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Direction Ushuaïa pour Perrine Laffont

septembre, 12Perrine Laffont...

Avec l’Equipe de France de ski de bosses, Perrine Laffont prendra la direction de l’Argentine et de la station d’Ushuaïa le 14 septembre pour trois semaines d’entraînement sur les skis.

« Le staff de l’Equipe de France a décidé de mettre le cap sur l’Argentine” déclare Perrine. “Cela va être une première pour moi. J’ai hâte de rechausser les skis et de découvrir de nouvelles conditions d’entraînement. Le spot est à 400 mètres d’altitude et quasi au bord de la mer. Cela doit être spécial. On sera la seule équipe de ski de bosses sur place ce qui va nous permettre de préparer une piste à notre image et en fonction de nos objectifs. »

Perrine est en grande forme et vient de passer un été particulièrement studieux avec ses nouveaux entraîneurs et ses acolytes de la team France. « Notre préparation a été évidemment assez différente que les autres années car nous avons de nouveaux encadrants. Nous nous sommes particulièrement concentrés, au-delà de la préparation de fond en salle et à l’extérieur, sur les acrobaties à Annemasse en faisant du water jump ou encore à Antibes. » L’Equipe de France de Trampoline a en effet accueilli le groupe France dans le sud. « Ce stage d’une semaine a été l’occasion de changer quelques repères dans les airs, de changer d’atmosphère. J’ai senti une vraie progression à ce sujet au fil de l’été. Il va falloir que j‘applique désormais ces travaux d’acrobatie sur une piste ».

La skieuse ariégeoise a rendez-vous avec la compétition et la Coupe du Monde début décembre à Ruka.

François Jambou dans les starting-blocks

septembre, 12Jambou...
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Le vainqueur de la Mini Transat 2019 dans la catégorie des prototypes, même s’il n’a pas encore beaucoup navigué sur son Class40 « A l’aveugle », met les bouchées double en cette rentrée afin d’être totalement prêt pour le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 6 novembre. Le navigateur concarnois, entre quelques navigations avec des non-voyants et en collaboration avec l’association UNADEV et le projet Cécivoile, sera au départ de la 40′ Malouine Lamotte du 15 au 18 septembre.

« Cette compétition va me permettre d’avancer dans ma préparation » déclare François hyper motivé. « L’idée est de valider tout ce que nous avons fait en chantier sur mon vieux Mach40. Je pense aux systèmes électriques et électroniques mais aussi à l’appréhension de notre nouveau jeu de voiles. Lors de cette épreuve, je vais naviguer seul sur un long parcours et avec des non-voyants dont Nicolas Rondouin, récent Champion d’Europe Blind Sailing à Sciez en Haute-Savoie et Alexandre Le Gallais, mon armateur, lors de parcours côtiers. »

François, par la suite, enchaînera les navigations d’entraînement au départ de Concarneau afin de progresser. « Je ne veux rien à avoir à me reprocher en termes de préparation lorsque l’on sera à Saint-Malo début novembre. Nous avons un projet modeste mais nous sommes très consciencieux afin de ne rien laisser au hasard. »

L’objectif de François est de faire une belle trajectoire entre Saint-Malo et la Guadeloupe, terminer la transat et se donner les moyens d’être dans le coup. « Il est clair que sur 54 Class40 au départ de la Route du Rhum quasi la moitié sera des voiliers neufs bien plus rapides que mon Class 40 notamment au vent de travers mais je dispose d’atouts dans le petit temps, le médium et nous pouvons imaginer quelques scénarios où j’ai mes chances de bien faire. »

Les prise de quart ont débuté au sein de la famille Jambou. « Nous avons accueilli un petit Gabriel il y a deux mois. Je travaille donc mes réveils et des micro-siestes ce qui va me servir en mer » sourit François.

François, avec Alexandre Le Gallais, continue par ailleurs à proposer des navigations aux non-voyants afin de leur faire découvrir la pratique de la voile et quelques techniques spécifiquement adaptées comme les penons électroniques de Michel Desjoyeaux. « C’est un réel plaisir de naviguer avec des non-voyants. Je suis bluffé par leur capacité à comprendre le fonctionnement d’un bateau et même des subtilités aux réglages. Je compte d’ailleurs le plus souvent possible lors de la Route du Rhum me mettre en situation et envoyer à terre des vidéos permettant de découvrir la voile d’une autre façon « A l’aveugle » conclut le champion qui est toujours à la recherche de partenaires complémentaires.

Le Belem de retour en France !

septembre, 8Belem...

Le trois-mâts soutenu par les Caisses d’Epargne sera de retour en France vendredi après un périple estival dans le grand nord. Il arrivera à Dieppe en fin de matinée et repartira de Normandie le 13 septembre. Il sera ensuite du 16 au 20 septembre à Calais en Hauts-de-France pour les journées du patrimoine. Des visites ouvertes à tous sont prévues les 17 et 18 septembre de 10h à 18h00 dans la cité des six bourgeois. Mathieu Combot, commandant du Belem, revient sur les navigations de cet été en Norvège, aux îles Féroé, en Ecosse et en Irlande…

« Je n’étais pas à bord au mois de juillet mais Aymeric Gibet, l’autre capitaine du Belem, m’a raconté l’extraordinaire visite des fjords norvégiens. Ils y ont navigué sous voiles de nuit : un souvenir inoubliable pour nos passagers. J’ai pris le commandement du Belem en août et je dois dire que le voyage a été fabuleux. Le Belem n’avait jamais été aux îles Féroé ni autant au Nord ! Cet archipel est vraiment beau et sauvage, voire hostile. Nous avons croisé beaucoup d’îlots inhabités et, malgré une météo très changeante, nous avons réussi à être très souvent sous voiles, empruntant des passages de navigation étroits. Notre équipage était accompagné de stagiaires aguerris au Belem, dont la moitié d’habitués – nos fameux  « récidivistes » – fiers d’amener le bateau aussi loin. Je tiens à les remercier car ils sont un véritable moteur pour nous en mer et plus largement pour la Fondation Belem. Ensuite, nous avons été en Ecosse jusqu’à l’île de Man. Nous avons réussi à nous enfoncer dans les terres  : le spectacle était au rendez-vous, tout comme d’ailleurs lors de nos navigations irlandaises. Cet été restera dans les mémoires de l’équipage. »

Dense été pour Emilien Jacquelin

septembre, 2Jacquelin...

C’est le moins que l’on puisse dire, les mois de juillet et août ont été intenses pour le biathlète Emilien Jacquelin. L’isérois a enchaîné les entraînements à haute dose afin de préparer sa future saison et la Coupe du Monde de biathlon qui débutera fin novembre. Il prendra part ce week-end au Martin Fourcade Nordic Festival* afin de continuer à progresser et retrouver le public français.

A LIRE : https://mailchi.mp/adb51b0eedd1/dense-t-pour-emilien-jacquelin-presse?e=e91856d29d


													

Théo de Ramecourt intègre la team Banque Populaire du Nord

août, 31BP Nord...

Il est le Champion du Monde en titre de kitefoil. Théo de Ramecourt, originaire de Cayeux-sur-Mer dans la Somme, longtemps valenciennois, 24 ans, rejoint l’équipe sportive de la Banque Populaire du Nord qui comprend déjà les athlètes de haut niveau Erika Sauzeau (para-aviron), Anaïs Mai Desjardin (kitefoil) et Maxime Beaumont (kayak).  L’objectif de Théo, comme pour ses camarades de la Banque Populaire du Nord, est les Jeux Olympiques de Paris 2024.

« Je suis ravi d’intégrer l’équipe de la Banque Populaire du Nord » déclare Théo. « C’est génial d’avoir le soutien d’une institution comme la Banque Populaire car c’est la banque de la voile. Comme beaucoup de licenciés à la Fédération Française de Voile, je connais la Banque Populaire car elle est un appui majeur, depuis des années, de la voile fédérale. C’est encore mieux de l’avoir en partenaire individuel et c’est une satisfaction d’avoir un partenaire qui croit en mon projet olympique et qui connaît déjà ma discipline. Au-delà de l’aide financière, la team Banque Populaire du Nord sera un véritable apport mental dans ma quête sportive. »

Hélène Madar, Directrice Générale de la Banque Populaire du Nord « Nous souhaitons la bienvenue à Théo au sein de notre équipe de sportifs qui préparent la grande échéance de Paris 2024. Théo nous a tout de suite plu. Le kitesurf est très pratiqué dans notre région et la Banque Populaire du Nord est attachée aux sports d’eau. De plus, Théo est un grand sportif des Hauts-de-France qui a réussi à conjuguer sa carrière en kitefoil et les études. Il est aujourd’hui l’un des meilleurs au Monde dans sa discipline et a toutes les chances de réussir de nouvelles grandes performances dans les années qui viennent. Bon vent Théo avec la Banque Populaire du Nord ! »

Qui est Théo de Ramecourt ?

Théo est né à Cayeux-sur-Mer. Son père est commercial dans l’industrie et sa mère orthophoniste. Ses parents décident assez vite de déménager tout en gardant la maison familiale dans la Somme, à proximité de la mer. Cap sur Valenciennes dans le Nord. Théo apprend, dans un premier temps, la voile sur l’étang du Vignobles, un plan d’eau intérieur important des Hauts-de-France.

« Je suis un produit de la Fédération Française de Voile. J’ai d’abord fait de l’Optimist puis de la planche à voile et du catamaran à Valenciennes » explique Théo. « Je passais aussi mes week-ends et mes vacances à Cayeux où je pratiquais. » Les Ramecourt décident ensuite de revenir à Cayeux. « J’avais 13 ans. Des amis de mes parents ont monté une école de kite à Cayeux. Je teste le support et c’est une révélation. J’ai trouvé ça cool, rapide, facile à manœuvrer et à transporter. Je deviens accroc. »

Au début Théo pratique le kite pour s’amuser. « J’ai compris qu’il y avait moyen de faire du kite pour gagner assez vite tout de même. La logique de compétition m’a beaucoup plu et j’ai vite atteint les milieux de classement sur le Engie Kite Tour. » En parallèle, Théo étudie évidemment. « Dès ma quatrième, je suis interne à Solesmes puis à Montalembert à Doullens. En première, c’est le grand saut et j’intègre un sport étude à Hyères avec, à l’époque, la seule section de kitesurf en France ».

Bac S en poche, Théo poursuit le sport de haut niveau et les études. Il obtient un master d’océanographie en physique et valide un diplôme universitaire. 2ème du Championnat du Monde Junior en 2014, Théo enchaîne les bons résultats et se met au foil dès que la spécialité apparait en 2015. « J’effectue beaucoup de recherche et développement avec mes partenaires Flysurfer et Levitaz. Toute cette partie m’a toujours intéressé. J’avais une petite avance au niveau du matériel par rapport à mes adversaires que j’essaie de garder encore aujourd’hui. »

En 2020, Théo décroche le titre de Champion d’Europe kitefoil aux Canaries. L’année d’après, il s’offre le titre de Champion du Monde en Sardaigne. Le champion nordiste est dans une superbe dynamique malgré l’énorme concurrence en France (il y aura un seul ticket pour Paris 2024), et s’alignera mi-octobre à Cagliari sur les lignes de départ du Mondial pour défendre son titre et marquer les esprits. « Je rêve de Paris 2024. On évoluera en France à Marseille. Je fais tout pour y être en gardant mon esprit de passionné et en m’investissant à fond vers ce but. »

A propos de la Banque Populaire du Nord

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.

Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de quatre sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en kayak et Théo de Ramecourt en kitefoil.

Elle soutient également le club ASL canöé-kayak Grand Arras, une structure qui favorise la pratique inclusive du sport, promeut les valeurs positives du sport et regorge ainsi de jeunes talents.

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 21 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2021 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, étudiante en 4ème année de Médecine à Lille.

Erika Sauzeau en quelques lignes : 40 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, Erika a terminé troisième des Jeux Paralympiques de Tokyo fin août 2021 en aviron, dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieurs.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 40 ans, boulonnais, kayakiste, 3 participations olympiques, Vice-champion olympique 2016, 4 médailles mondiales, 6 médailles européennes dont un titre en 2019, 18 médailles en coupe du monde dont le bronze en 2022, 17 titres de champion de France, 9ème en K1 200m des Jeux de Tokyo.

Théo de Ramecourt en quelques lignes : 24 ans, originaire de Cayeux-sur-Mer, Champion du Monde de kitefoil 2021, Champion d’Europe de kitefoil 2020, dans le top 10 Mondial depuis 2018. Théo vise Paris 2024. Sa discipline sera pour la première fois Olympique.

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau.

La Fondation pour le Pacte de Performance

La team Banque Populaire du Nord est soutenue par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
• la réussite sportive,
• la dimension éducative et solidaire,
• la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
• l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux de Paris 2024 ;
• l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
• l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
• la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

Erika Sauzeau et Maxime Beaumont au TOP !

août, 23BP Nord...

Deux des athlètes de la team Banque Populaire du Nord ont frappé fort cet été en s’adjugeant de très bons résultats sportifs.

Erika Sauzeau, originaire de la Somme, accompagnée de Margot Boulet, Jérôme Hamelin, Laurent Cadot et Emilie Acquistapace, a remporté la médaille d’Argent en « para-aviron » quatre barré mixte dans la catégorie PR3 (déficiences physiques et malvoyants) le 14 août dernier à Munich et dans le cadre des championnats européens. La rameuse et ses compères terminent à seulement 17 secondes des vainqueurs britanniques.

De son côté, Maxime Beaumont, accompagné de Guillaume Burger, Quilian Koch et Guillaume Le Floch, décroche, samedi dernier, une magnifique médaille de Bronze à Munich en kayak dans la catégorie Olympique K4 en ligne sur 500 mètres. Cela faisait 12 ans que la France courait après une médaille dans cette discipline et c’est une belle performance pour le boulonnais Maxime Beaumont qui a décidé, à 40 ans, de repartir dans une campagne Olympique en vue de Jeux de Paris.

« Notre équipage a été changé à 50% en début d’année et nous n’avions navigué que 15 jours avant le début de la compétition européenne » déclare Erika. « C’est donc un bon résultat cette médaille d’Argent. Nous avons une grande marge de progression. Il s’agit d’être le plus souvent ensemble sur l’eau, accumuler des bornes, effectuer de bonnes rentrées et sorties d’eau le tout dans de bon timing. Les britanniques ont été forts comme à leur habitude mais nous pouvons les rattraper… On aura 15 jours d’entraînement début septembre avant les Championnats du Monde en République Tchèque du 16 au 26 septembre. »

« Depuis la formation de notre équipage en début d’année, nous avons capitalisé à chaque épreuve. Je pense notamment à notre troisième place en Coupe du Monde et notre sixième lors du Championnat du Monde à Halifax au Canada » indique Maxime Beaumont. « Nous nous disons les choses, nous sommes soudés, nous avançons dans la bonne direction. Cette médaille de Bronze est une première récompense de notre travail en vue des Jeux de Paris. La compétition s’est déroulée avec nos principaux adversaires au niveau mondial ce qui est bon signe. Nous naviguons dans la bonne direction pour la suite. A titre personnel, cette perf me fait du bien alors que j’avais hésité à me relancer dans une campagne Olympique suite à ma déception japonaise. J’enchaîne de suite avec une Super Cup aux Etats-Unis qui se déroulera en solo dès samedi et sur 350 mètres, épreuve dont je suis le tenant du titre et où je vais retrouver pas mal de concurrents qui évoluent en K4. »    

La Banque Populaire du Nord est fière de ces bons résultats estivaux. Elle accompagne actuellement 3 sportifs nordistes de haut niveau qui évoluent dans l’univers de l’eau et qui visent Paris 2024.

L’heure de vérité de Laurent Bourguès.

août, 17Laurent BOURGUES...

Navigateur émérite, préparateur recherché, « boat captain » reconnu, le Lorientais d’adoption natif de Marseille Laurent Bourguès plongera dimanche prochain 21 aout, à Nantes, avec l’appétit du débutant dans la mythique furia de la Solitaire du Figaro 53ème du nom. Après 8 mois d’un studieux apprentissage de la Classe, de son support Figaro Bénéteau 3 (intitulé pour l’occasion Unis pour l’Ukraine 56 – Devenez Partenaire), de courses et de navigations en solitaire ou équipage réduit, le marin aux multiples expériences en Mini 6,50, Imoca ou multicoques a bouclé son initiation avec une fort satisfaisante 9ème place lors de la Solo Guy Cotten. Toutes cases cochées, Laurent n’attend plus que l’épreuve majeure de ce nouveau chapitre de sa vie d’homme de mer, La Solitaire du Figaro, ses exigences extrêmes, son jusqu’auboutisme légendaire, et ses confrontations avec tout ce qui fait la grandeur de la course au large en solo, confrontations à armes égales, navigations hauturières et côtières, endurance exacerbée. « Je pars rassurer sur ce que je sais faire, conscient de mes manques mais aussi de mes forces, à la barre d’un bateau que j’ai appris à aimer… »

8 mois d’apprentissage

« Ces 8 derniers mois ont passé en accéléré. Un « crash course » en Figaro », s’amuse Laurent à 5 jours de l’échéance phare de son projet Figaro. « Je crois avoir atteint, en si peu de temps, un niveau intéressant qui me permet de m’élancer sans complexes. Physiquement, mentalement, techniquement dans la maîtrise du bateau comme des équations météorologiques, je me suis hissé au niveau de la concurrence. Je vais boucler ce temps initiatique sans frustration, conscient d’avoir posé méthodiquement les jalons de ma montée en puissance. J’ai montré de belles choses, et je connais dorénavant mes forces et mes faiblesses. » De quoi ambitionner les plus belles places au classement bizut de l’épreuve.

Je redoute la troisième étape…

« On le sait, les premières heures de course sont souvent décisives lors d’une étape de la Solitaire. On part pour 4 à 5 jours d’une navigation intense, extrême dans ses conclusions. Je m’y suis préparé. Mes bons départs lors des courses et entrainements sont de bons encouragements. Ils me permettent d’envisager faire ma propre course, dégagé de cette pression infernale qui s’instaure lorsque vous courrez derrière la tête de course. L’éditions 2022 revêt toutes les composantes historiques de la Solitaire, du large, du côtier, du rase cailloux, du trafic…. Je redoute particulièrement la dernière étape, avec ce passage à La Corogne de tous les pièges. La lucidité, du début à la fin de chaque étape, est le maitre mot qui m’a inspiré tout au long de ma préparation. On se met si facilement « dans le rouge » sur ce support ! Il faudra pourtant savoir trouver où mettre le curseur de la performance et des temps de repos. J’ai trouvé les ingrédients de la vitesse sous certaines allures. Je sais où je dois encore progresser, mais c’est agréable de se sentir en phase avec sa monture. J’ai franchi un palier ces derniers temps, et je prends beaucoup de plaisir à la barre de ce monocoque. Je crois que j’ai appris l’aimer… »

Laurent Bourguès prendra part à sa première solitaire du Figaro à la barre d’un voilier dénommé « Unis pour l‘Ukraine 56 – Devenez Partenaire ». Il s’agit d’un projet sociétal qui a notamment permis de réunir et d’envoyer en Ukraine des vivres et du materiel medical récupérés auprès des coureurs au large pour l’Ukraine en guerre. Laurent a ainsi pu mettre en avant ses propres aspirations nautiques et ses projets d’être au départ de la Route du Rhum 2026. Le navigateur court la Solitaire du Figaro sur fond propre. Il est toujours à la recherche de partenaires pour cette compétition et souhaite ensuite continuer à naviguer à haut niveau à bord d’un Ocean Fifty, trimaran de 50 pieds.

Tout savoir sur la Solitaire du Figaro : https://www.lasolitaire.com/

Départ   dimanche étape 1 : Nantes – Port La Forêt

Etape 2 28 août au 1 septembre : Port La Forêt – Royan

Etape 3 4 au 8 septembre : Royan – Saint-Nazaire

 

Partenaires techniques : Musto, Nautix, Decosail, Scorff Opticiens

 

Remarquable doublé pour Pierre Le Roy !

août, 16Pierre Le Roy...
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Après avoir remporté la première étape et établit, dans le même temps, un nouveau record de la distance parcourue en 24 heures en Mini 6.50 avec un total de 308 milles, Pierre Le Roy s’est une nouvelle fois imposé, ce dimanche 14 août, dans la manche retour. A 7h23, le skipper de TeamWork a en effet bouclé les 1 270 milles du parcours entre l’île de Faial et la Vendée avec une vingtaine de milles d’avance sur son poursuivant le plus proche, réalisant ainsi un sans-faute dans l’épreuve. Un succès qui clôt de la plus belle des manières quatre années sur le circuit des Mini 6.50 et qui, il l’espère, va désormais lui permettre de voir plus grand !

« Avant de partir sur cette deuxième étape, je m’étais dit que quoi qu’il arrive, c’était le général qui comptait mais en fait je suis trop content de l’avoir claquée, celle-là ! D’une part, parce qu’elle était dure et, d’autre part, parce que pense que je n’ai pas fait une trajectoire géniale lors des trois premiers jours. Il y a eu du match constamment et le fait de revenir comme ça à la fin, ça a rendu la course vraiment trop géniale ! », a commenté Pierre Le Roy ce matin, après près de dix jours de mer. Dix jours intenses lors desquels il a fallu faire de vrais choix sur le plan stratégique. Accepter de perdre du terrain à certains moments en espérant mieux en gagner ensuite. « En décidant de partir sur une trajectoire plutôt sud, j’ai su que je n’allais pas être bien au pointage pendant trois-quatre jours. Forcément, j’ai parfois douté. Il y a aussi eu des questionnements en lien avec mon problème de quille. Quand j’ai vu que j’allais me taper 20-25 nœuds au près avec 2,5 mètres de houle alors qu’elle bougeait, j’ai hésité à y aller mais à partir du moment où j’ai pris la décision d’y aller et de jouer, je n’ai pas retenu le truc », a relaté le météorologue qui a régaté pied au plancher mais aussi avec audace et panache, comme à son habitude.

Solide dans sa tête

« J’étais parti dans l’idée de gérer un peu mais une fois dedans, j’ai navigué poignée dans le coin, comme toujours. A aucun moment, je n’ai molli. J’ai réglé le bateau pour que ça aille à la bonne vitesse tout le temps », a détaillé Pierre qui a compté jusqu’à 70 milles de retard sur le leader à la mi-parcours, avant de récolter les fruits de son option et de finalement s’imposer avec plus de trois heures d’avance sur son dauphin. « Quand j’ai reçu le dernier classement, il y avait encore entre 30 et 40 milles d’écart avec Jacques (Delcroix). Il était devant mais je me doutais qu’il avait un angle de progression pas terrible pour rallier Les Sables, contrairement à moi. Quand le bateau a commencé à accélérer et à planer, j’ai pensé que ça le faisait, que je pouvais aller chercher la première place, surtout que le vent était un tout petit peu plus fort que prévu. Finalement, tout s’est joué avec la dernière rotation vent et des petites dépressions orageuses. Dès lors, pour moi c’était bingo ! J’ai fini plein pot avec le bon angle et c’était top ! », s’est réjoui le Lillois qui, pour mémoire, avait remporté le premier acte avec une avance considérable de 20 heures et 27 minutes sur son poursuivant le plus proche, et qui devient le troisième marin à réaliser un sans-faute dans l’épreuve après Aymeric Chappellier et Ian Lipinski dans la catégorie des Proto.

La SAS, une course dure et exigeante

« Cette Les Sables – Les Açores – Les Sables est une course vraiment dure parce que les bateaux ramassent. On affronte des conditions météo qui sont dures. Plus dures que sur la Mini Transat, avec souvent beaucoup de près. C’est une épreuve délicate dans la gestion de la machine notamment. Je suis hyper content de la remporter après avoir gagné les deux manches. Ça clôt deux années en Proto de la plus belle des manières. C’est trop bien. Ce bateau-là, c’est une super histoire. Le projet a été lancé dans des conditions compliquées au moment du Covid. Un moment où je pensais que j’allais perdre mes sponsors. Ça s’est fait mais dans un timing hyper serré pour finalement gagner la Mini Transat. J’avais décidé de refaire une année de plus sur le circuit, avec comme objectif le doublé sur la SAS et dans un coin de la tête le record des 24 heures. Tout s’est bien goupillé. C’est juste trop bien ! C’est incroyable ! Je suis trop content d’avoir fait ces quatre années en Mini, en Série d’abord, en Proto sur ce bateau qui est magique ensuite ! C’est simplement parfait ! », a ajouté le vainqueur de la Mini Transat qui continue de forger un joli palmarès et qui a légitimement désormais envie de voir plus grand. « Je vais retourner à ce que je faisais avant le départ de la course, c’est-à-dire tenter de trouver des sponsors pour essayer de faire du bateau un peu plus gros. Je pense que vous l’avez remarqué, j’aime faire de la course au large ! J’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup ça. Je veux absolument continuer à en faire, d’une manière ou d’une autre », a terminé Pierre Le Roy qui ambitionne à présent de s’aligner au départ de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe ou de la fameuse Transat Jacques Vabre en Class40.

Jean Marre sacré champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !

août, 16Jean Marre...

Vainqueur de la première étape de la 9e édition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables, le francilien Jean Marre abordait le match retour avec une certaine appréhension, conscient que le scénario météo était susceptible d’ouvrir le jeu en grand et, par ricochet, de voir la concurrence tirer des coups dans tous les sens, sans possibilité pour lui de les contrôler. Cela s’est confirmé puisque très vite après le départ, la flotte s’est littéralement éclatée pour s’étaler sur plus de 450 milles en latéral, de la latitude du cap Finisterre à celle du Fastnet. Engagé sur une trajectoire intermédiaire qu’il espérait moins risquées que les autres, le skipper de Sport dans la Ville – Time for the Planet s’est finalement octroyé la 12e place, en milieu de la nuit de dimanche à lundi, laissant alors filer la première place au classement général de l’épreuve pour seulement huit petites minutes au profit de Léo Bothorel. Si un écart aussi faible génère forcément de la frustration, il reste cependant la satisfaction de décrocher une belle deuxième place au classement général, mais aussi et surtout celle de remporter le titre de Champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !

« Mentalement, je pense que cette seconde étape va être vraiment dure parce qu’il va y avoir des options vraiment différentes. Aujourd’hui, elles sont toutes un peu équivalentes en termes de timings, mais pas en termes de risques. Ça ne va pas être simple d’autant que les écarts ne sont pas non plus hyper larges au classement après le premier acte. Je pense que je suis dans la plus mauvaise position car certains n’ont vraiment rien à perdre. Ils vont, c’est certain, tenter des trucs dans les coins, à droite et à gauche », avait annoncé Jean Marre, le jour du coup d’envoi de la seconde étape de l’épreuve. De fait, à peine 24 heures après le coup d’envoi le champ des possibles s’est ouvert en grand et c’est parti tous azimuts. « C’était la première fois que j’étais chassé et pas chasseur et ça n’a pas été facile à gérer. Jamais je n’aurais pris l’option sud de toutes façons. Il n’y a pas de regrets là-dessus. L’option nord, elle, n’est pas passée pour tout le monde. J’ai pris l’option la moins risquée qu’on avait vue avec le coach, mais ça s’est avéré compliqué », a indiqué Jean, avouant par ailleurs avoir manqué de sensations sur ce second round. « Je me suis forcé à me mettre dans la peau d’un potentiel vainqueur et la chute a été d’autant rude mentalement parce que je n’ai pas su gérer. Je finis 12e d’une étape lors de laquelle je n’ai pas bien réussi à me maîtriser moi, sur le plan des émotions et des objectifs. C’est ce qui m’a manqué pour faire marcher mon bateau de la manière dont j’avais su le faire depuis le début de la saison. C’est ce qui m’a frustré mais c’est là où réside tout l’apprentissage pour le futur », a relaté le skipper de Sport dans la Ville – Time for the Planet qui a finalement laissé échapper la victoire pour huit minutes et 05 secondes. Une goutte d’eau à l’échelle de vingt jours de course en cumulé.

En phase de maturité

« Ça reste une deuxième place au classement général alors que je n’étais pas venu avec des prétentions de résultats particulières mais c’est clair qu’un écart aussi mince, ça fait mal. Je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de fois où je me suis dit « arrête de faire n’imp’. Retrouve des sensations et de la vitesse au plus vite, sinon tu vas le regretter ! ». Je suis un peu passé par tous les états. J’ai psychoté et je n’ai pas su en faire une force. Je n’ai pas su comprendre que tout le monde était dans le mal lors de cette étape. J’ai fait et refait des calculs dans ma tête pour savoir si je pouvais encore l’emporter jusque dans les deniers milles. C’est un peu dur mais c’est le jeu. Léo a fait une super course, avec une super option », a détaillé le navigateur qui s’adjuge finalement une belle deuxième place, comme lors de la Mini en Mai puis du Trophée Marie-Agnès Péron, au printemps dernier. « Je pense que je suis dans une phase de maturité où j’apprends encore plein de choses et c’est ça qui est intéressant. Il y a trois ans, jamais je n’aurais pensé être là et j’essaie de me le rappeler sauf que je me prends au jeu de la compétition. J’ai encore plein de choses à apprendre et mes résultats me donnent envie de progresser toujours plus. J’apprends des choses différentes en régatant devant par rapport à l’année dernière. Je sais que je suis capable d’être premier. A moi maintenant de le rester. Je sais aussi que mon plus grand plaisir, c’est de naviguer à tout va », a terminé Jean Marre qui clôt de belle manière une saison à la fois et intense, tant sur le plan humain que sur le plan sportif avec, en prime, le titre de Champion de France de Course au Large en Solitaire 2022 !