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Les gammes estivales d’Emilien Jacquelin

juin, 16Jacquelin...

Moins de trois mois après la dernière épreuve de la coupe du Monde 2021-2022, et un podium sur la Mass Start d’Oslo, Emilien Jacquelin attaque avec appétit cette si cruciale période de préparation à une nouvelle saison. Le Villardien est entré avec une sérénité retrouvée dans cette routine estivale propre au biathlète de très haut niveau. Il enchaine avec une jubilation toute intérieure les longues sorties à vélo, en alternance avec la course de fond, le ski roulette et la musculation spécifique à son sport, propices à la réflexion et à l’intériorisation qui structurent ses motivations pour la saison à venir. Ses vacances du mois de mai, à sillonner à vélo les routes espagnoles, lui ont permis de faire l’inventaire d’une saison 2021-2022 riche en contrastes et en fluctuations, dont il ne retient que le meilleur, pour orienter et affiner ses axes de travail et de progression des prochaines semaines, déterminantes pour lui donner le fond, la « caisse » nécessaire pour performer dès les premières neiges à l’automne prochain.

 

Construire les fondations de la forme à venir

« Le mois de mai a été propice à un travail foncier en basse intensité. » Emilien Jacquelin n’en fait pas secret, il « kiffe » sa vie de biathlète, et fait de chaque jour de travail un moment de bonheur. « J’ai fait un gros break au printemps, en continuant de faire ce que j’aime. 12 heures de vélos en bonne compagnie, sur les routes d’Espagne, dans la bonne humeur, ont jeté les bases de mon travail de l’été. C’est maintenant que l’on se dote du fond, de l’endurance dont on aura besoin cet hiver. Je construits mes bases physiques, mes fondations, et on affinera au fil des semaines les efforts spécifiques au ski, au sprint, à l’explosivité. Pour l’heure, j’emmagasine les heures sur le vélo, en course à pied et en ski roulette. J’ai débuté aussi la musculation, très spécifique à notre spécialité. Je travaille seul, en dehors des stages de l’Equipe de France, sous la houlette de Vincent Vittoz (Entraineur de l’équipe de France de biathlon) qui m’accompagne souvent en voisin. J’ai mes repères. Je me connais. Je sais poser mes propres exigences de performances.».

 

100 à 200 balles par jour

« Je n’ai pas touché à la carabine durant deux mois ! J’avais besoin de couper radicalement, d’oublier l’approche mentale propre au tir. La motivation est ainsi revenue tout naturellement. J’ai repris le tir lors du stage de l’équipe de France fin mai. Et la technique était au rendez-vous, naturelle, instinctive. On a répété nos gammes, avec notre entraineur Patrick Favre, à raison de 100 à 200 balles tirées par jour. Pas de révolution dans l’approche technique, juste de petits, tout petits ajustements. Le plaisir est là. Je ne force rien. »

De légitimes ambitions

Seul ou en équipe France, chez lui à Villard de Lans, ou plus tard en France et Norvège, Emilien Jacquelin monte en puissance, avec en ligne de mire les premiers rendez-vous de sa saison. « Les compétitions en ski roulettes occuperont bien l’été, en Norvège mais aussi à Annecy, avec le Martin Fourcade Nordic Festival, ce superbe événement dont le Covid puis ma blessure au poignet m’ont privé. La neige viendra plus tard, en octobre. D’ici là, j’apprends à doser mes efforts, à maitriser mon tempérament fougueux, tout en restant moi même, un instinctif attiré par le panache. Je veux performer, mais à ma manière. Mes ambitions sont fortes, car cette saison 2021-2022 m’a prouvé qu’avec un peu plus de régularité, je peux viser un Top 3 au classement mondial. Et puis, je suis double tenant du titre de champion du monde de poursuite, et la passe de trois me plairait bien, avec, pourquoi pas, un titre sur la mass start. »

De l’ambition, de la méthode, de la sérénité. Un physique intègre et un moral retrouvé, le Jacquelin 2022 donne plus que jamais aux amoureux du biathlon l’envie que passe l’été, et que reviennent les pistes blanches immaculées des belles joutes hivernales.

Contribuer à la société

juin, 15BLOG...

Un voilier pour mettre en avant la pratique de la voile pour les non-voyants avec François Jambou et Alexandre Le Gallais, une communication sur les effets durables des crises sur la jeunesse à travers l’opération Atout Soleil, la mise en place d’une communication forte autour du voilier LinkedOut accéléré par Advens et mené par Thomas Ruyant, mettre un coup de projecteur sur les 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques à travers le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP de Thibaut Vauchel-Camus, parler développement durable avec la championne Perrine Laffont, s’unir pour l’Ukraine avec le navigateur Laurent Bourguès… le département « Impact » de TB Press a pris son envol.  Au sein de notre agence, nous sommes persuadés que le monde sera meilleur si chacun apporte sa contribution à la société notamment les entreprises. Petite revue de communication de nos actions :

https://www.youtube.com/shorts/lMzAOZsXoGQ

https://www.tbpress.fr/2022/06/14/a-laveugle/

https://fr.aleteia.org/2022/06/11/vendee-arctique-thomas-ruyant-prend-le-large-pour-une-belle-cause/

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/emissions/france-3-nice

19/20 SEP à Nice 31 mai 2022 – A partir de 2 minutes

https://www.carenews.com/fondation-generali-the-human-safety-net/appels-a-projet/revivre-ensemble-participez-a-l-appel-a

https://www.tbpress.fr/2022/06/01/nos-epaules-et-vos-ailes-sengage-pour-lutter-contre-les-effets-durables-des-crises-sur-les-plus-jeunes/

https://www.tbpress.fr/2022/06/02/linkedout-la-course-au-large-pour-plus-de-visibilite/

 

 

A l’aveugle !

juin, 14IMPACT...

Passionné de voile mais encore très peu expérimenté en course au large, Alexandre Le Gallais, PDG du Bassin Français, ambitionne de s’aligner au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en 2026. Pour mener à bien son projet et atteindre ses objectifs, l’armateur et chef d’entreprise, qui maîtrise parfaitement les bases du management, le sait, la rigueur et l’anticipation sont les clés de la réussite, de même que le fait de savoir bien s’entourer. Ce n’est donc pas un hasard s’il a fait appel à François Jambou, vainqueur de la Mini Transat 6.50 2019 en Proto. Ce dernier, particulièrement attaché à la notion de transmission, va ainsi l’épauler dans sa préparation, courir la prochaine édition du Rhum à bord du Class 40 « A l’aveugle » avec pour but, notamment, de porter un coup de projecteur sur l’association Unadev qui lui tient à cœur, mais aussi assurer, à ses côtés, le suivi de construction et le développement de son nouveau Mach40.5 dont la mise à l’eau est prévue début 2023.

Rêver son projet n’est pas une chose facile pour une personne entraînée à raisonner logiquement, à dérouler des processus, fixée sur des objectifs quantifiés, réels, concrets. Alexandre Le Gallais a toutefois choisi de franchir le cap et de concilier au mieux raison et passion. Une passion pour la voile qu’il a développée tout gamin, lors de stages de voile légères réalisés à la Trinité-sur-Mer à l’occasion de vacances scolaires, et qu’il a concrétisée il y a deux ans en faisant l’acquisition d’un monocoque habitable (un Hanse 430). « J’ai alors recontacté un copain avec lequel j’avais fait le Trophée des Lycées il y a plusieurs années. Nous avons participé à différentes régates en Méditerranée comme les Voiles de Saint-Tropez ou la Rolex Giraglia. Depuis, impossible pour moi de décrocher. Je suis accro », explique le PDG du Bassin Français qui a ainsi lancé la construction d’un Mach40.5 chez J.P.S. Production. Un 40 pieds de type scow dont il attend la livraison début 2023. « Je vais me retrouver à la barre d’une Formule 1 mais je n’ai pas d’expérience en Class40. Cette année va donc être pour moi une saison d’apprentissage », explique Alexandre qui s’apprête à faire ses armes à bord d’un Mach 40 de 2012 auparavant passé entre les mains de Jörg Riechers et Bertrand Delesne. « L’idée est de me mettre le pied à l’étrier avec l’aide de François Jambou pour m’accompagner. En novembre, lui disputera la Route du Rhum à bord du bateau et moi je ferai la course par procuration avant de m’aligner au départ de l’édition suivante, en 2026, lorsque je serai prêt », argumente l’armateur qui participera toutefois au Championnat du Monde Class40 la semaine prochaine à La Rochelle, puis à La Trinité-Cowes, à la Cowes – Dinard, à la Drheam Cup et à la 40 Malouine Lamotte d’ici à la fin du mois de septembre.

Apprendre et monter son niveau de jeu

« Apprendre est un objectif dans le but de devenir performant mais il ne s’agit pas là de l’unique leitmotiv du projet. Il s’agit également de contribuer à faire de la voile une pratique plus accessible et inclusive pour les non et malvoyants », note l’entrepreneur dont le voilier va se nommer « A l’aveugle ». « Il est important pour moi de mettre en lumière le travail de l’Unadev, une association qui, depuis 1929, favorise l’autonomie des personnes déficientes visuelles, leur épanouissement et leur accès à une pleine citoyenneté », détaille Alexandre Le Gallais rappelant que le projet appelé Cécivoile soutenu par la FFVoile depuis octobre 2020, revêt de nombreuses dimensions visant la pratique, avec la plus grande autonomie possible, de sportifs non et malvoyants parmi lesquelles la création de supports pédagogiques favorisant un apprentissage adapté, la formation et sensibilisation des encadrants voile ou encore le développement d’innovations technologiques venant compenser l’absence de repères visuels.

Contribuer à l’autonomie des personnes déficientes visuelles

« En ce sens, notre bateau sera équipé de la solution de penons électroniques mise en place par Michel Desjoyeaux. Celle-ci communique avec une application Saranav développée sous l’impulsion de l’Unadev. Elle récupère toutes les données du bateau (vent, cap, vitesse, angle du vent…) et les annonce à l’oral », précise le skipper de Concarneau dont la monture sera la seule du circuit équipé de cette technologie permettant au pilote automatique du bateau ou au skipper déficient visuel de prendre en considération les flux laminaires sur les voiles, et donc optimiser les réglages. « Le but est de faire naviguer des malvoyants sur le bateau en quasi-autonomie sur différentes courses mais aussi lors de journées dédiées », souligne de son côté François Jambou dont la transmission est le cœur de métier, que ce soit au sein de l’INB (Institut Nautique de Bretagne) ou au Pôle Mini 6.50 de Concarneau. « Notre ambition est également de sensibiliser le grand public au handicap visuel et la Route du Rhum, évènement populaire s’il en est, va naturellement permettre de porter un joli coup de projecteur sur l’association et ses actions, même si le bateau actuel ne permet pas d’imaginer jouer aux avant-postes, mais néanmoins de rivaliser avec les machines de la même génération », termine l’ancien vainqueur de la Mini Transat, ravi, aujourd’hui, d’étoffer son expérience sur des bateaux plus gros.

LinkedOut : la course au large pour plus de visibilité !

juin, 2IMPACT...

Le réseau LinkedOut – qui remet à l’emploi des personnes en précarité – bénéficie grâce au soutien d’Advens, leader indépendant français de la cybersécurité, d’une large visibilité sur un voilier de course mené par le skipper Thomas Ruyant.

Vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre dans la catégorie des voiliers du Vendée Globe, le bateau LinkedOut accéléré par Advens et son marin nordiste préparent la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont le départ sera donné le 6 novembre prochain.
Ils participeront à la Vendée Arctique qui partira le 12 juin des Sables d’Olonne avec des ambitions élevées. L’occasion pour l’équipe de LinkedOut de venir en Vendée avec des candidats qui recherchent un emploi et de lancer une nouvelle promotion composée à 100% de jeunes de 18 à 30 ans.

Depuis la création de LinkedOut, plus de 250 candidats ont été accompagnés, plus de 100 ont été remis en emploi, plus de 500 entreprises se sont mobilisés (en postant des offres sur www.linkedout.fr) dont 70 qui ont recruté.

Retrouvez notre fiche presse « Impact », une évaluation d’impact qui dévoile les premiers résultats de la première promotion liée aux jeunes et mise en place par LinkedOut et notre plateforme numérique explicative…

Fiche presse IMPACT (l’impact d’un modèle de sponsoring innovant)

Evaluation Impact de la promotion « jeunes » LinkedOut

Tout savoir sur le programme sport « la course au changement »

www.lacourseauchangement.fr 

Informations presse :

  • RDV avec LinkedOut sur le village de la Vendée Arctique le 11 juin aux Sables d’Olonne : 15h à 16h Pavillon IMOCA, 16h à 17h sur la scène de l’événement
  • Le 6 juillet prochain à Lorient des candidats LinkedOut viendront à la rencontre de Thomas Ruyant et son équipe. Certains embarqueront à bord de leur voilier le temps d’une navigation. Vous êtes les bienvenus !

« Nos Épaules et Vos Ailes » s’engage pour lutter contre les effets durables des crises sur les plus jeunes

juin, 1Atout Soleil...

Apporter un soutien aux associations qui luttent contre les effets des crises sur les plus enfants et les adolescents, c’est l’objectif de la 15ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes ».

L’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction qui l’ont accompagné ont eu des conséquences délétères sur les jeunes générations, que ce soit sur leur santé mentale ou sur leurs capacités d’apprentissage et leur réussite scolaire. Mais ce phénomène n’est pas nouveau : les professionnels de santé observent depuis plusieurs années un accroissement des traumatismes liés à l’environnement anxiogène dans lequel grandissent les plus jeunes, qu’il s’agisse des vagues d’attentats, des conséquences du changement climatique ou aujourd’hui de la guerre en Ukraine.

André Quaderi, professeur en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université Nice-Sophia-Antipolis, grand témoin de cette 15ème édition de l’appel à projets Atout Soleil, dresse un premier bilan de l’impact des crises sur la jeunesse.

La crise sanitaire a conduit à une dégradation généralisée du bien-être des enfants et des adolescents du fait de l’isolement

Selon le psychologue clinicien, professeur des Universités, André Quaderi, « de nombreux professionnels de santé ont constaté une forte dégradation de la santé mentale des plus jeunes depuis le déclenchement de la crise du Covid-19. Les confinements successifs, l’école à la maison, le manque d’activité physique et d’interaction avec le monde extérieur ont généré une détérioration du bien-être des jeunes, de leur perception de soi ou de leur capacité à gérer la vie en groupe. »

Pour André Quaderi, « on constate notamment une augmentation des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents, un état de peur et d’inquiétude qui apparaissent disproportionnés par rapport aux circonstances. Ces troubles affectent grandement leurs capacités à se conduire normalement ». La dernière enquête réalisée par Santé publique France en mai 2022 corrobore ce constat, avec une augmentation des passages aux urgences pour troubles anxieux de 25% pour les jeunes de moins de 17 ans. On constate une hausse toute aussi significative pour les gestes suicidaires (+15%), avec des niveaux toujours nettement supérieurs à ceux observés au cours des années précédentes. Au-delà des effets de la crise sanitaire, ces chiffres alarmants sont le signe des difficultés éprouvées par certains jeunes à faire face au climat anxiogène dans lequel ils doivent grandir. « Le plus souvent, la pandémie est venue amplifier des difficultés préexistantes », rappelle André Quaderi.

Le phénomène d’« éco-anxiété », qui désigne les inquiétudes suscitées par la crise climatique, concernait ainsi déjà une grande partie des 16-24 ans selon une étude menée par des chercheurs britanniques, américains et finlandais, et publiée par la revue The Lancet Planetary Health. Ses conséquences psychosociales sont significatives : près de la moitié des jeunes interrogés déclarent se sentir tristes, anxieux, en colère, démunis ou coupables face à la crise climatique. « Ces craintes sont souvent décuplées par la surexposition des jeunes générations aux informations et aux images relayées par les médias et les réseaux sociaux, qu’ils ont parfois du mal à traiter, à analyser et à mettre en perspective », estime André Quaderi.

La cyberdépendance et les répercussions sur les capacités cognitives des jeunes

Un des effets des crises est clairement l’accroissement de la dépendance des jeunes aux écrans. Pour André Quaderi, « avec la pandémie, le manque d’ouverture aux autres et au monde a conduit les jeunes à se réfugier derrière des écrans (télévision, jeux vidéo, réseaux sociaux), dans un monde artificiel où ils se sont repliés sur eux-mêmes. Beaucoup de parents ont considéré que le fait de laisser leurs enfants utiliser les réseaux sociaux était nécessaire pour qu’ils puissent conserver un lien social. » Résultat, pendant le premier confinement, les enfants et adolescents ont consacré en moyenne 2h45 par jour aux écrans, sans compter le temps de travail scolaire passé en grande partie en ligne. Malheureusement, ces mauvaises habitudes prises durant la crise ont eu tendance à s’installer : selon une enquête réalisée par Ipsos pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, 44 % des parents et 53 % des enfants interrogés estiment que leur consommation d’écrans a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. L’étude met aussi en évidence une tendance des parents à sous-estimer le temps passé par leurs enfants sur les activités digitales.

« L’abandon d’activités sportives, culturelles, et sociales au profit des réseaux sociaux et d’internet a eu des répercussions sur la santé physique, développementale et psychosociale des enfants et des adolescents », explique André Quaderi. « Les compétences cognitives de ces derniers, c’est-à-dire leur capacité à se concentrer, à retenir des informations, à raisonner pour agir, si précieuses pour leur apprentissage scolaire ont été fortement fragilisées. Cet usage excessif des écrans s’est aussi traduit par une augmentation des cas signalés de cyber-harcèlement, ce qui a participé à alimenter le phénomène de phobie scolaire. »

Un appel à projets pour prévenir les effets durables des crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes

« La bonne nouvelle, explique André Quaderi, c’est que les traumatismes engendrés par les crises et l’isolement social peuvent être soignés, et que les retards accumulés peuvent être rattrapés. A Nice, nous avons le projet de créer une maison accueillant un groupe d’une vingtaine des jeunes de la 6ème à la 3ème sujets à la phobie scolaire. Les enfants suivent les cours du CNED le matin et participent l’après-midi à des ateliers artistiques, de relaxation, etc. Toute cette démarche est encadrée par des psychologues qui suivent l’évolution des jeunes. Notre objectif est de permettre à ces derniers de conserver un lien social, de partager un destin de vie commun, de vivre ensemble en dépit de leurs phobies. Si ce programme porte ses fruits, nous souhaitons pouvoir essaimer l’initiative en Bretagne ». Cette initiative menée par le Professeur Quaderi illustre les projets qu’Atout Soleil souhaite encourager cette année.

A travers son appel à projets « (re)Vivre ensemble », Atout Soleil souhaite accompagner les associations françaises qui, à l’image de la structure créée par le professeur Quaderi, portent des projets visant à panser les plaies psychologiques liées aux crises, à soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables et à recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations.

Retrouvez ci-dessous les initiatives concernées par cet appel à projets.

Quelles sont les initiatives concernées ?

Panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes générés par les crises

  • Accompagner psychologiquement les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs traumatismes (prévention du suicide, troubles alimentaires, phobie scolaire, etc.)
  • Prévenir et gérer les risques portés par l’utilisation intensive des écrans et ses conséquences (cyberdépendance, cyberharcèlement, phobie scolaire, etc.)
  • Accompagner les enfants et les adolescents quelles que soient leurs différences dans leur (re)socialisation à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables

  • Lutter contre le décrochage scolaire des publics vulnérables
  • Accompagner les enfants et les adolescents les plus fragiles scolairement, en particulier dans les quartiers populaires (soutien scolaire, mentorat)
  • Développer des compétences sociales et émotionnelles à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

  • Recréer du « vivre-ensemble » autour de projets intergénérationnels
  • Favoriser la transmission des compétences et du savoir entre générations.
Appel à projets : https://www.gpma-asso.fr/des-epaules-et-des-ailes/le-prix-atout-soleil/

V and B – Monbana – Mayenne : le Dragon des Océans is back !

mai, 30Sailing Together...
Construction de l’IMOCA V and B Monbana Mayenne, skipper Maxime Sorel, au chantier Mer Concept, Concarneaule 3 mai 2022
Photo © Jean-Marie LIOT

C’est une étape importante, à la fois technique et symbolique, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne sera mis à l’eau le 27 juin à Concarneau. Il reste un mois à Maxime Sorel et son équipe avant que son nouveau dragon des océans s’envole.

Il aura fallu un an de chantier pour voir naître V and B – Monbana – Mayenne, le nouvel IMOCA de Maxime Sorel. Un long chemin pour construire la monture parfaite qui emmènera le skipper autour du monde. Car l’objectif de Maxime Sorel est désormais de jouer aux avant-postes lors du prochain Vendée Globe (2024 – 2025).

12 mois d’un travail minutieux et une équipe de 120 personnes s’est relayée sans ménagement : de l’optimisation de la coque chez Multiplast à la réalisation de la structure et l’assemblage du puzzle chez MerConcept, rien n’a été laissé au hasard. « Notre souhait était de construire un monocoque de 60 pieds proche d’APIVIA, qui a évolué, entre autres, avec une nouvelle étrave et une nouvelle version de foils » rappelle Philippe Laot, directeur technique de V and B – Monbana – Mayenne. « Avec les équipes de MerConcept beaucoup de détails ont été anticipés ce qui nous a permis de gagner du temps. Derrière nous, il y a 8 mois de construction réelle avec du composite et de l’assemblage. Dans cette dernière ligne droite, nous faisons intervenir de nombreux corps de métiers : électriciens, informaticiens, motoristes, spécialistes de l’hydraulique, de l’accastillage et du gréement, et désormais les peintres. C’est une véritable fourmilière autour du bateau. Il y a un très gros travail sur la décoration pour sublimer notre dragon. On attend maintenant la mise à l’eau avec impatience pour voir enfin flotter ce bateau. Ce sera l’aboutissement d’un énorme travail ! ».

Les partenaires en force pour la mise à l’eau du bateau 

« Nos projets sont faits pour être partagés » ne cesse d’exprimer le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, toujours enclin à partager ses aventures. Cette fois encore, la mise à l’eau ne ressemblera à aucune autre. « La mise à l’eau est la consécration d’un an de chantier. Quand on sait toute l’énergie qui est mise depuis le début par toutes les équipes pour construire un bateau avec autant de perfection… on a forcément envie de les remercier à la hauteur de l’investissement ! Ce sera donc une belle fête qui rassemblera beaucoup de monde pour venir voir le dragon prendre son premier bain. Une journée hors du temps que l’on souhaite partager avec l’ensemble de nos partenaires mais aussi ceux qui nous soutiennent et font vivre ce projet. Je suis fier et heureux de pouvoir partager ce moment avec eux » s’enthousiasme le skipper.

Ils seront plus de 500 personnes de V and B, de Monbana et de la Mayenne à débarquer chez MerConcept à Concarneau le lundi 27 juin pour découvrir le dernier-né de la classe IMOCA. La franchise V and B invite 230 collaborateurs et l’ensemble de ses franchisés à participer à une journée de cohésion dans un esprit de partage et de convivialité qui fait son ADN. La chocolaterie Monbana ferme ses usines pour permettre à l’ensemble de ses salariés de participer au voyage, et le groupe Saveurs & Délices dont la chocolaterie fait partie sera fortement représentée. Quant au département de La Mayenne, il sera accompagné de ses élus, collaborateurs, mayennais, collégiens, enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Sans oublier tous les autres partenaires du projet qui seront présents pour vivre un moment fédérateur et très attendu. Les Mayennais débarquent donc en force pour partager l’émotion de cette mise à l’eau aux côtés de Maxime et l’ensemble de l’équipe qui a imaginé et conçu le voilier V and B – Monbana – Mayenne.

Suprême Le Roy

mai, 20Pierre Le Roy...
Victoire de Pierre Le Roy, skipper du Mini 6,50 prototype Teamwork sur la Mini Transat Eurochef 2021 – Saint Francois le 12/11/2021

Après quatre participations, il n’avait jamais remporté la Mini en Mai, c’est chose faite ! Pierre Le Roy a coupé la ligne d’arrivée de la course trinitaine à 14h23 en tête après un peu plus de 3 jours de navigation et environ 450 milles. C’est une nouvelle belle victoire sur le circuit Mini pour le navigateur lillois, vainqueur de la dernière Mini Transat. Dans des conditions de vent léger, Pierre a quasi été le leader de cette compétition, une boucle au départ et à l’arrivée de la Trinité-sur-Mer en passant par Penmarc’h, le plateau de Rochebonne, Ré, du début à la fin.

« J’ai, à nouveau, progressé » déclare Pierre. « J’ai trouvé notamment de nouveaux bons réglages au près ! Je suis très heureux de cette victoire car il a fallu un peu de temps pour que je remporte enfin cette Mini en Mai. La course a été difficile. En cumulé, j’ai dormi entre 5 et 7 heures ce qui est peu. Je me suis senti assez à l’aise lors de la première partie de l’épreuve. J’ai pris un bon départ et j’étais dans le rythme et rapidement en tête. C’est sur la dernière portion, cette nuit, que j’ai été moins inspiré. J’ai lâché le marquage de mes concurrents en allant un peu plus au large qu’eux au passage d’Yeu. J’ai alors admis mon erreur et j’ai vu que je n’étais pas dans le bon timing au niveau des oscillations du vent. J’ai alors décidé de rejoindre la flotte. J’ai mis ensuite le turbo afin de reprendre mon leadership et cela a payé jusqu’à l’arrivée à la Trinité-sur-Mer. Nous avons enchaîné les manœuvres de virement aujourd’hui et je dois dire que je suis un peu entamé mais content du travail accompli. »

Pierre va maintenant faire une pause « Mini » et rejoindre Nils Palmieri à bord de TeamWork pour la Sardinha Cup en Figaro Bénéteau 3 du 3 au 19 juin. Il reprendra la mer à bord de son plan Raison lors des Sables – Les Açores – Les Sables en juillet.

Perrine Laffont : cap sur Cortina !

mai, 17Perrine Laffont...

La championne Olympique de ski de bosses 2018, quatrième à Pékin, 26 victoires en Coupe du Monde, lauréate de cinq petits globes de Cristal et deux gros Globe, triple championne du Monde, 23 ans, rempile pour quatre ans et met le cap sur les Jeux Olympiques 2026 Milan Cortina en Italie.

Cela commençait à devenir un secret de polichinelle. Malgré quelques doutes inéluctables à une carrière de sportive de haut niveau, Perrine Laffont a décidé de continuer sa carrière pendant quatre ans afin de rester au firmament de son sport.

« Ma fin de saison à Megève avec un nouveau petit globe de Cristal m’a convaincu, m’a motivé pour la suite. J’ai donc décidé de rempiler et mettre toutes les chances de mon côté pour rester sur les devants de la scène ces quatre prochaines années » déclare la sportive ariégeoise. « J’ai une passion viscérale pour mon sport et, même si j’ai eu des difficultés à me remettre de ma belle quatrième place à Pékin, j’ai encore beaucoup d’envie et soif de compétition. »

Cette décision n’a pas été prise à la légère et Perrine a beaucoup réfléchi avec son entourage à son avenir et à de nouvelles méthodes afin de ne pas tomber dans une routine sportive.

« J’ai pris ces dernières semaines pas mal de repos en prenant des vacances et du recul. Je souhaite continuer mais pas n’importe comment et en ayant un peu plus d’espace de liberté dans mes préparations aux échéances. » Un nouveau staff a été nommé, par la Fédération Française de ski, à la tête de l’Equipe de France de ski de bosses et Perrine sera accompagnée à certains moments par un coach particulier.

« Albert Bedouet succède à Ludovic Didier à la tête de notre équipe de France » prolonge Perrine. « Il sera accompagné de Jules Escobar. Albert est un ancien membre de l’équipe. Je le connais donc bien et il a une véritable expérience de l’entraînement à haut niveau puisqu’il était entraîneur de l’équipe britannique. Jules vient juste de prendre sa retraite. Il était au sein de notre équipe ces dernières années et c’est un super technicien. Sofiane Batikhy nous rejoint également pour la préparation physique. Je suis ravie de leurs nominations et je suis certaine qu’ils vont nous aider à passer de nouveaux paliers avec des nouveautés dans nos exercices de préparation et en compétition. En accord avec ce nouveau staff, j’ai choisi également de prendre les services d’un entraîneur qui sera Anthony Benna, Champion du Monde 2015. Il ne travaillera pas pour l’Equipe de France mais sera intégré, en bonne intelligence, aux réflexions autour de moi et adaptera mon programme en fonction de ma progression et de mes envies.  Nous nous retrouverons à certaines reprises pour des trainings spécifiques. »

Perrine a repris le chemin de l’entraînement depuis début mai et est déjà focus sur la saison 2022 – 2023. « Le niveau chez les femmes a augmenté ces derniers mois. Je vais travailler encore plus mes acrobaties. Je sais que j’ai encore une grande marge de progression sur ce sujet. Dès juin, avec l’Equipe de France, nous serons sur les skis et nous allons intensifier les efforts jusqu’au début de la prochaine Coupe du Monde en décembre 2022 autant en situation qu’en préparation physique. Il s’agit pour moi de rester continuellement dans le top 3 dès cette Coupe du Monde et d’être en forme pour les Championnats du Monde 2023 en Géorgie. J’ai encore de belles choses à faire dans ma discipline et je vais le démontrer. » Insatiable Perrine !

Pierre Le Roy, en piste pour la Mini en Mai

mai, 16Pierre Le Roy...
PROTO 1019 / Pierre LEROY

Le vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes sera au départ de la Mini en Mai demain à la Trinité-sur-Mer. Deuxième de la Plastimo Lorient Mini 6.50 avec son coach Tanguy Leglatin, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, compte naturellement remporter cette compétition longue de 500 milles et qui échappe à son palmarès suite à quatre participations.

Le navigateur lillois a terminé 16ème en 2017, 5ème en 2018, 3ème en 2019 et 3ème en 2021 de la Mini en Mai. C’est dire qu’il souhaite une victoire sur cette épreuve qu’il affectionne.

« J’adore la Mini en Mai. C’est un long parcours pour un début de saison et il est très intéressant » indique Pierre. « Nous débuterons par un parcours technique en baie de Quiberon puis nous allons longer la côte sud bretonne avec son courant légendaire et des navigations rase-cailloux. Nous franchirons ensuite le fameux raz de Sein, un sacré passage à niveau et nous contournerons l’île de Sein afin de se diriger vers l’embouchure de la Gironde et la bouée BXA. La traversée du Golfe de Gascogne sera une portion plus grand large… Par la suite, nous passerons sous le pont de l’île de Ré pour enfin se diriger vers l’arrivée à la Trinité. »

Un circuit hyper intéressant et complexe qui mettra les marins en solitaire dans la difficulté et qui devrait permettre à Pierre de s’exprimer. Le nordiste est bien entré dans sa saison partageant son temps entre son travail chez Météo France et la voile.

« La Plastimo Lorient Mini a été une bonne mise en jambe. Nous n’avons navigué que 21 heures et elle m’a permis d’identifier quelques nouveaux points de progression à bord de mon voilier qui reste récent. J’ai été ravi de naviguer avec mon entraîneur Tanguy dans une très bonne ambiance. Je suis désormais totalement focus sur la Mini en Mai et la suite de la saison notamment la Sardinha Cup à laquelle je vais participer avec Nils Palmieri à bord de son Figaro Bénéteau 3 TeamWork puis Les Sables – Les Açores – Les Sables à bord de mon plan Raison » conclut l’intéressé.