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Opération Atout Soleil : un 17ème appel à projets pour prévenir et lutter contre toutes les pratiques addictives des jeunes

mai, 27Atout Soleil...

Si les dernières données de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) révèlent une diminution de la consommation de drogues et d’alcool chez les jeunes ces dernières années, il reste important de ne pas céder à un optimisme excessif et de maintenir les efforts de prévention et d’accompagnement des jeunes en difficulté et de leur entourage. D’autant plus que d’autres formes d’addictions comportementales, liées aux écrans, aux jeux en ligne et d’argent, etc., sont en forte hausse.

Dans ce contexte, le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA, l’assureur Generali et la Médicale ont lancé pour la 17ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil un appel à projets baptisé « Génération Zéro Addiction ». Il vise à soutenir les associations qui œuvrent pour prévenir les conduites addictives, qui aident les jeunes sujets à des dépendances à se soigner et à se libérer durablement de leurs addictions, et qui apportent un soutien et des solutions à leurs familles.

Pourquoi cette thématique ?

Des expérimentations précoces : un phénomène à ne pas minimiser
L’adolescence est une période particulière où les jeunes cherchent à s’émanciper des figures parentales et à tester leurs limites. Il n’est donc pas surprenant d’observer une consommation de substances psychoactives assez précoce chez les jeunes, liée à la curiosité, au mimétisme et aux modes du groupe. Selon l’OFDT, 5,3% des collégiens de 4ème et 3ème déclarent avoir consommé du cannabis en 2022. Chez les lycéens, ce chiffre grimpe à 31,2%, indiquant une banalisation inquiétante de cette drogue. L’alcool n’est pas en reste, avec des épisodes de binge drinking (alcoolisation excessive sur une courte période) touchant 14,6% des collégiens et 34,5% des lycéens.

Addictions sans produits : un nouveau défi
Au-delà des substances psychoactives, les addictions comportementales (écrans, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) préoccupent également les experts en santé publique. Un récent sondage Ipsos révèle que les 7-12 ans passent plus de 9 heures par semaine sur internet, tandis que les 13-19 ans consacrent près de 18 heures aux jeux vidéo et à la télévision. La fin de l’adolescence est aussi une période propice à l’expérimentation de jeux comme les paris sportifs, qui leurs sont pourtant interdits. L’OFDT souligne notamment qu’environ un joueur de 17 ans sur dix, risque de développer une addiction aux jeux d’argent et de hasard, en raison d’une pratique précoce régulière.

Des impacts sur la santé des jeunes à long terme
L’adolescence est une période critique du développement cérébral, particulièrement sensible aux effets délétères des substances psychoactives. Les recherches en imagerie médicale ont montré que pendant cette période le cerveau apprend des schémas réactionnels précis, par exemple que la cigarette détend ou que l’alcool renforce la confiance en soi. Commencer à boire au début de l’adolescence multiplie par dix le risque de devenir alcoolo-dépendant à l’âge adulte.

S’évader dans l’univers virtuel des réseaux sociaux et des jeux en ligne et de hasard peut, à haute dose, être aussi nocif que de consommer des substances illicites. En effet, ces pratiques encouragent la production de dopamine, une molécule associée au plaisir et à la récompense. Ce « circuit de la récompense » ainsi stimulé pousse les utilisateurs à en vouloir toujours plus, générant un cycle addictif similaire à celui des drogues. Ces jeunes présentent des troubles du sommeil, des sautes d’humeur qui auront un impact à long terme sur leur santé mentale et physique, ainsi que sur leur réussite scolaire.

Un appel à projets pour soutenir des initiatives innovantes

Atout Soleil invite les associations qui agissent pour prévenir les conduites addictives et accompagner les jeunes vers leur reconstruction et soutenir leur entourage à soumettre leurs projets avant le 28 juin.

Ces projets devront s’inscrire dans un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

AXE 1. LUTTER CONTRE LES PRATIQUES ADDICTIVES DES PLUS JEUNES

Offrir aux parents des lieux d’écoute et d’aide à la parentalité pour les informer sur les pratiques addictives et leur donner les outils pour faire face aux pratiques addictives de leurs enfants.
Mener des projets de prévention des collégiens, des lycéens et des étudiants pour leur faire adopter des comportements responsables et des choix favorables à leur santé.

Une attention particulière sera portée aux projets proposant une approche innovante, ludique, favorisant l’implication des jeunes (jeux, théâtre, forums, etc.)

Favoriser un environnement protecteur en réalisant des actions de prévention en milieu festif, estudiantin…

AXE 2. RECONNAÎTRE L’ADDICTION ET SE SOIGNER

Faciliter l’accès ou l’adhésion aux parcours de soins des jeunes, notamment les plus vulnérables, grâce à des solutions innovantes (numériques, etc.)
Outiller et soutenir les pratiques des professionnels (santé, social, éducatif, etc.) pour repérer et orienter les jeunes dès les premiers usages problématiques de produits ou d’écrans/jeux et promouvoir des actions incluant leur entourage (parents, fratries, proches, etc.)
Soutenir et accompagner les familles et l’entourage de l’usager et développer des programmes de soutien à la parentalité

AXE 3. SE LIBÉRER DES ADDICTIONS ET SE PROJETER DANS L’AVENIR

Proposer des lieux d’hébergements/lieux ouverts aux adolescents et jeunes adultes qui leur permettent de retrouver un rythme de vie et de reprendre confiance en eux
Développer des activités (sportives, artistiques, sociales, psychocorporelles) permettant aux jeunes de renforcer leur capacité à agir, à améliorer leur santé mentale et à rompre avec des environnements de vie influençant positivement la pratique de conduites addictives

A VOS AGENDAS

28 juin : clôture de l’appel à projet
24 septembre : jury Atout Soleil
3 décembre : cérémonie de remise des prix

Maxime Sorel : “Hâte d’y retourner”

mai, 27Sailing Together...

Désormais qualifié pour le Vendée Globe après avoir pris il y a quelques semaines le départ de The Transat CIC, cinquième de cette même course entre Lorient et New York, Maxime Sorel aborde sa deuxième traversée de l’Atlantique en solitaire de l’année, la New York – Vendée qui partira de la big apple dans deux jours, avec beaucoup d’envie et la ferme intention de continuer sa préparation pour son deuxième Tour du Monde. Un peu plus d’un an après avoir gravi l’Everest, Maxime est bien dans son ciré de navigateur et se délecte des navigations en solitaire qu’il adore. 

Maxime Sorel : « J’ai hâte d’y retourner. J’ai hâte d’avoir les conditions que l’on espère avoir à savoir du portant. J’ai hâte de tester un maximum de choses, de naviguer, de me faire plaisir sur l’eau, de valider encore pas mal de points techniques pour le Vendée Globe. Nous avons été contents du travail accompli sur la transat – aller. Nous sommes dans une bonne ambiance et une excellente dynamique pour la New York – Vendée à venir et pour le Vendée Globe.

On va essayer d’aller plus loin dans les détails sur le retour en France qui débute dans deux jours. Je vais faire un peu comme sur The Transat CIC. Je vais partir pareil sans me faire de plan sur la comète en naviguant comme j’aime, sans trop regarder les autres et en étant maître de mes décisions. Je souhaite faire de belles traces. On verra à mi-parcours ou j’en suis au niveau classement et pourquoi pas encore le top 5 même si le niveau sera encore plus relevé que sur The Transat.

La pause a été courte et intense entre l’arrivée de notre première course de la saison et la le départ de la New York – Vendée. Nous avons beaucoup travaillé sur V and B – Monbana – Mayenne et on ne sera pas totalement à 100% techniquement sur la New York – Vendée avec notre foil tribord diminué mais je pars très en forme. Sur cette compétition à destination des Sables d’Olonne, nous allons être poussés par les dépressions. En 2016, il y avait eu deux options au Nord et au Sud qui s’étaient regroupés à la fin. Il peut y avoir plusieurs sortes de schémas météorologiques et des conditions pas toujours cool. Globalement, la mer ne sera pas aussi forte qu’à l’aller. Nous allons tester le bateau dans d’autres configurations.

En tout cas et avant de reprendre la mer, j’ai été ravi d’être à Newport dans un premier temps puis à New York. Les Américains ont une autre manière de vivre. Cela a été un bon stage de cohésion pour toute l’équipe et nos partenaires qui nous ont retrouvé ces derniers jours. Je suis fier de ma team et de chacun d’entre eux. »

Cap sur le fameux chenal des Sables d’Olonne, 3600 milles au programme !

Crédit Jean-Louis Carli / ALEA

L’élégance feinte du maxi-trimaran de The Famous Project

mai, 23Alexia Barrier...

La navigatrice Alexia Barrier procédera le 31 mai prochain à la mise à l’eau du Maxi trimaran IDEC SPORT. Avec l’aide du designer-navigateur bien connu Jean Baptiste Epron, elle a choisi pour nouvelle robe du voilier, une déco très graphique, en accord avec ses partenaires principaux le Groupe Idec, la banque CIC, Wipro et également Richard Mille, tout en conservant les étraves rouges d’IDEC SPORT, toujours détenteur depuis 2017 du record du Trophée Jules Verne, challenge ultime du projet 100% féminin d’Alexia. Un défi qu’a su relever Jean Baptiste, pour atténuer la rude masculinité du voilier, en soulignant la féminité du projet, tout en respectant la personnalité du bateau.

L’élégance des Classiques
« Ce bateau est viril et très masculin. Les formes de visage choisies pour habiller les voiles, tendent à suggérer l’essence très féminine du projet d’Alexia » explique Jean-Baptiste Epron. Le designer très recherché par les acteurs de la course au large a une vraie histoire avec ce bateau, dont il avait dès sa conception signé la livrée, aux couleurs de son premier partenaire Groupama, puis des deux sponsors suivants, la Banque Populaire et le Groupe Idec. Le maxi trimaran triple vainqueur de la Route du Rhum sous ces trois différentes couleurs tient une place à part dans l’imaginaire de Jean-Baptiste. « J’adore ce bateau. Il a l’élégance des yachts classiques. II est le témoin de toute une génération de multicoques d’avant les bateaux volants, sorte de synthèse de ce qu’étaient les trimarans ORMA. Il n’a pas de lignes très marquées, signe d’une très grande liberté architecturale de son cabinet créateur VPLP. Il respire la douceur, sentiment feint en vérité, quand on connait sa fureur dans la brise. »

Une déco qui raconte une histoire…
« Jean-Baptiste Epron est l’artiste des bateaux par excellence » souligne Alexia. « Je lui ai fait entièrement confiance. Nos partenaires, le groupe Idec, le CIC et Wipro ont tous adhéré à l’histoire que nous raconte Jean-Baptiste avec ces visages esquissés dans nos voiles, et ces codes couleurs sur fond noir. Il s’agit de raconter une histoire, de solidarité, d’aventure commune. Mais Jean-Baptiste n’a pas voulu « sur féminiser » le projet, car il pense avec raison qu’à terme, les femmes sur de telles aventures, ne seront plus une exception, mais la règle évidente. Il a aussi su trouver les codes couleurs qui renvoient à nos trois partenaires, avec ce clin d’oeil au record du Trophée Jules Verne établi par Francis Joyon sous les couleurs rouges d’IDEC SPORT, maintenus sur nos étraves, comme une marque de respect pour ce trimaran de légende. »

Alexia va rejoindre la Bretagne dès cette fin de semaine, pour participer et superviser la fin du long chantier de remise en forme du géant entrepris chez Multiplast à Vannes, sous le regard avisé d’Eric Lamy. 15 personnes oeuvrent sans relâche à donner au bateau lancé en 2006 une énième jeunesse. Suite à sa mise à l’eau, IDEC SPORT ralliera La Trinité sur Mer pour ses ultimes mises au point, avant les premières navigations tests programmées fin juin, les premiers entrainements en juillet, et le convoyage en septembre vers la Méditerranée.

MORNING NEWS – VULNERABLE – Thomas Ruyant / NEW YORK – VENDEE

mai, 21Ruyant...

Lundi 10 juin 2024

Demain à l’aube….

Thomas Ruyant et VULNERABLE devraient en finir demain à l’aube avec cette New York Vendée truffée d’imprévus et de surprises météos. Jérémie Beyou et son Charal décidément très à l’aise dès qu’il s’agit de serrer le vent, se sont échappés et devraient, sauf surprise, s’octroyer la nuit prochaine le gain de la troisième place. Thomas va jusqu’au bout tenter de résister aux assauts de Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), dont le décalage à son vent lui offre un meilleur angle aux flux de secteur Nord. Bien calé sur la route directe, Seb tire sur sa barre et accélère au reaching quand Thomas peine à une allure plus lofée. VULNERABLE devrait se présenter sur la ligne d’arrivée demain matin au terme de quasiment 12 jours de Transat durant laquelle son skipper ne se sera qu’épisodiquement fait plaisir au portant. Un exercice cependant riche d’enseignements que tous les acteurs de TR Racing et les experts d’Advens vont ces prochaines semaines disséquer et analyser, en se projetant cette fois dans le schéma ultime et extrême d’un tour du monde en solitaire et sans escale.

Dimanche 9 juin,

En ballotage pour la 3ème place

Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) s’est adjugé hier soir la victoire dans la New York Vendée. Il a su capitaliser de belle manière son in extremis passage du front qui a irrémédiablement, et dès le 4ème jour de course, éliminé l’ensemble de ses adversaires. Tous, sauf un , l’Allemand Boris Herrmann attendu ce soir en Vendée, qui pourra se targuer d’avoir profité loin dans son option Nord d’allures rapides et portatives quand tous les autres protagonistes de l’épreuve auront majoritairement navigué contre le vent. Reste donc à octroyer, demain soir ou mardi matin, la troisième place du podium. C’est Jérémie Beyou (Charal) qui est ce matin en ballotage favorable. Son plan Manuard a déjà prouvé sa redoutable efficacité au près et Jérémie en fait depuis les Açores la démonstration. Avec une quarantaine de milles de retard, Thomas Ruyant et VULNERABLE ne peuvent guère compter sur un bouleversement météo pour se refaire. Le vent est au Nord Nord Est et va y demeurer jusqu’à la ligne d’arrivée, avec seulement quelques variations en force et en direction à se mettre sous l’étrave. Thomas s’attache donc à clore sa deuxième transat en solitaire à bord de son plan Koch Finot Conq proprement, accumulant les enseignements en vue de son grand pari de la fin de l’année, le Vendée Globe.

Samedi 8 juin,

Louvoyage Ibérique

10 jours de course dans cette transatlantique New York Vendée aux improbables tournures. Le leader Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) progresse au louvoyage, en tirant des bords de près à l’entrée du golfe de Gascogne, riche d’un joli matelas d’avance qu’il a su entretenir depuis sa prise de pouvoir du 3 juin dernier. Boris Herrmann touche les bénéficies d’une option Nord qui l’a vu tutoyer les 57 degrés de latitude Nord. Il est depuis 24 heures l’unique solitaire à profiter d’allures portantes. Les prétendants à la dernière marche du podium, comme l’intégralité du reste de la flotte, se font secouer face au vent de Nord Est pour les plus sudistes, d’Est pour les autres. Thomas Ruyant, quelques 15 milles sous le vent de Jérémie Beyou (Charal) est encore en mesure de jouer ce podium. Avantage Beyou ce matin, en situation de contrôle. Les prochains virements de bord seront décisifs.

Vendredi 7 juin,

Speed tests Atlantique

Thomas Ruyant et VULNERABLE ont entamé peu avant minuit hier au soir, la remontée de l’Atlantique au large du Portugal, laissant loin dans l’Ouest l’archipel des Açores. Ils ont perdu leur compagnon de route et d’écurie Sam Goodchild, victime d’un démâtage. Thomas trouve sans surprise en Jérémie Beyou (Charal), l’adversaire idéal pour jauger et peaufiner les performances de son plan Koch Finot-Conq aux allures de près. Les deux hommes naviguent bord à bord, et Jérémie, en glissant cette nuit au vent de Thomas, s’est emparé de la deuxième place d’un classement toujours outrageusement dominé par Charlie Dalin. Le skipper de MACIF Prévoyance Santé, bien que moins rapide que ses adversaires ces dernières 24 heures, dispose toujours de 280 milles d’avance sur ses dauphins. Thomas Ruyant, à son corps défendant peut-être, se voit en ce 9ème jour de course proposé d’épuisantes sessions de navigation au plus près du lit du vent. La proximité immédiate du voilier de Jérémie, reconnu pour son aisance à cette allure, constitue un intéressant repère et le speed test en cours permet, à n’en pas douter, à Thomas de progresser toujours et encore dans ce domaine. Une nouvelle journée d’inconfort de brutalité s’avance, au près dans un vent de Nord Est tonique, et sur une mer dégradée plus on s’approche du Portugal. La progression vers le golfe de Gascogne se fera à coups de petits décalages qui pourraient engager Thomas et Jérémie dans un exercice proche du match race. Le scenario inattendu de la New York Vendée n’a certainement pas fini de nous surprendre.

Jeudi 6 juin 2024

La Transat la plus longue…

8 jours déjà que les 20 solitaires de la New York Vendée ont quitté les Etats Unis. L’intouchable leader Charlie Dalin (MACIF Prévoyance Santé) est encore à 900 miles du but. Loin derrière, en son Sud et Ouest, ses adversaires se déchirent en une quête de trajectoires les plus favorables vers une Europe qui se refuse obstinément, arc boutée derrière des trains de dépression qui transforment ce qui devait être une cavalcade au portant, en une harassante escalade d’abruptes talus dépressionnaires aux plus près du vent.
Thomas Ruyant et son VULNERABLE vont poursuivre toute la journée le contournement par le Sud de la zone de protection de la diversité des Açores. Ils se sont hissés hier à la faveur d’une belle journée de glisse sur la seconde marche du podium, aiguillonnés par leur camarade d’écurie Sam Goodchild, cramponné à son tableau arrière. L’heure du près s’avance, une allure pour laquelle le plan Koch Finot Conq de 2023 n’a pas précisément été dessiné. Totalement en phase avec sa course et sa vie de solitaire, Thomas dispose pourtant des armes pour défendre âprement son classement lors de la remontée vers les côtes du Portugal. Il devra batailler ferme face à un impressionnant groupe de 7 poursuivants, tous donnés au départ comme vainqueurs potentiels.

Thomas Ruyant :

« On est en position pour faire un podium avec Sam. On va avoir maintenant beaucoup, beaucoup de près et j’espère que l’on arrivera à tenir la cadence de Charal (Jérémie Beyou) qui va bien à cette allure qui est un peu moins faite pour mon voilier. Le bateau est nickel. J’ai mis un peu de temps à entrer dans ma course mais là je suis totalement dans le rythme. Le passage du front a été un moment difficile de la course. Je pensais l’avoir passé et être en mesure d’être avec Charlie mais le front m’a rattrapé. Cela s’est joué à rien. C’est comme ça. Je n’ai pas dormi beaucoup la nuit dernière. J’ai récupéré ce matin. Sam est dans mon tableau arrière actuellement, je le vois. C’est très intéressant d’avoir des bateaux autour de moi pour faire des speed tests et en vue du Vendée Globe.”

Mercredi 5 juin 2024

Thomas se place !

Thomas Ruyant et son VULNERABLE ont retrouvé cette nuit, au terme d’une jolie empoignade avec leurs compagnons de route Jérémi Beyou (Charal), Seb Simon (Groupe Dubreuil) et Sam Goodchild (VULNERABLE) une petite place sur le très provisoire podium de la New-York Les Sables. Le voile tombe sur le 7ème jour d’une course totalement folle, à l’imprévisible scenario qui laisse grand ouverte la porte du suspens, dans le sillage d’un Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) certes ralenti, mais solidement accroché au fauteuil de leader. Restent trois choix de route en concurrence ; celui un peu étonnant de Boris Herrmann, toujours pointé en deuxième position mais isolé et, oserions nous dire, un peu perdu dans son contournement d’un centre dépressionnaire par 53 ° de latitude Nord. Plus de 500 milles en son Sud, James Harayda ouvre au près, une voie intermédiaire à pas moins de 13 concurrents. Le reste de la flotte est donc emmenée ce matin par Thomas au niveau des Açores. Transat au portant avait-on annoncé, et c’est bien ces allures rapides pour lesquelles son plan Koch-Finot Conq a été dessiné que le Dunkerquois cherche, au sud de l’archipel Portugais, quitte à effectuer un grand détour par le sud de la zone de protection de la bio diversité. Une dépression s ‘y renforce dans l’Est de ce secteur et Thomas et ses compagnons de route, au premier rang desquels son camarade d’écurie Sam Goodchild, y voient une belle opportunité d’allonger la foulée vers les rivages portugais. Route longue et portative au Sud, plus poche de l’ortho mais au près au Nord, les jeux sont faits, à 1 500 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne.

Mardi 4 juin 2024

Décalages….

L’étrangeté des schémas météos qui règnent en Atlantique Nord en ce printemps conduit les solitaires de la New York Vendée à des choix de route extrêmes. Ceux ci se matérialisent sur l’échiquier océanique par d’impressionnants écarts en latitude. Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer), longtemps leader, évolue ce matin par plus de 51° de latitude Nord. (Par comparaison le Titanic a coulé par 41° Nord!). Il cherche dans l’ouest d’un anticyclone une solution “culottée » pour revenir vers l’Europe et faisait ce matin l’admiration étonnée de son « pote » Thomas Ruyant. Le skipper de VULNERABLE a, lui, retrouvé glisse et bonne allure quelques… 960 milles en son Sud, à la latitude du détroit de Gibraltar! La route du Dunkerquois et de son redoutable groupe où figurent quelques « clients » du calibre de Jérémi Beyou (Charal), Samantha Davie (Initiatives Coeur) ou Johann Richomme (Paprec Arkea) pour ne citer qu’eux, va flirter avec l’archipel des Açores et sa vaste zone interdite à la navigation dans cette New York Vendée, protection de la bio diversité oblige. Avec un Malizia en errance Labradorienne, nombreux sont, à l‘instar de Thomas, les coureurs à de nouveau rêver à un podium, Charlie Dalin semblant ce matin définitivement inaccessible, avec ses 470 miles d’avance sur le groupe sudiste, et autant sur un groupe intermédiaire. Désormais bien entré dans sa course, mieux en jambe et en maitrise de sa gestion du rythme de vie en solitaire, Ruyant se prend à y croire et laisse imperceptiblement son esprit de chasseur et de compétiteur l’envahir….

Thomas Ruyant
“Belle journée hier. Je suis un peu revenu sur les 4-5 bateaux qui me précèdent, après une nuit pas très rapide, avec une mauvaise combinaison de voiles. Je prends bien mes marques à bord. Ca m’a pris du temps mais je trouve des astuce qui me serviront pour le Vendée Globe. Il y a de bonnes conditions de glisse, un peu plus de vent que prévu. On va passer proche des Açores. Charlie est bien parti mais pour la deuxième place, tout est encore possible. Boris suit une option intéressante, mais osée. Je me vois arriver vers le 11 après midi.”

 

Lundi 3 juin 2024

La barrière d’un véritable passage à niveaux préfiguré par un vaste front en évolution au travers de l’Atlantique demeure obstinément baissée devant le gros de la flotte de la New York Vendée. Seuls deux bateaux, Malizia Seaexplorer de Boris Herrmann, et MACIF Santé Prévoyance de Charlie Dalin sont parvenus à se glisser en son Est. Ces deux marins cavalent depuis dans des vents soutenus sur une route efficace au Nord Est, et engrangent heure après heure les milles, portant ce matin leur avance sur le gros des troupes à plus de 250 milles. L’addition est donc salée pour les infortunés toujours aux prises en ce 5ème jour de course avec le contournement du front. Régime double peine pour Thomas Ruyant et son VULNERABLE, confrontés depuis 36 heures à d’infectes conditions de navigation, qui le contraignent à subir les éléments, et des choix de route absolument pas choisis, ainsi qu’il le décrivait hier :
« Pas simple cette transat. Mer compliquée avec le Golfe Stream. On a buté dans le front toute la journée d’hier. Charlie et Boris on réussi à traverser sur une route plus nord. Derrière le front, il y a des zones peu ventées, et le front continue d’avancer et on n’arrive pas à le traverser. C’était violent sur une mer casse bateaux, très pénible, pas propice à la vitesse… »

VULNERABLE a, dans ces conditions où préserver le bateau était souvent l’ordre du jour, rétrogradé à la 7ème place, au contact d’un gruppetto d’une dizaine de coureurs contraints de chercher sur une route au Sud Est, à 90° de la trajectoire directe, un très relatif salut. Boris Herrman et Charlie Dalin évoluent désormais dans un autre système météo sur un large boulevard, tandis que Thomas et consort cherchent toujours leur voie sur des chemins de traverse. L’addition, déjà salée, n’a pas fini d’enfler.

Dimanche 2 juin 2024,

Gulf Stream destructeur !

A l’instar de ses compagnons de route aux avant-postes de la new York Vendée, Thomas Ruyant se fraie un chemin bien chaotique en limite du centre dépressionnaire en fuite devant l’étrave de son VULNERABLE et face à un Gulf Stream qui lui barre la route, 4 à 5 nœuds de courant de face.

Il bataille dans des vents instables qui imposent à son foiler d’incessants changements de rythmes et de vitesses. En s’éloignant cette nuit de la route directe, il a lâché quelques milles à ses adversaires directs, accusant ce matin 70 de milles de retard sur les leaders ex aequo Boris Herrmann (Malizia -Seaexplorer) et Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance).

Des écarts qui se défont selon les caps choisis pour rallier au mieux des flux annoncés de Sud Sud Est propices à revenir rapidement sur la route orthodromique. Patience et sang-froid sont les ingrédients du jour dans l’exaspérant cocktail proposé, quand la multiplication des efforts sur le pont aux réglages et changements de voiles ne se concrétisent au final que par un faible gain sur la route. Thomas ne franchira que ce matin la barre des 1 000 milles parcourus, sur les 3 200 à franchir, après 3 jours et demi de mer.

Thomas Ruyant :
« C’est vraiment une course atypique. Etonnant de traverser dans ce sens ! Rien ne ressemble à ce que l’on imaginait. Déjà, cet étrange départ nous a mis dans une humeur très différente de celle de nos habituels début de course. Et les enchaînements météos que nous connaissons depuis sont vraiment déconcertants. Je ne peux pas dire que j’ai trouvé mon rythme de course. Mes phases de sommeil et de récupération sont réduites au minimum. Il faut constamment veiller aux oscillations du vent, en force comme en direction et les variations de vent sont brutales et imprévisibles. C’est pourquoi on ne peut se permettre de se relaxer. Il faut à tout moment être prêt à renvoyer ou réduire la toile. Le courant du Gulf Stream n’est pas fait pour arranger les situations. On essaie de ne pas trop y rentrer car la mer y devient vite mauvaise, et perturbe les bons réglages du bateau. Nous poursuivons le centre dépressionnaire qu’il nous faut traverser mais qui s’éloigne devant mon étrave. On va trouver du vent fort derrière, et un nouveau schéma de course va s’ouvrir… »

Samedi 1er juin 2024

Coup de frein

Le ralentissement envisagé de la flotte sous Terre-Neuve a débuté sans grande surprise hier soir pour les leaders de la New-York Vendée, avec l’entrée dans cette zone de haute pression peu ventée, premier péage sur la route de l’Europe. Chacun avait anticipé son point de traversée de cette langue de calmes en voie de comblement et l’heure est ce matin aux premières sentences. L’Allemand Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer) auteur d’un remarquable début de course doit céder à Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) le leadership provisoire, mieux inspiré quelques 30 milles sous son vent. VULNERABLE de Thomas Ruyant a choisi une trajectoire similaire à celle du leader, imité en cela par ses deux prédécesseurs, Nico Lunven (Holcim PRB) et Jérémi Beyou (Charal). Un choix qui le porte à la 5ème place ce matin, avec un déficit de 13 milles au comptage effectué par rapport à la route directe. Comme le craignait le Dunkerquois la veille du départ à l’analyse de cette situation météo inhabituelle en Atlantique, les écarts demeurent faibles entre les protagonistes, et ce ralentissement observé tout au long de la nuit favorise le regroupement de la flotte. Question du jour : qui de la route sud empruntée par Samantha Davies (Initiatives Coeurs), ou de la route nord de Boris, espacée de plus de 100 milles, repartira le premier avec l’arrivée de flux de secteur Nord Nord Est? La route plus « conservatrice » suivie par VULNERABLE permettra t’elle de rallier les forts vents de Sud observés plus loin en Atlantique et propices à retrouver des vitesses dignes de ces étonnants foilers de la Classe IMOCA? C’est tout l’objet de cette quatrième journée de transat qui s’avance.

Vendredi 31 mai 2024

Les favoris au rendez vous

Pas moins de 7 IMOCAS, dernière ou avant dernière génération parfaitement optimisés impriment, depuis le passage à la marque « share the ocean », un rythme tonique à la transat. Ils trouvent dans un bon flux d’Ouest Nord Ouest tout le carburant nécessaire pour lâcher les chevaux et allonger la foulée. Charlie Dalin (Macif Santé prévoyance), ayant volé la vedette à l’Allemand Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer)) ouvre la marche en costaud au vent d’un groupe qui comprend tous les favoris identifiés de cette transat vers la Vendée et les Sables d’Olonne. Thomas Ruyant s’y est fait une place à une dizaine de miles du leader, légèrement décalé sous le vent et tient la cadence endiablée des foilers. A l’évidence, nul ne veut rater le train des flux de Sud Ouest établis sous Terre Neuve, promesses de longues et belles cavalcades aux allures portatives, sur un Atlantique à l’humeur modéré et qu’aucune dépression n’a encore bouleversé. Des conditions typées pour VULNERABLE, et Thomas ne s’économise guère pour jouer au mieux sa partition, dans l’incertitude d’une deuxième partie de course peut-être moins favorable. Chacun soigne sa trajectoire dans la perspective d’une zone de transition à venir avec des vents de secteur Sud Ouest soutenus. Un empannage en aile de mouette permettra à tous ces protagonistes de poursuivre leur belle progression vers l’Est. La course de vitesse pure va se prolonger aujourd’hui. Les solitaires tirent sur leur machine, souvent au détriment du sommeil et de la nourriture. Les écarts sont ténus. La pression énorme.

Jeudi 30 mai,

Pour tous les goûts
Drôle de départ hier soir 20 heures, au milieu de nulle part, au large de Long Island, pour les 28 solitaires de la New York Vendée. Point de bateau comité, et une direction de course bien au chaud dans un bureau New Yorkais. Les navigateurs, GPS à l’appui, ont eux-mêmes géré  leur compte à rebours pour franchir dans les règles une ligne de départ virtuelle. Sous un grand soleil et dans un vent plus que modéré d’Ouest Sud Ouest, ils sont entrés avec appétit dans leur dernier grand rendez-vous océanique avant le Vendée Globe (Départ 10 novembre.) Une partie hautement stratégique débutait alors, avec pour premier objectif un  point de passage obligé marqué virtuellement quelques 173 milles dans leur Sud Est. Un détour bien volontiers admis par tous puisqu’il permet de s’éloigner d’une large bande de mer très fréquentée au plus près des côtes américaines par des cétacés de toutes sortes. C’est donc au près et au petit trot que Thomas et ses 27 concurrents entament leur périple de 3 200 milles théoriques. Des allures sur mer plate pour lesquelles le plan Koch-Finot Conq VULNERABLE n’a pas vraiment été conçu. Thomas soigne donc son placement, plutôt au vent du gros des troupes. Il entame en vérité sa deuxième nuit en mer, après cet étonnant stand by d’avant course hier. La flotte demeure très groupée, et les voiliers à dérives droites, dont aucun foil ne vient, en trainant dans l’eau, ralentir la marche, occupent les premières places, à la faveur de route au plus près de la route directe. L’épisode de près dans les petits airs va se prolonger toute la journée et c’est avec envie que les solitaires vont lorgner vers la marque à laisser à bâbord. Elle marquera l’entrée dans un  flux de Sud Sud Est plus soutenu, favorable après un nouvel empannage salvateur, à enfin allonger la foulée. Thomas attend ce prometteur épisode avec impatience, car il fournira à son VULNERABLE le type de carburant qui lui sied. Cette Transat New York Vendée en offre décidément pour tous les gouts. Puis qu’à cette phase de portant, succéderont phases de transition, et longue épreuve au près pour se rapprocher de la vieille Europe. Point de record en vue dans ces circonstances, mais plutôt une course hachée, loin des scénarios habituellement envisagés en la présence de fortes dépressions descendues du Groenland. Celles-ci évoluent pour l’heure du côté des Açores, et vont offrir en leur façade Nord, des vents forts et contraires pour rallier Les Sables d’Olonne. 

 

 

Solidaires En Peloton baptisé s’attaque à l’acte 1 des Ocean Fifty Series

mai, 21Solidaires En Peloton...
Baptème à Saint-Malo 18 Mai 2024

Samedi 18 mai 17h00, l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton skippé par Thibaut Vauchel-Camus, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre, a été baptisé à Saint-Malo. Il portera les couleurs des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et de la nouvelle Fondation France Sclérose En Plaques pour la 12ème année consécutive avec l’appui notamment des Groupes Delanchy et Magellim et de nombreux partenaires. Dès le 23 mai, Thibaut Vauchel-Camus, accompagné de Tom Laperche, Axelle Pillain, Laurent Gourmelon, Julien Deniel et Antoine Gautier, prendra le départ du premier acte des Ocean Fifty Series à la maison, à Saint-Malo, au port des Sablons. Neuf équipages Ocean Fifty s’affronteront sur des parcours construits et sur un parcours côtier. En parallèle, fidèle à ses habitudes, le Défi Voile Solidaires En Peloton, fera naviguer des patients les 24 et 25 mai à bord de voiliers de croisière et pour suivre le show des trimarans de 50 pieds.

Thibaut Vauchel-Camus : « Cela fait 9 mois que je navigue sur le nouveau Solidaires En Peloton. Nous n’avons pas eu vraiment le temps de l’honorer car 2023 a été dense sur l’eau. C’est chose faite devant notre famille de supporters, nos partenaires et une marraine et deux parrains de choix que sont Lou Hellin, Victorien Erussard et Bernard Gentric. Il était important que l’on puisse le célébrer. Je commence un peu à croire à l’énergie d’un baptême. Un bateau n’est pas un simple objet, il a une âme et une histoire !  Ce baptême est survenu peu après le dévoilement de la Fondation France Sclérose En Plaques qui réunit trois entités qui œuvraient pour cette cause. Il est bon de tous se fédérer contre la Sclérose en Plaques et enfin nous avons un organisme qui a le nom de la SEP ce qui est vraiment plus percutant. Nous enchaînons dès jeudi à Saint-Malo avec le premier acte des Ocean Fifty Séries. Nous sommes le dernier vainqueur d’un Grand Prix à Saint-Quay-Portrieux l’an passé, nous sommes censés être bons dès ce premier acte ! L’objectif est comme d’habitude de prendre du plaisir et de naviguer proprement. La performance viendra avec. Je vais profiter des compétences d’Axelle Pillain, Antoine Gautier, Julien Deniel, Laurent Gourmelon, le responsable technique du projet, et Tom Laperche.  J’ai navigué avec Tom en 2018 en flying phantom. Nous avons fait aussi Monaco – Lorient en 2020. Il est bon, il est agréable et il est motivé, il est vainqueur d’une Solitaire du Figaro et il a emmagasiné beaucoup d’expérience ces derniers temps avec François Gabart et à bord de l’ultime SVR – Lazartigue. »  

Bernard Gentric, Fondateur de la marque Solidaires En Peloton : « Nous avons vécu il y a quelques jours une journée historique avec la création de la Fondation France Sclérose En Plaques qui va permettre de parler de notre cause d’une seule voix. Je suis très heureux ce jour de baptiser le nouveau voilier de Thibaut à nos couleurs. Le Défi Voile Sclérose En Plaques est un formidable ambassadeur des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et de la recherche contre cette maladie. Bon vent à toute l’équipe pour cette nouvelle campagne et surtout n’oubliez pas la Sclérose En Plaques n’est pas contagieuse, Solidaires En Peloton l’est ! »  

La liste de l’équipage Solidaires En Peloton à Saint-Malo :

INSHORES :
Thibaut Vauchel-Camus
Axelle Pillain
Laurent Gourmelon
Antoine Gautier
Julien Deniel

CÔTIERS :
Thibaut Vauchel-Camus
Tom Laperche
Axelle Pillain

ACT I SAINT-MALO du 22 au 26 mai

INSHORES : jeudi et vendredi avec 3 ou 4 manches
LONG CÔTIERS : samedi et dimanche.
Mercredi 22 mai – 17h00 : Ouverture officielle du village avec un stand Solidaires En Peloton
Dimanche 26 mai – 16h00 : Remise des prix

Rallye des patients :
Vendredi 24 mai embarquement de 8 patients à bord de voiliers monocoques pour suivre les manches
Samedi 25 mai embarquement de 20 patients ( dont 5 fauteuils roulants à bord d’EPHATA, le catamaran d’Emeraude Voile Solidaires pour suivre le départ du long côtier de 9h à 12h)

Caractéristiques techniques de Solidaires En Peloton :
Numéro de voile : 120000
Longueur : 15,24 m
Largeur : 15,20 m
Tirant d’air : 23,77 m
Tirant d’eau : 3,5 m
Surface de voiles au près : 180 m2
Surface de voiles au portant : 270 m2
Architectes : Romaric Neyhousser
Constructeur : Lalou-Multi
Année de lancement : 2020

Les neuf équipages présents lors de l’Acte 1 des Ocean Fifty Series

Luke BERRY – Le Rire Médecin-Lamotte
Laurent BOURGUÈS – Mon Bonnet Rose (ex- French Touch Oceans Club)
Fabrice CAHIERC – Realites
Francesca CLAPCICH – Upwind by MerConcept (ex Les P’tits Doudous)
Baptiste HULIN – Viabilis Océans
Erwan LE ROUX – Koesio
Matthieu PERRAUT – Inter Invest (ex-Solidaires En Peloton 2023)
Sébastien ROGUES – Primonial
Thibaut VAUCHEL-CAMUS – Solidaires En Peloton

TR Racing – Synergy

mai, 21Ruyant...

The key concept underpinning the creation and philosophy of Thomas Ruyant Racing is the notion of working together.

It’s the idea that the interaction between two elements – in this case, two boats and two skippers – can give rise to a whole that is greater than the sum of its parts.

That’s why the buzzword around TR Racing at its base in Lorient on the French Brittany coast is “synergy.”

In a set-up that is unique in the IMOCA Class, two of the most talented skippers in solo ocean racing, the French veteran Thomas Ruyant and the British newcomer Sam Goodchild, are combining their talents sailing two boats from the same racing team.

While Ruyant campaigns his new Antoine Koch/Finot Conq-designed foiler (formerly known as For People), Goodchild is running Ruyant’s old IMOCA, the 2019-vintage Guillaume Verdier-designed rocketship formerly named LinkedOut and For The Planet.

They are supported by a 30-strong team of professionals and specialists – or “ultra-specialists” as Ruyant calls them – and while the team prepares as one, Ruyant and Goodchild race hard against each other on the ocean.

Indeed this autumn they will both start in the Vendée Globe solo round-the-world race with podium credentials; Ruyant, 42, will be looking to improve on his sixth place last time, while Goodchild, 34, will be making his debut.

Thomas Gavériaux, the Chief Executive Officer of TR Racing, says the choice to switch into a team in January 2023 was based on a collective conviction of just how powerful an arrangement a two-boat set-up could be. And, he argues, the early results have more than justified that belief.

“The first place it is paying off is in the results,” said Gavériaux. “The first season with TR Racing running two boats produced seven podiums out of 15 possibles. It was two victories for Thomas, five podiums for Sam and not forgetting the IMOCA Globe Series Championship for Sam, which also reflected his participation in The Ocean Race.”

From a management perspective, Gavériaux says the creation of the team broke new ground and imagined a new way of working in a fleet that has only ever seen skippers and their shore crews prepare largely on their own. “IMOCA is a culture where teams tend to be built around one individual – that’s the history of the Class,” he explained. “Then suddenly you are asking people, who have devoted most of their career to working for a one-man-band, to realise that the world is wiser when it’s wider.”

Team-building and sharing a common goal were important early objectives at TR Racing, which is backed by Advens. “We were relying a lot on the ability of the different members of the team to have confidence in each other to the point where they were happy to share their different experiences. They all come from different backgrounds and with different levels of expertise in various fields,” added Gavériaux. “The result is that we now have a pretty good collection of highly-skilled individuals that have engaged in this process with all the reasonable questions and doubts to start off with, but who have very quickly realised that this actually works.”

While there is a five-strong dedicated shore team for each boat, the rest of TR Racing’s staff is spread across both sides of the boatshed and includes design office specialists, performance analysts, technical and composite specialists, plus staff employed in administration, accounting and management functions.

Setting up a team like this depends critically on key individuals working together and buying into the philosophy. In Ruyant and Goodchild, Gavériaux has found that chemistry as the team looks to develop and optimise its newest boat, while maintaining Goodchild’s IMOCA as an immaculately-prepared reference. “When they started talking about the team and what it could achieve, both Sam and Thomas were 300% aligned and that’s key to making sure the rest of the group has followed on,” said Gavériaux.

Perhaps the biggest single benefit of a two-boat team is the opportunity it creates for comparative testing on the water and TR Racing is imbued with the principle that, almost invariably, if one boat goes out sailing so does the other. The team uses two-boat testing to evaluate new components, to evaluate new set-ups on board and to compare performance in a host of other ways. Gavériaux says this arrangement is so effective and time-efficient, it means that “every hour we spend on the water is worth three.”

Ruyant says the two-boat element has meant that he has been able to develop and optimise his new IMOCA far quicker than he would have done had he been working on his own. But he makes the point that it is not just about comparing numbers and data.

“We set the framework and there is a lot of openness and sharing,” says the skipper who won both last year’s Bermudes 1000 Race and the Transat Jacques Vabre (TJV). “So it’s not just the team sharing information and ideas with Sam, there’s obviously also a lot of input from him too. He’s sailed on a lot of different boats, particularly multihulls, and he’s had experience in The Ocean Race. So we are feeding off each other and the technical teams too, so that’s a big plus.”

Goodchild describes the two-boat element and working together as a “massive” difference. “In the IMOCA Class now-a-days, going sailing is quite rare, so being able to line-up against each other, and validate performance choices fairly quickly, is a lot easier with two boats on the water,” he said. “If we want to test something and go number-crunching, we will see how a component works on one boat and then see which is faster – you draw conclusions a lot quicker.”

Both Ruyant and Goodchild say that one big team of specialists working on two boats means there are usually more people in the room than would be the case in a single-boat set-up, when it comes to solving a problem and looking for solutions.

“It’s more people around the same table with more ideas and you can bounce ideas off them, though you’ve still got to make a decision in the end,” said Goodchild. Ruyant agrees: “The more people there are, the more brain-storming there is and the more exchanges there are, so there’s a lot of internal problem-solving and creativity.”

Ruyant and Gavériaux say the TR Racing set-up is highly cost-efficient, especially when it comes to the shoreside functions. “There are genuine economies of scale,” explained Ruyant. “We use the same team base to prepare all year round, and we have shared logistics, shared communications, shared partners and shared tools too. All of which adds up to considerable savings. I think that two separate projects like ours would obviously cost a lot more.”

One risk of two boats and two skippers working under the same roof is that the competitive element between them can be compromised, something that is often seen in Formula 1 teams where one driver becomes the leader. In TR Racing that is not the case, as Ruyant makes clear.

“Of course there is this exchange of ideas and sharing, which is well-organised within the team, but it’s clear that once that startline is crossed, then for me, Sam will remain a competitor like any other,” he said.

For Goodchild, the benefits of sailing a fully-optimised and battle-hardened boat, which has won big races (including the Route du Rhum and the TJV), while working with a team and skipper in Ruyant who has enormous experience in the IMOCA Class, adds up to a dream package.

“From my side of things, this year it will be my first Vendée Globe and to be able to take that on from inside the structure of what was already a winning team is a massive benefit and massive advantage,” he said. “The structure of TR Racing definitely looks like a strength to me, and if you look at the results last year, you couldn’t really have hoped for much better.”

Ruyant has no doubt that TR Racing has been on the right track as it has developed from a successful one-boat team into a bigger outfit that, in Goodchild, has given an opportunity in IMOCA to one of the brightest young stars in the sport.

“This two-boat team is something new in ocean racing and in IMOCA racing,” he said. “But we like to do things differently and try out different ways of operating. These are methods we see in other sports, like motor racing, for example. If it’s well structured and well-organised, it works and that’s the case for us.”

Maxime Beaumont aux Jeux !

mai, 17BP Nord...

Le kayakiste Maxime Beaumont, soutenu par la Banque Populaire du Nord, a obtenu son ticket pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le boulonnais participera aux épreuves de Vaires-sur-Marne en individuel sur 1000 mètres. C’est la quatrième participation consécutive du vice-champion Olympique de Rio aux Jeux. Elle récompense la pugnacité à très haut niveau de Maxime depuis toujours. A 42 ans, le nordiste s’apprête à écrire une nouvelle page de sa fabuleuse carrière au long cours.

Maxime Beaumont : « C’est un grand bonheur et une fierté de participer à mes quatrième Jeux, de représenter mon pays à la maison ! Ma performance en Coupe du Monde dernièrement avec une 7ème place en K1 est arrivée au bon moment. Je bascule dès maintenant dans ma préparation spécifique au K1 1000. Je vais enchaîner les stages et le championnat d’Europe mi-juin en K1 500 et 1000 qui me permettra de savoir où j’en suis techniquement. »

Après le SHOW Belem, la saison du navire ne fait que commencer !

mai, 17Belem...

 

Odyssée des jeunes éclaireurs de la Flamme Olympique sur le Belem – Vieux-Port de Marseille le 8 mai 2024 Photo Vincent Curutchet / Caisse d’Epargne

Un peu plus d’une semaine après son arrivée en majesté dans le Vieux-Port de Marseille et le convoyage de la Flamme Olympique de Paris 2024 entre Athènes et Marseille par les 16 jeunes éclaireurs sélectionnés par les Caisses d’Epargne en régions, le Belem arrive à Palma de Majorque. La Fondation Belem Caisse d’Epargne a repris son activité fondatrice : embarquer à bord du trois-mâts tous ceux qui veulent expérimenter la vie en équipage en totale immersion. Destination Palma, Almeria, Cadix, Lexoes, Santander en mai et début juin puis retour en France sur la côte Atlantique avec des escales très attendues à La Rochelle pour ses fêtes maritimes du 20 au 23 juin puis Bordeaux fête le vin du 27 au 30 juin.

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne : « Quelle aventure ! Au cours de ces 12 jours de navigation entre Athènes et Marseille avec la Flamme Olympique, les 16 jeunes éclaireurs ont constitué un équipage joyeux, bienveillant, curieux de tout… un rêve éveillé où chacun a apporté sa contribution et s’est ouvert à l’autre. Je retiens le rythme si particulier de la vie embarquée, la vie communautaire, le partage très fort que nous avons eu avec les 16 jeunes éclaireurs, le très grand professionnalisme de notre équipage durant cette longue navigation, des décors fabuleux avec le passage du canal de Corinthe, le détroit de Messine, le Stromboli en activité, la Corse et une arrivée très spectaculaire à Marseille avec une superbe parade et un show à la hauteur du Belem à notre arrivée. Je tiens à remercier tous les acteurs de cet événement à commencer par les Caisses d’Epargne, notre mécène, avec qui nous avons monté cette opération. Je pense aussi aux autorités grecques et françaises qui nous ont accompagnés et évidemment Paris 2024. Nous voguons à nouveau à travers les océans actuellement et avons repris nos séjours de navigation ouverts à tous. Nous nous préparons à plusieurs grands événements en 2024 dont la Rochelle, Bordeaux et Brest. Les jeunes nous ont prouvé que le Belem était fait pour eux et je peux dire que la Fondation a clairement la volonté de s’ouvrir encore plus à la jeunesse. »

Sam Goodchild Profile

mai, 16Ruyant...

In the history of the IMOCA Class there have been few skippers who have completed a debut year to rival that of Sam Goodchild, who achieved five consecutive podium finishes in his first five races and became the 2023 IMOCA Globe Series Champion.

But who is this modest 34-year-old Englishman? A sailor who will start his first Vendée Globe in November in a proven 2019-vintage boat (the former LinkedOut) that will give him podium chances on the round-the-world course, if not an outside chance of winning, something no British sailor has yet achieved?

Goodchild had an unconventional upbringing, spending much of his childhood living aboard yachts with his parents in the Caribbean islands, an experience that has given him an extraordinary affinity with the sea and with boats. In fact if you talk to those who knew him as a teenager they say the young Goodchild was obsessed with the sea and sailing from an early age.

Charles Darbyshire, the founder of the Artemis Academy in Cowes which trained young British solo racers – Goodchild among them – says Goodchild was focused on the sea to the exclusion of everything else.

“His love was the water and sailing and that’s how we got to know him,” said Darbyshire. “What I remember of him at that time was he couldn’t actually talk about anything other than on-the-water activities – there was almost nothing more to him.”

David Bickerton, who mentored Goodchild during his teenage years when the young British sailor was at boarding school in Britain, jokes that Goodchild “grew up sleeping on the chart table” and had been on yachts “since the year dot.” He says, as a result, Goodchild is probably happier on the sea than on land and developed an unusual affinity with boats.

“He had phenomenal balance – the best I’ve ever seen,” says Bickerton. “He could walk around the boat without any need to hold on – it was extraordinary and something I’ve never seen in anyone else.”

Having lived variously on the Caribbean island of Grenada, the Isles of Scilly and in the Cornish port of Falmouth, Goodchild knows what it is to be an outsider. “My whole life, I’ve been a foreigner,” he jokes. “When I was in England, I was the kid from the Caribbean, and when I was in the Caribbean I was the kid from England. Now I’m in France, I’m the guy from England.”

Goodchild completed his school studies with A-Levels in Maths, Physics and Design & Technology, but turned down university, where he might have studied engineering, in favour of a life on the sea. In doing so, he rejected advice from his parents and others that he should get a degree and then go sailing. “I was pretty stubborn-minded about it,” he said. “I was probably a little over the top, but I discovered this world of sailing and it was something I wanted to do. Why would I look somewhere else when I’d already found it?”

Goodchild’s early experience on the water was dominated by dinghy sailing and match racing, a discipline at which he excelled, becoming the best skipper in his age group in Britain. But his real interest was in offshore racing and after gaining experience with Alex Thomson’s team and then working as a preparateur for Mike Golding, he set as his career goal taking part in the Vendée Globe.

But it has been a long journey to IMOCA as Goodchild gained experience, honed his skills and awaited the right opportunity. He completed four seasons in the Solitaire du Figaro, alongside several years racing Class 40s. He crewed on a wide range of big multihulls, including the MOD 70, Phaedo3, and the maxi-trimaran Spindrift, and then returned to the Figaro in 2020 when he threatened to become the first British winner of that event before being undone by a windless final race. He went on to win the Ocean Fifty Pro Tour in 2021 and continued sailing in that class until selected to race alongside Thomas Ruyant in the TR Racing team last year. It proved an epic first season in IMOCA that saw Goodchild sail a massive number of miles, starting with crewing on Holcim-PRB in The Ocean Race and finishing third in each of the five IMOCA races, among them the Transat Jacques Vabre (with Antoine Koch) and the Retour à la Base.

What we have learnt over the years is that Goodchild is a tough and determined competitor with an excellent temperament for top-level sport. Starting with an upbringing that nurtured his natural talent he has matured into a methodical, competent and competitive racer. Throughout he’s maintained a laser-like focus on the Vendée Globe, moving to France, learning French and working hard to master all the disciplines that that race requires.

Brian Thompson, the British skipper of Phaedo3, has sailed thousands of miles offshore with Goodchild and says he has never wavered in his Vendée Globe ambitions. And Thompson has seen him improve in all areas over the years. “He’s the same person as when I first met him 10 years ago, but just with far more skills and confidence – he’s the complete package,” said Thomspon. “He doesn’t make mistakes and is always focused on doing a good job on board and looking at the big picture as well. He will be aware of what we are trying to do navigationally and he is a very good driver.”

Thompson says Goodchild has never stopped learning. “He’s very intelligent and really thinks about his sailing, so he doesn’t get backed into a corner where he has to panic or rush things. He does it all in the right order and doesn’t miss out a step and then get into trouble later.”

Goodchild has had his fair share of setbacks, for example when possible crew selections have not materialised, when he was dismasted in the Route du Rhum in Class 40s and when he suffered a nasty head injury on board his Ocean Fifty, Leyton, at the start of the last Route du Rhum. But he has weathered these storms, aided by a nicely-balanced temperament.

“I think he hides the lows well, or manages them well, and I don’t think he has the highs,” said Darbyshire. “The kinds of things that wear other people down have not had the same effect on him. He accepts them but doesn’t let them knock him.”

Bickerton says Goodchild takes losses and reverses and uses them to work out how to improve, rather than dwelling on them in a negative way. “He doesn’t always get great results and when things do go wrong, he works out why and how to avoid it in the future, rather than flinging stuff overboard or shouting and screaming,” he said.

In the latter respect Bickerton adds that Goodchild plays a competitive game but never strays into intimidating tactics or trying to destabilise an opponent. “He is very, very competitive and absolutely determined to do very well, essentially win. But Sam is not going to be nasty. He will not be like that and I think people like him. He will be very good and make sure he does the best he can to win but he won’t cross that line,” he said.

If you ask Goodchild about his strengths, you get an idea of how modest he is despite all that he has achieved. “That’s never an easy question to answer,” he says laughing. “If I had to pick something out it would probably be being an all-rounder. I can’t think of anything which I’m really good at, but I can’t think of anything that I’m completely useless at either.”

And his weakness? He says weather and navigation is still an area he wants to strengthen, having done a lot of sailing in big multihulls when the routing was often done on shore by dedicated professional meteorologists. But there is another thing he highlights: “One of my biggest weaknesses is I want everything done as quickly as possible. I think definitely on a Vendée Globe you sometimes slow down a bit – you do things once, slowly and well…”

In terms of his evolution to the elite level, Goodchild says that after his first Figaro experiences, the years he spent on big multihulls with the likes of Thompson, Thomas Coville or Yann Guichard and their crews gave him the experience and learnings he needed. He was thrilled to come back to the Figaro in 2020 and find that he was able to mix it with some of the best sailors in the sport, an experience that re-fired his ambition for the Vendée Globe.

“I have sailed with a bunch of people who are legends of the sport and I’ve seen a bit more and learnt a bit more how they operate, and that helps in terms of realising I am capable of doing this and that a Vendée Globe is something I am capable of. It’s not going to be easy or straightforward, but I don’t go into it wondering if I am capable of it. It’s just about how well I can do it and whether I can make it to the finish and keep the whole project in one piece,” he explained.

Goodchild says being a team leader within TR Racing is a big challenge which is taking some getting used to. But, he says, with the support of the whole team and his French wife Julie – with whom he has a seven-year-old step-daughter and a two-year-old daughter – he could not be happier with the build-up to his first Vendée Globe. “There are always points for improvement and things I could spend more time on, do better and work harder on. But I feel for a first Vendée Globe, I couldn’t really hope to be better prepared to be honest,” he said.

Looking in from the outside, what we can expect to see is a man who keeps it all under control and does not give too much away whatever the trials and tribulations he goes through. Thompson reckons he has an excellent chance of winning the Vendée Globe against the best IMOCA skippers in newer boats and, if he does, Goodchild will stay cool as always.

“Yeah, if Sam wins the Vendée he won’t be any different after that – somewhere deep inside there will be a sense of accomplishment, but we won’t really know about it,” said Thompson.