Championne du MONDE

Fantastique ! A Bakuriani en Géorgie, en ce début d’après-midi, Perrine Laffont s’impose en super finale du Championnat du Monde de ski de bosses dans la catégorie « simple ». La tenante du titre, elle avait remporté son premier titre en simple il y a deux ans au Kazakhstan, est de nouveau Championne du Monde ! Perrine a été magistrale tout au long des runs de la journée et est de retour à très, très haut niveau dans une année post-olympique qui n’est jamais un long fleuve tranquille pour les athlètes. L’ariégeoise va dès maintenant retourner dans sa bulle de concentration car demain se jouera les épreuves « parallèle », une spécialité de la reine incontestée des bosses qui décidément a une capacité hors norme à se surpasser dans les grands moments.

« C’est juste incroyable. Je reviens à mon summum. C’est beaucoup, beaucoup d’effort pour en arriver là. Revenir à si haut niveau une année après le Jeux Olympiques, c’est vraiment satisfaisant. J’étais très libérée ce jour sur les skis. Merci à tous, mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon staff, la Fédération. »   

Emilien Jacquelin met un terme à sa saison

Une semaine après un titre mondial remporté avec le relais masculin Français lors des championnats du monde de biathlon à Oberhof, le Villardien Emilien Jacquelin a décidé de mettre un terme à cette saison 2022/2023 en cours.

Alors qu’il reste encore trois épreuves de Coupe du Monde à disputer, Emilien, actuellement 10ème du classement général provisoire dominé par Johannes Boe, ne s’estime plus en mesure de pratiquer son sport comme il le souhaite, c’est à dire au plus haut niveau et en capacité de jouer des titres. Un manque de fraîcheur physique et mentale l’empêche de se sublimer et de pratiquer sa discipline avec le niveau d’excellence souhaité.

Sur la brèche au plus haut niveau de sa discipline depuis de nombreuses années, Emilien aspire à un véritable « break » dans sa carrière afin de laisser naturellement revenir ce petit supplément d’âme qui fait la différence entre « pratiquer » et gagner.

Le show Perrine Laffont aux Monts d’Olmes

Alors que la championne Olympique 2018 de ski de bosses est actuellement en pleine préparation pour le Championnat du Monde de la discipline qui aura lieu le week-end prochain en Georgie, l’équipe du Perrine Laffont Winter Camp s’affaire afin de préparer la quatrième édition de l’événement de Perrine le 11 mars sur ses terres ariégeoises aux Monts d’Olmes, sa station d’origine.

Au fil des années, Le Perrine Laffont Winter Camp prend du coffre et devient peu à peu un événement incontournable pour les passionnés de ski et les fans de Perrine Laffont, la reine mondiale du ski de bosses, 28 victoires en Coupe du Monde. Durant une journée de manifestation, le public aura l’occasion de partager des moments inédits avec la championne et de participer à de nombreuses animations autour du ski de bosses.

Au programme : initiation au ski de bosses sur la Jib Zone, ski freestyle et appréhension de l’écologie et du sport santé… Le tout se clôturera par une descente aux flambeaux et un feu d’artifice.

« J’ai hâte » déclare Perrine. « Cette journée de partage est devenue un événement incontournable dans ma saison de compétitions. Je suis ravie de partager mes aventures avec un maximum de monde et de proposer de nombreuses activités au public présent autour du ski de bosses, du freestyle, du sport santé et de l’écologie, des thématiques qui me tiennent à cœur. »

Le Perrine Laffont Winter Camp se déplacera ensuite et pour la première fois à Megève les 1 et 2 avril dans le cadre du Back to Back Freeski Invitational.

INVITATION PRESSE : Perrine Laffont répondra à vos questions le 11 mars à 9h30 en amont du Perrine Laffont Winter Camp aux Monts d’Olmes. RDV au service des caisses de la station Monts d’Olmes. Réponse souhaitée quant à votre présence à agence@tbpress.fr

Le programme du 11 mars :

10h : discours de Perrine + ouvertures des activités

14h : initiation ski de bosses sur la Jib Zone

16h : Remise des prix/tirages au sort du parcours avec le passeport

20h : descente aux flambeaux avec Perrine

Feu d’artifice pour clôturer la journée.

 

Le Perrine Laffont Winter Camp se tient grâce au soutien de la Communauté de communes du Monts d’Olmes, la station des Monts d’Olmes, le département de l’Ariège, la Région Occitanie, EDF, Eau Neuve, Groupe Peyrot Automobiles et SAVACEM

 

 

TR Racing : deux bateaux pour le Vendée Globe

TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, vainqueur de la dernière édition de la transat Jacques Vabre et de la Route du Rhum, poursuit son développement en lançant dès cette année 2023 un double défi nautique et technologique.

Sam Goodchild rejoint TR Racing

Le skipper Sam Goodchild intègre la structure lorientaise fondée en 2018 par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, et dirigée par Thomas Gavériaux. Le navigateur britannique naviguera sur le plan Verdier 2019 (ex LinkedOut) de Thomas Ruyant avec pour ambition de performer sur le prochain Vendée Globe. Leyton, cabinet de conseil international, partenaire historique de Sam, rejoint également TR Racing comme partenaire au côté d’Advens, leader de la cybersécurité, et soutien de TR Racing depuis sa création.

Deux voiliers pour le Vendée Globe, un bâtiment « totem »

TR Racing passe la vitesse supérieure et pilotera techniquement et sportivement deux projets IMOCA, convaincu que ce fonctionnement viendra nourrir et optimiser la performance de l’équipe à tous les niveaux.

Ce développement majeur, avec deux navigateurs de très haut niveau, et deux foilers de dernière génération, est accompagné par la construction d’un bâtiment lancé récemment par TR Racing. Situé au pied des façades monumentales et préservées du K4 à Lorient, il se dressera à la croisée des ports de pêche et de course au large. Dessiné par le cabinet d’architecture, « Bertin-Bichet Architecte », ce bâtiment innovant et durable incarnera les valeurs et les ambitions de l’écurie, offrant un cadre de travail et d’activation unique à l’équipe et ses partenaires.

Ils ont dit :

Sam Goodchild, actuellement en course sur The Ocean Race et en tête au classement général : « Je suis ravi d’incorporer TR Racing avec le soutien renouvelé de Leyton et désormais celui d’Advens. C’est une grande satisfaction pour moi d’intégrer cette équipe très expérimentée à bord d’un foiler très performant qui a remporté avec Thomas la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Je vais bénéficier d’une expertise de haut niveau afin d’apprendre vite et être performant dès 2023 en vue de participer au prochain Vendée Globe. C’est en quelque sorte un rêve éveillé qui va me permettre de franchir de grandes étapes techniques et sportives. »

Thomas Ruyant : « Je suis impatient ! Avec l’arrivée de Sam, TR Racing continue sa croissance et devient un acteur incontournable de la course au large. Nous l’accompagnerons pour qu’il performe le plus vite possible à bord d’un voilier très abouti. Cette collaboration inédite va enrichir et encore faire monter en compétences toutes nos équipes ainsi que les performances de nos voiliers. Nous allons nous appuyer sur toute notre expérience accumulée ces dernières années, et je suis certain que cette dynamique de groupe nous donnera les moyens d’atteindre nos objectifs sportifs. Advens 2 est actuellement dans sa dernière phase de construction chez CDK à Lorient, et sera l’aboutissement d’un long travail de réflexion effectué avec notre design team emmené par Antoine Koch, le cabinet Finot Conq, et le bureau d’études TR Racing. La mise à l’eau est prévue mi-mars »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing : « L’arrivée de Sam Goodchild marque une étape supplémentaire dans la croissance de TR Racing. Avec Advens et Leyton, l’équipe s’agrandit, son fonctionnement évolue et est repensé pour mettre l’intelligence collective au service de la performance autour de Thomas et Sam. Ce sont depuis le début de l’année 25 experts qui travaillent quotidiennement chez TR Racing, partageant leurs savoir-faire, leurs expertises acquises sur des projets et des supports différents, tous avec la même ambition, la même envie de performer, de réussir. Nous avons lancé simultanément la construction d’un bâtiment totem, qui abritera notre équipe et nos 2 IMOCA, et qui va nous permettre de développer un écosystème autour de TR Racing, en réunissant des acteurs de la tech au service du monde maritime de demain. »

L’homme de l’ombre !

Derrière les marins en solitaire, il y a une équipe à l’œuvre. S’ils sont seuls en mer, ils sont souvent largement accompagnés à terre par des techniciens, communicants et autres. C’est le cas de Thibaut Vauchel–Camus, l’un des grands acteurs, depuis quelques années, de la classe Ocean Fifty à travers son Défi Voile Solidaires En Peloton. 

Laurent Gourmelon, 43 ans, est le directeur technique du trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP et le bras droit technique et maritime de Thibaut depuis quatre ans. Zoom sur Laurent qui a beaucoup de travail cet hiver avec la reconfiguration de l’Ocean Fifty bleu suite à son chavirage lors de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Il doit être impeccable pour la saison 2023 qui débutera au printemps par la première étape du Pro Sailing Tour et qui, en passant par la Fastnet Race, se clôturera avec la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné le 29 octobre au Havre. Transatlantique pour laquelle Thibaut ne cache pas ses ambitions, voulant à tout prix remporter une grande compétition du calendrier océanique à bord de son plan VPLP aux performances indéniables.

Laurent est un pur malouin. Né de parents fans de voiles, il a très vite navigué en pratiquant l’optimist, le Laser, le Class 8 puis sur le Tour de France à la voile. « Nous avions un Muscadet à Saint-Malo ce qui m’a permis d’apprendre à naviguer très tôt » déclare l’intéressé. « J’ai quitté l’école en première et me suis rapidement consacré au milieu de la course au large ». Laurent suit une formation de voilier. Il incorpore, dans le Sud de la France, plusieurs voileries dont la célèbre Incidence. Dans la foulée, il travaille chez Petitjean Composites afin de se former aux matières composites. Il rentre ensuite à Saint-Malo et crée un petit chantier naval au sein même de la cité Corsaire. Son histoire l’amène ensuite à travailler pour le navigateur Louis Burton. « Une expérience très enrichissante puisqu’avec Louis, nous avons construit deux Class40 » ajoute le père de deux enfants. « Je décide, après cette aventure technique dans la course au large, de faire une pause de deux ans. Avec femme et enfants, nous partons faire le tour de l’Atlantique et goûtons aux joies de navigations familiales et en croisière. »

A son retour, il est appelé par Thibaut Vauchel-Camus et devient son directeur technique. « Mon rôle est de manager une équipe de préparateur. Nous sommes actuellement trois aux manettes du chantier de Solidaires En Peloton – ARSEP. Plus précisément, mon job consiste à optimiser et entretenir notre voilier de compétition. Ce qui m’a tout de suite plu avec Thibaut, c’est la possibilité d’être également en mer et pas toujours à terre. Ainsi, je navigue beaucoup à bord de l’Ocean Fifty afin d’avoir une vision utile dans nos réflexions techniques et je prends au passage beaucoup de plaisir. »

Laurent est de tous les convoyages avec Thibaut. Il était notamment à bord du bateau lors de son retour sous gréement de fortune à Saint-Malo depuis les Açores suite au chavirage. « Nous avons vraiment beaucoup œuvré suite à la mésaventure de Thibaut sur la Route du Rhum. Il a fallu imaginer avec l’équipe d’Adrien Hardy des solutions de fiabilités et mettre le trimaran en configuration pour atteindre notre port d’attache » explique Laurent. « Si ce n’était pas forcément le cas lors de ce convoyage hivernal, je tiens à souligner le bonheur d’être en mer à bord de Solidaires En Peloton-ARSEP. Les Ocean Fifty sont des voiliers magiques. Je pense que c’est ce qui se fait de mieux en course au large car ce sont des bateaux funs et relativement faciles à utiliser sans trop d’artifices techniques en comparaison avec d’autres unités. Ils ne disposent pas, par exemple, de systèmes hydrauliques. »

C’est pour retrouver au plus vite ces sensations que Laurent s’affaire actuellement au chantier. « Nous avons de la chance car le chavirage de Thibaut n’a pas eu trop de conséquences. La plateforme est restée structurellement intacte, nous avons surtout de la “bobologie”. Je suis néanmoins en train de concevoir une nouvelle casquette, celle-ci ayant été arrachée lors de l’accident. Nous avons tout le bateau à ré-accastiller et nous attendons un nouveau mât. Si tout se passe bien, nous aurons un Solidaires En Peloton – ARSEP d’attaque pour le début de la saison et on sera au top lors du départ de la Transat Jacques Vabre au Havre » conclut la tête blonde, toujours le sourire aux lèvres qui a la pleine confiance de son boss : « Laurent est une perle ! Il dispose d’un panel de compétences impressionnant. Il s’engage fortement et avec bienveillance. C’est vraiment quelqu’un sur qui tu peux compter à tous moments. »