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Le Belem à Boulogne-sur-Mer puis Ostende

mai, 10Belem...

Du 12 au 16 mai, le Belem fera escale à Boulogne-sur-Mer. Le trois-mâts pointera le bout de son étrave jeudi vers 15h30 en rade de Boulogne. Le navire sera ouvert aux visiteurs durant tout le week-end des 14 et 15 mai, de 10h à 18h, quai Gambetta (billetterie en ligne conseillée). Il repartira en mer le 16 mai à 10h avec des navigants, rejoindre le rassemblement de grands voiliers belge « Ostende à l’ancre ». Du 19 au 22 mai, quai Montgomerydock, les Ostendais et festivaliers pourront arpenter le pont du navire, visiter ses différents espaces, admirer le petit roof récemment restauré et rencontrer son jeune équipage.

Tout savoir sur Ostendre à l’ancre : https://www.fondationbelem.com/actualites/item/12858-oostende-a-l-ancre-du-19-au-22-mai

Thomas Ruyant régénéré !

mai, 9Ruyant...

Quatre jours dans sa région natale, les Hauts-de-France et à la Communauté urbaine de Dunkerque, auront, si besoin était, rechargé à bloc les batteries du skipper de LinkedOut Thomas Ruyant. Le natif de Malo-les-Bains l’avait promis, il profiterait de ce long week-end du 1er mai pour convoyer son Imoca en Mer du Nord, et rencontrer ce peuple Dunkerquois si friand d’aventures maritimes.

L’enfant du pays a ainsi été fêté comme un fils prodigue rentré au bercail de ses premières passions véliques. Il a pu présenter sous toutes ses coutures son Imoca, accéléré par Advens, à la pointe de la technologie, à quai comme sur mer, et partager avec tous les publics, voileux, candidats LinkedOut mais aussi scolaires ou issus du monde de l’entreprise, les mille et une facettes d’une activité aussi sportive qu’entrepreneuriale. Il a mesuré au-delà de sa notoriété, l’impact que ses navigations au long cours ont sur des jeunes comme lui avides de découvertes, d’initiatives et de partages.

Plus remonté que jamais à la veille de renouer dès le prochain week-end avec la compétition de haut niveau et en solitaire, Thomas ramène vers la Bretagne un peu de ce souffle du Nord qui jadis inspirait Jean Bart et les défricheurs de « la grande course ».

Un week-end en tous points « génial »

Il ne s’est guère économisé ! Le week-end du 1er mai, fête du travail, n’aura pas été chômé par Thomas Ruyant et son équipe TR Racing, qui se sont, dans la bonne humeur et l’enthousiasme, démultipliés à Dunkerque pour partager avec le plus grand nombre l’expérience si singulière de la couse au large. S’il ressentait de la fierté à montrer, quelques 20 ans après ses premiers bords au large des bancs de Flandres, son statut de coureur au très grand large reconnu et respecté, Thomas a vite été une nouvelle fois submergé par la ferveur passionnelle des gens du Nord, débordants de gentillesse et d’amabilité pour l’enfant du pays.

« Ce fut une succession de moments géniaux » avoue Thomas, « Bien sûr j’ai revu mes amis, mes copains, mais aussi j’ai pu partager et échanger avec de nombreux enfants des écoles, tous très au fait de la voile, du Vendée Globe et de la Transat Jacques Vabre. J’ai pu faire ressentir l’émotion de la navigation à bord de notre voilier LinkedOut, lors d’une sortie d’anthologie à plus de 30 noeuds sur 5 mètres de fond, au ras des bancs de Flandres. Ce fut un week-end pavé de belles rencontres, comme celle d’Adrien van Beveren, le champion motocycliste notamment. Je n’oublie pas non plus le réseau LinkedOut qui était présent avec des candidats et pour sensibiliser à l’Inclusion et Advens qui a sensibilisé à la cybersécurité. Cette voile hauturière très implantée en Atlantique, est méconnue ici dans le Nord, et je suis heureux d’avoir pu l’expliquer, la détailler ici, tout en arborant fièrement notre identité, notre personnalité d’hommes du Nord. » La mer, les grands voyages inspirent les hommes et femmes du Nord. « La voile connait un nouvel engouement ici, à l’inspiration du nouveau club VDK Sport qui permet aux jeunes d’accéder à la pratique de la voile à un bon niveau. Je suis heureux que tant d’enfants aient envie de m’imiter. »

Place au sport !

Porté par tant d’amitié pure et sincère, Thomas bascule sans transition vers ses premier rendez-vous sportifs de la saison 2022, la Guyader Bermudes 1000 Race, dont le départ sera donné à Brest le dimanche 8 mai prochain. Un rendez-vous que le Nordiste prend très au sérieux, au point de laisser avec contentement s’installer une certaine pression.

« Ce sera le premier rendez-vous en solitaire depuis l’arrivée du Vendée Globe début 2021. Première course de l’année, en solo, avec un plateau étoffé et redoutable… de quoi avoir immédiatement envie de performer, de se montrer à son avantage en cette année Route du Rhum. La Guyader Bermudes 1000 Race compte pour le championnat Imoca Globe Series. Ce parcours d’Atlantique Nord, avec le Fastnet en point de mire, ouvre beaucoup le jeu, et de nombreuses phases de transition sont attendues, propices à des regroupements ou à des échappées belles. La concurrence sera là, en nombre et en qualité. Nous abordons l’épreuve en confiance. Nos premières navigations nous ont permis d’entrer très vite en mode performance, tant le travail en chantier cet hiver a été excellent. Le bateau est déjà quasiment au maximum de sa préparation. Nous effectuerons quelques sorties de réglages de voiles cette semaine, et nous serons fin prêts pour les runs de vitesse, en équipage, vendredi. D’ici là, et alors que LinkedOut vogue vers Brest aux bons soins de Ronan Deshayes, Pierre Denjean, Paul Medinger et Alexis Aveline, je vais m’attacher à me reposer et à récupérer. »

Thomas Ruyant, au moral gonflé à bloc, a aussi repris toute la mesure du défi physique représenté par son Imoca à foils. La Guyader Bermudes 1000 Race est un format de course courte, quatre jours, qui n’offrira guère de répit aux solitaires. Thomas s’y est préparé, ayant d’emblée retrouvé tous ses automatismes du solo, et c’est en apné, façon sprinter de 100 mètres, qu’il s ‘élancera dimanche depuis Brest.

15ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil : un nouvel appel à projets pour soutenir les plus jeunes face aux crises

avril, 27Atout Soleil...

Le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » et l’assureur Generali lancent, dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, un nouvel appel à projets sur le thème du « (Re)Vivre ensemble ». Dans le contexte de la sortie progressive de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, cette opération vise à soutenir les initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes portées par des associations françaises pour limiter les effets durables des crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes.

L’appel à projets ciblera ainsi des associations qui répondent aux trois objectifs suivants :

  • panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes
  • soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables
  • recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

Les associations ont jusqu’au 29 juillet 2022 pour déposer leur dossier de candidature.

Une thématique 2022 au cœur de l’actualité

La crise sanitaire a eu un impact important sur la santé mentale des plus jeunes. Les confinements successifs, l’école à la maison, les mesures de distanciation ont généré chez eux de nombreux maux. Stress, angoisse, trouble du sommeil et gestes suicidaires ont par exemple fortement augmenté chez les enfants de moins de 15 ans.

Le manque d’activité physique, d’interaction avec le monde extérieur, de stimulations intellectuelles mais aussi sensorielles a eu un impact sur la capacité d’apprentissage et le développement psychomoteur des enfants. En restreignant l’accès des plus jeunes à l’école, la pandémie a également exacerbé les inégalités sociales et les disparités éducatives existantes.

Dernièrement, la guerre en Ukraine a également été une source d’anxiété majeure, qui est venue s’ajouter à tous ce qui s’accumulent depuis plusieurs années (vagues de terrorisme, pandémie, dérèglement climatique, etc.). Pour les jeunes générations plus particulièrement, cette confrontation avec la réalité de la guerre, est un nouveau choc qui peut générer des angoisses, un fort sentiment d’insécurité et des difficultés à se projeter sereinement dans leur vie.

Pour son édition 2022, Atout Soleil souhaite encourager les initiatives locales, solidaires et intergénérationnelles qui aident les plus jeunes à panser leurs plaies, à se retrouver et à (re)Vivre ensemble !

Thierry Gaudeaux, Président du Fonds de dotation des Epaules et des Ailes :

« Depuis quelques mois, les associations que nous accompagnons depuis 15 ans, nous ont fait remonter le besoin d’agir sur les effets durables des crises sur la jeunesse. De nombreux jeunes ont cultivé un sentiment de mal-être face à la crise sanitaire. Ils se sont notamment réfugiés dans le digital et aujourd’hui, nombre d’entre eux ont des difficultés à s’en extraire. Leur anxiété s’est également exacerbée avec l’arrivée de la crise en Ukraine. Nous avons donc choisi naturellement en 2022 de nous concentrer sur le ‘(Re)Vivre ensemble’. L’objectif de ce nouvel appel à projets est d’accompagner les associations qui invitent les jeunes à revenir au monde réel, au collectif, pour faire face aux traumatismes provoqués par les différentes crises que nous avons connu ses dernières années.

2022 est aussi une date anniversaire, Atout Soleil fête sa 15ème année ! Quoi de mieux que de se préoccuper de la jeunesse pour cette nouvelle édition. Les réseaux de Generali, de GPMA, l’écosystème associatif que nous avons créé avec le fonds de dotation des Epaules et des Ailes, vont, j’en suis persuadé, permettre de mettre en avant des initiatives particulièrement riches. Au-delà d’un prix financier qui sera décerné en décembre à Paris, nous allons continuer à accompagner très concrètement les associations lauréates Atout Soleil 2022 en leur proposant une action de communication, un atelier afin d’apprendre à se présenter… pour leur permettre de renforcer leur impact sur leur territoire

Quels sont les initiatives concernées ?

Panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes générés par les crises

  • Accompagner psychologiquement les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs traumatismes (prévention du suicide, troubles alimentaires, phobie scolaire, etc.)
  • Prévenir et gérer les risques portés par l’utilisation intensive des écrans et ses conséquences (cyberdépendance, cyberharcèlement, phobie scolaire, etc.)
  • Accompagner les enfants et les adolescents quelles que soient leurs différences dans leur (re)socialisation à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables

  • Lutter contre le décrochage scolaire des publics vulnérables
  • Accompagner les enfants et les adolescents les plus fragiles scolairement, en particulier dans les quartiers populaires (soutien scolaire, mentorat)
  • Développer des compétences sociales et émotionnelles à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

  • Recréer du « vivre-ensemble » autour de projets intergénérationnels
  • Favoriser la transmission des compétences et du savoir entre générations.

Thibaut Vauchel-Camus bat le record de la Manche en Solitaire

avril, 23Solidaires En Peloton...

 

Record en solitaire de la traversée de la Manche

Thibaut Vauchel-Camus, à bord de l’ OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton – ARSEP, a battu, en solitaire, hier soir, le record de la mythique traversée de la Manche entre Cowes, au Sud de l’Angleterre, et Dinard.

 

Il a coupé la ligne d’arrivée à 22h33 et aura donc mis près de 6 heures et 8 minutes pour parcourir les 138 milles du parcours (soit 250 km).

 

Dans un flux de Nord-Est soutenu, Thibaut, qui fête cette année les 10 ans de son défi aux couleurs des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, fait mieux que Francis Joyon et son maxi-trimaran rouge avec environ 15 minutes d’avance sur un record que ce dernier détenait depuis près de 15 ans !

 

Parti jeudi de Saint-Malo en convoyage et en solitaire, Thibaut a attendu une grande partie de la journée de vendredi dans le Solent avant de lâcher les chevaux à 16h25min02sec et sous le contrôle de son routeur de choix, Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004.

 

Ce record attend maintenant la validation nécessaire des observateurs du WSSRC (World Sailing Speed Record Council), seul organisme habilité à homologuer les records à la voile.

 

C’est une très belle performance pour Thibaut qui se prépare activement depuis quelques jours à sa saison 2022 ponctuée par les étapes du Pro Sailing Tour (rendez-vous à Bonifacio pour l’épisode 1 du 11 au 15 mai), la DRHeam Cup, dont il est le tenant du titre, et évidemment la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, si chère au marin originaire de Guadeloupe et résidant à Cancale.

 

Thibaut Vauchel-Camus : « Cela faisait plus de deux ans que l’on guettait ce record mais nous n’avons jamais trouvé les bonnes conditions et la crise sanitaire est passée par là.  Avec Vincent Riou, nous avons estimé mercredi et jeudi matin que la situation météo était propice pour tenter le record. La fenêtre était difficile. J’ai effectué de nombreux empannages dans le Solent et j’ai mis un peu de temps à sortir de son dévent. J’ai réussi ensuite à accélérer dès que j’étais engagé dans la traversée de la Manche avec des pointes à 36 nœuds au niveauAurigny. J’avais à ce moment une belle avance sur le record de Francis Joyon. Hélas, j’ai connu ensuite un black out énergétique qui m’a demandé un arrêt de 20 minutes. Je suis reparti dans des conditions dégradées à bord mais je me suis accroché jusqu’à la fin. J’étais un peu dans une poussée comme connaissent les patients atteints de la Sclérose En Plaques ! Physiquement, cette traversée a été très engagée. Je suis très content d’avoir désormais ce record dans la poche car il a une belle réputation. Cela a été un super sprint. Je remercie mon équipe qui m’attendait à Saint-Malo et mes partenaires. Ce record est maintenant à battre et peut être battu car sans souci technique, mon avance aurait été plus marquée. C’est vraiment très excitant ces records. J’adore cet exercice. »

 

Laurent Bourguès vogue pour l’Ukraine

avril, 14IMPACT...

Le navigateur Laurent Bourguès, engagé cette année dans le programme de la classe Figaro, a choisi de donner à son monocoque Figaro 3 le nom d’une association caritative qui oeuvre en faveur des populations ukrainiennes.

Il prendra mardi 19 avril prochain le départ de la Solo Maitre Coq aux Sables d’Olonne avec sur sa coque le nom de l’association « Unis pour l’Ukraine 56 », qui depuis près d’un mois maintenant envoie vers la zone de guerre des médicaments de première urgence. Laurent Bourguès, l’ancien Boat Captain de l’Imoca LinkedOut de Thomas Ruyant, toujours en quête de partenaire titre pour la Solitaire du Figaro, a imaginé faire appel aux skippers de toutes les classes de course au large, pour récupérer les multiples médicaments en fin de vie des trousses de secours obligatoires à bord des voiliers de compétition. Il remplit ainsi chaque semaine plusieurs caisses de ces médicaments dont ont urgemment besoin les Ukrainiens en guerre.

Les produits des trousses de secours de bateaux à destination de l’Ukraine

« Quitte à naviguer pour l’heure sans sponsor titre, j’ai réfléchi à offrir le nom de course à une cause sociétale ou caritative en quête de visibilité » raconte Laurent. « Il se trouve que mon opticien de Plouay dans le Morbihan, Arnaud Le Gentil, est marié à une Ukrainienne, et ils ont lancés l‘association « Unis pour l’Ukraine 56 », qui s’adresse aux professionnels de santé pour récupérer toutes sortes de médicaments et matériels médical, principalement des anti douleurs, antiseptiques, anti biotiques, des produits forts pour répondre aux besoins de la médecine de guerre. J’ai immédiatement pensé à ce que nous, marins du large, transportons lors de nos courses, et renouvelons à l’envie. Il s’agit là aussi de produits forts, contre la douleur. Et j’ai pu faire passer le message à toutes les classes et organisations de course au large, qui ont répondu massivement en m’envoyant leurs produits en approche de péremption. »

Les Sablais aussi

« L’association a aussi grand besoin de moyens pour financer le transport de ces produits de toute première nécessité. Une cagnotte est en ligne et le message que je porterai visera aussi à récolter des fonds. Je serai dès le 15 avril aux Sables d’Olonne pour le départ de la Solo Maitre Coq. Contactés par mes soins, les organisateurs Sablais se sont immédiatement ralliés à l’idée et vont non seulement faire écho de l’opération, mais aussi y participer en ouvrant leur stand à l’association et à la collecte de fond et de médicaments durant toute la durée de la course. »

Laurent Bourguès aborde ainsi sa saison Figaro avec l’excitation du bizut, fort désormais d’une cause qui dépasse la dimension sportive, et qui va donner sens et finalité à son engagement sur l’eau, avec naturellement l’espoir de séduire davantage encore d’éventuels partenaires.

Le Belem très attendu à Arcachon !

avril, 12Belem...

Il n’était pas venu à Arcachon depuis 102 ans… Le Belem fera un retour remarqué dans le fameux bassin du 16 au 18 avril à l’occasion de la 7ème édition du salon nautique d’Arcachon, trois jours de fêtes dédiés au nautisme. Vendredi à 17h00, le trois-mâts fera son apparition au niveau des passes du bassin. Rendez-vous est donné à 18h, jetée Thiers pour une arrivée animée et commentée et quelques surprises…

Après un tour sur lui-même devant la grande plage de la ville face à la jetée d’Eyrac, le Belem sera amarré quai IFREMER et visitable tout le week-end de pâques : de 11h30 à 17h30 samedi 16 avril, de 10h à 17h30 dimanche 17 et lundi 18 avril. En plus, de la découverte du voilier, classé monument historique, le grand public pourra être sensibilisé à la pollution des océans et la nécessité de les protéger grâce à l’association The SeaCleaners, partenaire de la Fondation Belem. Le trois-mâts appareillera pour les Sables d’Olonne à 6h00 mardi 19 avril.

Ils ont dit :

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem : « C’est une joie pour la Fondation Belem et son équipage de revenir à Arcachon, port mythique du Sud-Ouest, 102 ans après sa première venue. A l’époque, le Belem appartenait à Sir Arthur Ernest Guinness, vice-président des célèbres brasseries et grand amateur de navigation. Le trois-mâts battait alors pavillon britannique et s’appelait Fantôme II. L’envie de retourner dans le célèbre bassin nous trotte dans la tête depuis longtemps. Quand le salon nautique nous a invités, nous avons sauté sur l’occasion. Nous attendons beaucoup de monde ! Notre commandant Aymeric Gibet, son équipage et les pilotes de Gironde ont fait un remarquable travail préparatoire pour assurer les manœuvres. Le Belem repartira ensuite vers les Sables d’Olonne avec à bord 48 stagiaires prêts à découvrir la grande marine à voile. Il est attendu à 21h00 vendredi 22 avril en Vendée. »

Yves Foulon, maire d’Arcachon, président du SIBA et Conseiller Régional :  « Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, le Salon Nautique d’Arcachon se tiendra les 16, 17 et 18 avril 2022. C’est un rendez-vous annuel incontournable autour du monde de la mer qui lance véritablement la saison estivale à Arcachon. Ces trois jours dédiés à la filière nautique sont consacrés à tous les professionnels et passionnés du nautisme. C’est l’occasion également de promouvoir nos savoir-faire issus de l’artisanat, nos chantiers navals et tous les professionnels, vendeurs, loueurs, réparateurs, équipementiers, accastilleurs, qui oeuvrent toute l’année pour faire vivre notre port. Cette année, nous avons l’immense plaisir d’accueillir le mythique trois mâts Belem. Cent ans après, il revient dans le bassin et dans notre port. Ce fleuron de la flotte française est attendu avec impatience par les Arcachonnais et les habitants de notre territoire, et je tiens d’ailleurs à remercier la fondation Belem d’avoir accepté notre invitation. Les 16, 17 et 18 avril 2022, les amoureux du Belem et d’Arcachon se donnent ainsi rendez-vous sur le port pour célébrer le nautisme. »

Les Sables d’Olonne

Les 23 et 24 avril, le Belem fera une belle escale aux Sables d’Olonne, la ville du Vendée Globe, tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Il empruntera le chenal des Sables le 22 avril, un peu avant 21h00. Suivront deux journées de visites publiques les 23 et 24 avril de 10h à 18h00. Il mettra ensuite le cap sur Brest, le 25 avril à 10h00.

Mise à l’eau du voilier LinkedOut

avril, 12Ruyant...
Mise à l’eau de l’IMOCA LinkedOut, skipper Thomas Ruyant, Lorient le 11 avril 2022,
Photo © Jean-Marie LIOT / TR Racing

Le voilier LinkedOut, accéléré par Advens, a été mis à l’eau hier à Lorient.

Après un chantier d’optimisation de quelques mois, le plan Verdier est prêt pour une très belle saison de navigation.

Thomas Ruyant est impatient de retrouver la mer et la compétition après une année 2021 riche en enseignements et couronnée d’une magnifique victoire sur la Transat Jacques Vabre.

Emilien Jacquelin fait son inventaire et se projette sur une nouvelle Olympiade !

avril, 7Jacquelin...
19.12.2021, xkvx, Biathlon IBU World Cup Le Grand Bornand, Mass Start Men, v.l. Emilien Jacquelin (France) /

Reçu la semaine dernière à l’Elysée avec l’ensemble des médaillés Olympiques Français des Jeux de Pékin, Emilien Jacquelin a une nouvelle fois pu mesurer l’impact véritable de sa saison, et affiner l’analyse de ses performances. Il ressort un débours largement positif que le Villardien compte retenir pour lui servir de base dès la saison prochaine, avec en exergue deux médailles Olympiques, le port en décembre dernier de ce maillot jaune de leader de la Coupe du Monde et une victoire éclatante au Grand-Bornand sur la poursuite. Pour l’heure, la carabine est remisée au placard, pour au moins un mois, et Emilien, curieux de tout et avide de connaissances, compte profiter de vacances bien méritées pour s’abreuver de culture, de rencontres, de découvertes, meilleur moyen selon lui de couper avec la tension inhérente à sa discipline, de se ressourcer, et de visualiser avec encore plus d’acuité une approche toujours plus personnelle de son sport et de sa préparation.

 

Une saison positive

« J’ai envie de plus, j’ai envie de mieux faire ! » A l’heure des bilans, point d’auto flagellation chez Emilien Jacquelin, mais un inventaire tout en lucidité de ce qui a marché, et de qui a failli lors d’une incroyable saison 2021-2022, marquée par un épisode Olympique, une Coupe du Monde en mode alternatif, et une grave blessure au poignet qui aurait tout simplement pu balayer tout rêve de titres et de performances. Il n’en a rien été, Jacquelin, à la surprise de nombre d’observateurs, est entré tambour battant dans sa saison, réinventant au pied levé sa technique de tir couché pour aller un moment occuper le fauteuil de leader de la coupe du monde. « Je suis fier d’avoir pu me remettre si rapidement en selle après la blessure, en réinventant ma position au tir couché. » insiste-t’il. « Cela m’a couté énormément d’énergie, et j’ai connu des contre coups somme toute assez naturels. Je ne me satisfais pas de ma 5ème place au classement général final de la Coupe du Monde, mais cette saison demeure extrêmement positive compte tenu du contexte. »

 

En quête de stabilité et de naturel…

Avant même de reprendre début mai le rythme infernal des entrainements estivaux, Jacquelin perçoit déjà avec une belle lucidité la nature du chemin qu’il souhaite emprunter pour se hisser vers de nouvelles ambitions. Deux hommes l’inspirent, deux biathlètes exceptionnels pour qui il déborde d’admiration. « Quentin (Fillon-Maillet) est un exemple. Sa démarche m’inspire. Il n’a pas cherché à faire du Martin Fourcade. Il a su demeurer lui-même, imposer son style et son rythme, se construire avec ses qualités et ses défauts, sans tergiverses ni compromis. Il me faut l’imiter en cela. Rester moi-même. C’est un exercice de patience, de résilience. Il faut croire en soi et ne pas chercher à imiter les autres, aussi brillants soient-ils. Cela me motive énormément. Je crois en moi, en mon style, en mon instinct. Je suis un naturel, et l’engagement me vient instinctivement. J’admire beaucoup en cela le Norvégien Johannes Boe, qui n’est jamais aussi fort que lorsqu’il suit son instinct, ses convictions. Cela passe par une grande stabilité émotionnelle, chose qui m’a certainement manqué par moment cette année. J’y travaille. Je veux demeurer en permanence en accord avec moi-même. Je déteste décevoir, et cette désastreuse impression de laisser tomber ceux qui me sont chers lorsque j’échoue me mine profondément. Je dois apprendre à relativiser et à rapidement me retrouver, dans mes valeurs, dans mes capacités. J’ai envie de jouer, de surprendre, un peu comme un Julian Alaphilippe, version biathlon ! »

 

Milan et Cortina d’Ampezzo 2026

Une nouvelle Olympiade se profile ainsi pour Emilien Jacquelin, déterminé à progresser saison après saison, pour se donner lui aussi les armes pour performer aux Jeux de Cortina d’Ampezzo en 2026.

 

L’heure de Bourguès

mars, 31Laurent BOURGUES...

Longtemps bras droit, homme à tout bien faire, « jack of all trades » de marins aux destinées sportives plus abouties, le Marseillais, breton d’adoption, Laurent Bourguès change radicalement de cap, et revient à ses rêves émergeants, la navigation au plus haut niveau.

Il sera dès le mois prochain à la barre de son Figaro Bénéteau3, en recherche assumée de performances, avant d’entamer dès 2024 une ambitieuse campagne autour de la construction d’un Ocean Fifty, cette excitante classe de multicoques de 50 pieds.

Débordant d’énergie, riche de près de deux décennies de gestion d’ambitieux projets de course au large et de construction de voiliers prototypes, Laurent entend sonner son heure. Bourguès, l’homme de projets, le marin, le compétiteur, est prêt. L’invitation aux partenaires est lancée et comme le souligne avec affection Thomas Ruyant, « il n’y a pas de trous dans la raquette Bourguès », un marin au fait d’une carrière marquée du sceau du professionnalisme et de l’engagement le plus absolu.

Le solitaire, en Figaro 3 comme base de lancement

Professionnel jusqu’au bout des mitaines, mais aussi homme d’élégance et de principes, Laurent Bourguès aura attendu la victoire du projet LinkedOut dont il était le directeur technique dans la Transat Jacques Vabre en novembre dernier, pour annoncer à son skipper Thomas Ruyant sa décision de voguer dorénavant de ses propres voiles, vers ses horizons rêvés.

Préparateur d’Yvan Bourgnon, d’Yves Le Blévec, Tanguy de Lamotte et de tant d’autres projets océaniques, Laurent vient de passer 7 années d’une rare intensité aventureuse et technologique aux côtés de Thomas et de son Imoca LinkedOut. D’expériences à la tête d’un Team performant, à la proximité d’un marin au talent de mieux en mieux reconnu, il a aiguisé ses envies et affuté ses stratégies.

Dépourvu pour l’heure du soutien de tout partenaire financier, il construit sur son immense savoir-faire les bases d’un ambitieux parcours à venir. Le premier étage de la fusée Bourguès prend la forme du programme solitaire de la Classe Figaro. « Mon expérience à bord du Figaro 2 lors d’une Transat AG2R m’avait laissé sur ma faim techniquement » avoue-t’il. « Le Figaro 3 gomme nombre d’insuffisances de son prédécesseur et j’y prends mes aises avec facilité. » Une facilité qui s’accompagne pourtant d’un apprentissage que Laurent aborde avec son sérieux habituel. « Je sais la classe très compétitive, y compris dans son actuel renouvellement. Je connais mes forces et mes lacunes, que je travaille d’arrache pied au sein de Lorient Grand Large depuis janvier dernier. Je navigue beaucoup, en m’appuyant sur le vécu de Figaristes expérimentés.  J’ai, grâce à la Mini (Deux participations en 2007 et 2009 ndlr) la connaissance du grand large. Ce sont les joutes au plus près des cailloux que je redoute. » Une spécificité de la Solitaire du Figaro inscrite en exergue de son programme.

Le circuit Ocean Fifty en ligne de mire

« C’est Yvan Bourgnon et son trimaran Orma qui m’ont véritablement mis le pied à l’étrier de la course au large voici près de 20 ans, lorsque je suis arrivé, fraichement émoulu de mes expériences Marseillaises en Laser et autres dériveurs » raconte Laurent. « J’ai pu ensuite enchainer avec de nombreux chantiers de préparation d’autres trimarans Orma (Gitana, Sodebo, Banque Populaire…).

Le multicoque est ainsi entré dans son ADN de coureurs au rythme des convoyages et navigations d’entrainement. « J’observe l’éclosion de la classe des Ocean Fifty avec appétit, et suite à ma saison en Figaro, j’inscris avec déterminisme une entrée rapide au sein de cette classe. J’ambitionne en effet de construire un trimaran de 50 pieds et de rejoindre ce circuit très attractif, très complet avec son mélange de régates inshore et de grandes classiques hauturières. »

La quarantaine rugissante

« Je me donne le temps de monter en puissance. Mon projet est ambitieux, car je me sais, à 40 ans révolus, à l’aube de mes meilleures années, fruit de décennies de travail au sein des teams les plus performants. Je sais oeuvrer en équipe, mettre les compétences au bon endroit dans le sens de l’intérêt général et du résultat sportif. Un bon classement chez les bizuts lors de la Solitaire serait un bon tremplin. J’ai toute une saison devant moi pour montrer ce que je sais faire sur l’eau et à terre. Je connais les ressorts du bon fonctionnement d’un team de haut niveau, avec son corollaire d’engagements auprès de partenaires motivés. L’heure est venue pour moi de me faire un nom et de partager et transmettre mon gout pour les défis et la course au large. »