L’épopée post – Transat Café l’Or de Solidaires En Peloton

Solidaires En Peloton est enfin arrivé à bon port. Hier en milieu de journée, Thibaut Vauchel-Camus et Laurent Gourmelon en ont fini avec leur périple maritime et ont accosté à Saint-Malo, port d’attache du trimaran. Les deux marins, accompagnés de Thaïs Le Cam lors de la première partie de leur convoyage – retour de la Martinique jusqu’aux Açores puis en duo entre Horta et La Corogne et ensuite jusqu’à la Cité Corsaire en ont bavé étant obligé de faire deux escales afin de ne pas mettre leur trimaran dans les dépressions violentes de l’automne. 

Quatrième de la Transat Café l’Or avec Damien Seguin, deuxième des Ocean Fifty Series 2025, Thibaut Vauchel-Camus et son équipe clôturent une belle saison de navigation tout en solidarité envers les 130 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques. 

Solidaires En Peloton va désormais être mis au chaud pour le traditionnel chantier d’hiver et le Défi Voile Solidaires En Peloton va se tourner vers 2026 et le grand objectif, le départ de la reine des transatlantiques, la Route du Rhum Destination Guadeloupe, le 1er novembre, qui compte fort pour le guadeloupéen, malouin d’adoption.   

Voyage technique 

 « C’est un vrai projet de convoyer nos bateaux au cœur des dépressions hivernales. J’en suis fier car c’est bon pour la planète plutôt que de mettre notre Ocean Fifty sur un cargo ! Ce convoyage a été l’occasion de refaire des milles sans la pression de la compétition et cela nous a permis avec Laurent, mon directeur technique, d’échanger encore et toujours sur les évolutions à apporter sur Solidaires en Peloton. C’est toujours mieux d’avoir ces échanges en mer plutôt qu’au ponton ou derrière un bureau. C’est un exercice ces convoyages car les organismes sont fatigués. Il faut donc naviguer intelligemment et ne pas se mettre dans le rouge et ne pas confondre vitesse, envie de rentrer et prudence. Nous avons donc effectué deux escales car il y avait 40 nœuds et une mer forte. Notre halte à Horta a été magique avec de belles rencontres. Cela faisait un moment que j’avais envie de m’y poser un peu. Nos voiliers sont également un outil de voyage. » 

Une belle saison 2025

« Nous finissons deuxièmes des Ocean Fifty Series. Nous avons hélas bénéficié de l’abandon de certains de nos concurrents directs sur la Transat Café l’Or. C’est un sport mécanique… Nous prenons cette deuxième position comme une récompense après nos déboires de 2024 où j’avais chaviré en fin de saison. Nous finissons toutes les courses dans le match ! Solidaires En Peloton est en forme techniquement. C’est top ! »

Objectif Route du Rhum

« En vieillissant, tu te rends de plus en plus compte de ton histoire. La Guadeloupe où j’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence s’affirme de plus en plus en moi. Elle a de plus en plus d’importance dans ma vie même si je suis également très attaché au pays malouin. Cela serait génial d’être le premier guadeloupéen à la remporter. Je vais tout faire pour. L’accueil que j’ai eu là-bas m’a été droit au cœur. Mon attache est réelle et j’ai vécu des moments de partage très forts lorsque j’y suis passé avec mon bateau après la Martinique. On me dit que j’ai un créole « old school ». Cela m’a beaucoup fait rire. Nous allons maintenant nous concentrer sur cet objectif. Cap sur la Route du Rhum toujours avec de larges pensées pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques. Je suis très motivé. » 

Le premier quart du tour du monde

Routeur, météorologiste, stratégiste, Christian Dumard est surtout un passionné de navigation à la voile. Conseiller météo sur plus d’une dizaine de tentatives de records du tour du monde, en plus de ses conseils auprès d’organisateurs de pas moins de 3 Vendée Globe, 3 Ocean races et 2 Golden Globe, il est, pour les navigatrices de The Famous Project CIC, la voix de la terre qui aide Alexia (Barrier), Dee (Caffari), Annemieke (Bes), Rebecca (Gmür Hornell), Deborah (Blair), Molly (LaPointe), Támara (Echegoyen) et Stacey (Jackson) à décrypter et à déchiffrer la meilleure route pour tourner autour du globe à bord d’un Maxi Trimaran de course au large.

Alors que The Famous Project CIC aborde dans d’excellentes conditions la fin hautement symbolique de la première phase Atlantique de son parcours du Trophée Jules Verne, Christian voit son respect et son admiration pour cet équipage 100% féminin croitre au fil des milles. Son approche toute en humilité et en prudence raisonnée s’avère au regard de l’immensité du challenge, la seule et bonne manière pour ambitionner de « boucler la boucle », et devenir le premier équipage entièrement féminin à finir un tour du monde en équipage et sans escale, avec le meilleur chrono possible.

 Une entrée en matière raisonnée.

Tandis qu’Alexia, Dee et les équipières en terminent avec leur deuxième semaine en mer, plusieurs vérités s’imposent à l’observateur, qui viennent donner à cette aventure hors norme toute sa saveur et toutes ses épices. Jamais cet équipage récemment concocté, n’a navigué aussi longtemps ensemble à bord d’IDEC SPORT. Seules trois de ces femmes ont l’expérience du grand sud, aucune à bord de maxi multicoque. Rarissimes sont celles à avoir navigué en course, en multicoque, autour du monde, et on pense naturellement à Tracy Edwards et ses équipières du catamaran Royal et Sun Alliance, contraint à l’abandon à mi-parcours. Dona Bertarelli sur Spindrift et Dame Ellen McArthur sur le trimaran B&Q Castorama peuvent, elles, se targuer d’en avoir terminé avec un tour du monde en multicoque. « Entrer prudemment dans ce tour du monde relève de la simple intelligence de mer » souligne ainsi Christian Dumard. « Toutes ces navigatrices font preuve d’un grand professionnalisme et d’une prudence mesurée sur ce type de bateau exceptionnel, au regard de l’âge vénérable de ce trimaran lancé en 2006, et au regard de leur ambition de finir cette course. Je suis très admiratif de leur capacité à mettre le curseur au bon endroit et de leur incroyable sérénité. C’est le tour du monde de la bienveillance, du vouloir bien faire, du partage, dans le calme et la bonne humeur mais aussi de la sportivité. Elles prennent le temps d’entrer dans leur course et de prendre toute la mesure de cet incroyable bateau que peu de marins ont su maitriser. Elles progressent chaque jour, chaque mille un peu plus et s’enhardissent sans s’affoler et sans excès. Elles prennent toute la mesure des potentialités, des spécificités du bateau, de ses limites aussi, et vont progressivement, à leur main, le solliciter chaque jour davantage. C’est là une approche très intelligente, qui préserve les organismes et le matériel. »

A la table des Grands…

Alexia le répète à l’envi, les 7 navigatrices et elle-même se sont invitées à la table des grands, sur un Trophée Jules Verne qui n’a vu que d’immenses marins oser tenter de se l’approprier, Peter Blake, Steve Fossett, Olivier de Kersauzon, Bruno Peyron, Franck Cammas, Thomas Coville, Francis Joyon… « Nous naviguons sur les épaules des géants » murmurait avec humilité Alexia Barrier. Leur progressive montée en puissance relève d’un calcul, d’une réflexion assumée. « La mise en route dès le départ a été lente » admet Dumard, « mais justifiée par un état de mer « casse bateau », 4 à 5 mètres de creux dans lesquels elles n’ont pas voulu prendre le moindre risque. Bien leur en a pris et elles ont pu bénéficier ensuite d’un alizé version tranquille, parfait pour continuer leur entrée en matière. Certes, le pot au noir s’est agrandi sur leur passage, et leur a fait subir toute une journée au ralenti. L’alizé de sud-est s’est montré très modéré et l’équipage a pu poursuivre leur apprentissage du bateau, de la longue vie en communauté, et se projeter dans cette première grosse réalité de leur tour du monde, l’entrée dans les régimes perturbés du grand sud. Un enchainement des plus favorable se présente à elles pour rallier le sud du continent africain, dans la nuit de dimanche à lundi prochain, au terme d’environ 16 jours depuis Ouessant. »

L’entrée dans le Grand Sud

C’est déjà la réalité pour l’équipage de The Famous Project CIC en cette fin de deuxième semaine, l’entrée dans les latitudes australes, le « pays de l’ombre » dont elles n’émergeront qu’en parant le Cap Horn, d’ici 3 à 4 semaines.  Le schéma météo immédiat montre des signes de divergence, ce qui laisse penser que le vent va osciller en force. Une ligne de nuages visible sur les images satellites se trouve exactement sur la route du bateau. Les rafales sous ces nuages sont plus fortes que le vent établi, incitant à la plus grande vigilance. L’approche du Cap de Bonne Espérance présente d’emblée un choix de route très marqué, entre une route « normale » au sud, et une route « conservatrice » au nord. L’équipage et les routeurs s’accordent pour rester au nord pendant les 24 à 48 heures à venir afin d’éviter les vents « très forts » et les rafales plus au sud à plus de 60 noeuds. L’option sud est plus rapide mais jugée trop extrême pour un premier contact avec une dépression du sud. La route conservatrice au nord est privilégiée pour réduire la hauteur des vagues et la charge sur le bateau, permettant à l’équipage d’entrer progressivement dans ces nouvelles conditions. A noter, le courant des Aiguilles* est à surveiller de près. Il convient d’éviter les situations où le vent serait contraire au courant, ce qui lèverait une mer dangereuse.

Dans les jours à venir, l’équipage vise à dépasser les vitesses prévues par le routage, de choisir la voile idéale pour le vent variable en journée et prévoir un changement afin d’anticiper un éventuel renforcement du vent ou une visibilité réduite.

*Le courant des Aiguilles est un courant marin de l’océan Indien. Il tire son nom du cap sud-africain des Aiguilles. Il s’écoule le long de la côte est sud-africaine, vers le sud-ouest, et est par endroit mesuré à plus de 4 noeuds.

Course des Caps : le succès 2025 ouvre la voie à une nouvelle édition en 2027

Après une première édition unanimement saluée – succès populaire massif, coopération exemplaire entre la ville de Boulogne-sur-Mer et le monde maritime, parcours sportif d’une rare intensité et village d’animations vibrant du matin au soir – la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord confirme son retour. Forte de l’engouement qu’elle a suscité en 2025, l’épreuve reviendra au début de l’été 2027, toujours réservée aux IMOCA, avec la confiance renouvelée du territoire du Nord, de la ville de Boulogne-sur-Mer et de la Banque Populaire du Nord. Une nouvelle édition qui s’annonce comme une évidence tant l’enthousiasme de la première a tracé la voie : celle d’un rendez-vous appelé à durer, à rassembler et à faire vibrer, en mer comme à terre.

Une deuxième édition qui s’impose comme une évidence

Le succès retentissant de la première Course des Caps n’a pas seulement marqué les esprits : il a créé un élan. La ferveur populaire, l’implication remarquable du territoire et l’intensité sportive du tour des îles Britanniques ont naturellement ouvert la porte à une seconde édition. En 2027, les IMOCA retrouveront donc Boulogne-sur-Mer pour un nouveau défi grandeur nature, porté une nouvelle fois par un territoire mobilisé et fier de l’être. « Cette deuxième édition s’inscrit dans la continuité directe de la première : lorsque tout un territoire se rassemble et qu’un événement trouve aussi vite son public, il devient presque impossible d’en rester là », souligne Gwen Chapalain, dirigeant de Sea to See. « Nous avons senti une adhésion profonde, une énergie rare, et l’envie commune de poursuivre cette histoire. 2027 sera l’occasion d’aller encore plus loin, ensemble. »

Une grande fête maritime et populaire à l’horizon 2027

Au-delà du défi sportif, la Course des Caps renouera avec ce qui a fait sa signature : une rencontre authentique entre le grand public, les marins et la mer. Village d’animations ouvert, ponton accessible, temps forts partagés… L’événement ambitionne de recréer cette effervescence unique qui avait transformé le port de Boulogne-sur-Mer en véritable théâtre maritime. « La première édition a révélé quelque chose de précieux : la capacité des Boulonnais et, plus largement, des gens du Nord à faire de cette course un moment de communion et de générosité », rappelle Domitille Hauwen, co-fondatrice de l’épreuve. « En 2027, nous voulons retrouver ce sourire collectif, cette proximité entre les skippers et le public, et offrir une nouvelle célébration où chacun puisse se sentir partie prenante de l’aventure. »

Frédéric Cuvilier, Ancien Ministre, Maire de Boulogne-sur-Mer et Président de la Communauté d’agglomération du Boulonnais : « C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de joie que nous pouvons désormais nous donner rendez-vous officiellement en 2027. Nous avons vécu une première édition belle et remarquable, avec une mobilisation populaire et festive. Nous préparons une prochaine édition avec, je l’espère, une grande ferveur du monde de la mer. »

Nicolas Poughon, Directeur Général de Banque Populaire du Nord : « Avec toutes les équipes de la Banque Populaire du Nord, nous sommes extrêmement heureux et fiers de nous lancer dans la Course des Caps 2027 et d’y emmener avec nous, tout un collectif et un territoire. C’est un très, très beau moment que de se projeter vers 2027. »

REVUE DE PRESSE

Voici quelques-unes de nos dernières retombées :

ATOUT SOLEIL : https://www.rcf.fr/actualite/la-bonne-info?episode=639121

ATOUT SOLEIL : https://www.sudouest.fr/sante/cancer/cancer-du-sein/ma-reconstruction-mon-choix-soeurs-d-encres-tatoue-des-femmes-qui-ont-eu-un-cancer-du-sein-26865818.php

THE FAMOUS PROJECT CIC :  https://www.france.tv/info/meteo/les-dossiers-d-ici/7773588-equipage-feminin-du-trophee-jules-verne.html

THE FAMOUS PROJECT CIC : https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/11/29/huit-femmes-a-l-assaut-du-trophee-jules-verne-le-bateau-a-fait-ses-preuves-a-nous-d-etre-a-sa-hauteur_6655358_3242.html

THE FAMOUS PROJECT CIC : https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/L-equipage-100-feminin-d-idec-sport-s-elancera-samedi-de-brest-pour-le-trophee-jules-verne/1612750

THE FAMOUS PROJECT CIC : https://rmcsport.bfmtv.com/voile/video-sous-le-sunlight-des-tropiques-a-bord-d-un-trimaran-sur-le-trophee-jules-verne_VN-202512090746.html

Le BELEM : https://www.france.tv/france-2/telematin/7781553-emission-du-mardi-2-decembre-2025.html

Le BELEM : https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/c-est-une-fierte-locale-le-navire-belem-est-de-retour-a-nantes-et-ouvert-au-public-1673436

Thomas Ruyant : https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2025-12-11/83880-thomas-ruyant-cap-sur-le-vendee-globe-2028

Thomas Ruyant : https://france3-regions.franceinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/transat-cafe-l-or-2025-thomas-ruyant-double-tenant-du-titre-repart-a-la-conquete-de-la-martinique-3230990.html

Thibaut Vauchel-Camus : https://la1ere.franceinfo.fr/transat-cafe-l-or-deux-copains-sur-un-bateau-vers-une-belle-destination-vauchel-camus-et-seguin-en-route-pour-la-martinique-1636801.html

Thibaut Vauchel-Camus : https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/transat-cafe-l-or/video-transat-cafe-l-or-damien-seguin-et-thibaut-vauchel-camus-mode-regate-au-large-de-porto-a76f6714-c3d3-4cdc-82b7-4378a9e0241a

Thibault Anselmet : https://rmcsport.bfmtv.com/sports-d-hiver/video-jo-2026-thibault-anselmet-nous-fait-decouvrir-le-ski-alpinisme-nouvelle-discipline-olympique_VN-202512100745.html

Thibault Anselmet : https://www.lefigaro.fr/sports/autres-sports/ski-alpinisme-commencer-doucement-et-monter-en-puissance-thibault-anselmet-confiant-pour-les-jo-20251205

Thibault Anselmet : https://www.eurosport.fr/ski-alpinisme/thibault-anselmet-fera-limpasse-sur-la-premiere-etape-de-coupe-du-monde-lobjectif-principal-ce-sont-les-jo_sto23247052/story.shtml

Julia Simon : https://www.ouest-france.fr/sport/biathlon/julia-simon/temoignage-julia-simon-au-biathlon-hommes-et-femmes-ont-la-chance-davoir-de-la-visibilite-ef655902-f810-11ef-a497-b9b298cec2bb

Lames de Joie : https://www.sudouest.fr/charente-maritime/royan/du-drame-aux-lames-de-joie-ampute-apres-un-accident-d-helicoptere-david-court-toujours-26243930.php

Lames de Joie : https://www.francebleu.fr/infos/societe/video-c-est-du-pur-bonheur-ampute-apres-un-crash-d-helicoptere-il-reprend-le-sport-avec-differentes-protheses-9756941

 

Thomas Ruyant, cap sur le Vendée Globe 2028

RACE, NOVEMBER 27, 2024 : Photo sent from the boat VULNERABLE skipper Thomas Ruyant (FRA) during the Vendee Globe sailing race on November 27, 2024. (Photo by skipper Thomas Ruyant)

Le marin dunkerquois annonce son ambition d’être au départ du prochain Vendée Globe. Le nordiste, à la tête de l’écurie de course au large TR Racing, se présentera sur le tour du monde en solitaire avec un nouveau voilier. Il est actuellement en construction chez CDK à Lorient. Il sera mis à l’eau au printemps.

Entre-temps, Thomas affirme sa volonté d’être en novembre 2026 au départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe dont il est tenant du titre et de participer à The Ocean Race dès janvier 2027. TR Racing est à la recherche de partenaires pour ces grands objectifs sportifs et technologiques.

Thomas Ruyant : « La construction de notre nouvel IMOCA avance très bien. J’ai hâte de le voir sur l’eau. Il sera en tout point plus performant que mon dernier voilier. La conception de ce nouveau plan Koch / Finot – Conq est financé et nous nous activons actuellement pour trouver des partenaires afin d’avoir des budgets de fonctionnement de 2026 à 2029. 

Notre programme à venir est particulièrement intéressant. Je veux être au départ du prochain Vendée Globe. Je n’en ai toujours pas fini avec ce tour du monde qui me tient particulièrement à cœur et que je veux gagner.

La meilleure préparation : remettre mon titre en jeu le 1er novembre 2026, date du départ de la Route du Rhum qui a tant compté dans ma carrière avec mes victoires en IMOCA et en Class 40.

J’ai pris également beaucoup de plaisir sportif ces dernières années en équipage et j’ai l’envie forte d’être au départ sur The Ocean Race. Je suis persuadé que de pousser notre futur voilier dans ses retranchements en équipe et autour du monde sera un très bon test « grandeur nature » avant de prendre le départ de mon quatrième Vendée Globe avec des objectifs très élevés.

J’ai beaucoup appris sur moi ces dernières années notamment en 2025 sur la fin du Vendée Globe. Je crois avoir trouvé des clés sportives, physiques, mentales, entrepreneuriales pour franchir un nouveau cap. » 

Le Belem aura 130 ans en 2026

La saison 2026 célébrera les 130 ans d’histoire et d’aventures du Belem. Après plus d’un siècle à parcourir les mers du monde et à affronter des tempêtes qui auraient pu le faire disparaître, le trois-mâts continue d’ouvrir ses ponts au plus grand nombre et offrir une expérience authentique : celle d’une navigation traditionnelle à bord d’un voilier du XIXᵉ siècle, dans les conditions de sécurité du XXIᵉ siècle.

Pour célébrer les 130 ans du trois-mâts, la Fondation Belem Caisse d’Epargne a préparé un programme inédit. En 2026, le Belem fera une grande tournée des ports français. Sète, Port-La-Nouvelle, Port-Vendres, Toulon, Cannes, Marseille, Dunkerque, Rouen, Lorient, Bordeaux, Brest, Le Havre et bien d’autres escales dans les archipels du Nord rythmeront ce voyage commémoratif. Partout où il accostera, le trois-mâts rappellera pourquoi il est le voilier préféré des Français, un témoin vivant du patrimoine maritime, une école de la mer et de la liberté.

 Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne : « C’est extraordinaire que ce navire continue à embarquer plus d’un millier de personnes chaque année, 130 ans après sa construction. Pour symboliser ce nombre remarquable, illustrant l’incroyable longévité du voilier, la Caisse d’Epargne va embarquer 130 jeunes, issus d’associations de toutes les régions de France. Quoi de mieux que la jeunesse pour sublimer le plus ancien voilier encore en navigation. La Fondation Belem Caisse d’Epargne est le sanctuaire de ce véritable château flottant. Elle lui permet de continuer à naviguer, à innover et embarquer toujours plus de monde.
Nous travaillons sans relâche afin de le restaurer, l’adapter à son temps et l’ouvrir à des publics de plus en plus larges. Ses navigations seront nombreuses en 2026 avec une grande tournée des ports français, de la Méditerranée à l’Atlantique, en passant par l’Espagne, le Portugal, la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas. Lors des deux contournements de la péninsule ibérique de la saison, entre Bayonne, Barcelone, Lisbonne et Dunkerque, nous proposerons des ateliers embarqués, autour de l’écriture et du dessin, animés par des artistes et aventuriers de renom. 2026 sera une grande année commémorative qui projettera le Monument Historique, dernier témoin du passé maritime de la France, vers un avenir radieux, toujours renouvelé, ouvert aux nouvelles générations. »

Les inscriptions pour les navigations ouvriront le 6 décembre au matin sur le site www.fondationbelem.com, modernisé et redesigné pour cet anniversaire. Cette nouvelle plateforme offrira une expérience plus intuitive et immersive : une véritable plongée dans l’univers du navire dès la première connexion.

Et parce que le Belem est avant tout une aventure humaine marquée par des rencontres étonnantes, la communauté du Belem – équipage, fondation, navigants – se réunira au Musée national de la Marine (Palais de Chaillot – 17 place du Trocadéro, Paris 16ᵉ), les 6 et 7 décembre 2025, de 11h à 19h. Visiteurs,  amoureux du Belem ou curieux de découvrir le trois-mâts sont invités à témoigner, partager, rencontrer les marins et fans du Belem pour lancer la saison 2026 « 130 ans Belem ». L’entrée aux collections permanentes ainsi qu’à l’exposition immersive « Magellan, un voyage qui changea le monde » sera offerte par la Fondation à ces dates.