Nous embarquons avec la Flamme !

C’est inédit ! Le 27 avril, le fameux trois-mâts Belem armé par la Fondation Belem – Caisse d’Epargne, et dont la Caisse d’Epargne est l’historique mécène, partira du Pirée en Grèce pour Marseille avec à son bord 16 jeunes éclaireurs et surtout la fameuse Flamme Olympique. 12 jours de navigation, 12 jours d’aventure pour amener la Flamme en France. Le 8 mai débutera alors un grand relais parrainé par les Caisses d’Epargne. Chez TB Press, nous sommes très fiers d’embarquer à bord du Belem en tant qu’officier de presse afin de mettre en lumière cette exceptionnel voyage initiatique pour les jeunes éclaireurs sélectionnés par les Caisses d’Epargne en régions. A moi le canal et le golfe de Corinthe, la mer ionienne, la Sicile et la cité phocéenne ! Cap pour 1000 milles et une première mondiale, jamais la Flamme Olympique a accosté le pays – hôte des Jeux par la mer !

Merci à la Caisse d’Epargne, merci à la Fondation Belem Caisse d’Epargne dont l’Agence TB Press fait les relations presse depuis 15 ans ! Merci à Charline Hamonic, Christelle de Larauze et Julien Benoist pour leur confiance… Vive les relations presse et la communication qui allie sport et sociétal, la marque de fabrique de TB Press !

Maxime Sorel face NORD

Dimanche, le skipper du voilier V and B – Monbana – Mayenne prendra le départ de The Transat CIC, théâtre du début d’une saison XXL ponctuée par le Vendée Globe. Le marin, originaire de Cancale, s’apprête à vivre une traversée de l’Atlantique Nord virile entre Lorient et New York, successions de dépressions et vent de face au programme. Parmi les premiers voiliers IMOCA mis à l’eau cette année, V and B – Monbana – Mayenne est totalement fiabilisé et optimisé pour la compétition en solitaire et a déjà enchaîné depuis mars quelques belles navigations « test » afin de s’échauffer et entrer dès la fin de semaine dans le vif du sujet. Entretien

1) Comment s’est déroulée ta préparation pour cette deuxième participation à The Transat CIC ?

Notre chantier hivernal a duré deux mois à Concarneau. Nous avons mis à l’eau mi-mars et depuis j’ai enchaîné 4 véritables longues navigations de 24 heures, dont 2 en faux solo. C’était bien. Il ne fallait pas moins. Cela aurait été compliqué d’avoir moins de temps de préparation. Au-delà de The Transat CIC, nous avions en tête lors de ces navigations, le Vendée Globe et nous avions pas mal de tests à faire. Cet hiver, nous avons changé quelques pièces usées par exemple comme les paliers de safrans ou des billes de chariot. Il fallait forcer dessus en condition afin de voir si tout était en ordre de marche. Nous avons eu quelques surprises, mais mon équipe a bien travaillé et nous avons une capacité d’adaptation technique forte. V and B – Monbana – Mayenne est un voilier très pointu et technologique. Nous sommes dans de la mécanique de précision. J’ai évidemment aussi profité de ces entraînements pour me remettre physiquement et mentalement dans mon voilier, retrouver mes automatismes… D’habitude, nous préparons les transats plutôt en été ou en début d’automne dans des situations météo assez légères. Là, j’ai eu de la mer et de l’air.

2) Quelques mots sur le parcours de l’épreuve entre Lorient et New York ?

Il n’y a pas de marque de parcours entre Lorient et New York. Sur le papier, New York est quasi en face de Lorient, mais on ne pourra pas aller tout droit ! Nous allons avoir une énorme zone des glaces à respecter qui va nous contraindre un peu comme dans les mers du Sud sur un Vendée Globe à passer dans des couloirs entre une dépression et cette zone interdite. Nous ne pourrons pas faire trop d’Ouest. La direction de course va également nous indiquer des zones interdites pour cause de cétacés. Bref, il y aura quelques obstacles dans ce parcours. Autre paramètre et pas des moindres, nous devrons composer possiblement avec les forts courants du Gulf Stream* qui peuvent aller jusqu’à 4 à 5 nœuds et qui peuvent engendrer une mer dégueulasse surtout si nous sommes au près. En montagne, on ne s’attaque pas souvent au versant Nord, là nous n’aurons pas le choix même si une route Sud est possible, mais rallonge fortement les distances au but. En 2016, Gilles Lamiré en Multi50 avait flirté avec les Açores…

3) Quelles sont tes ambitions sur cette navigation qui devrait durer 8 jours et être particulièrement intense ?

Si je fais un top 5 c’est ouf alors c’est ce que je me donne comme objectif. En même temps, il va falloir continuellement trouver le bon compromis, car l’idée est de ne pas casser et entacher le programme à suivre. Nous avons une autre transat ensuite avec la New York – Vendée et puis il y aura mon deuxième Tour du Monde qui est clairement l’ambition principale de l’année. J’ajoute également qu’en prenant le départ de The Transat CIC, je serai qualifié pour le Vendée Globe.

4) 33 skippers – solitaires au départ, qui sont tes adversaires directs ?

Ils sont tous mes adversaires, mais je dois dire que j’aimerais, un peu comme lors de mes dernières transats, me retrouver avec les voiliers de Boris Herrmann, Samantha Davies, Paul Meilhat et Yannick Bestaven. Je ne me priverai pas non plus de jouer si c’est possible avec les favoris que sont Jérémie Beyou, Charlie Dalin et Yoann Richomme.

5) Si on te dit The Transat, tu dis quoi ?

Je dis face Nord. Le parcours parle par lui-même. Dans les faits, ce n’est pas si simple de se mettre dans la course. D’habitude, nous avons un plus gros convoyage de Concarneau pour rejoindre Le Havre ou Saint-Malo. Là nous avons mis 3 heures pour rallier Lorient. Ces convoyages sont souvent un bon dernier training de concentration. Et puis là nous sommes à Lorient. J’ai mes repères. J’ai un peu de mal à me dire que nous allons aller au charbon !

* Le Gulf Stream est un courant océanique chaud de surface prenant sa source entre la Floride et les Bahamas, le long de la côte est des États-Unis et qui se disperse dans l’océan Atlantique quelque part au large de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve tout en se prolongeant par d’autres courants marins. Il constitue une portion du gyre de l’Atlantique Nord et désigne souvent dans le langage courant et celui des médias la dérive nord atlantique qui baigne les eaux de l’Europe de l’Ouest et du Nord.

Sacré Thibault Anselmet !

Thibault Anselmet, 26 ans, remporte pour la deuxième année consécutive la Coupe du Monde de ski alpinisme. Il décroche un deuxième gros Globe de cristal après celui de 2023. C’est une nouvelle très grande performance pour le jeune homme originaire de Bonneval-sur-Arc. Elle prime la régularité tout au long de la saison et un travail acharné sur les skis et en dehors. Autre bonne nouvelle, Thibault ajoute un petit globe de Cristal à son palmarès dans la discipline du sprint suite à sa victoire nette et précise hier à Cortina d’Ampezzo. Il entre franchement dans la cour des grands et peut sereinement se préparer pour la Coupe du Monde 2025 qui sera prédominante en vue des Jeux Olympiques de Cortina d’Ampezzo 2026 qui verront, pour la première fois, le ski alpinisme entrer en lice.

Thibault Anselmet : « Je suis hyper satisfait de cette victoire au classement général qui était depuis quelques semaines prévisibles tant j’ai fait un bon début de saison. Je n’ai laissé aucune chance à mes adversaires tout au long de la Coupe du Monde. Ce gros Globe de cristal récompense ma régularité dans toutes les spécialités du ski alpinisme. Ce deuxième gros Globe représente beaucoup pour moi car le plus dur est de rester au sommet. Cerise sur le gâteau, je gagne hier le sprint italien qui me permet pour la première fois de décrocher un petit Globe en sprint. Je n’avais intentionnellement pas pris le départ de l’individuel dimanche afin d’être à fond hier. Cela a payé et cela clôture mon hiver de la meilleure des façons. Je suis maintenant attendu pour la Coupe du Monde 2025. Je vais tenter de rester sur ma lancée. J’aime le ski alpinisme, cela fait parti de moi. Je tiens à remercier mon staff, l’équipe de France de ski alpinisme, l’ensemble de mes partenaires, ma famille, mes parents. Sans mes parents, je n’en serais pas là, je les remercie et hier c’était l’anniversaire de mon grand-père, un beau cadeau cette victoire ! »

Des nouvelles des sportifs Banque Populaire du Nord

Les uns sont en bonne voie pour se qualifier pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les autres n’iront pas mais conservent un état d’esprit très positif. Anaïs Mai Desjardins et Théo de Ramecourt en kitefoil ont trouvé plus forts et ne couperont pas les lignes de départ marseillaises cet été. Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en Kayak et  Mewen Tomac sont aux portes de leur graal. Etat des lieux…

Spirale très positive pour Mewen Tomac

Mewen Tomac semble en mesure de se qualifier pour Paris 2024. Le nageur amiénois, qui a battu 2 records de France en 2023, enchaine les performances et vise les Championnats de France qui auront lieu en juin à Chartres et qui font office de qualification. « En janvier, j’étais en stage à Ténérife avec l’Equipe de France. En février, j’étais également en stage avec mon club Amiens Métropole Natation à Font Romeu » explique Mewen. « Nous avons enchaîné des travaux de force et de puissance et des longues distances. Je me sens de plus en plus prêt pour la saison à venir. Sur le 100 mètres dos, nous sommes deux à évoluer un peu au-dessus du panier et il y aura deux qualifiés. Je pense donc que cela passera si je n’ai pas de pépins d’ici là. En 200 mètres dos, il y a un peu plus de concurrence mais il y a de la place pour moi. J’essaie surtout de ne pas trop me focaliser sur cette échéance qualificative. Je fais mon chemin consciencieusement et on verra. »

Maxime Beaumont y croit

De son côté, Maxime Beaumont, 41 ans, n’est pas encore totalement fixé mais se rapproche d’une participation à ses quatrièmes Jeux Olympiques en kayak. Le kayakiste français, médaillé d’argent à Rio 2016, a remporté le 29 mars à Vaires-sur-Marne ses deux courses en K1 500 lui permettant, avec Guillaume Burger, d’être désigné par sa Fédération pour représenter la France en K2 lors du tournoi de qualification olympique qui aura lieu en Hongrie les 8 et 9 mai. Restera à entrer, lors de cette échéance, dans les quotas pour qualifier le bi place français pour Paris. « Nous avons déjà beaucoup navigué ensemble avec Guillaume. Nous allons nous préparer assidument pour l’échéance hongroise en essayant de reproduire nos dernières performances personnelles en K2. » Le défi est de taille mais pas insurmontable pour le vétéran boulonnais qui est aujourd’hui toujours le « Usain Bolt » du Kayak français.

Erika Sauzeau maintient le cap

Elle fait une très belle saison 2023 en para-aviron allant jusqu’à qualifier le bateau français « 4 barré mixte PR3 » pour Paris 2024. Depuis les choses se sont compliquées pour Erika Sauzeau. « A la reprise hivernale en septembre, les entraînements décidés étaient très intenses avec 3 sessions de training par jour » raconte l’athlète paralympique picarde, médaillé de Bronze à Tokyo 2020. « Du coup, ma pathologie, une chondropathie avancée du genou gauche, s’est aggravée. J’ai donc pris du repos. Dans le même temps, notre collectif s’est agrandi avec l’arrivée de sportifs aux handicaps minimums. Je suis donc un peu moins dans les clous pour une sélection aux Jeux Paralympiques de Paris mais je persévère et j’ai encore toutes mes chances. Le championnat de France ergomètre de février s’est bien déroulé avec une médaille de bronze sur 500 mètres. Dernièrement, lors d’un stage fédéral, je réalise un chrono satisfaisant sur 2000 mètres. Je fais tout pour être aux Jeux en respectant ma santé et ma pathologie. »

Anaïs Mai Desjardins et son double cursus de haut niveau

Anaïs Mai Desjardins, la pépite dunkerquoise du Kitefoil, ne disputera pas ses premiers Jeux. Elle a trouvé plus forte sur sa route en la personne de Lauriane Nolot, récemment Championne d’Europe et qui rafle tout en kitefoil. Anaïs n’a pas relâché ses efforts et continue plus que jamais à mixer ses études de médecine et son évolution sportive « Depuis un an, c’est assez compliqué pour moi » déclare-t-elle. « J’ai décidé, avec mon petit gabarit, de ne pas prendre de poids, condition sine qua none à la performance en kitefoil et puis je n’ai pas toujours été dans le match. Malgré des résultats en demi-teinte en 2023, j’ai décidé de me surpasser en me concentrant sur mes performances et pas celles des autres. Cette méthode m’a permis d’apprendre encore et de progresser. Dans le même temps, après avoir fait une pause en 2023, je continue évidemment mes études de médecine et je bosse fort actuellement pour obtenir ma 5ème année. Cette non-qualification est évidemment difficile à accepter mais je trace mon chemin, j’en ressors grandie et j’ai beaucoup d’autres ambitions sportives à venir à commencer par le Championnat du Monde en Mai à Hyères qui se terminera juste avant mes partiels de médecine. »

Théo de Ramecourt a une carte à jouer aux Championnats du Monde

A l’instar d’Anaïs, Théo de Ramecourt n’a pas obtenu son ticket pour les Jeux. Lors du dernier Championnat d’Europe, Théo a terminé 12ème alors que dans le même temps Axel Mazella remportait le titre. « J’ai eu de bonnes phases mais j’ai trop souvent chuté ce qui m’a fait cumuler trop de points. Tout comme Anaïs, je vais me concentrer sur le Championnat du Monde qui aura lieu en Mai à Hyères et je vais me mettre à la disposition du collectif notamment pour aider Axel à être le plus performant possible cet été à Marseille. »

17ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil : lancement de l’appel à projets « Génération zéro addiction »

Le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA et l’assureur Generali lancent, dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, un nouvel appel à projets pour soutenir les associations qui agissent au quotidien auprès des jeunes et de leurs familles pour lutter contre toutes les pratiques addictives : tabac, alcool, médicaments, cannabis, cocaïne, jeux d’argent, écrans, alimentation, etc.

Avec cet appel à projets, Atout Soleil cible des associations françaises qui mettent en place des initiatives innovantes dans le but de :

  • protéger les jeunes et prévenir leur entrée dans une pratique addictive ;
  • aider les jeunes à se soigner, à se libérer durablement de leurs addictions ;
  • apporter du soutien et des solutions aux familles.

Les associations ont jusqu’au 28 juin 2024 pour déposer leur dossier de candidature.

Une prévalence des addictions toujours inquiétante chez les adolescents

Alcool, tabac, cannabis… figurent en bonne place parmi les « premières expériences » des adolescents qui s’y initient souvent très jeunes, dès le collège.

À 17 ans, près d’un adolescent sur cinq fume tous les jours du tabac (16%), près d’un sur dix consomme de l’alcool au moins 10 fois par mois (7%) et 4% consomment du cannabis au moins 10 fois par mois. L’usage excessif de ces substances se conjuguent parfois avec des pratiques à risque telles que le
« binge drinking ».

Certes, les usages des adolescents sont orientés à la baisse depuis 2014 grâce à la forte mobilisation des pouvoirs publics, à l’exception notable de la cigarette électronique. Mais il est crucial d’amplifier ces actions et d’agir au plus tôt pour prévenir les risques de dépendance chez les adolescents, car cette période est essentielle pour leur développement.

L’essor des conduites addictives se répercutent sur la santé mentale des jeunes

Par ailleurs, les addictions ne se limitent pas à la consommation de drogues licites ou illicites. Depuis la crise sanitaire, on observe un essor d’autres addictions, notamment aux écrans et aux jeux vidéo, à la pornographie, aux jeux de hasard, et bien d’autres encore.

Ces conduites addictives ne sont pas sans conséquences sur la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes. Bien au contraire, elles peuvent avoir un effet amplificateur sur les troubles de l’humeur, la dépression, etc. Rappelons qu’aujourd’hui de nombreux indicateurs sont au rouge : selon Santé publique France, les recours aux soins d’urgence chez les 11-17 ans pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires ont fortement augmenté depuis 2021 et restent à un niveau élevé en 2023.

Thierry Gaudeaux, Président du Fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes :

« Les jeunes sont confrontés à un environnement de plus en plus addictogène. La progression des pratiques addictives est un phénomène inquiétant car elles représentent un obstacle à leur bien-être et à leur avenir. En tant que professionnels de la prévoyance et de la santé, notre responsabilité est d’agir pour prévenir et combattre ce fléau. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de consacrer la 17ème édition de notre opération de mécénat Atout Soleil au soutien aux associations françaises qui œuvrent concrètement dans nos territoires pour protéger et accompagner les jeunes mais aussi leurs familles face aux multiples formes d’addictions.

Les lauréats du prix Atout Soleil 2024 seront désignés le 3 décembre à Paris. Très concrètement, au-delà du prix financier, les associations bénéficieront d’un appui en matière de communication pour leur permettre de renforcer leur impact sur leur territoire. »

Quels sont les initiatives concernées ?

Les projets des associations candidates à l’appel à projets devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

 AXE 1. LUTTER CONTRE LES PRATIQUES ADDICTIVES DES PLUS JEUNES

  • Offrir aux parents des lieux d’écoute et d’aide à la parentalité pour les informer sur les pratiques addictives et leur donner les outils pour faire face aux pratiques addictives de leurs enfants.
  •  Mener des projets de prévention des collégiens, des lycéens et des étudiants pour leur faire adopter des comportements responsables et des choix favorables à leur santé.Une attention particulière sera portée aux projets proposant une approche innovante, ludique, favorisant l’implication des jeunes (jeux, théâtre, forum, etc.)
  •  Favoriser un environnement protecteur en réalisant des actions de prévention en milieu festif, estudiantin…

AXE 2. RECONNAÎTRE L’ADDICTION ET SE SOIGNER

  • Faciliter l’accès ou l’adhésion aux parcours de soins des jeunes, notamment les plus vulnérables, grâce à des solutions innovantes (numérique, etc.)
  • Outiller et soutenir les pratiques des professionnels (santé, social, éducatif, etc.) pour repérer et orienter les jeunes dès les premiers usages problématiques de produits ou d’écrans/jeux et promouvoir des actions incluant leur entourage (parents, fratries, proches, etc.)
  • Soutenir et accompagner les familles et l’entourage de l’usager et développer des programmes de soutien à la parentalité

AXE 3. SE LIBÉRER DES ADDICTIONS ET SE PROJETER DANS L’AVENIR

  • Proposer des lieux d’hébergements/lieux ouverts aux adolescents et jeunes adultes qui leur permettent de retrouver un rythme de vie et de reprendre confiance en soi
  • Développer des activités (sportives, artistiques, sociales, psychocorporelles) permettant aux jeunes de renforcer leur capacité d’agir, d’améliorer leur santé mentale et de rompre avec des environnements de vie influençant positivement la pratique de conduites addictives

A VOS AGENDAS

  • 8 avril : lancement de la 17ème édition Atout Soleil
  • 28 juin : clôture de l’appel à projet
  • 24 septembre : jury Atout Soleil
  • 3 décembre : cérémonie de remise des prix

Le miroir de la passion, Fayeulle-Ruyant

Une écurie de course au large à deux voiliers de la classe Imoca performants, qui mutualise à un haut degré de sophistication technologique les expériences de navigation, menés par deux marins expérimentés aux profils complémentaires, désormais hébergés dans un bâtiment dédié à la Tech et à la synergie des équipes, voilà ce que la complicité de deux passionnés, Thomas Ruyant le marin et Alexandre Fayeulle l’entrepreneur a accompli dans l’intervalle de deux Vendée Globes. Une histoire généreuse de passion, de confiance, de création et d’imagination que les deux hommes racontent en miroir, chacun à leur manière :

Thomas Ruyant : Alexandre Fayeulle, toujours un coup… « d’Ad vens! »

Parmi les 180 et quelques chefs d’entreprise du Nord rassemblés sous l’image revigorante du Colibri, lors de l’épopée Vendée Globe 2016 de l’Imoca « Le Souffle du Nord pour le projet Imagine », Thomas Ruyant peine à se rappeler avoir croisé le regard d’Alexandre Fayeulle. Le patron de la toute jeune société Advens, spécialisée dans la cybersécurité, est pourtant bien présent, intrigué, troublé même par cette révélation que constitue la découverte des dessous d’un Vendée Globe. « Ce n’est qu’à mon retour du Vendée, à l’occasion d’un petit tour de table à Lille, en présence de quelques partenaires, que je fais vraiment la connaissance d’Alexandre. Il se montre curieux et passionné par tous les rouages du métier de coureur au large. Il me présente sa société alors en plein essor, ses collaborateurs. Je me souviens d’échanges très riches, très constructifs, car Alex est un vrai chef d’entreprise qui maitrise tous les aspects de l’entreprenariat, et moi aucun. Il se montre d’emblée de très bon conseil, et petit à petit, s’investit dans le montage de mon projet Vendée Globe 2020. De partenaire minoritaire, il devient, avec le lancement de la construction de mon plan Verdier, partenaire principal. Nous montons ensemble mon écurie TR Racing. Sa pertinence sur tous les aspects entrepreneuriaux est fascinante. Son énergie est débordante. Rien ne lui résiste. Il décide, il se lance, il s’engage. II voit loin, toujours plus loin, au point d’avoir toujours un coup d’avance sur les événements. A peine mis à l’eau, le bateau, qui doit logiquement porter le nom de son entreprise Advens, se voit rebaptiser du nom d’une oeuvre sociétale, LinkedOut. Entre temps, Alexandre a fait de moi un chef d’entreprise. TR Racing, comme Advens, a grandi, avec ses équipes techniques, ses deux Imocas, son bâtiment dédié. Alexandre continue de surfer sur l’Impossible, passionnément, sans relâche. Notre amitié est basée sur une confiance mutuelle et sur une franchise de tous les instants. Son oeil averti me rassure ! »

Alexandre Fayeulle, entrepreneur visionnaire

Boulonnais bon teint, c’est pourtant adossé à la mer, les pieds dans les labours, qu’Alexandre Fayeulle déploie ses rêves de monde meilleur. Fondateur d’Advens, leader européen de la cybersécurité, il avoue n’avoir dans sa vie planifié qu’un seul projet, celui d’un retour à la terre, au métier de ses aïeux. « Le reste est un chemin de vie, et donc de rencontres. C’est ainsi qu’est né Advens et TR Racing ». Celle avec la mer, la course et Thomas Ruyant est un fracas, une déflagration émotionnelle sur laquelle Alexandre va bâtir non seulement une écurie de course, mais le tremplin de ses aspirations altruistes dédiées aux hommes et à la planète. « Le premier coup au coeur survient deux mois avant le départ du Vendée Globe 2016. Membre du collectif « Le Souffle du Nord pour le projet Imagine, qui déjà voulait inspirer le plus grand nombre à travers la symbolique de la course au large pour bâtir un monde plus juste et plus durable, je profite d’une sortie à bord de l’Imoca de Thomas Ruyant à Dunkerque. D’emblée, j’ai été séduit par le bonhomme, son incroyable humilité devant son rêve herculéen de tour du monde en solitaire. Quelques semaines plus tard, je prends de plein fouet dans le chenal des Sables la puissance émotionnelle de cet événement. Je me promets secrètement de tout faire pour aider Thomas un jour de gagner ce Vendée Globe. » Le pétillant cocktail Sport – Aventure – entreprise – compétition – sociétal, agit comme un détonateur chez cet entrepreneur viscéral et visionnaire. Les planètes s’alignent avec évidence ; un coureur charismatique, honnête et généreux, une machine à voile à la pointe de la Tech, un événement extrême, planétaire et fantasmatique, au service de causes sociétales et humanitaires. Alexandre tient son credo. Le mot juste, le parler vrai, l’engagement sincère le lient à Thomas dans une communion de vision qui dynamite le sponsoring classique. « Thomas je le connais. Nous nous ressemblons. Il sait où il va, et il fédère, par son humanité, sa simplicité. Nous grandissons ensemble, dans nos carrières respectives. En 2016, Advens s’ébrouait dans l’anonymat, tout comme Thomas. Aujourd’hui, Advens se développe avec les succès de Thomas. Et nos performances servent l’intérêt général. »

Les trois coups !

TR Racing, ses deux skippers Thomas Ruyant et Sam Goodchild, ses deux Imocas, frapperont jeudi 28 mars prochain les trois coups d’une saison majuscule, monumentale, magnifiée le 10 novembre par le départ du Vendée Globe 10ème du nom. Les plans Koch/Finot-Conq de 2023 et Verdier de 2019 sortiront à cette date de leur hibernation, cocoonés tout l’hiver par les techniciens du Team et impatients de rejoindre leur élément liquide. Place à l’action, et à la multiplication de navigations aussi sportives que scientifiques, entre deux voiliers d’une même équipe qui partagent et échangent dans la plus grande transparence chaque expérience nautique, pour atteindre l’excellence dans les nombreux compartiments d’un sport éminemment technologique. Entrainements de conserve, débriefings communs, partage des analyses et des datas, et développement sur l’eau des idées et estimations techniques scanderont le mois d’avril, qui culminera par un convoyage en équipage réduit vers New York, occasion là encore idéale de pousser toujours plus haut la quête de la performance. La Transat New York Vendée, départ le 29 mai de « Big Apple », marquera le retour de Thomas et Sam à la compétition. Elle permettra de jauger en course et en solo la pertinence des choix et modifications du printemps.

Deux IMOCAs en confrontation et en mutualisation

Les prochains mois s’annoncent denses du côté de TR Racing, chargés de toutes les phases de préparation et de montée en puissance en vue de la date fatidique du 10 novembre prochain, départ de la 10ème édition du Vendée Globe, l’objectif majuscule de Thomas Ruyant et de Sam Goodchild. Préoccupation principale du vainqueur des trois dernières grandes courses océaniques (Thomas), et du champion du monde de la classe Imoca (Sam), s’élancer des Sables d’Olonne au meilleur de leur forme physique et émotionnelle. La gageure des prochaines semaines est donc bien de progresser dans la mise au point des bateaux, en multipliant les navigations en duo, bord à bord pour d’enrichissantes confrontations et comparaisons de performances. Un travail tout en synergie déjà extrêmement gratifiant le printemps dernier, que Thomas et Sam souhaitent renouveler et accentuer à quelques mois de l’échéance du Vendée Globe, sans pour cela se « mettre, eux et leurs équipes, « dans le rouge ».

Thomas Ruyant : « Ne pas se cramer »

« L’important pour moi, au-delà de toutes ces navigations, est de garder l’envie, de conserver l’énergie positive, en bref, ne pas me « crâmer ». C’est pourquoi nous faisons le choix de ne pas courir la Transat CIC fin avril. Toutes nos équipes, Sam et moi-même, souhaitons nous donner le temps de faire les choses telles que nous les imaginons à l’idéal, pour nous présenter au départ du Vendée Globe au maximum de notre préparation technique, avec deux bateaux parfaitement aboutis, réglés et préparés pour un tour du monde express, dans un état de fraicheur mental optimum, et une envie d’en découdre et de livrer le meilleur de nous-mêmes totalement décuplée, et non altérée par une éventuelle lassitude à l’issue d’une saison par trop surchargée. »

Sam Goodchild : Profiter de la dynamique du Team

« Les années hors Vendée Globe, nous terminons nos saisons en novembre-décembre. Cette année, nous aurons, à cette époque-là, le plus grand rendez-vous dans la carrière d’un coureur au large, le Vendée Globe. Il convient de l’aborder au meilleur de notre préparation, technique, physique et mental. Il ne nous a pas semblé qu’aligner deux transats en solitaire durant l’été était la meilleure méthode. TR Racing est une équipe à deux bateaux, et nous voulons profiter à plein de cette chance de pouvoir naviguer, bord à bord durant le printemps et dès la mise à l’eau. Nous allons multiplier les sorties, en solo, en double et en équipage, avec tous les instruments de mesure dont nous disposons grâce à notre équipe et à la technologie d’Advens, notre principal partenaire. Nous allons travailler tous les compartiments du jeu, et pas seulement l’allure au plus près du vent comme le propose la Transat CIC. Nous rallierons New York en mode performance, avec à bord des membres de notre staff, dont les retours d’expérience seront extrêmement enrichissants. Le printemps sera ainsi dense et particulièrement riche en retour d’expérience des deux bateaux. »

TR Racing en ses murs

L’écurie de Thomas Ruyant, Alexandre Fayeulle et Thomas Gavériaux inaugurera le 25 avril son bâtiment technique situé quai du Pourquoi Pas à Lorient. Mieux qu’un hangar de chantier, il s’agit d’un véritable complexe moderne destiné à accueillir deux Imocas, mais suffisamment grand pour toute l’équipe dédiée au fonctionnement de l’écurie, staff technique, coureurs, bien sûr, administration et communication. Construit sur 4 niveaux et sur plus de 1 300 m2, il témoigne d’un profond désir de qualité environnementale avec une utilisation maximale de matériaux bio sourcés, récupération des eaux de pluie, isolants bio sourcés, panneaux solaires photovoltaïques….

Top départ pour le Belem !

C’est parti ! Après un chantier hivernal à la Seyne-sur-Mer et à Toulon, le trois-mâts de la Fondation Belem Caisse d’Epargne va reprendre la mer et les navigations pour une saison Majuscule qui le verra notamment porter la Flamme Olympique entre Athènes et Marseille du 27 avril au 8 mai prochain.
Il sera à Toulon pour les premières visites publiques de 2024 du 16 au 17 mars puis à Antibes les 23 et 24 mars. Le trois-mâts participera ensuite à Escale à Sète du 26 mars au 1er avril.  A travers des séjours de navigation, il rejoindra ensuite la Sardaigne, la Sicile et la Grèce.

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne : « Depuis l’annonce du transport de la Flamme Olympique que nous réalisons grâce à notre mécène historique, Caisses d’Epargne, et en complète collaboration avec Paris 2024, l’équipage s’active pour préparer le navire à braver les océans. Les premières navigations vont permettre de tout vérifier techniquement avant de prendre le large pour la Sardaigne, la Sicile, la Grèce et lors du portage de la flamme entre Athènes et Marseille. Entre temps, nous allons ouvrir le Belem aux toulonnais et aux antibois. Le Belem participera ensuite pour la première fois à l’événement très attendu, Escale à Sète, avant son départ vers la Sardaigne avec 48 stagiaires à bord. Nous nous sentons privilégiés de faire vivre une si belle saison à notre public et nous avons maintenant hâte qu’elle débute avec ces points d’orgue que sont l’allumage de la flamme à Olympie le 16 avril, notre présence à Athènes et évidemment ces 12 jours de navigation avec la Flamme avec à bord des jeunes qui vont découvrir la navigation au grand large à bord de notre magnifique navire. »

Informations presse :

Visites publiques du Belem à Toulon du 16 au17 mars quai de la Corse et de 10 à 18h00
Visites publiques du Belem à Antibes les 23 et 24 mars : le 23 de 10 à 18h00, le 24 de 10h à 16h00
Le Belem accostera à Sète pour Escale à Sète le 25 mars vers 20h00. En savoir plus sur cet événement majeur en méditerranée : https://escaleasete.com/
Interviews des protagonistes de la Fondation Belem Caisse d’Epargne sur demande
Le programme Olympique du Belem en 2024 : https://www.fondationbelem.com/naviguer/programme-des-navigations

NEW YORK

C’est avec beaucoup d’excitation que Maxime Sorel et son V and B – Monbana – Mayenne prendront le départ de la Transat CIC le 28 avril de Lorient en direction de New York puis de la New York – Vendée le 29 mai. L’enchaînement de ces deux traversées de l’Atlantique en solitaire sera un véritable entraînement grandeur nature au deuxième Vendée Globe du skipper cancalais, mayennais d’adoption, mais également une occasion d’affirmer ses ambitions de top 5 sur le Tour du Monde tout en profitant d’une présence de son foiler, ses partenaires… dans la ville de tous les possibles.

Le voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne, s’il était un humain, nous dirait qu’il a hâte, vraiment hâte de reprendre la mer. Après un chantier promptement mené par l’équipe technique dirigée par Philippe Laot et Maxime : fiabilisation de toutes les pièces du bateau, travaux sur l’ergonomie intérieure afin d’avoir plus de confort, le Dragon des Océans reprendra la mer dans quelques jours de sa base concarnoise pour de longues navigations jusqu’au départ de la Transat CIC. « C’est la maman de toutes les transatlantiques » souligne celui qui a gravi l’Everest. « Cette course a clairement son charme … J’ai participé à celle de 2016 à bord du Class40 V and B, elle était d’ailleurs encore au départ de Plymouth. Malheureusement, j’ai percuté un cargo et ai dû abandonner. C’est une course hyper difficile car on joue en Atlantique Nord contre les éléments, on sait que les conditions vont être très rudes. C’est un super entraînement d’autant que mon bateau sera déjà en configuration pour le Vendée Globe après un chantier qui a duré quelques mois. »

Suivra relativement vite après l’arrivée de V and B – Monbana – Mayenne à New York, le départ de la New York – Vendée qui fait également rêver Maxime : « Quand tu es au bout de Manhattan que je connais, tu as vraiment l’impression qu’au loin c’est l’Europe ! L’arrivée de la Transat CIC sera un grand moment. Je m’imagine déjà avec mon foiler en approche des gratte-ciels et le pays de la démesure. On se reconcentrera assez vite sur la deuxième Transat même si je compte bien profiter avec mes partenaires de New York et des belles images que nous allons faire avec notre voilier autour de la statue de la Liberté le 24 mai (runs avec l’ensemble des concurrents). La New York – Vendée sera un autre gros morceau de la saison avec un retour plus rapide vers les Sables et du portant. Ces deux compétitions vont vraiment bien me préparer à mon deuxième Vendée Globe et me permettre d’arriver le plus sereinement possible aux Sables d’Olonne à l’automne. Je suis resté un peu sur ma faim sur la Transat Jacques Vabre. Je compte faire mieux dès le printemps et pour le Vendée Globe. La lutte sera acharnée et je m’y prépare enchaînant ces derniers temps des séances mentales et physiques chez 3 2 1 Perform mais aussi en prenant du temps pour moi afin d’être bien relâché dès fin avril à Lorient. »

Deux Transats avec comme point culminant New York en entrée, un Tour du Monde en plat de résistance, son arrivée en dessert, le menu est complet pour V and B – Monbana – Mayenne en 2024 en mode bagel au saumon fumé et cream cheese cher aux New Yorkais.

Ma petite entreprise

Le monde de la course au large a fortement évolué ces dernières années avec l’arrivée de nombreux partenaires en son sein. Thibaut Vauchel-Camus n’a jamais été amateur mais il s’est professionnalisé et les skippers sont devenus de véritables chefs d’entreprise. Vainqueur avec Quentin Vlamynck de la dernière Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre dans la catégorie des trimarans Ocean Fifty, il est l’exemple même du navigateur qui s’est adapté avec le temps à la croissance de son sport et à son évolution à tous les niveaux. Témoignage…
Une SARL de 11 collaborateurs ( 5 salariés et 6 free lance)

« Il y a 12 ans quand j’ai fondé avec Victorien Erussard le Défi Voile Solidaires En Peloton, nous étions seulement deux. Nous avions, à certains moments tout de même, un préparateur en Class40. Et puis, au fil des années, avec le modèle que nous avons créé, à savoir, donner un maximum de visibilité aux 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et à la recherche médicale tout en tenant compte de la complexité croissante de nos voiliers… nous nous sommes structurés. Aujourd’hui, je suis un chef d’entreprise qui gère une SARL, SEA U, avec 6 à 7 personnes à l’année (salariés et prestataires), qui peut monter jusqu’à 11 sur le chantier hivernal du trimaran OCEAN FIFTY.”

Une nécessaire diversification des métiers :

« L’écosystème de la course au large a grandi et les exigences de tous également. Nous nous devons de répondre aux demandes croissantes de nos partenaires en leur proposant des activations, des navigations, des relations publiques tout en étant performant en compétition. Les plannings de course sont devenus plus denses et exigeants. Cela engendre évidemment pas mal de travail et fait appel à des compétences différentes au sein de ma société : techniques, finance & administratif, communication et logistique… L’entreprise génère un chiffre d’affaires entre 750 000 euros et 800 000 euros HT par an depuis 5 ans. Mon métier a donc énormément évolué. Je ne suis plus qu’un simple sportif de haut niveau soucieux de son physique, de son mental et de sa pratique sur l’eau mais je dois également m’intéresser à plusieurs métiers ou au moins les comprendre pour mieux les déléguer. Cette évolution entrepreneuriale me permet d’apprécier davantage le travail en équipe et leur implication.”

Marin et commercial !

« Être chef d’entreprise est loin d’être une navigation sur mer calme. Chaque jour apporte son lot de défis. Pour autant c’est une grande satisfaction quand tout fonctionne correctement et que nous avons l’appui et la confiance de nos partenaires. Avoir leur soutien est essentiel, pas de projet ambitieux sans ressources financières nécessaires. Les marins se sont donc mués en commerciaux pour aller à la recherche de budgets et convaincre. Il est indispensable d’y passer du temps et de régulièrement se remettre en question. L’enjeu est de consolider nos relations et nos budgets tant pour répondre aux demandes de nos partenaires que de garantir des bonnes conditions de travail.”

De nouveaux rapports marin/partenaires :

« Le fait d’avoir monté ce défi original, qui a d’ailleurs fait école depuis dans la course au large, est très gratifiant et me paraît encore à ce jour un modèle du genre en totale adéquation avec notre société, qui se doit d’être plus juste, moins autocentrée. Je le sens quotidiennement dans les yeux de mes collaborateurs qui mettent en pratique leurs compétences sur un projet sportif et solidaire. Nous avons clairement un autre rapport au travail et vous ne pouvez pas savoir l’effet que cela nous fait de transformer, ne serait-ce qu’une journée, la vie d’un patient que nous avons amené en mer à bord de Solidaires En Peloton ou que nous avons accueilli sur nos stands lors des villages de courses par exemple. C’est enfin, au-delà du business, un projet qui nous amène à ne pas consommer la voile uniquement pour sa performance. Nos partenaires nous suivent depuis de nombreuses années en nous faisant grandir. C’est non seulement une belle preuve de fidélité mais aussi le partage de valeurs communes qui nous font avancer ensemble avec un objectif unique qui est celui de sensibiliser à la maladie..”

Le Défi Voile Solidaires En Peloton est principalement soutenu par Delanchy Transports, Groupe Magellim, B&B, SFEE, Sanofi…et un Peloton de TPE et PME.

Depuis sa création en 2012 le projet a fait naviguer près de 3000 personnes dont 500 patients atteints de la Sclérose En Plaques.

En 2023, le Défi Voile Solidaires En Peloton est passé à la vitesse supérieure avec l’acquisition d’un nouvel Ocean Fifty et avec lequel le skipper malopéen a remporté une course majeure, la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Thibaut Vauchel-Camus et son équipe s’engagent sur un riche programme de courses pour la nouvelle saison 2024. Le programme de la classe Ocean Fifty sera dévoilé très prochainement.

L’équipe Solidaires En Peloton :

Thibaut Vauchel-Camus, Laurent Gourmelon, Paul Hirsinger, Nicolas Champagne, Marie Le Creurer, Myriam Baron, Chloë Lecardonnel, Julien Deniel, Endelvy Warin, Yann Henry, Paul Fleury

The Famous Project : une transatlantique 100% au féminin en Mod70

Après une très belle troisième place sur la course RORC Caribbean 600 et de nombreux entraînements autour de l’île d’Antigua, les sept membres de l’équipage de The Famous Project quitteront Antigua le mardi 27 février pour leur première traversée de l’Atlantique au féminin, en direction de Portimao, au Portugal, à bord de leur Mod70 The Famous Project.

Cette traversée de l’Atlantique est une étape importante dans la formation de l’équipe, le renforcement de la cohésion et l’acquisition de compétences sur une période prolongée à bord du trimaran de 70 pieds. Ce bateau est considéré comme volage et rapide et doit être mené « sur le fil du rasoir » pour obtenir les meilleures performances.

L’équipage composé de sept personnes comprend la capitaine Alexia Barrier (FRA), la co-skipper Dee Caffari (GBR), les équipières : Pam Lee (IRL), Joan Mulloy (IRL), Annie Lush (GBR), Annemieke Bes (NED) et Deborah Blair (GBR), à cela Muriel Vandenbempt, mediawoman, complète l’équipage.

RORC Caribbean 600 : Un vrai pas en avant
Après une semaine de récupération, de travail sur le bateau et d’entraînement, le bilan de la RORC Caribbean 600 est extrêmement positif. L’équipage de la course de 600 milles, qui passe par 11 îles sur un parcours en forme de 8 sur 12 étapes, comprenait cette fois les entraîneurs confirmés en multicoques : Jack Bouttell, Miles Seddon et Tom Dawson. Avec un  temps de course de 01 jour 10 heures 16 minutes et 46 secondes, The Famous Project n’est qu’à deux heures et deux minutes derrière le vainqueur de la classe Multicoque, Argo.

La co-skipper Dee Caffari s’enthousiasme : « Quelle course ! C’était intense, c’était génial. En termes d’entraînement avec les objectifs que nous avons, c’était parfait. Il y a eu beaucoup de virements, beaucoup de changements de voile et nous avons navigué sous toutes les allures. Il y avait de l’action en permanence. Toutes les heures ou toutes les deux heures, il se passait quelque chose. C’était vraiment un très bon entrainement et nous avons tous pu ressentir les améliorations. C’était un véritable pas en avant et aussi de finir à seulement quelques heures des deux autres Mod70 est une bonne chose. Nous avons pu les voir pendant la plus grande partie de la course et nous savons où nous en sommes avec les différentes erreurs que nous avons commises. »

Dee ajoute : « Nous avons maintenant beaucoup plus de confiance dans la prise en mains et les réglages du bateau et beaucoup plus de confiance les uns envers les autres. Il faut aussi comprendre à quel point les réglages de ces bateaux sont dynamiques pour pouvoir naviguer en ligne droite, parce qu’on est littéralement sur le fil du rasoir tout le temps. Les garçons ont fait du très bon travail lors de l’entraînement qui a précédé l’épreuve. J’ai quitté la barre après avoir navigué à une vitesse constante de 30 nœuds pendant une heure et je n’aurais pas été capable de le faire sans l’entraînement que nous avons eu avant la course. Nous avons donc vraiment progressé. »

Et maintenant, une transatlantique 100% au féminin
Cette transatlantique des Caraïbes au Portugal, suivie d’une traversée d’entraînement jusqu’à leur base méditerranéenne de La Grande Motte, est un passage essentiel dans ce processus d’entraînement et de sélection des équipières. Jusqu’à présent, des navigateurs tels que Jack Bouttell, Sidney Gavignet et d’autres étaient à bord pour former le team. Il est maintenant temps de passer à l’action…

La co-skipper Caffari, qui mènera le bateau tandis que la capitaine du projet, Alexia Barrier, sera responsable de la navigation, explique : « Pour la première fois, nous n’aurons pas le filet de sécurité des gars sur le bateau, avec toute leur expérience, tous les milles qu’ils ont parcourus sur le bateau avec nous. Ce sera donc une bonne chose de franchir cette étape. De plus, nous passons maintenant à ce moment où Alexia et moi, avec un peu plus d’expérience, emmenons plus de personnes avec nous, ce qui va vraiment renforcer notre confiance aussi. »

L’objectif principal est de naviguer avec différentes navigatrices et de les former. « C’est un peu comme si de nouvelles personnes naviguaient avec nous, c’est un peu comme si nous pouvions le faire parce que jusqu’à présent, c’était : elles ne naviguent qu’avec les gars à bord. Et nous n’avons pas besoin d’eux pour naviguer, mais c’est bien parce qu’ils nous permettent d’aller plus vite dans l’apprentissage et maintiennent l’intensité. Maintenant, nous devons le faire nous-mêmes.  »

Alexia, Dee et les équipières ne se réjouissent pas vraiment de la météo, notamment du retour à une Europe froide et venteuse : « La météo prévoit beaucoup de navigation au près. Je pense que c’est ce qu’il y a de mieux et cela rend les choses un peu plus sûres, nous ne sommes pas souvent dans la zone de danger du vent arrière. Mais trouver le bon état de la mer et rester dans les bons modes sera la clé pour faire avancer le bateau. »

La répartition des rôles avec des responsabilités définies est également une “nouvelle étape” dans le processus de formation.
« Alexia apprend à travailler en équipe, car elle est habituée à naviguer en solitaire sur son Vendée Globe, et je suis là pour l’aider. Une communication claire et concise est essentielle, tout le monde doit utiliser le même type de langage, d’autant plus que nous avons différentes nationalités à bord, surtout quand les gens sont fatigués. » conclut Dee.

Avec Joan Mulloy, Pam Lee, 35 ans, est l’une des deux navigatrices irlandaises à bord de la Transat. Pam Lee a plus de 10 Transatlantiques à son actif, dont une sur un Ocean 50 et la dernière Transat Jacques Vabre sur un Class40. Elle participe à la préparation du maxi-trimaran à Vannes et espère être l’une des principales expertes techniques à bord.

Après ses premiers jours d’entraînement à Antigua, Pam raconte : « Au quotidien, tout le monde a les pieds sur terre, ce ne sont que des marins professionnels qui font du bon travail, c’est incroyable, nous sommes tous des marins qui aiment la voile et ce que nous faisons. C’est une grande opportunité et je veux en profiter au maximum. Je veux apprendre autant que possible et donner le meilleur de moi-même chaque jour, car il y a une sélection pour l’équipe qui participera aux Trophée Jules Verne. Mais en attendant, pour moi, il s’agit d’être concentrée, d’être humble et d’être moi-même. »

C’est la première fois qu’un équipage féminin réalise une transatlantique sur un Mod70. Toutes ont hâte de larguer les amarres demain, mardi 27 février, un grand pas vers la route du Trophée Jules Verne 2025 !

Deux nouvelles performances pour Stève Stievenart

Ce samedi 24 février, Stève Stievenart, dit le Phoque, a réussi l’exploit de nager 1km en Antarctique, à proximité de Port Lockroy, base scientifique anglaise, dans une eau à 1° et un extérieur à 0°, dans un temps de 19 minutes et 46 secondes. Après un test swim de 250 m réussi 2 jours auparavant sous le cercle polaire dans des eaux aux températures négatives, Stève a réalisé son rêve de nager en Antarctique et a vécu une expérience incroyable dans un environnement exceptionnel entouré de glaciers, d’icebergs, de phoques et de pingouins.

« J’ai pris beaucoup de plaisir même si quand tu nages en dessous de 0°, tu as les mains et les pieds qui gonflent très rapidement et c’est très douloureux. »

Cet exploit fait suite à une traversée mythique effectuée deux semaines auparavant, celle du Canal de Beagle, entre Cabo Peña au Chili et Punta Mac Kinley en Argentine dans une eau oscillant entre 8° et 8.8° !

« Nager les 1,7km qui séparaient les 2 pays en 46 minutes a été une experience magnifique malgré les courants rencontrés en milieu et fin de traversée. L’environnement était superbe et des pingouins sont même venus nager auprès de moi ! »

Thibault Anselmet, le « king » du ski alpinisme !

Il a remporté le gros Globe de cristal de ski alpinisme 2023, synonyme d’une première place au classement de la Coupe du Monde de la discipline. Il a terminé deux fois deuxième de cette même Coupe en 2021 et 2022. Il est multiple champion de France. Thibault Anselmet, 26 ans, originaire de Bonneval-sur-Arc en Savoie, est l’une des pépites du sport français et possède actuellement 150 points d’avance sur son poursuivant au classement de la Coupe du Monde en cours. Le jeune homme, déterminé, humble et franc, prépare activement l’un des objectifs majeurs de sa carrière, les Jeux Olympiques de Cortina d’Ampezzo 2026 qui, pour la première fois, accueilleront le ski alpinisme en sprint et relais mixte.

En tête

Il a quasiment tout gagné. Thibault Anselmet est fort et marque de son empreinte spatulaire le ski alpinisme. Cette discipline voit s’affronter régulièrement à très haut niveau plus de 70 athlètes en Coupe du Monde, venant surtout de pays européens tels que l’Italie, la Suisse, l’Autriche, la Norvège, l’Espagne… « Je suis en train de rendre une belle copie sur cette Coupe du Monde et je me rapproche peu à peu d’un nouveau globe de Cristal même si rien n’est fait et qu’il reste 7 courses sur les 3 dernières étapes de la Coupe du Monde » déclare Thibault. « Je viens de terminer deux fois deuxième à Villars en sprint et en individuel. J’ai aussi remporté le relais mixte de Val Thorens et le sprint de Boi Taull en Espagne. Le reste du temps, je suis toujours sur le podium. » La prime à la régularité est en train de payer et Thibault compte rester sur cette lancée à Val Martello, Shaldming et Cortina, trois étapes de la Coupe du Monde à venir.

Bonnevalain

Né à Chambery, Thibault a passé le plus clair de son temps à Bonneval-sur-Arc, le village familial, son « cocon ». Comme beaucoup dans ces contrés, Thibault est ensuite interne au collège et pratique le ski alpin. « J’aurais pu faire sport étude mais j’ai préféré me concentrer sur mes études » dit-il. « Je n’avais pas non plus envie de skier sur des glaciers l’été ». En parallèle, il s’initie au ski alpinisme avec son père, Fabien, féru du ski de randonnée ou d’alpinisme, cette spécialité qui consiste à grimper les montagnes enneigées en ski qui libère le talon et pourvu de peau de phoque, des poils de chèvres dans la réalité ou Mohair, et les descendre ski verrouillé. « Il faisait de la compétition. Petit à petit, cela m’a plu et on s’entraînait ensemble. Je me suis pris au jeu » indique celui qui est l’ainé d’une fratrie de trois enfants. Il n’est pas si performant dans la catégorie junior mais monte ensuite en puissance lorsqu’il passe en sénior. Entre temps, Thibault, même si sa vie est à 100% tournée vers le ski alpinisme et la performance, aime être au contact de la nature et se passionne pour les photos animalières tout en suivant avec passion de nombreux sports à la télé, tennis, golf, course au large par exemple.

Questions – réponses

Qui sont tes adversaires ?

« Je pense surtout à Rémi Bonnet sur les individuels et la verticale. En sprint je pense à Oriol Cardona coll (espagne) ou Arno Lietha (Suisse ).

As-tu des idoles ?

« Mon père ! J’ai été aussi fan à une époque de Kilian Jornet. Je pense aussi à Robert Antonioli qui a remporté 4 Coupes du Monde et avec qui j’ai eu la chance de me battre en 2021. »

C’est quoi le sprint ?

« 3 minutes d’effort, des qualifications, des demis finales et une finale… Un parcours rapide composé d’une petite montée à ski, enlever ensuite les skis pour les mettre dans notre sac à dos et courir dans des escaliers enneigés, une nouvelle montée en ski et une descente… »

C’est quoi l’individuel ?

« C’est la discipline « reine ». Elle dure plus d’une heure et est composée de plusieurs montées et descentes avec un dénivelé de 1300 à 1700 mètres. »

C’est quoi la verticale ?

« Une grande montée uniquement de 20 minutes environ et avec entre 500 et 800 mètres de dénivelé… »

Quelle qualité demande le ski alpinisme ?

« A mon avis, elles sont surtout cardio-vasculaire. Le ski alpinisme demande pas mal de polyvalence avec de la technique dans les montées et dans les descentes notamment. C’est très physique et on doit donc évidemment faire appel à son mental car cela demande pas mal de pugnacité dans le long terme ou d’explosivité en sprint. C’est vraiment un sport très complet et qui me semble particulièrement difficile. L’analyse du terrain entre également beaucoup en jeu.”

Les Jeux Olympiques sont-ils un objectif ultime ?

« Je ne les vois pas comme ça. C’est vrai que c’est une énorme échéance pour moi surtout que cela sera la première apparition du ski alpinisme aux prochains jeux mais je suis très attaché au classement de la Coupe du Monde qui demande d’être régulier sur plusieurs étapes. Bref, je ne pense pas aux JO tous les jours. Je m’y prépare mais sans trop me focaliser. Seuls le sprint et le relais mixte seront aux Jeux. Ce n’est pas pour ça que je ne fais que ça. Au contraire, l’individuel me sert beaucoup pour les courses plus rapides.”

Maxime Sorel : Interview avant grande saison !

La Transat CIC, New York – Vendée – Les Sables d’Olonne, le Défi Azimut – Lorient Agglomération, le Vendée Globe… L’année 2024 de Maxime Sorel, le skipper du voilier
V and B – Monbana – Mayenne, sera dense, très dense. Trois questions au marin cancalais…

1) Comment te prépares-tu à ta saison gargantuesque composée notamment de deux Transats en solitaire avant de prendre part le 10 novembre prochain à ton deuxième tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance ?

Suite à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, j’ai fait un gros break. L’idée était vraiment de couper un maximum de la voile, de la course au large. Je sortais d’une longue année avec l’ascension de l’Everest et toute sa préparation puis les navigations à bord de V and B – Monbana – Mayenne. Je me suis donc reposé pour réattaquer en grande forme. Cela ne veut pas dire que j’étais dans mon canapé ! J’ai profité de Noël en famille, j’ai fait aussi pas mal de kitesurf. Depuis début janvier, je suis revenu aux affaires en m’entrainant au centre 3,2,1 Perform surtout. Nous bossons sur ma préparation mentale et physique. L’idée est, par exemple, de visualiser ce qui va se passer sur le Vendée Globe et d’accepter la difficulté et la douleur qui sont constantes à bord de nos voiliers volants. Nous travaillons également sur le cognitif, le lien entre le cerveau et le corps, l’oreille interne plus ou moins sollicitée au fil de l’épreuve et ses nombreuses transitions. De plus, je viens de participer au trophée Mer Montagne et je continue à assouvir ma passion de la montagne avec des séances de ski de fond et alpinisme, mais aussi des trails blancs. Fin février, je compte traverser en mode trail l’île de Santo Antao au Cap-Vert. Enfin, il y a évidemment le chantier de notre IMOCA qui me prend beaucoup de temps ainsi qu’à mon équipe technique.

2) Justement, comment va ton bateau ?

Nous effectuons, depuis le retour de V and B – Monbana – Mayenne de la Martinique, un gros chantier à Concarneau. L’ensemble du bateau a été mis à nu. Pas un seul boulon n’a pas été démonté. Ce chantier est crucial avant le Vendée Globe et mon équipe profite de cet hiver pour l’effectuer. Nous avons aussi ajouté pas mal de renforts suite aux différents retours de nos concurrents qui ont repéré quelques soucis structurels. Nous travaillons sur l’ergonomie à bord, un dossier important que nous poursuivrons cet été en chantier. Il y a aussi quelques améliorations en cours. Avec la voilerie Incidence, nous avons finalisé le jeu de voiles pour les deux transats et nous avons encore deux voiles d’avant en construction et réflexion pour le Vendée Globe. Notre objectif est de remettre à l’eau l’IMOCA début mars afin qu’ensuite j’enchaîne en faux solo une série de navigations au large (24 à 48 heures) en vue de la Transat CIC dont le départ sera donné de Lorient le 28 avril.

3) Quels sont tes objectifs véliques 2024 ?

Je décompose la saison 2024 en trois parties : la première phase sera vraiment l’enchaînement des deux Transats avec la Transat CIC et la Transat New York – Vendée – Les Sables d’Olonne. Nous ressortirons ensuite cet été V and B – Monbana – Mayenne pour deux mois de chantier puis il y aura une troisième partie avec le Vendée Globe. L’objectif général est, comme je l’ai toujours dit, de terminer le Vendée Globe dans le top 5. J’envisage les deux transats en solitaire avec évidemment l’ambition d’un bon classement, mais surtout dans l’optique de notre préparation pour le Vendée Globe. Le but est de les finir sans casse technique et en continuant à progresser en vue du Tour du Monde. Mais en dehors du sport, j’ai également vraiment hâte de voir V and B – Monbana – Mayenne à New York à côté de la Statue de la Liberté, ça doit être magique de naviguer en plein Manhattan.

La bonne année !

C’est une année placée sous le signe de l’exceptionnel, du sport et de l’aventure qui s’avance pour Thomas Ruyant, Sam Goodchild et tous les membres de TR Racing, l’équipe de course au large en charge des deux Imocas FOR PEOPLE et FOR THE PLANET.

Chacun a déjà au coeur et à l’esprit le Vendée Globe, dont le départ de la 10ème édition sera donné le 10 novembre prochain. Mais d’ici là, ce ne sont pas moins de deux courses transatlantiques en solitaire au programme de la classe, un Défi Azimut et moult navigations d’entraînement et de peaufinage que les deux marins enchaineront avant de se présenter aux Sables d’Olonne.

TR Racing inaugurera  au printemps ses nouveaux locaux situés sur la base de Lorient, un chantier moderne doté de toutes les infrastructures qui siéent à un Team ambitieux, éminemment professionnel, et riche de nombreuses et brillantes personnalités drivées par Thomas Gavériaux, avec pour moteur Advens, le leader de la cybersécurité et son “patron”, Alexandre Fayeulle, plus que jamais engagé pour donner du sens à ses performances technologiques et sportives.

Deux marins, deux destins, deux ambitions…

L’un, Sam Goodchild, est champion de la Classe IMOCA 2023, l’autre, Thomas Ruyant, a remporté la Transat Jacques Vabre, troisième victoire consécutive sur trois dernières classiques (après la Transat Jacques Vabre 2021 et la Route du Rhum en 2022) ainsi que la Guyader Bermudes 1000 race. On comprend facilement la sérénité et le calme studieux qui règne dans les nouveaux locaux de TR Racing à Lorient. Une saison colossale se présente aux deux marins et à leur équipe, avec ce rendez-vous planétaire de l’automne, inscrit, gravé, ciselé dans l’imaginaire et le destin des deux hommes. « Tout ce que j’ai fait dans ma vie, personnelle et professionnelle est pour ce seul but » avoue avec flegme Sam, le plus Breton des Britanniques. « Cette course m’a marqué et ne m’a pas tout donné ! J’ai rendez-vous avec elle ! » révèle Thomas, en référence à ses deux précédentes expériences. C’est ensemble, au sein d’un collectif soudé, solidaire, qu’ils préparent la grande échéance de l’automne.

Un long hivernage, studieux et conservateur.

Le vécu, les expériences et expérimentations, les analyses et découvertes mesurées, auscultés avec l’aide du savoir-faire technologique d’Advens, sont mises en commun, partagées pour le plus grand bénéfice des deux marins et de leurs machines respectives. Les chantiers en cours s’inscrivent dans la maturation logique des deux bateaux, FOR THE PLANET, lancé en 2019, et FOR PEOPLE, bien né en 2023. On démonte, on révise, on répare accastillage, systèmes électroniques, gréement courant… en vue d’une riche saison et son apothéose, une circumnavigation de 45 000 kilomètres. Rien de révolutionnaire au programme, mais du peaufinage pour Sam, et de l’imagination pour Thomas, bien décidé à accroitre son petit avantage à certaines allures cruciales, sur la concurrence.

Thomas Ruyant : « Je suis en dette avec le Vendée Globe ! »

« J’ai bien coupé cet hiver. Le retour à la base a été pour le moins contrasté pour nous, avec un record de la plus longue distance parcourue en 24 heures, et une déchirure de la Grand voile qui m’a imposé une navigation sous seules voiles d’avant, durant plus de 1 600 milles. J’en ai tiré d’intéressants enseignements, notamment sur la manière de naviguer à plat, en m’appuyant sur les deux foils. La Jacques Vabre et cette première partie de transat en solitaire, ma première en solo sur mon plan Koch-Finot Conq, m’ont convaincu qu’à certaines allures, au portant vmg notamment, nous étions un petit cran au-dessus de la concurrence. Le bateau répond ainsi précisément à son cahier des charges. Tout le travail de l’hiver en notre nouveau chantier, consiste à préserver et augmenter cet avantage, avec notamment une approche « chirurgicale» sur notre jeu de voile. »

Sam Goodchild : « Je suis qui je suis, à cause du Vendée Globe ! »

« Ma venue en France, ma vie Lorientaise, tous mes choix professionnels n’ont qu’une seule finalité, le Vendée Globe. Je suis ce que je suis, à cause de cette quête du Vendée Globe. L’année 2023 a été un cours accéléré en Imoca, avec The Ocean race sur Holcim qui m’a donné un avant-gout du tour du monde et des mers du Sud, et le programme Imoca à bord de FOR THE PLANET, où nous avons joué les premiers rôles, avec un podium lors de chacune des épreuves disputées. Avec l’aide d’Antoine Koch, de Thomas et de toutes l’équipe de TR Racing, j’ai pris mes marques et me suis « approprié » le bateau. Sur le papier, on est aux portes du Top 3. A nous de faire mentir les pronostiques. Je suis hyper chanceux de pouvoir faire le Vendée Globe dans de telles belles conditions. Je suis très bien entouré et j’ai, ces 10 dernières années, côtoyé beaucoup de coureurs qui ont déjà fait la course, et j’ai une bonne idée de ce qui m’attend. J’appréhende les difficultés, et avec toute l’équipe, nous essayons d’anticiper tous les problèmes à venir. Mon seul stress, c’est la performance que je serai en capacité de réaliser ou non. »

Thomas Gavériaux, directeur de TR Racing : Une saison engagée et sans répit !

« Nos deux bateaux sont en préparation pour le Vendée Globe. Le plus récent, FOR PEOPLE de Thomas est toujours en phase de développement, dans de l’optimisation fine, et la mise en place d’éléments validés par nos deux transats de 2023. En ce qui concerne FOR THE PLANET de Sam, on est dans de la maintenance courante, en vue du Vendée Globe. Pour les deux bateaux, la notion de confort en utilisation est importante, pour permettre aux deux marins de performer dans des situations extrêmes. Sam a couru en 2023 avec un bateau qui était « à la main » de Thomas. Il est, à l’aube de 2024, en capacité de l’adapter à son gabarit et à sa sensibilité propre. L’année sera très rythmée, sans répit. On sortira de chantier fin mars, avec la mise à l’eau des deux bateaux. Débutera une session de navigation de conserve, pour comparer et partager les expériences, et partir pour deux transats qui vont occuper le printemps et l’été. On reviendra en France pour aborder immédiatement la dernière ligne droite avant le tour du monde. Peu de répit, et une grande intensité au programme pour les coureurs et l’équipe. Le Défi Azimut sera la dernière confrontation avant le Vendée.
Notre nouveau bâtiment était très attendu. Nous sommes dans nos murs. On va entrer dans de nouveaux bureaux et passer à une utilisation nominale des locaux, dans ce lieu performant que nous avons voulu pour et à l’image de l’équipe. C’est une chance de pouvoir évoluer dans un tel environnement. Ce bâtiment est le coeur de la vie du Team, avec des ateliers aménagés. 1 700 m2 de hangar, de rangements et de logistique. Le secteur tertiaire couvre 800 m2, avec les bureaux d’étude, les salles de réunions, l’administration, la logistique, le marketing et la communication. »

 

Nouveau record du Monde pour Stève Stievenart

Et un de plus ! Le nageur de l’extrême, accompagné de deux nageurs irlandais Ger Kennedy et Vincent Doneghan et de deux nageurs anglais Lee Johnson et John Myatt, a traversé la Manche en relais samedi en 14h45 dans une eau oscillant entre 7 et 9 degrés entre Douvres et le Cap Gris Nez. C’est la première fois qu’une telle traversée à la nage se déroule en hiver !

« La température de l’air était aux environs de 2 à 3 degrés. Nous avons enchaîné chacun les relais d’une heure. Je dois dire qu’il était difficile de repartir en mer à chaque fois. Nous avions à peine le temps de se réchauffer » explique Stève dit le Phoque. « Nous sommes partis de Douvres à 8h58 samedi matin et nous sommes arrivés au Cap Gris Nez à 23h43. J’avais déjà traversé la Manche le 11 novembre 2021 en solo, battant ainsi le record de la traversée la plus tardive de l’histoire mais cela ne s’était jamais fait en hiver. C’est un bel exploit collectif qui avait pour but de lever des fonds pour l’association Power of one qui s’occupe de sensibiliser à la cause animale et de défendre les animaux des rues. Un grand merci à notre pilote Lance Oram ainsi qu’à toute l’équipe du Sea Satin. J’ai une grosse pensée pour l’équipe féminine avec qui nous faisions la course mais qui a dû abandonner suite à un problème technique après une très belle progression. »

Inarrêtable Stève qui continue sans relâche à s’entraîner et qui vise de nombreuses autres performances à la nage en 2024.

Happy New Year

Très, très bonne année 2024 avec TB PRESS, l’agence qui voit la com autrement et qui est dans son temps !

Belles fêtes

C’est la fin ! Quelle année pour TB Press…

Victoire de Thomas Ruyant et Morgan Lagravière à bord de FOR PEOPLE sur la Transat Jacques Vabre

Victoire de Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck à bord de Solidaires En Peloton sur la Transat Jacques Vabre

Victoire de Sam Goodchild à bord de FOR THE PLANET – Classement IMOCA 2023 et 3ème place sur la Transat Jacques Vabre avec Antoine Koch

L’Everest pour le grand Maxime Sorel et de belles navigations pour Vaincre la Muco

L’annonce du portage de la Flamme Olympique à bord du Belem en 2024 et une année sidérante en résultats presse

Une superbe édition de la démarche Atout Soleil autour des violences

La direction de la communication SPORT de TR Racing

De nouvelles grandes victoires de Perrine Laffont en Coupe du Monde et un nouveau globe de cristal

L’aventure de Caroline Boule

The Famous Project d’Alexia Barrier

Les épopées d’Emilien Jacquelin

Le suivi de Pierre Le Roy

Une team Banque Populaire du Nord au top avec notamment les perfs d’Erika Sauzeau et Mewen Tomac

….

Une équipe de choc TB Press : Annie Pigny, Eve Mailho, Denis van den Brink et l’éclatante Mathilde Mermod

Bref, c’était génial en travaux, émotions et structuration de l’Agence qui voit la com autrement et surtout dans son temps !

A très vite et voici une petite vidéo pour résumer : https://www.youtube.com/watch?v=oO7O4ZIN6fE

Mewen Tomac au top avant 2024 !

Le nageur soutenu par la Banque Populaire du Nord, Mewen Tomac, a nagé fort, très fort ces derniers jours. L’amiénois repart de Roumanie et du Championnat d’Europe petit bassin avec pas moins de quatre médailles. Il est champion d’Europe en 50 et 100 mètres dos, médaillé de bronze sur le 200 mètres avec un record de France qu’il avait déjà battu cette année soit 1mn 48 secondes et 55 et une médaille d’argent en relais 4×400 mètre nages mixte. Avec Anaïs mai Desjardins et Théo de Ramecourt en kitefoil, Erika Sauzeau en para-aviron et Maxime Beaumont en Kayak, la Banque Populaire du Nord, Partenaire Premium de Paris 2024, est prête pour l’année sportive à venir…

« Ce sont mes premières grandes victoires internationales. Cela fait vraiment plaisir. Je ne m’attendais pas à ça » déclare Mewen. « J’avais du mal à juger le niveau européen en petit bassin. J’ai vu et bien vu ! Je suis également content d’avoir établi un nouveau record de France sur 200 mètres dos. Tout a été génial la semaine dernière. J’étais vraiment dans de bonnes dispositions. Je vais participer le week-end prochain à un meeting en grand bassin à Amiens puis je vais couper pendant 10 jours avant de reprendre l’entraînement pour mes grandes échéances. Je pense surtout au Championnat de France de juin qui me permettra, j’espère, de me sélectionner pour Paris 2024. »

La Banque Populaire du Nord et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.

Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de cinq sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en kayak, Théo de Ramecourt en kitefoil et Mewen Tomac en natation.

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 23 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2021 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, étudiante en 4ème année de Médecine à Lille.

Erika Sauzeau en quelques lignes : 41 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, Erika a terminé troisième des Jeux Paralympiques de Tokyo fin août 2021 en aviron, dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieures.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 41 ans, boulonnais, kayakiste, 3 participations aux Jeux Olympiques, Vice-champion olympique 2016, 4 médailles mondiales, 6 médailles européennes dont un titre en 2019, 18 médailles en coupe du monde dont le bronze en 2022, 17 titres de champion de France, 9ème en K1 200m des Jeux de Tokyo.

Théo de Ramecourt, en quelques lignes : 26 ans, originaire de Cayeux sur mer, 4e au championnat du Monde 2022, Champion du Monde 2021 et Champion d’Europe 2021 de Kitefoil.

Mewen Tomac, en quelques lignes : 22 ans, Champion de France 2022 en 50m dos et 200m dos et demi-finaliste aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en 100m dos.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Anaïs, Erika, Maxime, Théo et Mewen sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats :

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
• la réussite sportive,
• la dimension éducative et solidaire,
• la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
• l’accompagnement de sportifs préparant Paris 2024 ;
• l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
• l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
• la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

A propos de la Banque Populaire du Nord :

« Créateurs de liens, nous accompagnons durablement et avec dynamisme ceux qui vivent et entreprennent sur notre territoire et sur son littoral ».

La Raison d’Être de la Banque Populaire du Nord, en résonnance avec son statut de banque régionale coopérative, traduit l’engagement de la Banque sur son territoire et auprès de ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises dans les domaines de la banque et de l’assurance depuis plus de 100 ans. L’offre de services et d’expertises de la Banque Populaire du Nord est distribuée au travers de marques et d’entités historiques qui composent la Banque Populaire du Nord : Banque Populaire du Nord, JPM Banque d’Affaires, Crédit Maritime et la Banque de la Transition Energétique par Banque Populaire du Nord.

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 120 000 sociétaires, la Banque Populaire du Nord fait partie du 2e groupe bancaire en France : BPCE. Forte de ses 1 100 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 338 000 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 126 agences de proximité, 3 agences patrimoniales, 6 Centres d’Affaires d’Entreprises.

Thomas Ruyant à bon port !

Thomas Ruyant en a terminé ce matin peu avant 9 heures avec sa longue transat retour vers Lorient. Le vainqueur de la Transat Jacques Vabre (en compagnie de Morgan Lagravière), a vécu un « retour à la base » pour le moins contrasté, entre l’euphorie d’un record de vitesse, et ce nouveau chrono de la plus longue distance parcourue en 24 heures, et la déception de devoir mettre sa course entre parenthèses suite à la déchirure de sa grand-voile. C’est sous voiles d’avant seules qu’il a parcouru plus de la moitié de la course, sans jamais se départir d’un esprit de compétition et de bien figurer, qui lui ont permis de tenir de très honorables moyennes. FOR PEOPLE valide avec cette transat, son inscription au Vendée Globe. Thomas a pu prendre ses marques en solitaire à bord de son plan Koch Finot-Conq millésimé 2023. Il tire un bilan plus que positif de cette riche saison, pour lui-même bien sûr, pour l’équipe sportive et ses trois fantastiques skippers de l’écurie TR Racing, Morgan Lagravière, Antoine Koch et Sam Goodchild, et pour toute l’équipe technique qui aura, de mains de maitres, préparé deux voiliers au plus haut niveau de performances de la classe. Sam Goodchild remporte en effet le titre de champion IMOCA, autre motif de satisfaction pour Thomas, initiateur et fondateur de cet original attelage à deux bateaux performants, We Sail for People and Planet, accélérés par ce formidable partenaire technique et financier, Advens, et également Leyton tout en soutenant le réseau Entourage et le fonds citoyen Team for The Planet.

FOR PEOPLE est arrivé aujourd’hui mardi 12 décembre à Lorient, terme de Retour à la base. Thomas Ruyant prend la 17ème place de l’épreuve, sur 31 voiliers au départ. Son temps de course est de 11 jours, 15 heures, 59 minutes et 46 secondes. Il a parcouru sur l’orthodromie 3 497,4 milles, à 12,5 noeuds de moyenne. Il a parcouru sur le fond, 4 472 milles à 16 noeuds de moyenne.

Thomas Ruyant :
« J’avais bien en tête cette idée de record dès le départ. Je savais qu’on allait naviguer devant un front pendant un long moment. Mais on était au vmg, pas l’allure la plus rapide, mais il y avait possibilité de faire un long bord en ligne droite. C’était donc jouable. C’était aussi un moment de la course où il fallait que je recolle au paquet de tête. Ce que j’ai fait. J’ai saisi l’opportunité. La mer était lisse et plate. Ce record tenait depuis 2017. Il était temps qu’ils soit battu. Il sera rebattu prochainement, avec nos machines actuelles. Si on devait se focaliser uniquement sur ce record, on choisirait de meilleures allures et il tombera. On avait essayé de battre ce record il y a deux ans. Mais on n’avait pas trouvé les conditions. Je suis très content d’avoir pu réaliser cela.

Deux transats coup sur coup, ce n’est pas facile. Morgan et moi avons mis beaucoup d’énergie, en nous dépensant sans compter, durant la Transat Jacques Vabre, sans penser à la transat à suivre. 10 jours pour récupérer, ce n’est pas beaucoup. Mais je suis content de ce Retour à la base, qui m’a permis de me mettre à nouveau dans la peau d’un solitaire. Malgré la déchirure de ma GV, j’ai pu observer pas mal de choses sur la vie à bord de ce nouveau bateau.

Cette avarie m’est arrivée tôt dans la course. La déchirure est survenue alors que je réparai mon souci de safran. J’étais revenu dans la course. J’allais vite. J’avais une carte à jouer. Mais je n‘ai pas lâché après la perte de ma GV. Je n’étais pas en mode croisière. J’ai fait avancer au mieux. Je ne m’en suis pas trop mal sorti. Dans la foulée du record, c’était un peu décevant mais cela ne m’a pas affecté plus que ça.

A chaud, le bilan de l’année est positif. C’est une super saison, passée à découvrir et à mettre au point ce super bateau. On gagne la première course de l’année (Guyader Bermudes 1000 race). On a eu quelques soucis techniques dans la Fastnet Race alors que nous étions en tête. La réactivité de l’équipe a été fantastique. Tout le monde s‘est mobilisé pour nous livrer au départ de la Transat Jacques Vabre un bateau parfait. Il reste du travail pour notre chantier d’hiver. On termine sur une note contrastée avec cette grand voie déchirée. Mais toute l’équipe a montré de belles choses. On a montré les crocs, on a gagné des courses, on a fait des podiums, on a signé des records… Le fonctionnement de l’équipe a été super. On est sur des rails et sur le bon timing de préparation pour le Vendée Globe 2024 – 2025..

Le niveau d’engagement augmente. Mais je sais où mettre le curseur. Je suis à l’aise avec mon bateau. Je vais vite au portant et ça, c’est top pour le Vendée Globe. Les concurrents vont vite aussi, mais ils ont vu ce que l’on sait faire. On est au niveau. Il faudra compter sur nous.

Le fonctionnement de toute l’équipe a aussi profité à Sam. Sa façon de naviguer est impressionnante. Il est champion IMOCA et je suis fier pour lui, et pour l’équipe. TR Racing a été présente cette année. Nos deux bateaux sont sur le devant de la scène. Sam sera peut être LE concurrent le puis sérieux pour le Vendée Globe… Je tiens à remercier vivement Advens sans qui nous ne serions pas là, Leyton qui est arrivé à nos côtés en 2023. Enfin, je suis très heureux que nous puissions avec nos performances mettre en lumière le Réseau Entourage et Team for the Planet. Il n’y aura pas de transition écologique sans justice sociale. »