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Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck qualifiés

septembre, 13Solidaires En Peloton...
Transat Jacques Vabre Normandie -Le Havre

Le tandem du trimaran Solidaires En Peloton, vainqueur cette année de la grande étape du Pro Sailing Tour et du trophée des multicoques de la baie de Saint-Brieuc, est qualifié pour la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné au Havre le 29 octobre en direction de la Martinique. « Ce parcours de qualification effectué ces derniers jours nous a permis de peaufiner notre fonctionnement à bord » déclare Thibaut. « Il a été aussi un bon moyen de voir ce qu’il y avait encore à faire avant la Transat Jacques Vabre. Juste avant cette qualification, nous avons participé à un stage Ocean Fifty à Lorient avec 5 autres duos. Cela s’est joué dans le petit temps et ce stage a été très positif car nous avons pu valider que dans des conditions où on peut perdre une course, nous n’avions pas de déficit de vitesse par rapport aux nouvelles unités de la flotte Ocean Fifty. Bref, nous nous sentons de plus en plus prêts pour notre transat à deux. »

Agir contre les violences : 170 associations en lice pour décrocher le prix Atout Soleil

septembre, 12Atout Soleil...

Cette année, et pour sa 16ème édition, l’opération de mécénat Atout Soleil portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA et l’assureur Generali, a choisi d’accompagner des structures qui agissent au quotidien pour prévenir les violences sexistes et sexuelles, familiales et conjugales, au sein du foyer et en dehors.

A travers un appel à projets intitulé « Brisons le silence, agissons contre les violences », Atout Soleil souhaite valoriser des associations qui mettent en place en France des initiatives innovantes dans le but de :

  • promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences,
  • accompagner les victimes pour sortir des situations de violences,
  • aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant leur autonomie.

170 associations de l’ensemble du territoire ont déposé leur candidature, témoignant de l’ampleur du phénomène et de l’importance des besoins pour accompagner les victimes.

Les derniers chiffres rendus publics notamment par le ministère de l’intérieur début septembre sont alarmants :

145 morts violentes au sein du couple ont été recensées en France en 2022, dont 118 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint
12 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides

Par ailleurs :

Plus de 110 000 personnes, dont 90 000 femmes, déclarent chaque année, avoir été victimes de viol ou d’une tentative de viol
Phénomène qui reste tabou : 6,4% des hommes auraient connu des violences sexuelles avant leur majorité d’après l’Inserm et 27 hommes ont été tués sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire en 2022
Les minorités sexuelles et les personnes handicapées sont potentiellement deux fois plus exposées aux violences sexistes et sexuelles selon le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes

L’opération Atout soleil a ainsi souhaité se mobiliser en faveur de toutes les victimes de violences et ce, quel que soit leur genre, leur âge, leur orientation sexuelle, leur religion, leur situation économique… Un jury composé d’experts se réunira le 20 septembre à Paris pour sélectionner une quinzaine d’associations françaises qui portent des initiatives exemplaires dans les territoires.

Le nom des 15 associations lauréates sera dévoilé le 5 décembre à l’occasion d’une cérémonie de remise des prix à Paris. Au-delà de la dotation financière qui leur sera octroyée, ces associations bénéficieront d’un accompagnement en matière de communication leur permettant de gagner en visibilité et d’augmenter leur impact.

Quelles sont les initiatives concernées ?

Les projets ciblés dans l’appel à projets doivent s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

Axe 1. Promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences

Organiser des actions de prévention dans les écoles pour éduquer les enfants et lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre.
Mener des ateliers d’éducation à la sexualité dès le plus jeune âge, afin de sensibiliser les plus jeunes aux notions de consentement, de respect et de liberté sexuelle.
Promouvoir un usage responsable du numérique pour lutter contre les cyberviolences et le cyberharcèlement
Libérer la parole des publics très exposés (femmes, enfants, personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)

Axe 2. Accompagner les victimes pour sortir des situations de violences

Faciliter l’accès des victimes à l’information et aux dispositifs d’aide notamment pour les personnes isolées en milieu rural et pour les groupes les plus à risque (personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)
Renforcer les capacités d’hébergement sécurisé d’urgence pour toutes les victimes de violences
Accompagner les victimes dans leur parcours de soins et la gestion de leurs traumatismes

Axe 3. Aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant une autonomie

Aider par un soutien matériel les victimes les plus vulnérables
Offrir des moments de répit pour regagner en confiance, reprendre conscience de son corps
Se réinsérer et ouvrir son horizon : aider au déploiement de projets personnels ou professionnels

A VOS AGENDAS

28 juillet : clôture des candidatures à l’appel à projets
30 septembre : sélection des lauréats des prix Atout Soleil par un jury d’experts
5 décembre : Remise des prix

Stève Stievenart s’offre le Léman

septembre, 8SPORT...

Le nageur de longue distance nordiste réalise un nouvel exploit. Deux mois après son stratosphérique three way s entre l’île de Catalina et Los Angeles soit 51 heures de nage non-stop, Stève dit Le Phoque a bouclé hier à 20h52 la traversée du lac Léman ente Château Chillon et Genève soit 71,2 kilomètres en 35 heures et 58 minutes. Il est le premier français à réaliser cette performance et le 11ème nageur au Monde à boucler cette aventure suisse en eaux douce. Ses impressions…

« J’ai eu de formidables conditions pour réaliser cette traversée. Le lac était comme un miroir ce qui a favorisé ma progression. Mais cela n’a pas été sans difficulté. J’avais mal à mon épaule, j’ai eu quelques crampes et des soucis de digestion. Mon bateau – suiveur est également tombé en panne à un moment donné et je dois dire que l’arrivée vers Genève était un peu scabreuse avec pas mal de bateaux sur l’eau dont un qui n’est vraiment pas passé loin de moi. Je suis très heureux d’avoir terminé et d’être le premier français à aller jusqu’au bout du Léman. Physiquement, je suis bien atteint ce matin. L’enchaînement du three way et cette traversée à deux mois d’intervalle est un peu déraisonné mais j’avais programmé ce créneau. Je suis en train de vivre une année extraordinaire et ce n’est pas fini ! »

Insatiable Stève qui est en train d’écrire l’histoire de son sport.

juillet, 25Ruyant...

Et nouveau podium pour le duo Sam Goodchild – Antoine Koch, déjà auteur d’une troisième place similaire lors de la Guyader Bermudes 1000 en mai dernier. FOR THE PLANET, plan Verdier lancé en 2019 sous le nom de LinkedOut, s’est de nouveau confronté avec un certain succès aux tout derniers plans lancés récemment avec pour objectif le prochain Vendée Globe. Le Britannique Sam Goodchild, épaulé par le navigateur-architecte Antoine Koch, prouve une fois de plus son extraordinaire capacité d’adaptation à tous les supports véliques. A peine débarqué de The Ocean Race, il n’a guère tardé à trouver les manettes d’un FOR THE PLANET parfaitement optimisé et abouti. Son duo avec Antoine Koch fait merveille, et les deux hommes signent sur cette Rolex Fastnet race particulièrement ardue, une feuille de route sans accroc, témoin de leur capacité à naviguer juste, dans le bon tempo de la météo, et en capacité de rivaliser à toutes les allures avec cette concurrence si dense en quantité comme en qualité, au sein d’une classe IMOCA de plus en plus performante et exigeante.

Sans esbrouffe, avec un sérieux et une modestie qui s’imposent course après course comme l’apanage de son Britannique de skipper, FOR THE PLANET dessine ses régates avec une application et une rigueur qui forcent l’admiration.

Cette 50ème édition de la Rolex Fastnet, contrastée et « velue » à souhait, a de nouveau offert au duo du voilier engagé pour soutenir et promouvoir des causes en faveur de la planète notamment le fonds citoyen Team for the Planet, l’occasion de réciter sans fausse note leur partition. A commencer par ce départ tout en mesure, en second rideau mais bien dégagé du gros du peloton, pour s’extraire d’emblée aux avant-postes de la course une fois franchie les Needles. A l’instar de son bateau « frère » du collectif We Sail for People and Planet, FOR PEOPLE au duo Ruyant-Lagravière, Sam et Antoine optaient rapidement pour une route au Sud, vers ce centre Manche déjà bien agité par l’arrivée de la perturbation.

FOR THE PLANET traçait le long des rivages Sud de l’Angleterre un sillon d’une grande efficacité, et parvenait à Land’s End au contact des trois voiliers les plus récents, Paprec-Arkea (Richomme-Eliès) , Charal (Beyou-Cammas) et Macif (Dalin,- Bidégorry. La mer Celtique pour une fois calmée, accueillait dans un vent mollissant, une lutte à couteau tiré où chacun cherchait la trajectoire la plus efficace vers le Sud Irlandais. Sam et Antoine se montraient pertinents dans cet exercice millimétré, et parvenaient à garder à leur vent le puissant Charal. La longue « descente” depuis le rocher du Fastnet vers Land’s End, au portant, leur offrait l’intéressante opportunité de se jauger face à des carènes toujours plus judicieusement étudiées pour la glisse.

Là encore, FOR THE PLANET faisait honneur à son rang de voilier détenteur des récents titres sur la Route du Rhum et la Transat Jacques Vabre. Il dépassait Charal et s’installait sur cette troisième marche du podium que Sam et Antoine allaient s’employer toute la journée à préserver, habiles dans le timing des manœuvres de contournement du DST Manche, et décidés dans leurs choix de route au large des Anglo-Normandes.

Au-delà de ce nouveau podium, Sam et Antoine poursuivent non seulement l’apprentissage de leur super Imoca, mais rôdent aussi leurs automatismes et cisèlent une complémentarité décidément singulière et diablement efficace.

Sam Goodchild depuis la ligne d’arrivée :

« Nous avons « navigué propre », et nous sommes fiers de cette performance. Il y avait 29 bateaux au départ samedi, et tous les grands noms de la voile. Cette troisième place nous satisfait grandement, d’autant que nous y avons mis la manière. Notre collaboration a été efficace, notre gestion humaine au top. Antoine est un co skipper précieux, auprès de qui j’apprends énormément. Nous naviguons avec beaucoup de rationalité, et identifions en permanence les domaines dans lesquels nous devons et pouvons progresser. Ma confiance et mon plaisir de naviguer sur ce bateau augmentent avec chaque sortie. Nous avons beaucoup observé la concurrence, et en avons tiré chaque fois que possible des leçons. La fin de course a été stressante avec ce vent mollissant et irrationnel. Nous ne nous sommes pas désunis. Nous finissons fatigués car il n’y a pas eu de temps mort, mais très heureux, avec une grosse pensée pour nos amis Thomas et Morgan victimes d’une avarie… »

Rolex Fastnet race 2023

1- Macif : Dalin – Bidégorry
2- Paprec Arkea : Richomme- Eliès à 4 mn et 6 sec.
3- FOR THE PLANET : Sam Goodchild – Antoine Koch à 27 mn et 7 sec.


													

V and B – Monbana – Mayenne, quatrième à Cherbourg

juillet, 25Sailing Together...

Cherbourg, Maxime Sorel et Christopher Pratt à bord de V and B – Monbana – Mayenne, plan Verdier 2022, coupent la ligne d’arrivée de la Rolex Fastnet Race en quatrième position dans la catégorie des IMOCA ce jour à 22h13 après 2 jours 7 heures 58 minutes et 24 secondes de course. Le tandem, pour sa première compétition de la saison, ascension de l’Everest oblige pour Maxime, réalise une belle performance qui lui permet d’aborder sereinement le Défi Azimut de septembre et la Transat Jacques Vabre qui prendra son envol du Havre le 29 octobre.

Maxime Sorel : « C’est une belle quatrième place. Nous sommes très contents de ce résultat pour notre première course de la saison. Nous avons eu un début de Rolex Fastnet Race compliqué. Nous avons eu des difficultés à entrer dans le match. Les conditions n’étaient vraiment pas simples avec du vent et de la mer. Mais dès dimanche, nous avons réussi à nous mettre dans le bon tempo en nous maintenant au contact de nos adversaires directs en mode match race. La nuit de dimanche à lundi a été très performante pour nous voire hallucinante. Nous sommes alors revenus sur Charal. Le vent a molli ensuite ce jour et la situation est devenue assez aléatoire. À ce jeu, nous nous en sommes bien sortis en revenant franchement sur la tête de la flotte. Cette quatrième place nous met en confiance pour la suite. V and B – Monbana – Mayenne est un super voilier. Notre préparation avec mon équipe technique a payé. Nous avons plein de nouveaux repères et toujours une belle marge de progression. »

Christopher Pratt : « Nous savions grâce à notre expérience sur la Fastnet Race que c’est une course qui se termine souvent avec un rassemblement général sur la fin. Cela a été le cas et nous avons plutôt réussi à être dans le coup à ce moment. Nous avons appris beaucoup de choses sur cette Fastnet Race et nous avons encore plein de points à améliorer. Ce résultat est encourageant pour la suite et la Transat Jacques Vabre. Bravo aux vainqueurs ! »
 
Retour en arrière

Maxime et Christopher ont mis un peu de temps à entrer dans le vif du sujet de la Rolex Fastnet Race. Il faut dire que les conditions étaient particulièrement musclées samedi au large de Cowes lors du long louvoyage dans le Solent face à un vent de plus de 30 nœuds et sur une mer formée. Peu à peu, le duo du voilier V and B – Monbana – Mayenne a pris son rythme malgré les efforts fournis au fil des virements, manœuvres très énergivores en IMOCA.

Privilégiant une trajectoire le long de la côte Sud de l’Angleterre, les skippers V and B – Monbana – Mayenne ont alors grapillé des positions jusqu’à entrer dans le top 7 au passage de Land’s End ferraillant toujours au près. En mer celtique, la bascule du vent au Nord est alors apparue comme prévu et le vent baissait progressivement permettant au Dragon des Océans et ses pilotes d’enfin glisser. Peu après minuit ce jour, V and B – Monbana – Mayenne enroulait enfin le rocher et pouvait allonger la foulée au portant à belle vitesse prenant la sixième position et jouant stratégiquement de belle manière au coude à coude avec Initiatives Cœur, L’Occitane en Provence et TeamWork.

Une petite aile de mouette par anticipation à la bascule du vent à l’Ouest permettait ensuite à Maxime et Christopher de se refaire la cerise et de revenir avec maestria sur Charal. Le final, dans peu de vent, en approche de Cherbourg et au passage du raz Blanchard, confirmait la vista de V and B – Monbana – Mayenne qui arrachait une splendide quatrième place au général.

Thomas Ruyant maintient la pression !

juillet, 20Ruyant...

Vainqueur en mai dernier, en compagnie de Morgan Lagravière, de la toute première course de la saison Imoca, la Guyader Bermudes 1000, à bord de son tout nouveau plan Koch-Finot Conq FOR PEOPLE à peine mis à l’eau, Thomas Ruyant entend de nouveau marquer les esprits le 22 juillet prochain, à l’occasion du 50ème anniversaire de la grande Classique, the Rolex Fastnet Race. Certes, c’est une toute autre opposition qui l’attend de pied ferme, avec pas moins de 30 voiliers de la Classe IMOCA au départ, mais le duo de skipper d’un FOR PEOPLE toujours en phase d’optimisation ne se dérobe pas, et entend tenir son rang de leader de la classe. 48 heures environ d’un sprint très technique l’attend de Cowes à Cherbourg via le phare du Fastnet au Sud de l’Irlande. De quoi concilier avec passion et intensité plaisir de la navigation en double, au contact et à vue des côtes du Sud de l’Angleterre, et “tuning” méticuleux d’un IMOCA visiblement bien né, et qui ne demande plus qu’à continuer de révéler tous ses potentiels.

Le gymkhana du Fastnet !

« Ce sera un sprint court, mais façon gymkhana » tempère Thomas Ruyant. « J’ai déjà couru le Fastnet en course et en Imoca, et c’est un exercice délicat, qui cumule en un laps de temps relativement court énormément de difficultés. A commencer par ce départ, certes haut en couleurs sous les fenêtres et canons du mythique Royal Yacht Squadron de Cowes, mais ô combien délicat avec la présence sur l’eau de près de 500 bateaux de toutes tailles et de toutes catégories. Sortir du Solent, son étroitesse, ses bancs de sables et son trafic sera un premier morceau de bravoure où il importera d’éviter les accidents. La navigation au plus près des côtes anglaises, si la météo le permet, est aussi digne d’une carte postale mais qu’il ne faut pas contempler trop longtemps si on veut rester dans les bons filets de vent et de courant. Nous contournerons les Scilly et aborderons ensuite cette mer d’Irlande au caractère aussi bien trempé que celui des habitants de la verte Erin. »

Thomas et Morgan comptent bien profiter de Cowes et des charmes de l’île de Wight avant d’entrer dans leur bulle presque routinière de course au large à bord de leur magnifique FOR PEOPLE. Ils vont renouer en toute simplicité avec leurs habitudes de duo bien rodé et qui se connait par coeur. « Je vais travailler à m’assurer que la météo étudiée à terre avec le spécialiste météo Marcel van Triest, est conforme aux prévisions, et nous échangerons en temps réel sur la stratégie à tenir selon l’évolution du vent une fois le coup de canon donné. Ce ne sera pas une course de tout repos. Nous allons emmagasiner de la fraicheur avant le départ car on s’attend à être en permanence sur nos réglages et sur notre stratégie. 30 Imocas seront au départ, et c’est très motivant. Nous avons un rang à tenir et allons tout mettre en oeuvre pour y faire honneur. On gardera un oeil particulier sur FOR THE PLANET de Sam Goodchild et Antoine Koch, avec qui nous partageons tous nos secrets de préparations au sein de TR Racing et du collectif We Sail for People and Planet, mais qui seront, une fois le départ donné, des adversaires presque comme les autres, et à qui nous ne ferons aucun cadeau, sachant que la réciproque est aussi vraie pour Sam et Antoine. »

50ème édition de la course bi annuelle Cowes – Cherbourg, intitulé Rolex Fastnet race
695 milles nautiques, soit 1 287 km

La course part du Royal Yacht Squadron de Cowes et se dirige vers l’ouest en descendant le Solent avant de sortir dans la Manche à Hurst Point. Les points de repère notables le long du parcours sont : Les Needles, Portland Bill, Start Point, le Lizard, Land’s End, le Fastnet Rock, Bishop’s Rock au large des Scilly, les îles Anglo-Normandes et la péninsule de Cherbourg. Après avoir traversé la mer Celtique et contourné le Fastnet Rock au large des côtes irlandaises, le retour se fait par les Scilly jusqu’à l’arrivée à Cherbourg-en-Cotentin.
Les Imocas seront le deuxième des 8 groupes à s’élancer samedi 22 juillet à 14 heures 20 Françaises (13.20 BST)

Maxime Sorel, sans transition !

juillet, 19Sailing Together...

C’était le jeudi de l’ascension. Le navigateur – aventurier Maxime Sorel, pour Vaincre la Mucoviscidose, accomplissait son défi et rejoignait le toit du monde devenant le premier homme de la planète à avoir bouclé les deux Everest, l’autre étant le Vendée Globe, « l’Everest des mers ». À peine arrivé à Paris, Max, fatigué mais très disponible, partageait avec tous son exploit et, comme à son habitude, passait vite à autre chose. Il est comme ça l’ingénieur de formation. Un challenge en chasse un autre et, de retour à Concarneau, il enchaînait sautant à bord de son voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne pour retrouver l’océan et reprendre le fil de sa vie de skipper professionnel. Cap sur le Vendée Globe 2024 – 2025 en passant par de nombreuses compétitions : la Transat Jacques Vabre à laquelle il participera en double avec Christopher Pratt dès cet automne et la Rolex Fastnet Race dont le départ sera donné de Cowes le 22 juillet en direction de Cherbourg. Trois questions à l’insatiable…

1) Comment s’est déroulé ton retour en France ? Bien remis de tes émotions ?

Tout s’est bien passé. J’ai enchaîné dès mon arrivée à Paris avec une sacrée tournée médiatique qui m’a permis de raconter cette aventure et aussi de beaucoup partager avec tous notamment les journalistes, mon entourage, mes partenaires, mes fans. J’en avais besoin. Dès mon retour à Concarneau, j’ai ressenti assez vite le besoin de retrouver mon équipe qui avait beaucoup travaillé cet hiver sur V and B – Monbana – Mayenne et l’appel de l’océan était là. J’ai donc repris la mer en mettant en place des petites navigations afin de reprendre mes repères. Il y avait quelques couleurs d’écoutes qui avaient changé !
Je me suis rendu compte lors de ces navigations que j’étais un peu bloqué émotionnellement. J’ai vécu une aventure forte lors de cette expédition « Everest » avec un niveau de danger important. Mon niveau de contrôle était élevé lors de l’ascension et la redescente de l’Everest. À mon retour sur l’eau, mes émotions étaient très neutres dans des instants où d’habitude je suis un peu plus euphorique notamment en mer. Depuis, avec le centre 321 Perform, nous avons travaillé sur un rééquilibrage énergétique et je me sens mieux. J’ai repris la course à pied, ma préparation physique et nous avons fait de plus longues navigations avec Christopher Pratt.

2) Tu as retrouvé ton voilier volant V and B – Monbana – Mayenne. Comment va-t-il ?

Il va très bien. Nous avons surtout effectué un travail de fiabilisation lors du chantier d’hiver en se concentrant sur l’ergonomie afin que je sois moins balloté à bord et au niveau du jeu de voiles. Je dispose d’une bannette de repos désormais efficace et nous travaillons avec la marque Bultex sur un matelas qui amortit les chocs. L’idée est d’améliorer notre quotidien à bord de notre foiler. Nous disposons également de quelques nouvelles voiles à l’avant.

3) Quels sont vos objectifs pour la Rolex Fastnet Race ?

Nous avons remporté chacun l’épreuve. Je l’ai gagné en Class40 en 2017 et Christopher en 2019 en IMOCA. L’idée est de se jauger par rapport à la concurrence et de savoir quels seront les points à travailler pour la Transat Jacques Vabre qui est l’objectif principal de notre saison. Nous voulons jouer dans le paquet avec les meilleurs. Avec Christopher, l’entente est très bonne. Il amène un vrai plus à notre cellule « performance » et nous montons en puissance depuis quelques semaines afin d’être un maximum prêt pour notre première course de l’année qui aura lieu dans quelques jours.

Une première à succès pour Solidaires En Peloton

juillet, 16Solidaires En Peloton...

A peine après avoir commencé à apprivoiser leur nouvel Ocean Fifty arrivé de Port Médoc juste avant la compétition, l’équipage de Solidaires En Peloton, orchestré par Thibaut Vauchel – Camus, remporte, ce jour, le Trophée des Multicoques de la Baie de Saint-Brieuc. Quentin Vlamynck, Pierre-Antoine Morvan, Laurent Gourmelon, Ronan Treussart et leur skipper remportent cinq manches sur les sept courues (six parcours construits, un côtier) sur le plan d’eau costarmoricain dans des conditions « médium » d’Ouest. Sacrée belle première pour le trimaran – ambassadeur des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques qui va enchaîner puisque Thibaut Vauchel – Camus et son co-skipper de la Transat Jacques Vabre, Quentin Vlamynck, seront au départ de la Rolex Fastnet Race, entre Cowes et Cherbourg, dès le 22 juillet.

Thibaut Vauchel – Camus : « C’est top ! Voilà ma première victoire en Grand Prix en Ocean Fifty ! Je suis ravi des performances de mon nouveau voilier. Nous avons eu très vite confiance en sa vitesse par rapport à notre concurrence. En tout cas, nous n’étions jamais moins bien que nos adversaires notamment Koesio d’Erwan Le Roux. L’équipage a été performant et nous avons navigué dans une très bonne ambiance. La différence s’est jouée souvent au départ et à la tactique. Nous finissons en beauté avec une victoire sur le parcours côtier. Cette victoire va nous mettre dans les meilleures dispositions pour la suite et la Rolex Fastnet Race. Je reprends la mer très vite pour avoir le SAS du soir à Saint-Malo et pour partir en convoyage vers Cowes dès vendredi. »

Pierre – Antoine Morvan : « Nous avons tout simplement bien navigué dans des conditions de navigation impeccables ce jour soit entre 15 et 20 nœuds. Nos départs nous ont souvent permis d’être tout de suite devant et par la suite nous étions souvent bien placés. C’est un Grand Prix rondement mené qui va permettre à Thibaut et Quentin d’aborder la Rolex Fastnet Race en confiance. »

La team Banque Populaire du Nord a la flamme !

juillet, 13BP Nord...

C’est officiel, Le Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024, soutenu par le parrainage de la Banque Populaire du Nord passera dans les Hauts-de-France à Amiens, Lens /Liévin, Lille et Saint Quentin à l’été 2024.

Alors qu’il est toujours possible de candidater sur la plateforme Devenez porteur de la Flamme Olympique de Paris 2024 | BP Nord (banquepopulaire.fr) pour devenir porteur de la flamme Olympique jusqu’au 30 septembre, zoom sur les résultats des sportifs de la Team Banque Populaire du Nord en préparation pour Paris 2024.

Où en sont-ils ?

Mewen Tomac a performé dernièrement devenant Champion de France sur 50, 100 et 200 m dos : « L’objectif sur ce championnat de France était de me qualifier pour le Championnat du Monde qui se déroulera au Japon du 23 au 30 juillet. C’est chose faite en 100 et 200 m dos. Je suis donc ravi de ces performances et je le suis d’autant plus que j’ai senti que j’étais à mon meilleur niveau. Je vais enchaîner à Amiens avec 3 semaines d’entraînement intensif avec certaines journées à plus de 12km de nage. Nous allons relâcher un peu ensuite en répétant nos allures. Mon ambition est de faire mieux qu’en 2022 sur le Mondial où j’avais terminé 9ème en 100 et 5ème au 200. »

Erika Sauzeau a remporté la médaille d’Argent sur la deuxième étape de la Coupe du Monde para aviron qui se tenait à Varèse en Italie aux côtés de Grégoire Bireau, Jérôme Hamelin, Margot Boulet et la barreuse Emilie Acquistapace. La France a, en PR3-Mix4+ (2.000 m), amélioré à cette occasion son record personnel. Fin mai, en Slovénie, la médaillée de Bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 avait également terminé troisième. « Les Anglais sont forts mais nous nous en rapprochons de plus en plus. L’année dernière, nous étions à 20 secondes de leur équipage. Nous sommes maintenant à 7 secondes ! Notre montée en puissance est passionnante. Nous allons maintenant enchaîner de nombreux stages cet été dont une régate internationale sur le bassin Olympique de Vaires-sur-Marne en juillet. L’objectif est d’être à maturité du 1 au 10 septembre lors du Mondial qui se courra à Belgrade et qui sera une première chance de qualifier notre coque pour Paris 2024. »

De son côté, le kitefoiler Théo de Ramecourt qui court après une sélection pour Paris 2024, a parfaitement débuté sa saison remportant la première étape de l’Engie Kite Tour au Cap d’Agde, malgré une concurrence rude.

Le kayakiste Maxime Beaumont, 41 ans, compte également se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en K4 avec trois de ses compères de l’équipe nationale. Il vient de terminer à la 11ème position des Jeux Européens et se prépare activement pour les Championnats du Monde qui auront lieu fin août en Allemagne, une épreuve primordiale pour la qualification pour Paris 2024. « Le plateau mondial est particulièrement dense. Nous venons de terminer 11ème à un peu plus d’une seconde des leaders alors que l’an passé nous étions 6ème à 2 secondes.  Nous avons significativement progressé mais nous sommes encore un peu justes. Nous devons améliorer la qualité de notre travail cet été. Si on gagne 1 cm par coup de pagaie, on gagne 3 dixièmes. Cela se joue à ça ! »

Enfin, Anaïs Mai Desjardins continue avec beaucoup de passion son double cursus. La championne dunkerquoise de Kitefoil vient de valider sa quatrième année de médecine et a enchaîné ces derniers mois : stage aux urgences, compétitions et entraînement. « Je me suis fortement entraînée tout l’hiver en Floride et au Mexique. Hélas, mes efforts n’ont pas totalement porté leurs fruits en course. Je suis distancée par quelques concurrentes françaises dans la course à la sélection pour Paris 2024. Contrairement à mes adversaires, j’ai décidé de ne pas prendre de poids. Ce facteur est devenu important pour aller vite en kitefoil et la différence se fait sentir avec un delta de 20 kg par rapport à certaines. Je n’ai pas encore toutes les armes pour me battre avec les meilleures mais j’y travaille techniquement avec l’objectif à la mi-août des Championnats du Monde qui se dérouleront aux Pays-Bas ». Sacrée Anaïs !  

La Banque Populaire du Nord et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.

Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de cinq sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en kayak, Théo de Ramecourt en kitefoil et Mewen Tomac en natation.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Anaïs, Erika, Maxime, Théo et Mewen sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
•    la réussite sportive,
•    la dimension éducative et solidaire,
•    la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
•    l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
•    l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
•    l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
•    la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

A propos de la Banque Populaire du Nord :

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.
Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 120 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : BPCE.
Forte de ses 1 100 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 338 000 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 126 agences de proximité, 3 agences patrimoniales, 6 centres d’affaires d’entreprises. L’offre de service et d’expertise de la Banque Populaire du Nord est distribuée au travers de marques et d’entités historiques qui composent le Groupe Banque Populaire du Nord : Banque Populaire du Nord, JPM Banque d’Affaires, Crédit Maritime et Banque de la Transition Energétique par la Banque Populaire du Nord.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.
La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller. www.banquepopulaire.fr/nord