novembre, prendra part vendredi à l’ultra Trail CCC, la petite sœur du fameux UTMB entre Courmayeur et Chamonix soit 101 km et 6 050 mètres de dénivelé. Le navigateur – aventurier, compétiteur dans l‘âme, compte mettre 18 heures pour aller au bout de cette course à pied unique et parmi les plus prestigieuses au Monde.

Me battre contre moi même

« Le départ sera donné à 9h00 vendredi » déclare Maxime. « Je me sens prêt pour ce challenge. Je me suis pas mal entraîné ces derniers mois pour cette compétition et entre les navigations à bord de mon Dragon des Océans avec lequel je prendrai le départ du prochain Vendée Globe début novembre. J’ai couru quasiment tous les jours alternant des longues distances comme en Corse cet été ou j’ai réalisé un 70 km avec 4 500 mètres de dénivelé et de plus petites distances. Je me suis préparé également, chez 321 Perform afin de concilier ma préparation au Vendée Globe et la CCC. En effet, courir assèche et cela n’est pas forcément compatible avec un Tour du Monde à la Voile où il faut avoir un peu de graisse au départ. Nous avons donc trouvé des justes milieux entre être d’attaque pour un ultra trail comme celui là puis enchaîner avec le Vendée Globe. Je n’aurai que 2kg à reprendre ensuite et pour le 10 novembre. Cela m’a encore permis d’apprendre sur mon corps tout en me faisant plaisir car j’aime ça, les défis. Je n’y vais non pas pour un résultat mais pour me battre contre moi-même. Et puis, je trouve pas mal de similitudes entre la préparation d’un Vendée Globe et un ultra trail notamment dans la préparation de nos vêtements, l’adaptation à la météo, la gestion de mon alimentation tout au long de l’épreuve, je pense au ravitaillement lors de la CCC, et la nécessité de boire beaucoup, 10 à 11 litres en 18 heures à priori. Cela va être passionnant. Je vais certainement aussi retrouver quelques sensations rencontrées lors de mon ascension de l’Everest avec la gestion inéluctable de l’altitude. On ne descendra pas en dessous de 1300 mètres et on ira jusqu’à 2700 mètres. »

Un chantier rondement mené pour V and B – Monbana – Mayenne

Autre actualité brûlante de Maxime et son équipe puisque le foiler V and B – Monbana – Mayenne a été remis à l’eau la semaine dernière pour entamer sa grande dernière ligne droite avant le départ de l’Everest des mers et après un chantier bien mérité suite à l’enchaînement au printemps de The Transat CIC (5ème) et de la New York – Vendée (12ème). « Cet été, j’étais une semaine au chantier à Concarneau puis une semaine chez 321 Perform à la montagne. C’était ma façon à moi de me reposer et de prendre un break. Toute l’équipe a très bien travaillé sur ce chantier qui ressemblait à un chantier d’hiver car nous avons vérifié l’ensemble des pièces du bateau en changeant d’ailleurs certaines par des neuves. Nous avons ajouté des panneaux solaires sur le roof, revu aussi l’ergonomie pour mon confort à bord. Le foil tribord endommagé sur The Transat a été réparé. Il y avait aussi des cales de foils récalcitrantes. Enfin, nous avons changé toutes les ficelles du voilier. Nous allons maintenant avoir besoin de longues navigations pour valider les pièces neuves et se préparer pleinement pour la grande course autour du Monde. Je recevrai enfin prochainement en Bretagne les Népalais avec qui j’ai gravi l’Everest. J’ai hâte car ce sont de belles personnes. Ils m’ont fait découvrir l’Everest et les très hautes altitudes. A mon tour de leur faire découvrir mon univers et de les emmener voler sur l’eau.»

Revue de presse

Voici quelques retombées générées ces derniers mois par TB Press et son équipe :

https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes-56000/trophee-jules-verne-le-maxi-trimaran-du-famous-project-dalexia-barrier-mis-a-leau-a-vannes-6594757.php

https://www.tf1.fr/tf1/edition-speciale/videos/flamme-olympique-a-marseille-le-commandant-du-belem-sur-tf1-68067946.html

https://www.lavoixdunord.fr/1460000/article/2024-05-08/flamme-olympique-un-spectacle-fantastique-pour-l-arrivee-du-belem-au-port-de

https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/saint-malo-prendre-le-large-avec-la-sep

https://www.carenews.com/fondation-generali-the-human-safety-net/news/lancement-d-atout-soleil-2024-generation-zero-0

https://www.lequipe.fr/Ski-alpinisme/Actualites/Ski-alpinisme-thibault-anselmet-presente-sa-discipline/1458801

https://www.lequipe.fr/Jo-2024-paris/Tous-sports/Article/La-flamme-a-la-gloire-de-la-mer/1465934

https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/05/06/a-bord-du-belem-la-flamme-olympique-et-une-alchimie-unique_6231840_3242.html

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/new-york-vendee/new-york-vendee-maxime-sorel-me-retrouver-aux-cotes-de-cadors-cest-assez-dingue-74926f14-1a92-11ef-9f93-21d487e07ff3

https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2024-05-28/71011-sam-goodchild-premiere-transat-pour-une-premiere-qualification-au-vendee-globe

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-sam-goodchild-comment-jouer-collectif-quand-on-est-concurrent-e4462b72-ed1d-11ee-a793-3d15ad53aa4e

Thomas Ruyant Racing inaugure sa nouvelle base à Lorient

Prévenir et agir contre les addictions : le Dr Jean-Victor Blanc, grand témoin du prix Atout Soleil

Pour la 17ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil, le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », en collaboration avec GPMA, Generali et La Médicale, a lancé un appel à projets baptisé « Génération Zéro Addiction ». Il vise à soutenir les associations qui œuvrent pour prévenir les conduites addictives, qui aident les jeunes à se soigner et à se libérer durablement de leurs addictions, et qui apportent un soutien et des solutions à leurs familles.

Grand témoin de cette nouvelle édition, Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et spécialisé dans la prise en charge des addictions. Auteur de deux ouvrages, « Pop & Psy » et « Addicts : Comprendre les nouvelles addictions et s’en libérer », il nous aide à mieux comprendre ces maladies et à casser certaines idées reçues à l’aide de films, séries et de célébrités issues de la culture pop.

En tant que grand témoin de la 17ème édition du prix Atout Soleil et membre du jury de sélection, pourriez-vous nous expliquer en quoi ce prix revêt une importance particulière ?

C’est avant tout une opportunité d’offrir une visibilité accrue à une problématique, la santé mentale et les troubles psychiques liés aux addictions, qui reste trop peu abordée. Les addictions touchent tout le monde à différents degrés mais, comme les autres sujets psy, sont peu mises en lumière parce qu’elles font peur et sont entourées d’idées reçues et de stéréotypes. Des initiatives comme le prix Atout Soleil participent à lever les tabous autour de ces questions.
L’approche portée par le fond de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes » est très intéressante car le prix cible plus spécifiquement les jeunes : leur prise en charge est essentielle car on sait que plus on adopte tôt des comportements à risques, plus les risques de sombrer dans une addiction sont élevés. D’autre part, le prix récompensera des associations qui portent des projets concrets partout en France pour protéger et accompagner les jeunes mais aussi leurs familles face aux multiples formes d’addictions.
De plus, le fonds de dotation s’inscrit dans une véritable démarche de long terme en organisant tout au long de l’année des webinaires pour sensibiliser le plus grand monde à ces problématiques et déconstruire les représentations erronées qui les entourent.

La pop culture est au cœur de votre travail de psychiatre. Quelle influence a-t-elle sur notre rapport aux addictions ?

L’influence est considérable, surtout chez les plus jeunes qui ont grandi avec l’essor des réseaux sociaux et des plateformes de streaming. L’image glamourisée et banalisée de la consommation de substances addictives, souvent véhiculée par les films et séries, peut avoir un impact néfaste sur eux. Des études montrent par exemple que les adolescents exposés à des contenus où l’on fume ont deux fois plus de risques de commencer à fumer eux-mêmes.
Le cas du cannabis est particulièrement préoccupant. Il est perçu comme une substance « bio » et inoffensive, sa consommation est régulièrement banalisée, voire encouragée, dans certains films et séries. Prenons l’exemple du film « LOL » : une scène montre la mère fumant du cannabis avec ses amis devant sa fille, qui l’imite ensuite. Or, les conséquences sur le cerveau en plein développement d’un adolescent ne seront pas les mêmes que sur un adulte. Les risques de troubles cognitifs et d’addiction sont bien plus élevés chez les jeunes. Il est essentiel de déconstruire ces représentations trompeuses et d’offrir des contre-discours éclairés.
Il m’est apparu intéressant d’utiliser la pop culture pour mieux diffuser de manière accessible des messages de prévention, reposant sur des informations scientifiquement prouvées. Mon objectif est d’aider les personnes, et notamment les jeunes, à mieux prendre conscience de leurs comportements à risque. Cela constitue selon moi le premier pas pour s’en libérer et reprendre sa vie en main.

Votre travail s’articule autour de la déstigmatisation des addictions. Pourquoi est-ce important ?

La stigmatisation est un frein majeur à la guérison. La culpabilité et la honte poussent les personnes concernées à se cacher, retardant ainsi leur prise en charge. Il faut rappeler que l’addiction n’est pas liée à un simple manque de volonté ou à un défaut moral. Il s’agit d’une maladie complexe, reconnue par la communauté médicale et scientifique. Elle se caractérise par une perte de contrôle sur la consommation d’une substance ou la pratique d’une activité, malgré les conséquences néfastes sur la santé, les relations et la vie quotidienne.

Quels peuvent-être les recours pour les personnes addictes ? Quel rôle peuvent jouer les associations ?

Il n’y a aucune fatalité vis-à-vis des addictions. Et il est important de savoir qu’à toutes les étapes de la maladie, on peut accéder à des soins et aller mieux. Nous avons la chance en France de pouvoir avoir accès à une prise en charge en grande partie gratuite, à des consultations avec des médecins addictologues, des hôpitaux de jour, des psychothérapies, etc.
Les associations jouent un rôle indispensable pour compléter et renforcer l’action des pouvoirs publics et des structures de santé. Elles permettent d’orienter des personnes vers les filières de soin adéquates. Elles développent également des groupes de parole et des ateliers pour favoriser les échanges et l’entraide entre familles. Ce travail est essentiel car on sait que les familles des personnes souffrant d’addictions sont souvent démunies et fragilisées.
J’encourage vivement toutes les associations à répondre à l’appel à projets « Génération Zéro Addiction » avant le 14 juillet 2024. Il me tarde de faire partie du jury du prix Atout Soleil et de découvrir les actions concrètes de ces associations de terrain qui œuvrent pour la prévention, la lutte contre les addictions et l’accompagnement des personnes concernées et de leur entourage.

Pour en savoir plus  

A VOS AGENDAS

  • 14 juillet : clôture de l’appel à projets
  • 24 septembre : jury Atout Soleil
  • 3 décembre : cérémonie de remise des prix

Objectif Saint-Pierre-et-Miquelon !

Vainqueur à Saint-Malo, troisième le week-end dernier à Pornichet – La Baule, l’équipage de Solidaires En Peloton est entré dans sa saison 2024 positivement jouant quasi toujours aux avant-postes. Thibaut Vauchel-Camus, leader en 2023, est plus que jamais décidé à imprimer sa marque en 2024 aussi bien sur les parcours construits des Ocean Fifty Series qu’au grand large. Objectif Route des Terre-Neuvas désormais dont le départ sera donné le 17 août de Saint-Pierre-et-Miquelon ! Axelle Pillain et Yann Eliès embarqueront avec Thibaut pour cette transat express en direction de la baie de Saint-Brieuc et Saint-Quay-Portrieux.

Thibaut Vauchel-Camus : « L’Act 2 des Ocean Fifty Series à la Baule a été un véritable succès le week-end dernier. Nous avons réussi notre pari de naviguer à 10 Ocean Fifty sur le plan d’eau borné de la Baule tout en étant proche du port et de la plage. Le public était parfois à 200 mètres de nos bateaux. Le rapport Sport – Spectacle a été génial. De notre côté, nous étions attendus suite à notre victoire à Saint-Malo et j’imaginais quelques revanchards. Nous avons été leaders assez régulièrement notamment sur l’offshore final mais cela n’a pas suffi. Avant cette grande course, nous étions encore 4 équipages à être en capacité de gagner avec le jeu du coefficient plus important pour ce parcours. Dans la brise et à haute vitesse, nous étions les patrons mais à la fin dans le petit temps les Ocean Fifty en embuscade nous ont coiffé au poteau. Le podium final est à l’image de ce qui s’est passé. Avec une flotte si homogène, les erreurs se paient cashs ! En juillet, nous allons faire quelques relations publiques notamment à Brest les 10 et 11 juillet juste avant les fêtes maritimes. On partira ensuite début août vers Saint-Pierre-et-Miquelon afin de se présenter au départ de la route des Terre-Neuvas. Je suis ravi d’embarquer Axelle Pillain qui a beaucoup d’atouts à savoir être une as de l’électronique à bord et être à l’aise sur l’eau. Yann Eliès sera également à nos côtés. On ne le présente plus tant il a un grand palmarès à commencer par ses trois victoires sur la Solitaire du Figaro. »

Yann Eliès : « Je commence à avoir une belle expérience en Ocean Fifty avec notamment une victoire sur la Transat Jacques Vabre 2013 avec Erwan Le Roux puis une participation au Pro Sailing Tour toujours avec Erwan et en 2022. J’ai hâte de retrouver Axelle que je connais bien puisqu’elle était sur The Ocean Race avec Malizia comme moi et de naviguer avec Thibaut qui connaît parfaitement la Classe et son bateau. Nous aurons un équipage ambitieux sur la Route des Terre-Neuvas qui me parle beaucoup. J’ai lu pas mal de romans sur la pêche à la morue d’antan. Prendre le départ d’une transat à Saint-Pierre est un rêve. Je suis hyper sensible à cette idée. Cela sera une course engagée à mon avis. Il faudra faire attention dès le début aux icebergs et aux cétacés et à une météo qui peut être délicate. Au large, nous allons nous régaler en Ocean Fifty avec un sacré jeu car les différences entre les anciens et nouveaux Ocean Fifty se fera moins sentir. »

Le Belem à Bordeaux pour fêter le vin

C’est devenu une tradition, une escale « phare » pour le Belem et la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Le trois-mâts sera à Bordeaux pour « Bordeaux fête le vin » du 27 au 30 juin. Il arrivera le 26 juin à 11h30 sur zone et repartira, direction Saint-Nazaire, le 1er juillet à 14h00. Entre temps, les 28, 29 et 30 juin de 11h15 à 17h30, il sera ouvert au grand public via un pass payant, amarré au Ponton d’honneur, face au pont de pierre.

La billetterie des visites publiques : https://www.bordeaux-fete-le-vin.com/la-fete-sur-les-quais/grands-voiliers/le-belem.html

Information presse : pour une rencontre avec l’équipage et le capitaine du Belem, merci de faire votre demande à agence@tbpress.fr

La visite du Belem permet de voyager dans le temps et sur tous les ponts du navire, guidée par 22 panneaux, un dépliant de visite et un équipage disponible pour répondre aux questions des visiteurs et partager sa passion.

Mewen Tomac aux Jeux !

Optimized by JPEGmini 3.18.9.220874560-AP 0x5d709e32

En remportant le championnat de France de Chartres sur les distances de 100, 200 et 50 mètres dos, record de France sur 200, le champion picard, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se qualifie pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en 100 et 200.  C’est une nouvelle belle performance pour Mewen qui va désormais se préparer intensément pour la grande joute mondiale estivale.

Nicolas Poughon, directeur général de la Banque Populaire du Nord : « Quel triplé ! A la Banque Populaire du Nord, nous sommes très fiers des performances réalisées par Mewen Tomac cette semaine au Championnat de France de natation. Il n’est jamais facile d’enchaîner les victoires et c’est une grande réussite. L’ensemble de nos collaborateurs sera derrière lui pour l’encourager lors des Jeux de Paris. En attendant, et pour allumer la ferveur autour des Jeux, nous nous préparons à ambiancer le passage de la Flamme Olympique sur notre territoire les 2,3,4 et 17 juillet. Je tiens également à largement saluer notre kayakiste Maxime Beaumont qui a fait preuve d’une combativité exceptionnelle pour décrocher sa qualification pour Paris 2024. Sa longévité à très haut niveau est un exemple. » 

Un air d’Olympisme pour Thibault Anselmet !

Le meilleur mondial de Ski Alpinisme, deux Globe de Cristal cette dernière saison, Thibault Anselmet, a porté la flamme Olympique hier à Valence, un sacré clin d’œil en vue de l’arrivée du Ski Alpinisme pour la première fois aux Jeux d’hiver de Cortina d’Ampezzo en 2026. Depuis, son sacre début avril au classement général de la Coupe du Monde, le champion, originaire de Bonneval-sur-Arc, alterne repos et séance d’entraînement. Il prépare progressivement la saison 2025. Entretien…

Tu as porté la Flamme Olympique hier. Quelles sont tes impressions ?

J’ai vécu un bon moment. Pour moi, la Flamme Olympique est un symbole fort de solidarité entre les pays et entre les athlètes du monde entier. Le fait de la porter me plonge dans mon rêve Olympique et me rapproche peu à peu de ma première participation aux Jeux en 2026.

Quelle a été ta vie depuis début avril et ton deuxième gros Globe de Cristal ?

J’ai d’abord profité de mes victoires pour les partager avec ma famille et avec mes sympathisants. J’ai été super bien accueilli à Bonneval-sur-Arc. J’ai pris aussi des vacances en Islande avec ma copine. J’ai repris ensuite les entraînements progressivement tout en honorant des rencontres avec mes partenaires. Cela a été des trainings un peu au feeling en fonction de ma motivation et j’ai travaillé surtout le foncier sur les skis avec la neige encore présente en altitude. L’idée était de ne pas perdre mes bases et mes fondamentaux.

Quel est ton programme estival ?

Dans les jours qui viennent, je vais monter en intensité avec un programme d’entraînement plus strict avec mon coach. Nous allons construire du solide afin d’arriver en forme en décembre. Cela passe par du travail en salle et du renforcement musculaire, du ski s’il y a encore de la neige ce qui est le cas actuellement mais aussi du ski roue, du vélo de route et de la marche très rapide dans les cols. Nous allons avoir également des stages en équipe de France qui vont permettre les confrontations. Nous allons profiter d’être ensemble pour faire de l’intensité.

Vas-tu suivre les Jeux de Paris ?

Evidemment ! Je suis un grand passionné de sport à la télé et on va être servi cet été avec le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques. Je regarde tous les sports et cela me passionne. Je vais également particulièrement encourager Axel Zorzi en para- athlétisme avec qui je m’entends bien et qui fait parti de la même équipe que moi au sein de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes.

Solidaires En Peloton en piste pour La Baule – Pornichet !

ACT 1 – SAINT MALO, le 23 Mai 2024. OCEAN FIFTY SERIES

Après la victoire de l’équipage de Solidaires En Peloton à Saint-Malo lors du premier Act des Ocean Fifty Series, Thibaut Vauchel-Camus et ses équipiers ont mis, sans transition, le cap pour Fécamp pour effectuer des relations publiques embarquant plus de 100 personnes, patients, accompagnants et mécènes. Ils s’apprêtent maintenant à participer à l’Act 2 du championnat des trimarans de 50 pieds avec l’étape de La Baule – Pornichet qui aura lieu du 19 au 23 juin. Accompagné d’Axelle Pillain, Tom Laperche, Laurent Gourmelon et Pierre-Antoine Morvan, le skipper malouin, originaire de Guadeloupe, compte continuer sur ses dernières lancées et remporter cette nouvelle épreuve qui va mêler parcours au contact entre bouées et parcours côtier.

« Nous nous rendons à La Baule avec un véritable capital confiance tout en s’attendant à une concurrence revancharde et de plus en plus affûtée. Pour la première fois, 10 Ocean Fifty seront réunis » déclare Thibaut Vauchel-Camus. « Nous souhaitons faire encore mieux qu’à Saint-Malo ! La bagarre va être intense sur des parcours construits courts et express en baie de la Baule. Cela sera aussi à nouveau l’occasion de faire naviguer patients et partenaires » De son côté, Tom Laperche, SVR – Lazartigue, se réjouit de son engagement sur le circuit avec Solidaires En Peloton: « Ces navigations à bord de Solidaires En Peloton m’éclatent. Notre victoire à Saint-Malo a été un bon moment. Humainement, cela a été hyper sympa. Thibaut maîtrise parfaitement son voilier et nous avons vraiment confiance l’un envers l’autre depuis nos premières expériences communes sur de plus petits multicoques. C’est toujours intéressant de naviguer sur d’autres supports que notre trimaran Ultim. Cela permet de progresser et d’augmenter nos compétences. Je suis passé plusieurs fois en Figaro sur le plan d’eau de la Baule que je connais donc bien et j’ai mes grands-parents qui habitent à Pornichet. Ce deuxième acte des Ocean Fifty Series va être intéressant avec du jeu et beaucoup de concurrence. » Allez, allez Solidaires En Peloton !

 

 

VULNERABLE en remorque vers Lorient

L’IMOCA VULNERABLE, plan Verdier de Sam Goodchild, victime le 6 juin dernier d’un démâtage dans le Sud Est des Açores, a été rejoint lundi par le Merida, bateau spécialement conditionné par Adrien Hardy pour remorquer sur de longues distances des voiliers en avarie. Passé au large de Santa Maria aux Açores samedi dernier sous gréement de fortune, Sam, a ensuite rallié Sao Miguel où le spécialiste de la Coupe de l’America, résident Açorien, Giovanni Mascetti, l’a aidé à remettre le bateau en état dans la perspective d’un rapide retour vers la France et Lorient. Adrien Hardy et son équipe ont procédé lundi à la prise en charge de VULNERABLE, et vont profiter d’une météo favorable pour entamer la traversée de 1 200 milles vers Lorient. VULNERABLE est attendu d’ici quelques jours à son port d’attache Lorientais.

Sam Goodchild :

« C’est la voile ! » Sam Goodchild demeure dans l’adversité stoïque et réaliste. Cette fortune de mer n’entame en rien son moral ni sa détermination à performer dans son premier Vendée Globe en novembre prochain. « Je n’aime pas casser et ce démâtage est une déception. C’est le lot des marins de course au large. On s’adapte. On a conscience de notre vulnérabilité en mer, et c’est ce qui fait la beauté de notre sport. Avoir conscience de cette vulnérabilité c’est aussi la possibilité d’être plus fort ensemble, c’est le sens du nom de nos bateaux avec Thomas et de la campagne que nous allons porter avec notre partenaire Advens. On a ramené le bateau à Sao Miguel. Giovanni m’a bien aidé à ranger le pont. J’ai pu dresser une liste relativement exhaustive de ce que j’ai pu sauver et de ce que l’on a perdu. Je relativise ce qui m’arrive en me disant que c’est mieux que cela se passe maintenant, plutôt qu’à l’automne prochain. Je rentre en France, pendant que Adrien Hardy gère le retour du bateau. »

Thomas Gavériaux, CEO TR Racing

« Toute l’équipe TR Racing a déployé dès l’annonce du démâtage, une incroyable énergie pour aider Sam à rallier l’archipel des Açores et trouver des solutions de rapatriement. La présence aux Açores de Giovanni Mascetti est une chance. Il était le chef de projet chez Persico lors de la construction de VULNERABLE lancé en 2019. Il connait donc parfaitement le bateau. C’est un garçon très compétent, très disponible et généreux qui nous a évité le coût environnemental d’envoyer notre propre équipe aux Açores. Sam a fait un super boulot pour nettoyer la plate-forme. On dispose déjà d’un inventaire précis de ce qu’il nous faut remplacer. Nous étudions toutes les possibilités et options de remplacement du mât. Dès son arrivée en nos nouveaux locaux de Lorient, toute la plateforme sera minutieusement inspectée et contrôlée. Le démâtage contrarie notre planning d’entraînement et de préparation cet été. Le changement de mât est une opportunité d’optimiser encore un peu plus notre préparation. TR Racing est calibré pour répondre à ce genre de challenge. Nous allons rapidement débriefer des raisons de cette avarie et sur la course côté sportif et performance. Toute l’équipe a hâte de revoir dès la fin août nos deux voiliers VULNERABLE bord à bord. »

 

Thomas Ruyant VULNERABLE, 5ème de la New York Vendée

Thomas Ruyant à bord de l’Imoca VULNERABLE s’est adjugé hier soir la 5ème place de la transat New York Vendée, parmi les 28 navigateurs engagés. Il a franchi la ligne d’arrivée mouillée au large des Sables d’Olonne à 23 heures et 57 minutes. Son temps de course est de 12 jours, 3 heures, 57 minutes et 10 secondes. Il a parcouru sur l’ortho 3 170 milles à la vitesse moyenne de 10,9 noeuds. Il a en réalité couvert sur le fond la distance de 4 221,8 milles à la vitesse moyenne de 14,5 noeuds.

 

Je suis à ma place…

Ses premiers mots résonnent d’un réalisme assuré : « Je suis à ma place ». Le Dunkerquois redoutait en effet dès le départ au large de New York ce scenario d’une navigation au plus près du lit du vent, peu favorable à la carène, au jeu de voiles et à la forme des foils de son plan Koch Finot Conq de 2023, tous taillés dans la perspective des allures portantes attendues sur le parcours du Vendée Globe. Il a su jouer crânement sa carte dès que les circonstances de course s’y sont prêtées, et on pense naturellement à cette partie du parcours sous la zone de protection de la biodiversité quand, en compagnie de son compagnon d’écurie Sam Goodchild, les deux skippers VULNERABLE apparaissaient en deuxième et troisième place du classement provisoire.

 

Ca s’est joué à rien…

« Je suis naturellement déçu de cette 5ème place, car je visais mieux » poursuit Thomas, « mais l’analyse des circonstances de course ne me laissent aucun regret. J’aurai pu jouer avec Charlie et forcer le passage de ce front qui a déterminé l’issue de la course, mais l’état de la mer sur cette partie du Gulf Stream était vraiment casse bateaux et je n’ai pas voulu jouer à ce jeu. Ce front ondulait curieusement. Je pensais bien l’avoir passé un temps, sous la pluie et dans du Sud Ouest, mais il m’est revenu dessus et je n’ai plus réussi à l’accrocher. Ca s’est joué à rien. On a rarement eu des conditions conformes à nos fichiers meteos, et il a fallu en permanence s’adapter, reprendre la main sur nos routages. Bref, s’adapter et je crois que dans cet exercice de la navigation à court terme, Sam et moi nous en sommes bien sortis en approche des Açores

 

1 500 milles au près pour finir !

« J’attends avec impatience le débriefing avec Sam, mon équipe de TR Racing et les ingénieurs de chez Advens. Il y a beaucoup d’enseignements à tirer et on ramène énormément d’informations positives de cette transat. On a vraiment utilisé nos bateaux à 100%. Je ne déplore aucune casse malgré des conditions parfois très dures. Il m’aurait fallu plus de vent pour le type de J2 que j’ai, en connaissance de cause, choisi. Les derniers 1 500 milles au près ont été favorables à Jérémie (Beyou Charal) et Seb (Simon – Groupe Dubreuil) dont le J2 est mieux adapté au près. J’assume mes choix. Je n’ai ni la carène ni les foils pour me battre au près dans moins de 16 noeuds de vent. Pour toutes ces raisons, je pense être à ma place dans cette transat. Je n‘en nourri aucune inquiétude ni appréhension, surtout pas dans la perspective du Vendée Globe. C’était une forme de vulnérabilité que j’assume car elle met en lumière et par contraste de nombreux points forts de notre projet. »

Cette expérience d’une vulnérabilité assumée est une force de l’écurie TR Racing. Elle permet à l’équipe d’être mieux préparé et meilleur collectivement dans l’optique du Vendée Globe. Une belle illustration de la campagne sur la vulnérabilité que portent Advens et ses partenaires Entourage, Team for the Planet et l’Institut Curie.