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Des lames de carbone pour tous

septembre, 5IMPACT...

Après les Jeux Paralympiques, l’association nordiste Lames de Joie souhaite démocratiser l’accès aux lames de carbone pour tous

Portées sur le devant de la scène lors des Jeux Paralympiques, les lames de carbone pourraient bientôt être accessibles à un plus grand nombre. L’association Lames de Joie, soutenue par Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon, et Pierre-Antoine Baele, quatrième dans la même discipline, se fixe pour objectif de démocratiser leur utilisation pour toutes les personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport.

Explication de Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie et directeur du mécénat.

Une banque de prêt pour rendre le sport accessible à tous

Depuis 2016, l’association Lames de Joie, achète des lames de course en carbone pour les prêter aux enfants amputés d’un ou de ses 2 membres inférieurs partout en France. L’association souhaite aujourd’hui permettre à des adultes d’en bénéficier. « Avec le Docteur Frédéric Charlaté, chef de Service Appareillage à la Fondation Hopale, nous avons souhaité permettre à tous les enfants de 6 à 18 ans de pratiquer une activité sportive grâce aux lames de course. Cependant, ce matériel représente une dépense allant de 2500 à plus de 10 000€ par membre et n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Nous avons donc décidé de prêter ces lames en carbone gratuitement, sans condition de ressources et sans demande de caution aux familles qui supportent déjà beaucoup financièrement et administrativement », explique Jean-Marc Lamblin, co-fondateur des Lames de Joie.
Le fonctionnement est simple : les lames sont envoyées aux orthoprothésistes qui en font la demande. Quand les lames deviennent trop petites pour un enfant elles sont remises en état et prêtées à un autre d’une taille inférieure.

Objectif : équiper 100 adultes amputés par an

Face aux sollicitations récurrentes d’adultes, l’association Lames de Joie a décidé de relever un nouveau défi cette année : équiper 100 adultes amputés afin de leur permettre de reprendre une activité sportive. « Il est difficile de refuser d’équiper des personnes uniquement en raison de leur âge, nous n’imposons qu’une condition : signer un contrat d’engagement comprenant une lettre de motivation et une preuve que la lame sera utilisée régulièrement pour une pratique sportive. Ensuite, comme pour les enfants, elle est envoyée partout en France, sans caution ni condition de ressources ».
Lames de Joie a fait le choix de se fournir auprès de la startup albigeoise Hopper, qui revalorise des chutes industrielles en fibre de carbone habituellement utilisées par Airbus pour en faire des lames de course. « Cela nous permet de bénéficier de prix plus avantageux, de rester sur des produits 100 % made in France et ceci sans renoncer à la qualité des matériaux et technique ».

Le sport inclusif grâce à la lame

Depuis sa création, Lames de Joie a permis à une centaine d’enfants de pratiquer une activité sportive. « Cette initiative favorise réellement l’inclusion à l’école. Les enfants peuvent facilement emporter leur lame dans leur sac de sport et participer aux activités physiques sans être mis à l’écart. Les lames ont aussi un impact visuel moins stigmatisant, la technologie du carbone attirent plus de curiosité positive que de malaise. Il est également bien connu que le sport offre de nombreux avantages. Nous avons de nombreux exemples inspirants de bénéficiaires dont la vie a été transformée. Je pense à par exemple à Alexandre Augusto, né sans jambe, il est entré dans le programme à l’âge de 8 ans, il passait autrefois beaucoup de temps devant les écrans et souffrait de surpoids. Huit ans plus tard, il consacre 20 heures par semaine au sport et vise les Jeux paralympiques de Los Angeles en athlétisme. »

Un réseau de solidarité

L’association, reconnu d’intérêt général depuis 2019, s’appuie sur un réseau de bénévoles, de partenaires et de donateurs privés pour mener à bien ses actions et gagner en visibilité plus particulièrement auprès de potentiels bénéficiaires et de leurs orthoprothésistes. « Il est important pour de faire connaître nos actions pour pouvoir accompagner le plus grand nombre de personnes en situation de handicap qui pratiquent un sport. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur nos deux ambassadeurs qui partagent nos valeurs et s’investissent sincèrement à nos côtés. Avec Pierre Antoine, c’est une longue histoire puisque Lames de Joie a financé sa première lame de course. Alexis est arrivé en 2020 en participant au record du monde en joëlette que nous avons d’ailleurs remporté ! Ce sont aussi deux grands athlètes qui prouvent que le sport et la performance sont possibles pour tous ».

Sam Goodchild, sans y toucher…

septembre, 3Ruyant...

De marin pressé, capable en quelques saisons seulement de cumuler avec succès des expériences au grand large en Figaro, Open Fifty et d’acquérir un titre de champion du Monde IMOCA, le Britannique mâtiné de Breton Sam Goodchild se meut, à l’approche de son tout premier Vendée Globe, en gentleman débonnaire, apparemment hermétique et étanche à toute pression, qu’elle fut intérieure ou extérieure. Immensité du défi sportif à relever, frénésie populaire et médiatique annoncée, concurrence exacerbée au sein de la flotte, rien de tout cela ne semble troubler son sommeil, ou perturber son approche professionnelle de son sport. Son secret ? une approche pragmatique, au jour le jour, des mille et une particularité de son métier de marin de l’extrême. Un certain fatalisme aussi, né de son immense humilité face à la puissance des éléments.. Fort de l’expertise de son Team TR Racing, Sam avance ainsi sereinement vers l’échéance du 10 novembre, bien décidé à prendre la vie au jour le jour, et à profiter à plein et sans parasite du rêve de toute une vie.

Un nouveau mât pour VULNERABLE

Un petit tour en Angleterre, en famille, et Sam Goodchild a vite rejoint son IMOCA VULNERABLE en ses locaux Lorientais. On se souvient peut-être de l’infortune de mer qui avait frappé Sam lors de la Transat New-York Vendée le 6 juin dernier. Les équipes de TR Racing, son CEO Thomas Gavériaux en tête, s’étaient immédiatement activées pour rapatrier le bateau depuis les Açores, et surtout trouver un nouvel espar. Grâce à la solidarité de la Classe IMOCA et particulièrement du navigateur Armel Tripon, la société Lorima, avait pu livrer très rapidement un mât tout neuf, rapidement installé et testé sur le plan Verdier de 2019. Sam navigue ainsi depuis déjà plusieurs jours avec un VULNERABLE au pinacle de sa préparation. « Nous sommes contents de nous !» avoue Sam sans faux fuyant. « L’équipe a remarquablement travaillé pour gommer toute trace de notre infortune de mer. Nous avons mis à l’eau courant aout avec ce nouveau mât et de nouvelles voiles. Je me suis accordé quelques jours de repos en Angleterre et suis revenu pour entamer les navigations de mises au point. Nous rentrons dans cette phase si particulière qui précède le Vendée Globe. Cela s’annonce intense, mais aussi passionnant. Le Défi Azimut, du 12 au 15 septembre va nous permettre d’entrer dans une phase « performance ». Il y aura des stages à Port La Forêt, beaucoup de navigations pour arriver avec un gros capital confiance fin octobre aux Sables d’Olonne. »

Entre pression et plaisir

« Je ne ressens pas de pression, ni de tension particulière. Je redoute la surcharge de rendez-vous et obligations médiatiques et publiques. Il ne faut pas se « crâmer » mais dans le même temps, c’est aussi mon premier Vendée Globe, cette course qui m’a fait rêver et qui est à l’origine de mes choix de vie. Je veux en profiter à plein. Il faudra savoir doser l’implication et trouver le bon équilibre entre pression et plaisir. J’ai avec moi une belle équipe, très expérimentée, qui connait les rouages de la grosse mécanique du Vendée Globe. C’est rassurant. D’ici là, j’affine ma préparation physique avec Stéphane Elliot, je travaille la météo avec Marcel van Triest et le team TR Racing, et je consulte mes notes prises in situ lors de The Ocean Race l’an passé. On fait de moi un Challenger sérieux… why not?  En ce qui me concerne, je ferai ma course, comme je sais faire… »

Thomas Ruyant régénéré !

septembre, 2Ruyant...

De l’eau, de l’air, du vent, du soleil, l’éclat des îles de Bretagne, les sourires de ses enfants… Thomas Ruyant a, tout l’été, fait le plein de saveurs, de paix, de contemplations océanes, avant d’entrer dans la frénésie du Vendée Globe. Fort de tant d’images, il repousse ces moments inéluctables où la pression de ce tour du monde annoncé hors catégorie s’emparera de lui. Le plus tard possible. Toutes les équipes de TR Racing et de son partenaire Advens y veillent, bichonnant son plan Koch-Finot Conq VULNERABLE jusque dans les détails les plus singuliers, pour donner à leur Dunkerquois de skipper ce capital confiance déterminant à l’approche d’un gigantesque et planétaire défi. Pour son troisième départ des Sables d’Olonne en solitaire et en circumnavigation, Ruyant s’appuie sur le savoir-faire unique de son équipe, qui lui a donné toutes les clés pour sentir, ressentir et ingérer les moindres soubresauts du bateau de toutes ses aspirations marines. En cette fin d’été, Thomas Ruyant et son équipe glissent imperceptiblement dans le long tunnel des dernières semaines d’avant Vendée Globe, un tunnel dont il lui tarde tant d’émerger le 10 novembre prochain, peu après 13 heures, enfin seul, libre et heureux.

Un break salutaire et bienfaisant

Les vacances idéales de Thomas Ruyant ? En bateau bien sûr ! Oh, pas sur son IMOCA VULNERABLE, demeuré sagement à Lorient aux bons soins des spécialistes de TR Racing, mais sur un voilier de plaisance parfaitement adapté pour permettre au prétendant au 10ème Vendée Globe de rester « connecté tout en déconnectant. » « En croisière, en famille, avec canne à pêche et maillot de bain, entre île d’Yeu et Glénans, j’ai totalement « coupé du bureau » muse Thomas. Ces 10 dernières années ne lui ont en effet guère offert l’occasion de vraiment souffler, d’arrêter la certes passionnante mais si prenante spirale du montage, aux côtés d’Alexandre Fayeulle et de Thomas Gavériaux, d’une équipe de course au large à deux bateaux performants, porteuse des messages et des visions sociétales de son partenaire Advens. « TR Racing est une équipe solide, avec à chaque poste de responsabilité, de grands professionnels » poursuit Thomas. « J’ai ainsi pu m’offrir un véritable break de 5 semaines avant la douce folie du Vendée Globe. »

La machine de ses rêves

Serein, reposé, motivé comme jamais, il a en début de semaine dernière retrouvé son VULNERABLE au moment de sa mise à l’eau, consécutive à un profond chantier estival. « Un gros travail de fiabilisation sur tous les postes essentiels du bateau a été réalisé. Nous ne sommes plus en phase de développement, et j’ai la conviction d’avoir entre les mains la machine ultime, celle dont j’ai rêvé, et que nos équipes ont parfaitement optimisé dans la perspective d’un tour du monde sans escale. Le prochain vainqueur du Vendée Globe sera le marin qui aura connu le moins de problèmes techniques. J’ai la chance, grâce à Advens, d’avoir à bord les outils pour disposer en instantanée d’une image précise de ce que vit le bateau, en termes de pression, de charges. A moi de ne pas me mettre dans le rouge, de naviguer en finesse, en étant rapide quand il faut, à l’instar de ce que j’ai réalisé en établissant ce record des 24 heures en décembre dernier lors de « Retour à la base » (539,94 milles, soit 22,49 noeuds de moyenne ndlr). »

Le Vendée Globe, dans la dynamique de Paris 2024…

Dégagé de toute tension, Thomas Ruyant aborde avec méthode les semaines qui le séparent des impératifs Sablais. « Nous allons valider tous les travaux effectués cet été par des navigations thématiques » explique-t’il. Validation des foils, des voiles, ajustement des réglages, mais aussi stage à Port La Forêt et sessions météos avec Marcel van Triest sont au menu des prochains jours, avant l’intéressant interlude du Défi Azimut (du 10 au 15 septembre à Lorient) … « On va jouer à la maison !» poursuit Thomas, « On va recevoir nos amis et partenaires, pour une belle fête à Lorient, avec des confrontations toujours intéressantes avec la concurrence. C’est l’occasion aussi de remettre toute notre équipe dans le bain technique et événementiel des impératifs qui nous attendent aux Sables d’Olonne pour le départ du Vendée Globe. Il n’y a pas de pression particulière, autre que notre volonté de toujours bien faire les choses. » La pression va monter avec l’arrivée de l’automne, et une saine émulation va s’installer. « Je sais que j’ai un statut à assumer, et j’ai désormais l’expérience nécessaire pour y faire face. Je pense que le Vendée Globe peut s’inscrire dans cet engouement, cette fraternité, cette envie d’être ensemble observés en France durant les Jeux. J’ai grand hâte ! Vivement le départ ! »

Un tour du Mont Blanc avant le Vendée Globe

août, 28Sailing Together...

Maxime Sorel, qui a gravi l’Everest en 2023, 10ème du dernier Vendée Globe, au départ du prochain à bord de V and B – Monbana – Mayenne le 10 novembre, prendra part vendredi à l’ultra Trail CCC, la petite sœur du fameux UTMB entre Courmayeur et Chamonix soit 101 km et 6 050 mètres de dénivelé. Le navigateur – aventurier, compétiteur dans l‘âme, compte mettre 18 heures pour aller au bout de cette course à pied unique et parmi les plus prestigieuses au Monde.

Me battre contre moi même

« Le départ sera donné à 9h00 vendredi » déclare Maxime. « Je me sens prêt pour ce challenge. Je me suis pas mal entraîné ces derniers mois pour cette compétition et entre les navigations à bord de mon Dragon des Océans avec lequel je prendrai le départ du prochain Vendée Globe début novembre. J’ai couru quasiment tous les jours alternant des longues distances comme en Corse cet été ou j’ai réalisé un 70 km avec 4 500 mètres de dénivelé et de plus petites distances. Je me suis préparé également, chez 321 Perform afin de concilier ma préparation au Vendée Globe et la CCC. En effet, courir assèche et cela n’est pas forcément compatible avec un Tour du Monde à la Voile où il faut avoir un peu de graisse au départ. Nous avons donc trouvé des justes milieux entre être d’attaque pour un ultra trail comme celui là puis enchaîner avec le Vendée Globe. Je n’aurai que 2kg à reprendre ensuite et pour le 10 novembre. Cela m’a encore permis d’apprendre sur mon corps tout en me faisant plaisir car j’aime ça, les défis. Je n’y vais non pas pour un résultat mais pour me battre contre moi-même. Et puis, je trouve pas mal de similitudes entre la préparation d’un Vendée Globe et un ultra trail notamment dans la préparation de nos vêtements, l’adaptation à la météo, la gestion de mon alimentation tout au long de l’épreuve, je pense au ravitaillement lors de la CCC, et la nécessité de boire beaucoup, 10 à 11 litres en 18 heures à priori. Cela va être passionnant. Je vais certainement aussi retrouver quelques sensations rencontrées lors de mon ascension de l’Everest avec la gestion inéluctable de l’altitude. On ne descendra pas en dessous de 1300 mètres et on ira jusqu’à 2700 mètres. »

Un chantier rondement mené pour V and B – Monbana – Mayenne

Autre actualité brûlante de Maxime et son équipe puisque le foiler V and B – Monbana – Mayenne a été remis à l’eau la semaine dernière pour entamer sa grande dernière ligne droite avant le départ de l’Everest des mers et après un chantier bien mérité suite à l’enchaînement au printemps de The Transat CIC (5ème) et de la New York – Vendée (12ème). « Cet été, j’étais une semaine au chantier à Concarneau puis une semaine chez 321 Perform à la montagne. C’était ma façon à moi de me reposer et de prendre un break. Toute l’équipe a très bien travaillé sur ce chantier qui ressemblait à un chantier d’hiver car nous avons vérifié l’ensemble des pièces du bateau en changeant d’ailleurs certaines par des neuves. Nous avons ajouté des panneaux solaires sur le roof, revu aussi l’ergonomie pour mon confort à bord. Le foil tribord endommagé sur The Transat a été réparé. Il y avait aussi des cales de foils récalcitrantes. Enfin, nous avons changé toutes les ficelles du voilier. Nous allons maintenant avoir besoin de longues navigations pour valider les pièces neuves et se préparer pleinement pour la grande course autour du Monde. Je recevrai enfin prochainement en Bretagne les Népalais avec qui j’ai gravi l’Everest. J’ai hâte car ce sont de belles personnes. Ils m’ont fait découvrir l’Everest et les très hautes altitudes. A mon tour de leur faire découvrir mon univers et de les emmener voler sur l’eau.»

Revue de presse

juillet, 9BLOG...

Voici quelques retombées générées ces derniers mois par TB Press et son équipe :

https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes-56000/trophee-jules-verne-le-maxi-trimaran-du-famous-project-dalexia-barrier-mis-a-leau-a-vannes-6594757.php

https://www.tf1.fr/tf1/edition-speciale/videos/flamme-olympique-a-marseille-le-commandant-du-belem-sur-tf1-68067946.html

https://www.lavoixdunord.fr/1460000/article/2024-05-08/flamme-olympique-un-spectacle-fantastique-pour-l-arrivee-du-belem-au-port-de

https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/saint-malo-prendre-le-large-avec-la-sep

https://www.carenews.com/fondation-generali-the-human-safety-net/news/lancement-d-atout-soleil-2024-generation-zero-0

https://www.lequipe.fr/Ski-alpinisme/Actualites/Ski-alpinisme-thibault-anselmet-presente-sa-discipline/1458801

https://www.lequipe.fr/Jo-2024-paris/Tous-sports/Article/La-flamme-a-la-gloire-de-la-mer/1465934

https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/05/06/a-bord-du-belem-la-flamme-olympique-et-une-alchimie-unique_6231840_3242.html

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/new-york-vendee/new-york-vendee-maxime-sorel-me-retrouver-aux-cotes-de-cadors-cest-assez-dingue-74926f14-1a92-11ef-9f93-21d487e07ff3

https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2024-05-28/71011-sam-goodchild-premiere-transat-pour-une-premiere-qualification-au-vendee-globe

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-sam-goodchild-comment-jouer-collectif-quand-on-est-concurrent-e4462b72-ed1d-11ee-a793-3d15ad53aa4e

Thomas Ruyant Racing inaugure sa nouvelle base à Lorient

Prévenir et agir contre les addictions : le Dr Jean-Victor Blanc, grand témoin du prix Atout Soleil

juillet, 9Atout Soleil...

Pour la 17ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil, le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », en collaboration avec GPMA, Generali et La Médicale, a lancé un appel à projets baptisé « Génération Zéro Addiction ». Il vise à soutenir les associations qui œuvrent pour prévenir les conduites addictives, qui aident les jeunes à se soigner et à se libérer durablement de leurs addictions, et qui apportent un soutien et des solutions à leurs familles.

Grand témoin de cette nouvelle édition, Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et spécialisé dans la prise en charge des addictions. Auteur de deux ouvrages, « Pop & Psy » et « Addicts : Comprendre les nouvelles addictions et s’en libérer », il nous aide à mieux comprendre ces maladies et à casser certaines idées reçues à l’aide de films, séries et de célébrités issues de la culture pop.

En tant que grand témoin de la 17ème édition du prix Atout Soleil et membre du jury de sélection, pourriez-vous nous expliquer en quoi ce prix revêt une importance particulière ?

C’est avant tout une opportunité d’offrir une visibilité accrue à une problématique, la santé mentale et les troubles psychiques liés aux addictions, qui reste trop peu abordée. Les addictions touchent tout le monde à différents degrés mais, comme les autres sujets psy, sont peu mises en lumière parce qu’elles font peur et sont entourées d’idées reçues et de stéréotypes. Des initiatives comme le prix Atout Soleil participent à lever les tabous autour de ces questions.
L’approche portée par le fond de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes » est très intéressante car le prix cible plus spécifiquement les jeunes : leur prise en charge est essentielle car on sait que plus on adopte tôt des comportements à risques, plus les risques de sombrer dans une addiction sont élevés. D’autre part, le prix récompensera des associations qui portent des projets concrets partout en France pour protéger et accompagner les jeunes mais aussi leurs familles face aux multiples formes d’addictions.
De plus, le fonds de dotation s’inscrit dans une véritable démarche de long terme en organisant tout au long de l’année des webinaires pour sensibiliser le plus grand monde à ces problématiques et déconstruire les représentations erronées qui les entourent.

La pop culture est au cœur de votre travail de psychiatre. Quelle influence a-t-elle sur notre rapport aux addictions ?

L’influence est considérable, surtout chez les plus jeunes qui ont grandi avec l’essor des réseaux sociaux et des plateformes de streaming. L’image glamourisée et banalisée de la consommation de substances addictives, souvent véhiculée par les films et séries, peut avoir un impact néfaste sur eux. Des études montrent par exemple que les adolescents exposés à des contenus où l’on fume ont deux fois plus de risques de commencer à fumer eux-mêmes.
Le cas du cannabis est particulièrement préoccupant. Il est perçu comme une substance « bio » et inoffensive, sa consommation est régulièrement banalisée, voire encouragée, dans certains films et séries. Prenons l’exemple du film « LOL » : une scène montre la mère fumant du cannabis avec ses amis devant sa fille, qui l’imite ensuite. Or, les conséquences sur le cerveau en plein développement d’un adolescent ne seront pas les mêmes que sur un adulte. Les risques de troubles cognitifs et d’addiction sont bien plus élevés chez les jeunes. Il est essentiel de déconstruire ces représentations trompeuses et d’offrir des contre-discours éclairés.
Il m’est apparu intéressant d’utiliser la pop culture pour mieux diffuser de manière accessible des messages de prévention, reposant sur des informations scientifiquement prouvées. Mon objectif est d’aider les personnes, et notamment les jeunes, à mieux prendre conscience de leurs comportements à risque. Cela constitue selon moi le premier pas pour s’en libérer et reprendre sa vie en main.

Votre travail s’articule autour de la déstigmatisation des addictions. Pourquoi est-ce important ?

La stigmatisation est un frein majeur à la guérison. La culpabilité et la honte poussent les personnes concernées à se cacher, retardant ainsi leur prise en charge. Il faut rappeler que l’addiction n’est pas liée à un simple manque de volonté ou à un défaut moral. Il s’agit d’une maladie complexe, reconnue par la communauté médicale et scientifique. Elle se caractérise par une perte de contrôle sur la consommation d’une substance ou la pratique d’une activité, malgré les conséquences néfastes sur la santé, les relations et la vie quotidienne.

Quels peuvent-être les recours pour les personnes addictes ? Quel rôle peuvent jouer les associations ?

Il n’y a aucune fatalité vis-à-vis des addictions. Et il est important de savoir qu’à toutes les étapes de la maladie, on peut accéder à des soins et aller mieux. Nous avons la chance en France de pouvoir avoir accès à une prise en charge en grande partie gratuite, à des consultations avec des médecins addictologues, des hôpitaux de jour, des psychothérapies, etc.
Les associations jouent un rôle indispensable pour compléter et renforcer l’action des pouvoirs publics et des structures de santé. Elles permettent d’orienter des personnes vers les filières de soin adéquates. Elles développent également des groupes de parole et des ateliers pour favoriser les échanges et l’entraide entre familles. Ce travail est essentiel car on sait que les familles des personnes souffrant d’addictions sont souvent démunies et fragilisées.
J’encourage vivement toutes les associations à répondre à l’appel à projets « Génération Zéro Addiction » avant le 14 juillet 2024. Il me tarde de faire partie du jury du prix Atout Soleil et de découvrir les actions concrètes de ces associations de terrain qui œuvrent pour la prévention, la lutte contre les addictions et l’accompagnement des personnes concernées et de leur entourage.

Pour en savoir plus  

A VOS AGENDAS

  • 14 juillet : clôture de l’appel à projets
  • 24 septembre : jury Atout Soleil
  • 3 décembre : cérémonie de remise des prix

Objectif Saint-Pierre-et-Miquelon !

juin, 26Solidaires En Peloton...

Vainqueur à Saint-Malo, troisième le week-end dernier à Pornichet – La Baule, l’équipage de Solidaires En Peloton est entré dans sa saison 2024 positivement jouant quasi toujours aux avant-postes. Thibaut Vauchel-Camus, leader en 2023, est plus que jamais décidé à imprimer sa marque en 2024 aussi bien sur les parcours construits des Ocean Fifty Series qu’au grand large. Objectif Route des Terre-Neuvas désormais dont le départ sera donné le 17 août de Saint-Pierre-et-Miquelon ! Axelle Pillain et Yann Eliès embarqueront avec Thibaut pour cette transat express en direction de la baie de Saint-Brieuc et Saint-Quay-Portrieux.

Thibaut Vauchel-Camus : « L’Act 2 des Ocean Fifty Series à la Baule a été un véritable succès le week-end dernier. Nous avons réussi notre pari de naviguer à 10 Ocean Fifty sur le plan d’eau borné de la Baule tout en étant proche du port et de la plage. Le public était parfois à 200 mètres de nos bateaux. Le rapport Sport – Spectacle a été génial. De notre côté, nous étions attendus suite à notre victoire à Saint-Malo et j’imaginais quelques revanchards. Nous avons été leaders assez régulièrement notamment sur l’offshore final mais cela n’a pas suffi. Avant cette grande course, nous étions encore 4 équipages à être en capacité de gagner avec le jeu du coefficient plus important pour ce parcours. Dans la brise et à haute vitesse, nous étions les patrons mais à la fin dans le petit temps les Ocean Fifty en embuscade nous ont coiffé au poteau. Le podium final est à l’image de ce qui s’est passé. Avec une flotte si homogène, les erreurs se paient cashs ! En juillet, nous allons faire quelques relations publiques notamment à Brest les 10 et 11 juillet juste avant les fêtes maritimes. On partira ensuite début août vers Saint-Pierre-et-Miquelon afin de se présenter au départ de la route des Terre-Neuvas. Je suis ravi d’embarquer Axelle Pillain qui a beaucoup d’atouts à savoir être une as de l’électronique à bord et être à l’aise sur l’eau. Yann Eliès sera également à nos côtés. On ne le présente plus tant il a un grand palmarès à commencer par ses trois victoires sur la Solitaire du Figaro. »

Yann Eliès : « Je commence à avoir une belle expérience en Ocean Fifty avec notamment une victoire sur la Transat Jacques Vabre 2013 avec Erwan Le Roux puis une participation au Pro Sailing Tour toujours avec Erwan et en 2022. J’ai hâte de retrouver Axelle que je connais bien puisqu’elle était sur The Ocean Race avec Malizia comme moi et de naviguer avec Thibaut qui connaît parfaitement la Classe et son bateau. Nous aurons un équipage ambitieux sur la Route des Terre-Neuvas qui me parle beaucoup. J’ai lu pas mal de romans sur la pêche à la morue d’antan. Prendre le départ d’une transat à Saint-Pierre est un rêve. Je suis hyper sensible à cette idée. Cela sera une course engagée à mon avis. Il faudra faire attention dès le début aux icebergs et aux cétacés et à une météo qui peut être délicate. Au large, nous allons nous régaler en Ocean Fifty avec un sacré jeu car les différences entre les anciens et nouveaux Ocean Fifty se fera moins sentir. »

Le Belem à Bordeaux pour fêter le vin

juin, 24Belem...

C’est devenu une tradition, une escale « phare » pour le Belem et la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Le trois-mâts sera à Bordeaux pour « Bordeaux fête le vin » du 27 au 30 juin. Il arrivera le 26 juin à 11h30 sur zone et repartira, direction Saint-Nazaire, le 1er juillet à 14h00. Entre temps, les 28, 29 et 30 juin de 11h15 à 17h30, il sera ouvert au grand public via un pass payant, amarré au Ponton d’honneur, face au pont de pierre.

La billetterie des visites publiques : https://www.bordeaux-fete-le-vin.com/la-fete-sur-les-quais/grands-voiliers/le-belem.html

Information presse : pour une rencontre avec l’équipage et le capitaine du Belem, merci de faire votre demande à agence@tbpress.fr

La visite du Belem permet de voyager dans le temps et sur tous les ponts du navire, guidée par 22 panneaux, un dépliant de visite et un équipage disponible pour répondre aux questions des visiteurs et partager sa passion.

Mewen Tomac aux Jeux !

juin, 21BP Nord...
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En remportant le championnat de France de Chartres sur les distances de 100, 200 et 50 mètres dos, record de France sur 200, le champion picard, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se qualifie pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en 100 et 200.  C’est une nouvelle belle performance pour Mewen qui va désormais se préparer intensément pour la grande joute mondiale estivale.

Nicolas Poughon, directeur général de la Banque Populaire du Nord : « Quel triplé ! A la Banque Populaire du Nord, nous sommes très fiers des performances réalisées par Mewen Tomac cette semaine au Championnat de France de natation. Il n’est jamais facile d’enchaîner les victoires et c’est une grande réussite. L’ensemble de nos collaborateurs sera derrière lui pour l’encourager lors des Jeux de Paris. En attendant, et pour allumer la ferveur autour des Jeux, nous nous préparons à ambiancer le passage de la Flamme Olympique sur notre territoire les 2,3,4 et 17 juillet. Je tiens également à largement saluer notre kayakiste Maxime Beaumont qui a fait preuve d’une combativité exceptionnelle pour décrocher sa qualification pour Paris 2024. Sa longévité à très haut niveau est un exemple. »