CLOSE

Blog Grid

Awesome blog grid

Thomas Ruyant avec Advens et la Fondation de la Mer sur la Solitaire Urgo Le Figaro 2019

mars, 25Ruyant

Depuis sa victoire avec Adrien Hardy sur la Transat AG2R La Mondiale au printemps 2018, une participation au Monaco Globe Series, Thomas Ruyant s’est totalement consacré à la construction d’un monocoque de 60 pieds « dernière génération », actuellement en conception à Bergame en Italie. Avec l’équipe de TR Racing, il s’est également focalisé sur la recherche de partenaires afin d’être présent sur les grandes compétitions du circuit IMOCA Globe Series à commencer par la Transat Jacques Vabre, départ le 27 octobre, et le fameux Vendée Globe 2020. Et même si cette intense activité continue, le navigateur nordiste a décidé dès février de remettre son ciré et de reprendre la mer. Thomas a choisi de s’aligner sur la Solitaire Urgo Le Figaro qui fêtera son 50ème anniversaire en juin entre Nantes et Dieppe et qui se courra surtout sur une nouvelle unité, le Figaro Bénéteau 3. Le premier acteur français spécialiste de la cybersécurité, la société Advens, et la Fondation de la Mer ont décidé de soutenir et d’accompagner Thomas dans cette démarche. Le voilier Advens – Fondation de la Mer sera au départ de la Solo Maître Coq le 26 avril aux Sables d’Olonne et participera à la Solitaire du 26 mai au 30 juin avec pour objectif de permettre à Thomas Ruyant de naviguer à haut niveau afin de progresser encore et toujours en solitaire en vue du Tour du Monde en solitaire et sans escale 2020.

La Solitaire en vue du Vendée Globe 2020

« Cela sera ma quatrième participation à cette épreuve que j’aime beaucoup » déclare Thomas. « Cette édition sera unique car elle sera la première à bord du nouveau Figaro Bénéteau 3. Avec la construction d’un monocoque de 60 pieds Imoca, chez TR Racing, nous sommes dans la démarche des nouveaux supports. Même si cela sera des voiliers très différents, cette mécanique de découverte est intéressante techniquement. Et je n’ai pas navigué depuis un moment et je suis heureux de retourner sur l’eau en entraînement à Lorient, refaire mes gammes, retrouver des automatismes… c’est mon métier ! J’aime la confrontation à armes égales et pour le coup chaque concurrent de la prochaine Solitaire Urgo Le Figaro va partir d’une feuille blanche. Je participerai à la Solo Maître Coq en guise d’entraînement grandeur nature avant le départ de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019. Entre temps, toute mon équipe à terre restera totalement concentrer sur notre objectif numéro 1 à savoir la recherche de partenaires et la construction de notre monocoque de 60 pieds IMOCA qui se poursuit activement chez Persico Marine à Bergame. »

Le marin, originaire de Dunkerque, vainqueur de la Mini-Transat 2009, de la Route du Rhum 2010 en Class40 est fier d’embarquer avec lui sur la Solitaire Urgo Le Figaro l’entreprise Advens, leader dans son secteur et de porter les couleurs d’une cause qui lui tient à cœur depuis longtemps, très longtemps.

« Avec Advens, nous nous connaissons depuis quelques années et c’est un honneur de porter leurs couleurs sur la Solo Maître Coq et la Solitaire Urgo Le Figaro. Je vais tâcher d’être aussi performant qu’eux ! Je suis aussi content d’embarquer la Fondation de la Mer. Cela faisait un moment que je souhaitais porter les couleurs d’une entité qui œuvre pour la protection des océans et qui surtout sensibilise les terriens à la nécessaire préservation de la mer. La Fondation de la Mer est très présente auprès des jeunes afin de leur expliquer pédagogiquement le rôle que les océans ont à jouer dans notre avenir. J’ai été touché par leurs actions. C’est la jeunesse qui changera les choses en matière environnemental. »

Advens et la Fondation de la Mer, tournés vers l’avenir

Advens a, de son côté, découvert Thomas et la course au large à l’occasion du dernier Vendée Globe et l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise ont eu un vrai coup de foudre.

« L’aventure de Thomas sur son Tour du Monde a été ultra addictive » indique Alexandre Fayeulle, Président d’Advens. « Depuis, l’ensemble des collaborateurs d’Advens sont à fond derrière lui et nous ferons tout notre possible pour l’aider à conquérir le Globe. Nous ne sommes pas encore assez gros pour financer un Vendée Globe mais l’opportunité s’est présentée pour la Solitaire Urgo Le Figaro et nous avons sauté à pieds joints. Advens fait 30% de croissance chaque année sur un marché qui fait face à une pénurie d’experts : recruter et fidéliser les meilleurs talents, enthousiasmer nos équipes et les fédérer autour de valeurs fortes et d’un projet d’entreprise ambitieux et unique est notre 1er enjeu et facteur clé de succès. Avec une telle aventure, nous sortons du domaine professionnel, nous rentrons dans le cœur des gens, et ça, ça n’a pas de prix ! Cerise sur le gâteau, nous sommes très heureux d’être associé à la Fondation de la Mer pour ajouter du sens au rêve et au défi sportif. »

Enfin, la Fondation de la Mer s’enthousiasme à l’idée d’avoir pour ambassadeur Thomas.

« Compétiteur de très haut niveau et féru d’innovation technologique, Thomas Ruyant est aussi un homme d’équipe et de cœur » selon Sabine de Bézieux, Présidente de la Fondation. « Un marin en solitaire, mais pas solitaire, sensible aux vulnérabilités des personnes et de la planète. La Fondation de la Mer est fière de le savoir à ses côtés pour défendre une mer libre, protégée et valorisée avec sagesse. Merci Thomas, et bon vent ! »

Maxime Sorel, du Class40 à l’IMOCA

mars, 8Sailing Together
Maxime Sorel skipper du Class40 V and B à l’entrainement avant le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018, au large de Lorient, le 24 septembre 2018, Photo : Jean-Marie LIOT / V and B

Après cinq années passées sur le circuit des Class40 avec, à la clé, de nombreux succès parmi lesquels une première place dans la Rolex Fastnet Race puis une éclatante victoire dans la Transat Jacques Vabre, Maxime Sorel change désormais de dimension. Le skipper Cancalais, toujours fort du soutien du réseau de franchise V and B, fait cette année son entrée sur le circuit des IMOCA avec, en ligne de mire, le Vendée Globe 2020-2021. Son but : apprendre encore et toujours, vivre de nouvelles sensations et partager intensément de belles aventures avec ses partenaires, V and B bien sûr, mais aussi tous ceux qui l’accompagnent au sein du projet Sailing Together, ainsi que l’association Vaincre la Mucoviscidose dont il porte fièrement les couleurs.

« Montrer que rien n’est impossible » : tel est le crédo de Maxime Sorel qui n’a eu de cesse de le démontrer ces dernières années. De fait, si cet ingénieur en génie civil a découvert la course au large sur le tard, il a su gravir les échelons un à un jusqu’à se hisser au plus haut-niveau sur le circuit des Class40 à la force de sa détermination, de son audace et de son travail. Pour preuve, dès sa première saison sur le support, en 2014, il termine premier Class40 Vintage de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe avant de signer une belle deuxième place dans la Transat Jacques Vabre l’année suivante à la barre d’un Mach 40.3 flambant neuf. Et si l’année 2016, entachée par quelques coups durs, n’est pas à la hauteur de ses ambitions, elle lui permet cependant de rebondir plus loin et plus haut dès 2017, avec de nombreux podiums mais aussi et surtout deux belles victoires dans la prestigieuse Rolex Fastnet Race puis dans la célèbre Transat Jacques Vabre. Et si la dernière édition de la Route du Rhum, en novembre dernier, ne lui a pas permis d’assurer son rôle de favori jusqu’au bout, la faute à un démâtage, elle n’a fait que renforcer sa volonté et celle de son partenaire V and B, l’un et l’autre étant animés par la soif de nouveaux défis et le refus de se reposer sur leurs acquis. « Après une expérience de cinq années en Class40, je souhaite me donner les moyens d’aller plus loin et de m’ouvrir à de nouveaux horizons, non seulement pour moi mais aussi pour tous ceux qui m’accompagnent depuis mes débuts en course au large », annonce Maxime Sorel dont le projet prend désormais des couleurs d’aventure avec un challenge de taille : le Vendée Globe 2020-2021.

Fiabiliser sans révolutionner

Pour ce nouveau pari, le marin Cancalais et l’ensemble de ses partenaires ont fait le choix d’acquérir l’ex Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, le 60 pieds IMOCA conçu en 2007 par le cabinet VPLP et Guillaume Verdier, assurément l’un des précurseurs de cette génération de bateaux légers, planants et maniables en solitaire. « Début janvier, le bateau est entré au chantier Kaïros de Roland Jourdain, à Concarneau. Dans un premier temps, nous avons procédé au démontage complet (accastillage, moteur, câbles électriques…) avant d’attaquer la préparation d’avant peinture sur la coque, le pont et une partie de la cellule de vie. Celle-ci a démarré la semaine dernière et devrait durer encore une semaine avant que nous puissions entamer le remontage, une phase toujours un peu critique même si nous avons beaucoup travaillé en amont en ce sens et que c’est toujours une étape importante pour bien comprendre et bien connaître la machine », indique Maxime qui n’a, certes, pas apporté d’évolutions majeures sur sa nouvelle monture, son budget actuel ne le permettant pas, mais qui prend soin d’y apporter sa « patte ». « Quelques aménagements ont été revus, comme le placement de la table à cartes, par exemple. Parallèlement, mon équipe et moi travaillons d’ores et déjà avec les voiliers puisque nous avons prévu de remplacer intégralement le jeu de voiles dans les deux années à venir. C’est passionnant autant qu’intéressant. Ça me rappelle clairement mon premier métier, ingénieur en génie civil, mis à part que cette fois on coule de la résine et non du béton », s’amuse le skipper qui a naturellement pris ses quartiers dans le sud Finistère pour suivre au plus près le chantier.

Un incroyable tremplin et la recherche de partenaires

« Je sais que la marche est haute entre un 40 pieds et un 60 pieds. J’ai bien conscience de tout ce qu’il y a à apprendre sur un support de ce type, que ce soit en termes de navigation, de logistique et d’organisation générale, mais c’est un défi fantastique et un incroyable tremplin.  Défis, enjeux et aventures seront sans conteste les trois maîtres-mots de ces deux prochaines saisons », note Maxime dont le bateau prendra le nom de V and B – Sailing Together en attendant le partenaire qui prendra le co-naming du projet avec le réseau de franchise V and B présent dans 185 villes en France, pour vivre, lui aussi, des moments d’exception sur le prochain Vendée Globe, mais pas seulement. De fait, si Maxime Sorel a pour objectif principal le tour du monde dans deux ans, il participera à l’ensemble des courses du calendrier de la classe IMOCA 2019 et 2020 afin d’engranger les milles et de prendre au mieux son bateau en main avant de se jeter dans le grand bain. « Comme je l’ai déjà dit, le but est d’apprendre et d’avancer. Pour cela, j’ambitionne de passer un maximum de temps sur l’eau sans oublier de poursuivre avec acharnement mon engagement avec Vaincre la Mucoviscidose pour porter plus haut encore le message des patients et de l’association nationale », a souligné le skipper de V and B – Sailing Together qui n’a assurément pas fini de faire parler de lui.

Un nouveau globe de Cristal pour Perrine Laffont, la régularité à très haut niveau !

mars, 2Perrine Laffont

La Championne Olympique s’adjuge le globe de Cristal en ski de bosses ce jour à Shymbulak au Kazakhstan. Perrine Laffont a terminé, ce matin (heure française) à la deuxième place en simple et monte pour la 10ème fois consécutive sur le podium alors qu’elle avait également gagné le Mondial en parallèle et terminé à une belle 3ème place en simple aux Etats-Unis. L’athlète ariégeoise réalise une énorme performance et ajoute un nouveau Globe à son immense palmarès. Elle enchaînera demain matin avec l’épreuve en parallèle qui pourrait lui permettre de décrocher son premier gros Globe de Cristal en freestyle de sa carrière.

Perrine Laffont, Championne Olympique, double Championne du Monde en parallèle, vainqueur de deux Coupes du Monde de ski de Bosses (2018 et 2019) : « Assurer un globe de Cristal alors que j’ai encore une course demain, c’est assez spécial ! Je ne réalise pas vraiment ma performance. Elle est le fruit de beaucoup de travail. Cette saison a été folle en intensité ! J’attribue ce globe à mon run qui a été plus performant qu’en 2018 en points avec le D Spin et mon niveau de ski qui n’a pas baissé. J’avais une marge plus importante que ma concurrence. Je vais essayer de monter sur le podium en parallèle demain ce qui me permettrait un sans-faute en Coupe du Monde et sur le Championnat du Monde avec un podium sur chaque compétition à laquelle j’ai participé. Je suis épuisée mais heureuse. »

Le co-skipper du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sur la Transat Jacques Vabre est …?

février, 28Solidaires En Peloton

Thibaut Vauchel-Camus a décidé d’embarquer le navigateur Fred Duthil sur la prochaine Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double entre Le Havre et Salvador de Bahia dont le départ sera donné le 27 octobre prochain. Thibaut et Fred se connaissent depuis longtemps et formeront un duo performant avec pour objectif la gagne !

« Fred est avant tout un copain » déclare Thibaut, ambassadeur de la Fondation ARSEP qui lutte contre la Sclérose En Plaques. « Nous nous connaissons depuis 20 ans. C’est Fred qui m’a donné l’opportunité de pratiquer la voile en solitaire en me confiant souvent son Figaro Bénéteau 2 pour des convoyages. Il a été un détonateur pour moi. C’est un vrai sportif qui a une carrière de très haut niveau en planche à voile et en Figaro. C’est aussi un athlète qui aime se retrouver sur l’eau pour le fun en planche, kite ou catamaran de sport. Fred me connaît bien et il a été un soutien précieux lors de ma Route du Rhum 2018 où il était mon routeur avec Fabien Delahaye. Nous avons le même état d’esprit et je suis certain, même s’il na pas beaucoup pratiqué le Multi50, qu’il va s’adapter très vite à mon trimaran. Il a le sens de la glisse. En tout cas, nous avons un bon coup à jouer sur cette Transat Jacques Vabre avec une triple ambition : la victoire en Multi50, être les premiers toutes catégories dans la baie de tous les saints et vaincre ensemble la Sclérose En Plaques. »

Fred Duthil : « Ce sera une première pour moi. Je n’ai jamais participé à la Transat Jacques Vabre et je n’ai jamais effectué de grandes courses en Multi50. Thibaut me donne une super chance de m’exprimer avec lui sur un beau terrain de jeu et sur un support aussi excitant que le trimaran océanique. Avec Thibaut, nous nous connaissons depuis 20 ans et nous avons noué une belle amitié à terre et en mer. J’ai le souvenir d’une Normandy Channel Race 2016 aboutie ensemble. Thibaut est en tout cas un vrai bon camarade de jeu. Je pense que nous sommes polyvalents et que l’on saura aller au charbon ensemble car il ne faudra pas mollir sur cette traversée de l’atlantique entre la Normandie et le Brésil. »

Invitation au Voyage, à l’Aventure, au Vendée Globe !

février, 18Ruyant
Thomas Ruyant – “Le Souffle Du Nord” – Helly Hansen

Alors que la construction de son Imoca dernière génération bat son plein en Lombardie, du côté de Bergame, Thomas Ruyant poursuit inlassablement sa quête de partenaires désireux de partager dès à présent l’extraordinaire aventure en cours, qui trouvera à l’automne 2020 une apogée rare, enviée, et valorisante à souhait, avec ce sommet d’engouement médiatique et populaire que constitue un départ de Vendée Globe. Le navigateur Nordiste a fait le pari de l’excellence à tous les étages. Il s’est encadré d’une Dream Team, « les meilleurs à leur poste », qui lui permet aujourd’hui, sans vantardise aucune, de proposer aux entrepreneurs en quête de développement dynamique et hors norme, un projet haut de gamme, clé en main, parfaitement bordé en toutes ses caractéristiques, humaines et techniques. « La démarche sportive et technologique que constitue TR Racing représente, en ce début d’année 2019, le seul projet compétitif parfaitement lancé et ambitieux, totalement disponible à la communication d’un ou plusieurs partenaires tentés par l’aventure unique du Vendée Globe. » martèle Thomas. « La porte de l’Aventure majuscule est grande ouverte. Ceux qui désirent nous rejoindre n’ont plus qu’à prendre place à nos côtés et à se laisser piloter sur les vagues de l’exploit… »

Une addition de talents pour un projet performant

Totalement focalisé sur l’avenir et sur les échéances qui approchent à grands pas, avec cette mise à l’eau si attendue de son plan Verdier programmée pour courant juillet prochain, Thomas Ruyant se réjouit aussi être parvenu, grâce au soutien indéfectible de ses investisseurs, à mettre sur les rails l’ambitieux projet sportif et technologique auquel il aspirait depuis l’interruption prématurée de son Vendée Globe 2016-2017. « Nous sommes parvenus à réunir toutes les composantes à mes yeux les plus performantes du moment pour aboutir à la construction et au lancement d’un voilier de la classe Imoca innovant et performant. Ils sont les meilleurs à leurs postes ; Guillaume Verdier est l’architecte référence pour dessiner ce voilier capable de prétendre aux plus grands succès. Il est épaulé pour les études et les calculs de François Pernel, transfuge des projets de Jean Pierre Dick. Le bateau est en construction chez un orfèvre en la matière, le chantier italien Persico Marine à Bergame. Antoine Koch travaille en parfaite harmonie avec Guillaume Verdier sur la conception de tous nos appendices. Laurent Bourguès, mon complice de toujours, occupe les fonctions de Directeur technique, tandis que Marcus Hutchinson que l’on ne présente plus, est mon Team Manager. »

« L’addition de tous ces talents et de toutes ces compétences permet au projet de prendre forme et consistance de la meilleure des manières. Reste à trouver la marque, le partenaire titre, les hommes ambitieux pour prendre les commandes de notre « fusée », et d’en faire le soutien, le support redoutablement efficace d’une communication active, interactive, puissamment performante comme seule la voile océanique peut offrir. Nous proposons, je le crois, une opportunité unique pour un sponsor d’entrer de plain pied dans un projet gagnant, libéré des contraintes techniques fastidieuses, pour ne plus se concentrer qu’à l’accompagnement en communication d’une aventure exceptionnelle et rare. »

Des retours sur investissement colossaux

Le compte à rebours est donc lancé pour TR Racing qui compte bien profiter du calendrier du second semestre 2019 pour accumuler les premiers milles de mise au point. « La Transat Jacques Vabre constituera un premier galop très intéressant pour progresser dans la prise en main du bateau. C’est aussi un événement tout à fait propice pour lancer la communication d’un sponsor. Le début de l’année 2020 sera encore l’occasion de naviguer à plusieurs reprises en Transat, pour arriver avec un bateau parfaitement abouti sur la ligne de départ du Vendée Globe aux Sables d’Olonne. »

« On connait les retours sur investissement d’un Vendée Globe » poursuit Thomas, « ils sont colossaux et d’autant plus performants pour un investisseur qui nous rejoindrait aujourd’hui, n’ayant plus qu’à « habiller » un projet solidement construit.  J’ai mon destin en main, et je veux le partager…»

L’heure de la rentrée pour Aymeric Chappellier !

février, 15Team Aïna
CLASS 40 AINA – AYMERIC CHAPPELLIER

Presque trois mois après sa belle deuxième place dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Class40, Aymeric Chappellier s’apprête à reprendre du service. Le skipper d’AINA Enfance et Avenir, dont le bateau a passé l’hiver à Pointe-à-Pitre, s’alignera, en effet, ce lundi au départ de la RORC Caribbean 600, la première course comptant pour le Championnat des Class40 2019. L’épreuve, qui s’est imposée au fil du temps comme l’une des courses incontournables aux Antilles et qui réunit, de fait, les plus belles machines européennes et américaines, va ainsi permettre au navigateur Rochelais de se remettre dans le match afin de préparer au mieux le Défi Atlantique, l’une des épreuves phare de la saison qui s’ouvre et dont le coup d’envoi sera donné le 23 mars prochain.

Après près de trois mois de trêve hivernale, dans la foulée de sa jolie deuxième place dans la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Aymeric Chappellier est donc sur le point de faire son retour à la compétition. Le Rochelais, qui a rejoint la Guadeloupe où il a retrouvé sa monture en début de semaine dernière, se prépare, en effet, à participer à la fameuse RORC Caribbean 600. Au menu : un parcours de 600 milles au départ et à l’arrivée d’Antigua. « Je suis content de repartir en course car trois mois sans aller sur l’eau – à l’exception d’une petite escapade sur le tout nouveau Figaro Bénéteau III -, ça commençait à gratter un peu ! », s’amuse le skipper du Class40 aux couleurs de l’association AINA Enfance et Avenir qui a remis son bateau à l’eau une première fois la semaine dernière donc, puis une seconde fois ce jeudi à la suite d’un talonnage sans grande gravité à l’entrée du port de Pointe-à-Pitre survenu mardi. « La course qui arrive va nous permettre de refaire un check global du bateau et du gréement. Après la transat, il n’y avait trop rien à faire, hormis un peu de boulot sur le bulbe de quille et quelques voiles à réparer. L’idée, c’est de voir si tout fonctionne correctement afin d’être sûr que l’on n’est pas passé à côté de quelque chose mais aussi de reprendre contact avec le bateau. L’avantage, c’est que cette RORC Caribbean 600 est une régate assez intense. De fait, outre les conditions de mer et de vent qui risquent de mettre le bateau à rude épreuve, il va falloir gérer les difficultés du parcours qui sont nombreuses », assure le Rochelais qui connait déjà l’épreuve pour y avoir participé avec succès à bord du NMD54 Teasing Machine d’Éric de Turckheim l’an passé.

Un parfait warm-up en vue du Défi Atlantique

« Il y a peu de grands bords et plein de marques à passer. C’est super intéressant. Idem stratégiquement, avec de nombreux effets de site et autant de zones de dévent. Au final, la course s’apparente vraiment à un sprint. Impossible de se relâcher ! », note Aymeric, soulignant le nombre record de participation cette année dans la catégorie des Class40. « On est dix 40 pieds inscrits à ce jour et en plus de ça, il y a vraiment du bon niveau avec des équipages comme ceux de Luke Berry, Halvard Mabire ou Kito de Pavant », ajoute Aymeric qui régatera pour l’occasion avec Jacques Fournier, Rodrigue Cabaz et Stan Thuret. « Cette RORC Caribbean 600 s’annonce comme un super entraînement, même si, bien sûr on y va avec l’ambition de gagner », avoue Aymeric qui n’a, de fait, pas pour habitude de faire de la simple figuration lorsqu’il s’aligne au départ d’une compétition. « Le gros objectif reste évidemment la transat à venir (le Défi Atlantique programmé le 23 mars prochain, entre Pointe-à-Pitre et La Rochelle via une escale à Horta, aux Açores) mais cette course aux Antilles compte tout de même pour le Championnat des Class40 avec un coefficient 2. C’est motivant et, en ce qui me concerne, j’aime beaucoup les courses du RORC (Royal Ocean Racing Club, ndlr). On y est toujours bien accueilli, on y fait de beaux parcours et on y bénéficie d’un peu de visibilité à l’international, ce qui ne gâche rien », termine Aymeric Chappellier qui sera au départ de toutes les courses du calendrier Class40 en 2019 dont Les Sables – Horta et la Transat Jacques Vabre et qui portera à nouveau avec fierté les couleurs de l’association Aïna, Enfance et Avenir.

Perrine Laffont, Championne du Monde !

février, 10Perrine Laffont

Reed Valley, Park City, Etats-Unis, l’athlète ariégeoise a remporté cette nuit le titre de Championne du Monde de ski de bosses en parallèle pour la deuxième année de suite. Perrine Laffont termine ces Mondiaux avec deux médailles puisque dans la nuit de vendredi à samedi, elle avait décroché une belle médaille de Bronze en Single. La Championne Olympique réalise une saison tonitruante puisqu’elle a été toujours dans le top 3 sur les 8 épreuves courues depuis le début de sa saison.

« Je conserve mon titre, je reste au top ! » déclare Perrine. « C’est un sentiment particulier de gagner deux années de suite. Je suis toute de même double championne du Monde. Quelle satisfaction ! Quel bonheur car j’en ai bavé. J’étais dépitée ce matin après ma médaille de Bronze en single. J’étais très fatiguée par cette saison très, très dense et j’ai été déçue par le jugement des juges sur mon premier saut lors de la finale du single. J’avais réussi mon meilleur D Spin de la journée et j’ai l’impression de ne pas avoir été récompensée. Alors quand il a fallu revenir pour le parallèle, ça a été difficile mais je me suis accrochée. J’ai pris les runs les uns derrière les autres et ça a marché. »

Solidaires En Peloton – ARSEP, version 2019

février, 4Solidaires En Peloton

Le Défi Voile Solidaires En Peloton, après une saison 2018 menée tambour battant à bord du Multi50 aux couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et skippé par Thibaut Vauchel-Camus, se prépare activement pour une deuxième année de navigation dont l’apogée sera la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia, départ le 27 octobre. Trois questions…

  1. Retour en arrière, comment s’est déroulé ton “après-Rhum” ?

Mon arrivée à Pointe-à-Pitre, à la troisième place , a été très forte en termes d’émotions. Ce retour à la maison (Thibaut est originaire de Guadeloupe) a été puissant. J’ai été accueilli avec beaucoup de ferveur. J’ai été très touché par la sympathie des guadeloupéens à mon égard. Traverser l’Atlantique sur un Multi50, ce n’est pas rien. Cette Route du Rhum m’a marqué. Beaucoup de monde s’est passionné pour mon parcours. C’est un plaisir de partager encore aujourd’hui l’enthousiasme lié à ma Route du Rhum. J’ai ressenti un réel bien-être les jours suivants mon arrivée. J’étais heureux de retrouver la vie guadeloupéenne : la fête, la nourriture, le surf ou le kite dans une mer chaude… Ce relâchement a été bon à vivre avec mes proches, ma femme, ma fille, mes partenaires, les patients. Je suis maintenant de retour en Bretagne, à Saint-Malo, mon autre chez moi.  Il a fallu récupérer physiquement et se remettre dans une vie de chef d’entreprise. Nous avons vécu une telle année 2018 que quand ça s’arrête, tu te demandes ce que tu vas faire ! Il y a peut-être un petit “Rhum blues” même si j’ai de beaux défis devant moi.

  1. Justement, peux-tu nous parler de 2019 ?

J’espère pouvoir annoncer mon co-skipper sur la Transat Jacques Vabre assez vite. Sportivement, la Transat Jacques Vabre sera la grande épreuve de l’année. Je ne serais plus un bizuth du Multi50 comme en 2018. Nous avons emmagasiné beaucoup d’expérience sur notre trimaran l’année dernière. Alors forcément, l’idée est de jouer la gagne sur cette longue traversée de l’Atlantique en direction du Brésil. En avant-saison, nous allons participer à toutes les courses du circuit Multi50 comme le Grand Prix Guyader, le tour de Belle-Ile, le Trophée de Brest Multi50, l’Armen Race en mai et puis il y aura le Grand Prix Valdys en septembre. En marge de ce programme, je réfléchis à d’autres défis en solitaire à bord du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP. Pourquoi pas un record ? Comme les autres années, je vais également m’atteler à mettre en avant la Fondation ARSEP et les patients atteints de la Sclérose En Plaques. Ces derniers viendront à plusieurs reprises à bord de mon voilier et puis il y aura le congrès des patients en mars, la journée mondiale en mai et les 50 ans de la Fondation. Je vais aussi participer à de nombreux événements Solidaires En Peloton en allant à la rencontre des défis kart, auto, moto, running…

  1. Enfin, comment va le Multi50 bleu ?

Il a effectué 8 courses, 12 000 milles, embarqué 500 personnes en 2018. Il a donc besoin d’un bon chantier d’hiver. Nous allons surtout faire de la cosmétique générale car il est en bon état. Nous allons démonter tous les systèmes et remplacer les pièces usées. Nous voulons également gagner un peu de poids, mettre au point une voile pour la Transat Jacques Vabre et réfléchir à des aménagements pour la navigation en double, mettre une bannette par exemple.

Alexis Loison : « Réussir à être à l’aise au plus vite »

février, 1Loison

Après avoir récupéré son Figaro Bénéteau III le 16 janvier dernier, puis préparé sa monture au chantier Caennais V1D2 afin la mettre au propre et de commencer à l’optimiser, Alexis Loison, s’apprête désormais à entamer les premières navigations pour prendre en main sa nouvelle machine équipée de foils. Le challenge est de taille pour le skipper Région Normandie pour les deux saisons à venir qui, fort de déjà 13 années d’expérience et de très nombreux succès sur le circuit des Figaro Bénéteau, affiche légitimement des ambitions fortes, même si ce changement de support impose de trouver au plus vite de nouveaux réglages et de nouveaux repères. Et c’est d’autant plus vrai que le coup d’envoi de la première épreuve de l’année, la Sardinha Cup qui se jouera en double entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, sera donné dès le 7 avril prochain, et qu’en prime, de très nombreux grands noms de la voile ont choisi de faire leur retour sur le circuit, à l’image de Loïck Peyron ou Michel Desjoyeaux. Bref, on l’aura compris, 2019 s’annonce aussi intense que passionnante pour le Cherbourgeois qui vise clairement à la fois un podium sur la Championnat de France Elite de Course au Large et sur la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro. Entretien.

Vous avez reçu votre nouveau bateau le 16 janvier dernier. On image que, depuis, le temps est compté ?

« Au début, après le déballage du bateau, nous avons réalisé un premier état des lieux et, comme l’autorise la classe, nous avons retravaillé différents points, comme par exemple la quille, dans le but de lui donner un plus joli profil. Nous avons également fait beaucoup de montage et de matelotage, puis nous avons soigné l’installation du système de foil. Au final, nous nous en sommes bien sortis et nous avons fait un truc propre. Après cette période de dix jours, nous avons mis le bateau sur un camion pour le descendre en Bretagne en passant par le Conseil Régional de Normandie. Là a eu lieu la cérémonie de baptême du Figaro III en présence d’Hervé Morin, Président de la Région. Ce moment restera évidemment un joli souvenir dans la vie du bateau et du projet. Dans la foulée, le camion a repris la route pour Port-la-Forêt où il est arrivé mardi matin. Très vite, tout s’est enchaîné : nous avons mis à l’eau mercredi puis mâté hier (jeudi). Les voiles sont prêtes et je dois les récupérer ce vendredi soir avant d’attaquer les premières navigations. »

A partir de quand sont prévues ces premières sorties en mer ?

« Aujourd’hui et demain, je participe au stage de survie imposé par la Fédération Internationale (World Sailing) tous les cinq ans. L’objectif est donc d’effectuer la première navigation à partir de lundi, puis d’en enchainer autant que possible avant le premier stage d’entraînement proposé par le Pôle Finistère Course au Large, le 12 février prochain. Pour ces premiers tests sur l’eau, j’ai prévu de réaliser une campagne de speed-test (tests de vitesse, ndlr) avec Pierre Leboucher qui travaille avec le même maître- voilier que moi, en l’occurrence Technique Voile. Le directeur technique de la voilerie, Fred Duthil, sera à mes côtés à bord et c’est aussi lui que j’ai choisi pour participer à la Sardinha Cup, l’épreuve qui ouvrira la saison dès la fin du mois de mars. Fred est à la fois un grand champion et quelqu’un de très intuitif. Il m’apportera assurément beaucoup pour la suite, et notamment en vue de la Solitaire Urgo – Le Figaro, la course phare de la saison. »

Autre point positif, vous êtes aujourd’hui l’un des tous premiers à mettre à l’eau…

« En effet et c’est important pour moi. Maintenant, il est temps d’aller tester le matériel surtout que la saison qui s’ouvre est assez particulière. Je suis très content de continuer de régater sur le circuit des Figaro Bénéteau car il va, à coup, sûr y avoir de la super bagarre avec le retour de nombreux anciens vainqueurs de la Solitaire et plein de très grands champions. Je mesure pleinement la chance que j’ai de pouvoir continuer à être là, surtout une année comme celle-là. Reste que la première course va vraiment arriver très vite et que pour cette raison, il va être très important de se sentir rapidement à l’aise sur la machine. Ce sera, en effet, important de pouvoir rapidement sortir le nez du bateau et de pouvoir se concentrer sur la stratégie qui représente, naturellement, une part essentielle de la performance. »

Comment va s’articuler votre saison 2019 ?

« Six épreuves sont au programme du calendrier la classe cette année (lire ci-après, ndlr). Mon objectif et celui de la Région Normandie, est de toutes les faire. La spécificité de cette nouvelle saison, c’est qu’elle est très concentrée et qu’elle va nous faire parcourir de nombreux milles, avec la Sardinha Cup mais aussi une Solitaire dotée d’étapes assez longues. En résumé, 2019 promet d’être intense. Par ailleurs, si certains ont tendance à dire qu’avec l’arrivée du Figaro III, ça repart d’une page blanche, je suis pour ma part un peu moins radical. J’ai aujourd’hui 13 années de Figaro dans les pattes et je sais que cela est un atout. Il y a forcément une certaine routine sur certains points que je vais retrouver, des choses auxquelles je vais naturellement attacher plus ou moins d’importance car je connais les priorités. Je vais ainsi pouvoir me concentrer sur le bateau et j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça donne sur l’eau. La bonne nouvelle, c’est que des conditions assez variées sont annoncées pour la semaine prochaine. Cela va permettre de tester un peu toutes les allures et toutes les manœuvres. Ce sera une grosse étape de franchie. Mon idée, c’est de faire passer un maximum de monde à bord de Région Normandie pour avoir un maximum de regards différents. Je naviguerai notamment avec Sébastien Simon, le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, lors du premier stage. Ce sera important de marquer les esprits dès le début. Idem lors de la Sardinha Cup. De fait, même si ça restera une épreuve d’apprentissage, ce sera important d’être dans le coup car à l’arrivée, on pourra déjà tirer pas mal de conclusions. »

 

Le calendrier d’Alexis Loison en 2019

 

  • Sardinha Cup entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, aller et retour, entre le 25 mars 2019 et le 14 avril. Course en double. Cette épreuve est une nouveauté.
  • Solo Maitre CoQ, aux Sables-d’Olonne, du 26 avril au 5 mai. Course en solitaire.
  • La Solo Concarneau, autour du 12 mai, ne comptera pas pour le championnat de France Élite de course au large, mais la course en solitaire sera qualificative pour la Solitaire Urgo Le Figaro.
  • Solitaire Urgo Le Figaro, du 26 mai au 30 juin, l’arrivée de la course est prévue à Dieppe. Course en solitaire et à étapes.
  • Douarnenez Horta entre Douarnenez et Horta (Açores), aller et retour. 21 juillet au 18 août. Course en solitaire.
  • Tour de Bretagne, du 1er au 14 septembre, parcours dévoilé lors du Nautic 2019. Course en double.