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Thibaut Vauchel-Camus change de monture !

juillet, 10Solidaires En Peloton...

Le skipper malouin, originaire de Guadeloupe, Thibaut Vauchel-Camus, lance une nouvelle campagne de navigation jusque 2027 avec un nouvel Ocean Fifty, le plan Romaric Neyhousser, skippé dernièrement par Quentin Vlamynck.

Ce multicoque, lancé en 2020 portera, dans la continuité des défis de Thibaut, les couleurs de la marque sportive Solidaires En Peloton qui a pour objet de mettre en avant les 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques en France et la recherche pour vaincre cette maladie.

Les partenaires historiques du navigateur reconduisent leur soutien indéfectible.

Thibaut Vauchel-Camus rempile dans la classe Ocean Fifty qui ne cesse de monter en puissance ces dernières années. Il faut dire aussi que le skipper de Solidaires En Peloton est un grand spécialiste du multicoque et adore ces navigations rapides. De plus, Thibaut n’a pas encore fait le tour sportivement de ces trimarans spectaculaires et ambitionne, au-delà de l’impact sociétal de son défi, une victoire sur une grande Transat.

 « C’est une superbe opportunité” se réjouit Thibaut. « Grâce au soutien du groupe Delanchy, Groupe Magellim, B&B Hotels, SFEE, Sanofi et de mon pool de partenaires du Pays de Dinan, Saint-Malo, des régions parisiennes et nantaises, nous avons acheté l’Ocean Fifty du chantier Lalou Multi. C’est un voilier qui est plus polyvalent que mon précédent, désormais vendu. Il a été partiellement construit avec une nouvelle génération de résine recyclable, Elium®. Sa plateforme est plus raide et il est plus aérodynamique. Ce nouveau Solidaires En Peloton va me permettre d’envisager de meilleures performances. Nous serons dans quelques jours au départ du Trophée des Multicoques Baie de Saint-Brieuc* puis sur la Rolex Fastnet Race et enfin sur la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre. Comme annoncé, je fais la saison avec Quentin Vlamynck, ancien skipper de mon nouveau voilier. Quentin est un véritable atout dans la prise en main du bateau. J’en suis heureux et je tiens à le remercier. L’objectif est d’être évidemment très performant dès cette année. A plus long terme, je vise la Route du Rhum 2026 avec évidemment l’ambition de performer pour atteindre la plus haute marche du podium. J’ajoute que nos objectifs tant à terre qu’en mer demeurent identiques aux 10 dernières années du Défi Voile Solidaires En Peloton avec le souhait majeur d’embarquer le plus souvent possible des patients atteints de la sclérose En Plaques. »

Mécaniquement, c’est la fin d’une belle histoire avec le plan VPLP construit par Thibaut en 2017. « J’ai naturellement un pincement au cœur à l’idée de quitter cette belle machine » indique Thibaut. « Nous avons parcouru 100 000 milles ensemble. Il a été jusqu’à 41,2 nœuds en vitesse de pointe. Plus de 2200 personnes ont embarqué à son bord et autant de sourires ! Il a matérialisé une motivation dingue pour mener sa construction. Il m’a permis de battre des records, de performer souvent, je pense notamment à ma troisième place sur la Route du Rhum 2018 ! Ce voilier a conjugué mes maitres-mots : le partage, la solidarité et l’émotion. Bref je l’ai beaucoup aimé et je souhaite qu’il soit un super concurrent dans l’avenir. »

Le futur de Solidaires En Peloton s’écrit maintenant. Vogue !

 

*En piste pour Saint-Brieuc avec le nouveau bijou !

Thibaut est actuellement en convoyage entre Port Médoc et la baie de Saint-Brieuc à bord de son nouveau voilier Ocean Fifty Solidaires En Peloton. Dès le 13 juillet et jusqu’au 16, le skipper prendra part au trophée des multicoques en baie de Saint-Brieuc.

Cette épreuve est une classique du circuit Ocean Fifty et est composée de parcours côtier et au large. Thibaut a fait appel pour l’occasion à un équipage TOP GUN. Quentin Vlamynck, l’ancien skipper du nouveau trimaran de Thibaut, sera à bord. Le binôme continuera sa préparation à la Transat Jacques Vabre. Laurent Gourmelon, le boat captain de Solidaires En Peloton, sera également à bord afin d’apprivoiser la nouvelle machine. Enfin, Pierre-Antoine Morvan, de la voilerie Incidence mais surtout redoutable régatier (match race, tour de France à la voile…) et Ronan Treussart, figariste notamment, compléteront la team.

C’est parti pour la première compétition de cet équipage et de Thibaut à bord de leur nouvelle unité !

Stève Stievenart dit « Le Phoque » entre dans l’histoire !

juillet, 1SPORT...

Il avait déjà nagé 34 heures et 45 minutes lors de son two way de la Manche (traversée aller – retour non-stop), le sportif – nageur de haut niveau, Stève Stievenart a fait mieux en effectuant 51 heures 28 minutes et 3 secondes de nage non-stop, un three way entre Los Angeles et l’île de Catalina soit 120 kilomètres entre mardi et vendredi. Jamais un nageur en eau libre au Monde n’avait réussi un tel exploit ! Le nordiste, résidant à Wimereux, entre dans l’histoire de la nage extrême et boucle une performance Majuscule non sans difficulté mais avec une combativité sans égal.

« Je suis très, très heureux » déclare Stève hier soir. « Quand tu t’engages dans un projet comme celui-là, tu sais que cela va être compliqué mais j’étais préparé à affronter ce three way. Personne n’avait fait ça avant et je pense avoir ouvert une voie pour la jeunesse et pour tous les autres nageurs. En tout cas, je démontre que c’est possible ! Je ressors de cette longue nage grandie. J’ai placé le curseur assez haut et j’ai été au bout de ma performance malgré de nombreuses embûches : un mal de dos récurrent au fil de l’aventure, une épaule récalcitrante, des crampes, les muqueuses totalement salées qui engendraient un manque d’air important… Mais j’ai toujours cru en moi et j’étais poussé par un staff de 15 personnes qui m’a boosté jusqu’au bout avec des pensées positives et créatrices. Je les remercie fortement d’avoir cru en moi et de me soutenir avec autant de déterminations et de professionnalisme. Les derniers 300 mètres étaient interminables. J’ai enfin rampé jusqu’à la plage et j’ai réussi à me lever malgré un vrai problème de verticalité après plus de 50 heures à nager à l’horizontal. J’ai alors réussi alors à lever les bras. Je peux dire que c’était un grand aboutissement et une délivrance sans commune mesure. Je sais maintenant que j’ai encore une grande marge de progression et que je peux faire mieux. J’ai noté pas mal d’axes qui vont me permettre d’entrevoir de nouvelles performances. »

Sacré Stève !

 

Mutualisation-émulation, le credo du collectif We Sail for People and Planet

juin, 21Ruyant...

Deux Imocas (FOR PEOPLE et FOR THE PLANET), quatre skippers (Thomas Ruyant – Morgan Lagravière – Sam Goodchild – Antoine Koch), mais une seule équipe, technique et sportive, dédiée à la mutualisation des essais et des expériences au service de la performance partagée des deux bateaux. Tel est le projet sportif actuellement en plein développement à Lorient, voulu par Thomas Ruyant et son équipe de course au large TR Racing. 

Le double podium obtenu en mai dernier lors de la toute première course de la saison, la Guyader Bermudes race 1000, par les deux Imocas FOR PEOPLE de Thomas Ruyant et FOR THE PLANET de Sam Goodchild, quelques jours seulement après leurs mises à l’eau respectives, n’est en réalité que le commencement d’une campagne originale et unique en Classe IMOCA, la mutualisation des retours d’informations glanés au fil de navigations de conserve.

Depuis plusieurs semaines, les deux plans Finot-Koch et Verdier s’entraînent au contact, à vue et en communication permanente, en échanges constants et transparents sur leurs réglages et performances respectifs en temps réel.  Une fois à terre, l’équipe constituée des deux équipages se retrouve pour un « débrief » cognitif et scientifique autour des innombrables datas détectés par les capteurs des deux voiliers. Une approche novatrice, partagée avec enthousiasme et sans la moindre retenue, récompensée par un exaltant sentiment de progresser à vitesse grand V.

Transat Jacques Vabre et Rolex fastnet Race en double obligent, c’est un collectif puissance 4 qui préside à cette démarche novatrice. La multiplication des compétences et des expériences cumulées de quatre skippers hors normes, tous dotés de qualités propres et singulières, donne encore plus d’ampleur à cette démarche appliquée à deux des voiliers les plus en pointe du moment.

Ils en disent :

Thomas Ruyant, skipper FOR PEOPLE : « Collé – serré pendant des heures en échangeant à la VHF… »

« Cette démarche est une vraie nouveauté, une vraie découverte. Nous sommes les seuls en IMOCA à développer cette pratique J’ai porté cette idée qui n’était pas évidente pour tous, car dans un milieu ultra compétitif comme la course au large, il existe une culture du secret d’un bateau à l’autre que nous avons su transgresser, pour parvenir à cette extraordinaire niveau d’échanges à 4 coureurs et deux bateaux. Au final, nos bateaux progressent très vite. On est dans le partage sans retenue entre deux bateaux et 4 coureurs ! Il en résulte en « live » de super partages d’expériences en navigation bord à bord. Nous effectuons des sorties à la journée ou sur plusieurs jours, de conserve avec les deux bateaux, et on se tire la bourre collé-serré pendant des heures, en échangeant en permanence par VHF. Il s’agit de micro-réglages, dans l’instant, que nous comparons en temps réel. Nous effectuons des sorties de navigation thématiques, avec des objectifs précis, sur des angles au vent par exemple, ou des configurations de voilures, des incidences de foils, et on compare in-vivo les performances, en échangeant sur nos réglages à un instant T.  Ce n’est donc pas un ressenti unique, mais bien quatre perceptions qui sont partagées et analysées. C’est la première fois que cela se fait en IMOCA, avec cette intensité et cette précision. Les lendemains de sorties font l’objet d’un « débrief » animé avec le bureau d’études. Paul Médinger, responsable de la performance, nous expose le résultat des analyses des datas des deux bateaux, que nous allons comparer avec notre ressenti sur l’eau. Alexis Aveline (coordinateur technique et développement SI/SE) coordonne ces échanges entre les données des deux bateaux, avec le soutien d’Océane Cambier qui travaille sur le simulateur. De toutes ces données, on dégage aussi tout ce qui relève de la sécurité et la diabolisation. »

Antoine Koch, co-skipper et architecte FOR THE PLANET : Pas de repli sur soi mais une démarche innovante et enrichissante… »

« Il est vrai que cette démarche est nouvelle en IMOCA. Mais ce n’est pas une approche exclusive et à sens unique pour TR Racing. Nous savons qu’il nous faut aussi nous confronter à la concurrence. II n’y a donc pas de repli sur soi au sein de notre équipe FOR PEOPLE et FOR THE PLANET.  Notre approche est la plus scientifique qui soit, avec des échanges instantanés en mer, et des débriefs communs très poussés à terre, en terme d’analyses. Quatre regards aiguisés sur les mêmes comparatifs, c’est forcément enrichissant. Sam par exemple, de son expérience en multicoques, apporte beaucoup sur la façon de régler les pilotes automatiques.  Morgan est un performer hors pair qui connait parfaitement notre bateau FOR THE PLANET (ex LinkedOut). Nos progrès sont donc significatifs car chaque sortie a son thème et son objectif. On essaie ainsi une nouvelle voile d’avant pour FOR PEOPLE, et d’avoir un bateau étalon à proximité immédiate va nous faire gagner un temps fou dans le réglage de cette voile. »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR RACING, Collectif We Sail for People and The Planet : « Elargir la base des savoirs et des échanges dans tous les domaines inhérents à un projet d’excellence vélique. »

« Le prochain Vendée Globe sera d’un niveau de performance jamais atteint. Pour y performer, il convient d’actionner tous les leviers. La mutualisation des compétences entre deux projets techniques et sportifs en est un sur lequel nous travaillons avec conviction au sein de TR racing. Un tel projet à deux têtes est très stimulant en matière de compétences. On démultiplie les expertises et les expériences, et on élargie la base des savoirs et des échanges dans tous les domaines inhérents à un projet d’excellence vélique, la préparation technique, la logistique, l’humain. Chez TR Racing, nous nous appuyons sur l’intelligence collective du groupe. Je suis le coordinateur, le « facilitateur » et le moteur d’échanges au quotidien. Notre groupe est très évolutif, et chaque membre a un mandat et une responsabilité. La puissance du collectif est de comprendre comment fonctionne le groupe. La clé, c’est la fluidité, l’agilité et le dynamisme dans les prises de décisions. Nos deux projets sont très intenses, avec des problématiques différentes, bateau neuf à découvrir pour Thomas, bateau abouti à prendre en main pour Sam. L’ambiance reste décontractée et dynamique. »

Nicolas Doré, Team Manager FOR THE PLANET : « Du pilotage managerial, avec un très haut degré d’exigence de la part de chaque Team. »

« Nous tirons tous dans la même direction et partageons nos expériences et analyses. On se briefe ensemble avant et après les navigations et on débriefe ensemble. Toutes les datas sont partagées et analysés ensemble au retour des navigations. On échange nos points de vue, et on apporte un regard distancié l’un sur l’autre. C’est très enrichissant pour les deux partis. FOR PEOPLE est le projet phare et Thomas a désormais une énorme expérience. Les deux boat captains Ronan Deshayes et Robin Salmon bossent ensemble et leur qualité de communication se décline vers tous les techniciens. Thomas Gavériaux fixe le cadre de travail, et je suis la courroie de transmission vers Sam, avec possibilité de réajuster le tir en fonction du ressenti de chacun. » 

Le fonds citoyen Team for the Planet rejoint le collectif We Sail for People and Planet !

juin, 15IMPACT...

A l’occasion du forum Future of Sport, le collectif d’acteurs engagés autour de 2 voiliers et 2 skippers, We Sail for People and Planet*, porté par l’écurie de course au large TR Racing, a annoncé ce jour à Paris l’arrivée à ses côtés du fonds citoyen Team for the Planet.

A l’instar de l’association Entourage qui est mise en avant sur le nouveau voilier FOR PEOPLE de Thomas Ruyant, la plus grande communauté citoyenne engagée pour la réduction des gaz à effet de serre embarque à bord du voilier FOR THE PLANET, skippé par le navigateur britannique Sam Goodchild.

Cap sur la Transat Jacques Vabre en 2023 puis le Vendée Globe 2024 – 2025 pour les deux voiliers du collectif We Sail for People and Planet !

Arthur Auboeuf, co-fondateur du fonds citoyen Team For the Planet : « C’est absolument formidable de pouvoir rejoindre le collectif We Sail For People and Planet et de permettre à TFTP d’être présent au prochain départ du Vendée Globe ! Le voilier FOR THE PLANET, mené par Sam Goodchild est un superbe coup de projecteur sur notre action ! Quand le monde du sport donne de la voix pour de jolies causes, cela fait toujours des étincelles. Avec ce grand projet, nous sommes confiants à l’idée que nous pourrons démultiplier notre impact et faire grandir notre mouvement pour tabasser du gaz à effet de serre à une toute autre échelle ! Au-delà de ça, nous sommes particulièrement ravis d’être lié à l’association Entourage au travers de ce projet. L’impact du dérèglement climatique est beaucoup plus important sur les populations les plus défavorisées : Il n’y aura pas de transition écologique sans justice sociale. Nous sommes fiers de pouvoir porter ce message en binôme, avec 2 voiliers et 2 skippers d’exception ! Cette fois, ce n’est pas « que le meilleur gagne ». Ces combats, nous ne pouvons les gagner que tous ensemble ! »

Team For the Planet a levé 23 millions d’euros depuis sa création en 2019, et rassemble aujourd’hui 118 000 associés avec pour ambition de déployer 100 innovations environnementales. Le fonds citoyen a pour objectif d’atteindre les 250 000 associés d’ici fin 2025.

Alexandre Fayeulle, Fondateur d’Advens : « L’arrivée de Team For The Planet complète parfaitement le programme de We Sail For People and Planet en 2023 en attendant d’autres annonces en fin d’année. Avec le réseau ENTOURAGE et Team For the Planet, nous aurons un impact concret en matière d’inclusion et de protection de l’environnement. Team for the Planet a réussi le tour de force de fédérer ces derniers temps plus de 118 000 associés. L’objectif désormais est de mobiliser plus d’entreprises autour de leurs actions. Advens a décidé d’entrer dans cette dynamique et s’est engagé, il y a deux jours à Lille, à investir 5 millions d’euros dans Team For the Planet. Cela donnera, j’espère, des idées à d’autres entreprises de rejoindre Team For the Planet et de s’inscrire avec Advens et Leyton dans la dynamique We sail For People and Planet qui donnera un formidable coup de projecteur à des partenaires d’impact notamment sur le prochain Vendée Globe. »

Lucie de Clerck, directrice générale de l’association Entourage : « Depuis 2020, Advens a offert le nom du voilier de Thomas Ruyant à notre programme LinkedOut. Ce coup de projecteur nous a permis de remettre 500 personnes en grande exclusion sur le chemin de l’emploi, mais surtout de les faire de nouveau rêver. Cela a été trois années incroyables qui ont transformé notre association ! Avec We Sail for People and Planet nous embarquons dans un projet encore plus fort. Le nouveau voilier de Thomas, FOR PEOPLE, porte cette fois les couleurs d’Entourage et non plus du programme LinkedOut. Par ce changement, nous voulons porter un message autour de l’inclusion des plus précaires dans la société de manière globale, pas seulement sous le prisme de l’emploi. L’isolement et l’exclusion sociale est en effet un défi majeur du 21ème siècle, au même titre que le défi climatique. Dans nos sociétés individualistes, les liens sociaux fondent au même rythme que la banquise. Ces deux crises ont des liens étroits, tant dans leurs causes que dans leurs conséquences, c’est pourquoi c’est une évidence de les adresser ensemble. Le collectif appelle les entreprises à reprendre conscience de l’interdépendance et de la fragilité de nos écosystèmes naturels et humains, et à accélérer la transition vers l’économie de demain. Et quel meilleur partenaire que nos amis de Team for the Planet, champions de la mobilisation citoyenne positive, pour porter ce combat avec nous ! »

Entourage a pour objectif d’entourer 5000 personnes isolées d’ici fin 2024.

Caroline Villecroze, directrice marketing, communication et RSE du groupe Leyton : « Nous sommes fiers d’accueillir les équipes de Team for The Planet au sein de notre projet sportif. Nous sommes convaincus que celui-ci sera un formidable levier pour les aider à lever des fonds et donc développer de nombreux projets à impact positif pour l’environnement. Et Sam Goodchild en sera le parfait ambassadeur ! Le projet We Sail For People and Planet est né d’une conviction partagée entre Advens et Leyton que les entreprises et leurs collaborateurs ont le pouvoir de changer le monde en mettant la performance sociétale au cœur de leur modèle. Et en choisissant d’annoncer ce partenariat à l’occasion du forum Future of Sport, nous espérons inspirer et mobiliser d’autres organisations et sponsors sportifs ! »

Sam Goodchild, skipper du voilier FOR THE PLANET : « Plus je serai performant, plus Team For the Planet sera mis en avant afin de mobiliser un maximum de personnes à devenir actionnaires de Team For The Planet et donc d’accompagner des innovations en matière de protection de l’environnement. J’ai la pression (rires). Je suis très heureux de cet accompagnement. Je suis les actions de Team For the Planet depuis un moment et leur manière de travailler très différenciante correspond totalement à ma façon de faire… Bienvenue à Team For the Planet dans notre collectif We sail For People and Planet. »

*We Sail for People and Planet est un collectif d’acteurs engagés, autour de deux voiliers et de deux skippers, qui vise à exploiter la puissance du sport de haut niveau pour accélérer des programmes sociaux et environnementaux concrets et à fort potentiel.

Il est réuni pour engager les entreprises dans l’action globale en faveur des Hommes et de la Planète et à travers deux voiliers et deux skippers – ambassadeurs, FOR PEOPLE de Thomas Ruyant et FOR THE PLANET de Sam Goodchild qui porteront en 2023 les initiatives de respectivement l’association Entourage et du fonds citoyen Team For the Planet.

TR Racing, l’écurie de course au large créée par le skipper Thomas Ruyant, et son sponsor Advens, spécialiste de la cybersécurité, avaient déjà innové lors du dernier Vendée Globe en offrant le nom du bateau et la lumière médiatique à LinkedOut, un dispositif porté par l’association Entourage. En préparation du prochain Vendée Globe, TR Racing et Advens s’associent à Leyton, cabinet de conseil international spécialisé dans le financement et le progrès durable, et poussent ensemble le curseur de la performance sportive et sociétale un cran plus loin en appelant d’autres entreprises et leurs collaborateurs à les rejoindre pour les Hommes et la Planète.

Et après ? Retour d’expériences de 5 associations lauréates du prix Atout Soleil

juin, 9Atout Soleil...

Créée en 2007, l’opération de mécénat Atout Soleil organisée par « Nos Épaules et Vos Ailes », le fonds de dotation de GPMA, en collaboration avec l’assureur Generali apporte un soutien à des associations sur une thématique d’actualité différente chaque année.

Chaque année, ce sont une dizaine d’associations qui sont récompensées pour l’intérêt de leur projet, l’efficacité de leurs actions, le caractère innovant de leur approche et la force de leur ancrage local. Au cours des seize dernières années, l’opération Atout Soleil a accompagné 218 projets avec un soutien financier de plus de 3,4 millions d’euros. La dotation financière et l’accompagnement en communication dont bénéficient les associations leur permet de consolider leur activité, d’essaimer leurs initiatives, d’asseoir leur crédibilité ou encore de trouver de nouveaux partenaires.

Rencontre avec 5 associations lauréates qui témoignent de l’importance d’un prix comme Atout Soleil.

Un atout pour étoffer ses équipes et essaimer son projet

La vocation du prix Atout Soleil est d’accompagner le développement d’associations qui portent des programmes innovants ayant fait leurs preuves à l’échelle locale. La dotation financière versée aux lauréats constitue un appui précieux pour renforcer leurs moyens matériels (location de locaux, achat de matériel, etc.) mais également leurs équipes de salariés permanents. L’accompagnement en communication représente quant à lui une opportunité pour faire connaitre les associations et attirer de nouveaux bénévoles.

Pour l’association Transonore, dont le projet lauréat en 2022 permet de sensibiliser les jeunes collégiens aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques par l’intermédiaire du reportage radio, le prix Atout Soleil a été un véritable levier pour structurer davantage son activité en étoffant son équipe. Laure Watrin, journaliste et fondatrice de l’association explique : « nous travaillons avec des journalistes et des professionnels du son pour co-animer les ateliers avec les jeunes. Il est essentiel de former ces professionnels intervenants à nos méthodes. La dotation financière nous a permis de recruter deux personnes pour coordonner notre activité et nous aider à relever ce défi. La communication autour du prix, les retombées médiatiques et le fait d’avoir disposé de photographies réalisées par un professionnel ont aussi été précieux pour mobiliser des bénévoles autour de notre projet, au nombre de 15 aujourd’hui. Ce prix a ainsi participé à consolider notre activité en Seine-Saint-Denis et à nous déployer dans le nord de Paris ».

Autres exemples, en pleine crise du Covid-19, « Nos Épaules et Vos Ailes » a récompensé en 2021 les associations Sollinum et La Cloche afin de soutenir l’expansion de leurs activités en faveur des plus démunis.

« Grâce au prix Atout Soleil, nous avons pu lancer un nouveau programme à Nantes qui avait été expérimenté à Bordeaux et à Paris, explique Alexandra Lefeivre, responsable de la communication et des partenariats de Solinum. Il s’agit du réseau d’hébergeurs solidaires pour les femmes sans domicile, ‘‘Merci pour l’invit’’. La dotation financière nous a servi à recruter un coordinateur du projet et à créer des supports de communication pour nous faire connaitre à la fois des partenaires associatifs du territoire et des bénévoles prêts à héberger ce public. Une centaine de personnes ont répondu positivement à cet appel ».

Maxime Hurault, directeur de l’antenne Pays de la Loire / Centre-Val de Loire de la Cloche explique, quant à lui, que le prix a permis à l’association d’ouvrir une nouvelle antenne à Rennes. « Nous avons financé le recrutement d’un coordinateur pour notre programme phare ‘‘Le Carillon’’ qui consiste à apporter plus de 25 services de première nécessité aux personnes sans domicile fixe (aller aux toilettes, se laver les mains, brancher son téléphone, obtenir de l’eau, des denrées alimentaires, etc.) grâce notamment à un réseau solidaire de commerçants ».

Une opportunité d’accroître sa visibilité et de crédibiliser son projet

Le prix Atout Soleil constitue un formidable moyen pour de jeunes associations locales de donner de la visibilité à leurs projets et de renforcer leur notoriété auprès des acteurs de leurs territoires. En témoigne l’exemple de l’association La Compagnie de l’ange ingénu, lauréate en 2022 pour son projet qui vise à sensibiliser les adolescents aux différentes formes de harcèlement à travers une pièce de théâtre, des débats et des ateliers. La reconnaissance apportée par le prix Atout Soleil a constitué un argument de poids pour convaincre le département des Pyrénées-Atlantiques de la qualité de son projet.

« Le département a été séduit par notre projet et nous a proposé de réaliser une représentation devant tous les directeurs de collèges du territoire, représentant environ 60 établissements au total, explique Tinaël Parat, fondateur de l’association. C’est un coup d’accélérateur énorme pour notre association, sachant que nous sommes déjà en train de constituer une deuxième équipe pour répondre à la forte demande émanant d’autres structures travaillant sur des problématiques de mal-être et de souffrance psychique des jeunes. Le prix Atout Soleil a été déterminant car il nous a apporté une très forte visibilité ».

Pour l’association Gribouilli, lauréate en 2021, le prix Atout Soleil a marqué un tournant majeur. « Nous avons répondu à l’appel à projets pour développer notre programme ‘‘Domavip’’ qui offre des solutions de garde d’enfants de qualité aux personnes précaires en recherche d’un emploi, explique Maïmonatou Mar, co-fondatrice de l’association. Nous n’imaginions pas à l’époque que cette rencontre avec le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes » allait à ce point impacter notre développement. Le prix a permis de donner un coup de projecteur sur le sujet de la garde d’enfants et de faire connaitre nos solutions innovantes. Nos Epaules et vos Ailes via Atout Soleil a été le premier acteur privé à nous faire confiance et à reconnaitre la plus-value du dispositif expérimental que nous lancions en 2021 avec la CAF et France Relance. Cela nous a permis d’attirer d’autres partenaires et financeurs privés. Suite à la remise du prix, Nos Epaules et Vos Ailes a participé activement à l’organisation d’un colloque sur la petite enfance rassemblant 500 participants où nous avons pu démontrer l’impact de notre projet et ses nombreuses externalités positives sur l’économie, l’éducation, l’autonomisation des femmes… Grâce à ce partenariat sur la durée, nous avons été identifiés comme un acteur de référence sur ces questions et nous sommes en passe de devenir partenaire de France Travail à travers une convention de délégation de service public ».

Un moyen de tisser des liens avec d’autres associations

En récompensant des associations portant des projets innovants sur une même thématique, l’opération Atout Soleil donne aussi l’opportunité aux porteurs de projets de se rencontrer, d’échanger et d’envisager des collaborations et des partenariats.

La journée de remise des prix constitue un grand moment pour les associations lauréates car elles participent ensemble à des ateliers sur la communication, sur le pitch, etc. Elles peuvent ainsi découvrir l’activité d’autres structures et nouer des liens. Tinaël Parat explique ainsi : « nous avons été très intéressés par les projets portés par deux autres associations lauréates (En avant toutes et 10 jours sans écran) car notre Compagnie souhaite créer deux nouvelles pièces de théâtre autour de deux thématiques – le harcèlement lié au genre et la dépendance aux écrans. Nous envisageons de reprendre contact d’autant que l’une d’entre elles est aussi implantée dans notre région ». De même, pour Laure Watrin, cette soirée lui a permis d’identifier parmi les lauréats un partenaire potentiel de Transonore. « L’action de Valdocco Marseille me parle beaucoup. Nous comptons nous déployer aussi dans la ville à terme. Nous pourrions imaginer de faire un reportage radio avec leurs bénéficiaires ou même, pourquoi pas, de créer un projet de parcours pour les jeunes sur le plus long terme ».

Un nouvel appel à projet pour 2023, et si vous étiez candidat ?

Atout soleil souhaite pour sa 16ème édition récompenser les structures qui œuvrent pour prévenir les violences, aider les victimes à en sortir et à se reconstruire et ce, quel que soit leur genre, leur âge, leur orientation sexuelle, leur religion, leur situation économique…

Avec cet appel à projets intitulé « Brisons le silence, agissons contre les violences », Atout Soleil cible des associations françaises qui mettent en place des initiatives innovantes dans le but de :

  • promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences,
  • accompagner les victimes pour sortir des situations de violences,
  • aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant leur autonomie.

Les associations ont jusqu’au 28 juillet 2023 pour déposer leur dossier de candidature.

Pour en savoir plus : cliquez ici

REVUE DE PRESSE

mai, 25Revue de presse...

De belles retombées presse ces derniers temps pour TB Press, en voici parmi d’autres :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-13-14/le-13-14-du-mercredi-24-mai-2023-4369902

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/lascension-de-leverest-apres-le-tour-du-monde-a-la-voile-le-figaro-recoit-maxime-sorel/

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Thomas-ruyant-et-morgan-lagraviere-remportent-la-bermudes-1000-race/1396027

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/premiere-sortie-premiere-victoire-pour-le-nouveau-bateau-du-skipper-dunkerquois-thomas-ruyant-2771698.html

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-le-belem-bientot-monument-prefere-des-francais-2e3ee617-6568-3ce8-94b2-1e6fe8fd049d

https://www.tf1info.fr/traditions-et-patrimoine/video-un-chantier-hors-norme-pour-sauver-le-belem-2256945.html

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/vendee-globe-sam-goodchild-a-la-barre-de-for-the-planet-416b9f1e-dac1-11ed-b1ec-c97a4aa9228c

https://www.europe1.fr/emissions/les-grands-debats/nageur-de-lextreme-steve-stievenart-raconte-ses-exploits-dans-les-eaux-glacees-dans-un-livre-4175326

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/temoignage-lou-fait-face-a-la-sclerose-en-plaques-grace-a-la-voile-et-au-skipper-thibaut-vaucher-camus-2756650.html

Le nageur Mewen Tomac intègre la team Banque Populaire du Nord

mai, 22BP Nord...

Ils sont désormais 5. La team de sportifs estampillée Banque Populaire du Nord s’agrandit en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le nageur amiénois Mewen Tomac, 21 ans, Champion de France Elite en 50 et 200 mètres dos, demi-finaliste aux Jeux Olympiques de Tokyo, rejoint Erika Sauzeau, Anaïs Mai-Desjardins, Maxime Beaumont et Théo de Ramecourt. Ils ont tous des points communs : ils pratiquent des disciplines en contact avec l’eau, ils sont originaires des Hauts-de-France et sont soutenus par la Banque Populaire du Nord qui prépare avec attention le plus grand rendez-vous sportif.

Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « C’est avec une grande satisfaction que nous intégrons Mewen Tomac dans notre équipe de sportifs qui rêvent des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mewen est un grand champion qui a démontré d’énormes capacités dans sa discipline du dos en natation ces dernières années. Il n’est pas loin des podiums mondiaux, en atteste sa 5ème place au 200 mètres lors des Championnats du Monde à Budapest en 2022. Il était naturel pour la Banque Populaire du Nord de lui donner un coup de pouce et je suis certain que nos 1100 collaborateurs vont lui donner des ailes en 2023 et en 2024. »

Mewen Tomac : « Je suis content de rejoindre la team des sportifs de la Banque Populaire du Nord et de partager avec eux nos expériences. C’est une belle reconnaissance d’une entreprise des Hauts-de-France et d’une banque qui est très impliquée dans les Jeux de Paris 2024. Je participerai en juin au Championnat de France à Rennes qui sera qualificatif pour le Championnat du Monde qui aura lieu ensuite en juillet, au Japon. La qualification pour les Jeux de Paris se déroulera en juin 2024, toujours lors des Championnats de France. Je vais tout faire d’ici là pour continuer à performer et être présent pour les Jeux en France, à la maison ! »

Maxime Sorel sur le toit du Monde

mai, 19Sailing Together...

Il a fait son Max ! Maxime Sorel, 36 ans, accompagné de Ngima Gyaljen Sherpa, a atteint jeudi 18 mai le sommet de l’Everest (8 848 mètres). Il devient le premier homme au Monde à avoir bouclé un Vendée Globe* ”l’Everest des mers”, Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance à la voile, et l’Everest, le toit du Monde situé au Népal.

« Vivez vos rêves », c’est le message que le navigateur – aventurier a passé lors de son arrivée en haut et avant de redescendre au camp de base, partie intégrante de son défi car truffée de difficultés et non sans risques. Maxime avait décidé de relever ce challenge dès 2017 pour se mettre dans la situation des patients atteints de la mucoviscidose qui manquent de souffle et pour collecter des dons pour l’association “Vaincre la Mucoviscidose” dont il est le parrain national.

C’est un nouveau véritable exploit pour le cancalais d’origine soutenu par un trio de partenaires V and B, Monbana et la Mayenne.

Retour dans quelques jours en France et en mer afin de préparer la Transat Jacques Vabre, objectif 2023, et surtout son deuxième Vendée Globe qui aura lieu en 2024 – 2025.

Les impressions de Maxime arrivé à l’instant au camp de base…

« Je suis très fier d’avoir accompli mon Double Everest, mon rêve pour Vaincre la mucoviscidose et pour démontrer que tout est possible dans la vie. C’est fait ! J’ai bouclé un Vendée Globe et j’ai gravi l’Everest. C’est beaucoup de bonheur et de sensations positives. Je suis plus fatigué qu’à l’arrivée d’un Vendée Globe car cette ascension a été très intense sur un temps court. Quand je suis arrivé au sommet, je me suis mis à regarder les étoiles et je me suis dit que jamais je ne les verrais d’aussi proches. J’ai eu une grosse émotion quand j’ai vu le sommet apparaître. Nous sommes arrivés de nuit au sommet. Tu ne vois rien à part un point blanc ! C’était une succession de plein de petits sommets. Tu montes, tu vois un truc et à un moment donné tu reconnais les drapeaux. Un grand moment ! Nous avons eu un vent énorme avec un froid totalement dingue. Quelles émotions ! Après le sommet, c’était le chao total avec un vent violent. Nous étions alors très pressés de redescendre parce que là-haut, on ne tient pas, on reste congelé. Ma bouteille d’oxygène était quasiment vide. Je n’en avais pas de rechange. Nous n’avions pas de temps à perdre.

J’ai beaucoup pensé aux patients atteints de la mucoviscidose notamment lors de la redescente. J’ai voulu descendre très vite et ai certainement débranché mon tuyau d’oxygène. Je n’étais pas bien. J’avais la tête qui tournait. Je me suis assis sur un caillou et j’ai demandé à un mec à combien était ma bouteille d’oxygène. Il m’a répondu zéro !! Un sherpa m’a vu et a capté mon tuyau débranché, ouf ! Je me suis mis à revivre et j’ai fortement pensé aux patients alors que j’avais très, très peu de capacités respiratoires. J’ai vraiment flippé.
Nous étions dans un rythme de préparation élevé mais cela n’avait rien à voir avec ce que je viens de vivre. Nous avons effectué des journées physiques et mentales de ouf. Nous sommes partis à chaque fois des différents camps très tôt, on ne dort pas beaucoup. Nous avons marché 28 heures avec seulement 2 heures de sieste à très hautes altitudes avec des dénivelés importants et de multiples difficultés. Cela a été plus dur que ce que je pensais. Je me suis tout de même bien senti tout au long de la montée même si quelques membres de notre équipe nous ont lâché au fur et à mesure car ils n’étaient pas très bien.

Merci à mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon équipe d’expédition, l’Agence Sherpalaya, les sherpas, Guillaume Vallot, Julien Ferrandez, nous avons écrit une nouvelle belle histoire avant de retrouver mes chers océans. » 

Un homme de défis

Avec cette performance, Maxime Sorel entre définitivement dans la lignée des grands explorateurs – aventuriers de notre époque. Ingénieur de formation, Maxime a débuté la voile sur le tard et a franchi les étapes du haut niveau dans ce sport à grande vitesse démontrant une capacité d’adaptation et de compréhension très forte, mêlant un physique hors norme et un mental à toutes épreuves. Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2017 en Class 40 avec Antoine Carpentier, le marin cancalais a incorporé le circuit des monocoques des 60 pieds IMOCA avec professionnalisme et est allé au bout de son rêve bouclant son premier Vendée Globe en 2021 en 10ème position à bord de V and B – Mayenne. Un premier Tour du Monde au grand large et en solo qui aura révélé Maxime aux yeux du grand public tant l’athlète aura relevé tout au long de ce circuit planétaire, les embûches techniques propres à ces navigations extrêmes et aura surtout partagé avec brio son aventure à une large communauté le suivant avec passion.

Le cap-hornier, à peine arrivé aux Sables d’Olonne, était déjà plongé dans de futurs défis, son moteur, lui qui ne tient pas en place, toujours en activité et qui a soif d’objectifs sportifs qui le font avancer dans sa vie. Avec sa team et soutenu de V and B, son partenaire historique, la chocolaterie Monbana et le département de la Mayenne, Max, mayennais d’adoption, décide de construire un voilier IMOCA à foils. V and B – Monbana – Mayenne était mis à l’eau le 27 juin 2022 à Concarneau. Quelques mois après, Maxime terminait à une superbe cinquième place sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et avait annoncé son envie profonde de gravir l’Everest, le vrai. Le projet « Mon Double Everest » était lancé.

Méticuleux dans sa préparation dans les Alpes françaises et italiennes avec son compère alpiniste – journaliste, Guillaume Vallot, Maxime s’envolait le 5 avril pour Katmandou, accompagné également de Julien Ferrandez, médiaman. Au terme d’une longue période d’acclimatation rythmée par de nombreuses performances à hautes altitudes, le navigateur et sa team débutaient l’ascension de l’Everest en début de semaine s’arrêtant à différents points de passage pour reprendre des forces, les camps 2, 3 et 4. Maxime atteignait le sommet de l’Everest le 18 mai avant de redescendre enfin au camp de base pour valider son exploit définitivement. Tintin en Everest vous avez dit !
*Maxime Sorel est le premier marin à avoir bouclé les deux Everest, en mer avec le Vendée Globe surnommé l’Everest des mers et à terre au Népal. Eric Loizeau, également navigateur, a bouclé un tour du Monde en équipage et l’Everest.

A l’assaut de l’Everest

mai, 15Sailing Together...
Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe, tentera de gravir l’Everest très, très bientôt. Après un bon mois d’acclimatation, une belle fenêtre de tir météorologique s’est ouverte et l’aventurier, aux côtés de quatre Sherpas, Guillaume Vallot et Julien Ferrandez, va enfin pouvoir se lancer dans l’ascension du toit du Monde (8 848 mètres). C’est son double Everest pour Vaincre la Mucoviscidose, se dépasser et démontrer que rien n’est impossible ! 
Flash-back sur l’acclimatation aux hauteurs ! 

Depuis son arrivée le 5 avril à Katmandou au Népal, l’athlète de haut niveau, skipper du voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne, n’a pas chômé pour continuer de se mettre en condition suite à une préparation intense en France. Il a fallu d’abord, via un trek de 8 jours, grand moment de partage avec les Népalais, rejoindre le fameux camp de base. Chose faite, l’équipe s’est rapidement mise en ordre de marche afin de débuter une longue période d’acclimatation aux hautes altitudes. Dans un premier temps, le Lobuche Est est gravi, record d’altitude pour le navigateur, 6080 mètres. Retour au camp de base pour un peu de repos et Maxime, en grande forme, s’attaque au Khumbu Icefall pour un entraînement « grandeur nature » en escalade et dans la glace. Nouvelle longue séquence d’attente au camp de base, l’acclimatation suit son cours. « Il faut un mois à la physiologie humaine pour atteindre son maximum d’hématocrites, de globules rouges dans le sang » rappelle Maxime. Ascension jusqu’au camp de base avancé du Pumori (5750 m) et tour du Kalapatar (5644 mètres) sont au programme et parfaitement réussies. Nouveau détour par l’Ice Fall et c’est le grand saut soit 5 jours passés à 6400 mètres dans des conditions extrêmes, vent fort et glacial, variations de températures jusqu’à moins 30 degrés, l’expédition valide les camps 2 et 3 qui mènent au sommet.

Maxime, comment s’est passée cette phase d’acclimatation ?

« Je n’avais pas imaginé que ce serait aussi intense pour mon corps de s’acclimater à l’altitude. C’est un sentiment très étrange, car chaque expédition est une marche lente, ce n’est pas forcément difficile musculairement, mais à cause de l’altitude mon corps se dégrade. Je suis très loin de l’état de forme dans lequel j’étais au départ. Mon corps est malade en permanence, comme un état grippal, une angine qui ne guérit pas, une grande fatigue. S’acclimater, c’est une lutte permanente pour être en capacité à évoluer en altitude. Le problème c’est quand ta courbe d’acclamation augmente, la courbe de forme diminue. C’est donc au croisement des deux qu’il faut partir pour le sommet. Il faut évidemment passer par là, mais pour être honnête ce n’est pas tellement mon truc d’attendre. Mon plaisir c’est d’atteindre des objectifs. J’ai pris beaucoup de plaisir à gravir le lobuche, le Kalapatar, le camp de base avancée du Pumori… Car même si les efforts sont intenses, je sais trouver la motivation pour atteindre mon but. Cette acclimatation est aussi la découverte de tout un univers autour du camp de base, avec les Sherpas notamment. Je prends toute la mesure du mot expédition, avec toute la logistique que cela impose. Il y a aussi l’aventure humaine qui est très riche. C’est comme une course en équipage, on est tous dans le même bateau, malgré les difficultés. »

Tu as découvert la cascade de glace du Khumbu, c’est forcément très impressionnant ?

« La cascade de glace m’a en effet beaucoup impressionnée, elle est en mouvement permanent, elle vit sous nos pieds et souvent de gros blocs de glace tombent… Il y a d’ailleurs eu 3 morts récemment, et régulièrement des blessés. Si on pouvait ne pas passer par là, on n’y mettrait pas les pieds. À aucun autre endroit dans le monde, les alpinistes ne tentent de marcher sur un glacier aussi chaotique que celui-ci. Le danger est partout et surtout imprévisible. C’est fascinant, mais c’est un risque énorme ! C’est comme quand je suis en bateau dans une dépression, je me rends compte du danger, mais je sais aussi qu’il faut passer par là pour atteindre mon objectif. 

Vous êtes désormais prêts pour tenter l’ascension de l’Everest ?

« Dans les prochains jours, nous allons nous préparer pour l’ascension de l’Everest, j’attends ce moment avec impatience ! Depuis le temps que nous sommes là et que je la regarde cette montagne, il me tarde d’enfin pouvoir la gravir. Nous partirons en pleine nuit, aux alentours de minuit pour atteindre le Camp 2 dans la matinée. Cette première partie c’est la cascade de glace, le morceau le plus technique et le plus dangereux. Nous y sommes déjà allés, en entraînement. J’appréhende forcément ce passage, car tout peut arriver et on ne peut rien anticiper. Quand nous serons au camp 2, le danger sera évité… enfin pour l’aller, car il restera à la redescendre ensuite. La gestion de mes émotions est permanente, pour certains cette cascade de glace est fascinante, moi ce passage ne me fait pas tellement rêver, mon rêve c’est d’atteindre le sommet. 
Au Camp 2, il y a un cuisinier et des tentes avec des matelas. Nous y avons déjà passé quelques nuits, ce n’est vraiment pas le luxe et pour être honnête on y dort vraiment mal. Dès le lendemain, à l’aube, on repartira pour plusieurs heures de marche sur une pente de glace vraiment raide afin d’atteindre le Camp 3. On sera à plus de 7 100 mètres d’altitude. Nous avons été jusque là pour nous acclimater. Là-haut on sent vraiment les difficultés à respirer. Pour faire un pas, il faut prendre 2 respirations. Tout est très lent. C’est là que l’on commence à prendre un peu d’oxygène. »

Puis ce sera la découverte du col sud, et enfin le sommet…

« Oui à partir de là ce sera la découverte. Notamment parce que l’oxygène va encore plus se raréfier Ce n’est pas pour rien qu’au-dessus du camp 4 on appelle ça la zone de la mort ! Pour atteindre le Camp 4, il va falloir passer par une pente très raide, marcher sous oxygène, sur une bande de schiste avec les crampons. Pour cela on va emmener 2 bouteilles, soit s’ajouter 8kg de plus sur le dos. Il faut imaginer ce que cela amplifie tous nos efforts à cette altitude. 
Au Camp 4, on va essayer de se reposer, de manger et de boire autant que l’on pourra. À cette altitude, ça sera la limite sans oxygène. On dormira plus ou moins avec de l’ox’ à cette altitude. Le départ vers le sommet se fera sûrement en soirée, entre 19h et 21h. C’est une très longue marche. La nuit permet d’avoir le moins de vent possible. C’est notre pire ennemi, car en plus d’être très violent, il peut aussi être très froid. J’ai hâte de vivre cette ascension, il me reste beaucoup de choses à découvrir et je sais que ce sera des efforts très difficiles à cause de l’altitude…»

Qu’est-ce que tu vas chercher dans ce défi ?

« Au sommet de l’Everest, même avec de l’oxygène, je n’aurais que 30% de mes capacités respiratoires. C’est là que je vais prendre la mesure de ce que peuvent vivre des patients atteints de la mucoviscidose. Ce sont ces sensations similaires que je vais chercher à approcher là-haut. La symbolique du manque de souffle est bien là pour porter haut et fort les couleurs de l’association et en tant que parrain national de Vaincre la Mucoviscidose je m’investis depuis toujours auprès de cette cause. Même s’il y a de nouveaux traitements, il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de vie des malades. J’espère que ce projet permettra de favoriser les dons auprès de Vaincre la Mucoviscidose pour faire avancer la recherche et qu’il donnera de la force aux patients.”  

Place à la tentative ! Maxime et son équipe sont prêts. Le navigateur est face à l’un des plus grands exploits de sa vie en attendant de revenir se confronter aux océans et à un nouveau Tour du Monde en solitaire en 2024 sur son foiler, son fier dragon volant.