Il y a plus de 10 ans, j’avais participé à la démarche Sport responsable impulsée par Generali et présidée par Zinedine Zidane puis Sébastien Chabal. A cet époque déjà, les projets portés montraient à quel point le Sport était un sacré facteur de réinsertion et de motivation pour tous et notamment pour les personnes les plus démunies.
La suite …
Le défi Voile Solidaires En Peloton qui, à travers un voilier de compétition skippé par Thibaut Vauchel-Camus, met en avant les 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, les projets du navigateur Thomas Ruyant et son partenaire Advens avec LinkedOut, we sail for People and Planet, le Réseau Entourage et Team for the Planet et maintenant ses deux voiliers Vulnerable, nom d’une grande campagne à venir pour le prochain Vendée Globe, les engagements de Perrine Laffont et Stève Stievenart pour l’environnement, l’association Lames de Joie, Maxime Sorel, parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, la mixité prônée par Isabelle Joschke, un équipage 100% féminin mené par Alexia Barrier, The Famous Project, … m’ont permis d’acter réellement que le sport dans toutes ses composantes, amateur et professionnel, est porteur de valeurs si puissantes qu’il peut contribuer à créer une chaîne de solidarité auprès du plus grand nombre.
L’épopée que je viens de vivre à bord du Belem avec 16 jeunes éclaireurs sélectionnés par les Caisses d’Epargne en région et le transport de la Flamme Olympique entre Athènes et Marseille, m’a définitivement convaincu. Sport et Sociétal sont inséparables, indispensables.
En 2024, la donne a changé. On ne peut plus parler de Sport sans l’associer à des actions concrètes pour l’autre ou pour la Planète et cela doit devenir une raison d’être dans le sponsoring global.
Il est vraiment le temps de changer de logiciel, donner du sens aux performances et voir le Sport avant tout comme un vecteur d’inclusion, comme un moyen d’engager le plus grand nombre au service des personnes les plus fragilisées par la vie et pour préserver notre environnement.
Chez TB Press Impact, c’est notre marque de fabrique et nous souhaitons amplifier, dans les années qui viennent, nos actions Sport et Sociétal.
Quelle aventure ! Les quatorze jeunes éclaireurs sélectionnés par chacune des Caisses d’Epargne régionales pour leur sens de l’engagement et les valeurs qu’ils portent abordent la fin d’une navigation de 12 jours entre le Pirée en Grèce et Marseille à bord du trois-mâts Belem pour ramener en France la Flamme Olympique de Paris 2024. Demain à 11h00, Le Belem et les Jeunes Eclaireurs seront accompagnés par une myriade de bateaux pour une grande parade sur le plan d’eau de la cité phocéenne. Ils entreront ensuite en « majesté » dans le Vieux-Port de Marseille à 19h00 précises.
Une incroyable aventure pour les Jeunes Eclaireurs
Ils n’ont pas de mots assez forts pour décrire ce qu’ils viennent de vivre durant les 12 jours de navigation, entre le Pirée et Marseille, pour apporter en France la Flamme Olympique de Paris 2024, symbole de solidarité et de fraternité entre les pays. Il faut dire que ce périple en haute mer était une grande première mondiale puisque jamais la célèbre Flamme n’avait été convoyée par la mer dans le pays hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il faut dire également que cette navigation a été haute en couleurs géographiques et a infusé un collectif qui s’est montré fort, soudé et solidaire au quotidien tout au long du voyage. De véritables ressources qui avaient permis aux Jeunes Eclaireurs de s’illustrer lors des stages de navigation organisés par les Caisses d’Epargne et les associations qui les accompagnent dans le domaine de l’insertion et d’être sélectionnés pour vivre une aventure extraordinaire à bord du navire de la Fondation Belem Caisse d’Epargne, monument historique, dernier trois-mâts barque d’Europe.
Une navigation collective, solidaire et engagée
Le départ du Pirée était fort en émotions avec la montée de la Flamme à bord du Belem, portée par Tony Estanguet, Président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, aux côtés de Nicolas Namias, Président du directoire du Groupe BPCE, et Amélie Oudéa–Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France. Les quatorze jeunes éclaireurs Caisse d’Epargne et le commandant du Belem, Aymeric Gibet, recevaient la Flamme, pourvue de sa lanterne, avec de larges sourires et beaucoup de concentration face à la mission qui leur était confiée de l’acheminer jusqu’à l’hexagone.
La suite en mer fut belle, très belle : passage du majestueux canal de Corinthe et du détroit de Méssine entre l’Italie et la Sicile, observation des éruptions régulières du volcan Stromboli, vue magnifique sur l’île italienne de Montecristo et la Corse, navigations intenses dans la tempête Tyrrhénienne, prises de quarts pour les jeunes, participation active à la vie du bord entre les manœuvres, le nettoyage, le service des repas et de nombreux ateliers dispensés par les membres de l’équipage. Une aventure historique et inoubliable pour ces Jeunes.
Un 8 mai exceptionnel à Marseille
Place à la fête demain avec une parade de 1024 bateaux et plus de 150 000 personnes attendues afin d’assister à l’arrivée du Belem et de la Flamme. Ce sera alors le début d’une nouvelle aventure, le Relais de la Flamme Olympique dont Caisse d’Epargne est le Parrain officiel, avec 68 jours de fête sur tout le territoire et les Outre-mer, jusqu’à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet prochain.
Ils ont dit :
Pour Jacques-Olivier Hurbal, directeur du Développement Caisse d’Epargne : « Caisse d’Epargne se réjouit d’être l’un des principaux acteurs du Prologue du Relais de la Flamme de Paris 2024 et d’apporter la magie des Jeux en France avec le Trois-Mâts Belem dont elle est mécène. Durant cet incroyable voyage, les 14 jeunes des territoires des Caisses d’Epargne ont eu le privilège de ramener la Flamme à Marseille et de vivre une aventure humaine et collective. Ces jeunes éclaireurs, ambassadeurs de leur région, ont symbolisé tout l’engagement de la marque en faveur de la jeunesse et de l’inclusion et ont su faire rêver les Français. »
Zabih Yaqbee, Caisse d’Epargne, Aquitaine Poitou-Charentes :« Cette aventure a augmenté ma fierté et ma confiance. Je suis trop content. Cela m’a donné beaucoup d’émotions. Je n’avais jamais vécu ça dans ma vie. Avant, je pensais qu’aux mauvais côtés de ma vie, maintenant cela a changé. »
Shawn Caillet, Caisse d’Epargne Auvergne Limousin :« Ce périple a été incroyable. J’ai découvert de beaux paysages. J’ai aimé ces 12 jours en mer. J’avais des camarades très sympathiques. Cela m’a apporté de la joie. »
Noémie Olejniezak, Caisse d’Epargne Bourgogne Franche – Comté :« Que c’était beau ! J’ai pris de l’expérience, du savoir-vivre et l’idée qu’il faut s’entraider. »
Eleonor Budak, Caisse d’Epargne Bretagne Pays de la Loire :« C’est difficile de définir cette aventure en trois mots mais je dis : magique, unique et authentique. Sur le plan personnel, cette navigation m’a donné de la confiance en moi et de la patience. »
Yassine Nassah, Caisse d’Epargne CEPAC :« C’est un rêve que j’ai découvert et que j’ai réalisé, voilà ce que je peux dire pour définir cette navigation de 12 jours. Cette aventure m’a apporté une ouverture d’esprit et appris à connaître des personnes merveilleuses. Cela m’a permis de savoir ce que je voulais faire. Je veux découvrir le monde. »
Manon Guariglia – Marseille, Caisse d’Epargne Côte d’Azur :« J’ai été émerveillée par ce périple entre le Pirée et Marseille. La force de la nature m’a impressionnée. La complicité entre nous m’a aussi marquée. Mon vivre ensemble s’est amélioré et je veux poursuivre cette vie en collectivité, pourquoi pas en colocation. Je me demande même si je ne vais pas tenter un diplôme dans la marine afin de remonter sur un bateau et revivre ce genre d’expérience. »
Nathan Leverd, Caisse d’Epargne Grand Est Europe :« Magnifique ! Nous avons vu des paysages incroyables. Cette navigation avec la Flamme Olympique de Paris 2024 m’a tenu à cœur et cela a été un honneur d’aller au bout de cette aventure. Cette expérience m’a grandi. »
Clara Labruyère, Caisse d’Epargne Hauts de France :« Incroyable et relaxant définissent cette navigation de 12 jours pour moi. Mes angoisses se sont dissipées pendant le séjour et j’ai trouvé ça trop cool. Je me sens très chanceuse. Cette expérience restera à jamais dans ma mémoire. J’ai pris de la confiance en moi. Cela m’a appris à parler et à sortir du lot. Maintenant, j’ai une voix. Je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête après ce périple. »
Hugo Girbal, Caisse d’Epargne Ile-de-France :« C’est un peu tôt pour dire ce que cette longue navigation avec la Flamme Olympique m’a apporté mais les rencontres ont été importantes pour moi. Cette aventure a été complétement inoubliable pour moi. »
Chloé Marques, Caisse d’Epargne Languedoc – Roussillon :« Inouï, inoubliable et à refaire, c’est ma façon de définir le transport de la Flamme Olympique à bord du Belem. Cela me donne des idées pour mon avenir. Je souhaite être navigatrice et dans un premier temps devenir matelot comme sur le Belem ».
Lucas Desrues, Caisse d’Epargne Loire – Centre :« Incroyable, unique et inoubliable cette navigation avec la Flamme ! Je me suis ouvert aux gens, moi le timide et le réservé. Je suis moins dans mon coin. »
Steven Etcheverry, Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées :« Le Belem est un monument historique que nous avons eu la chance de découvrir. Cela a été très précieux d’échanger avec les autres jeunes. On est tous très fiers de représenter nos régions et de participer à cet événement. Notre collectif est très fort. J’ai pris goût au bateau et à la mer alors pourquoi pas être serveur dans la Marine. »
Nathan Le Normand, Caisse d’Epargne Normandie :« C’est l’aventure d’une vie ce que nous venons de vivre et beaucoup de belles rencontres. Cette épopée m’a apporté de l’expérience pour ma future carrière, de la maturité et le goût de l’aventure. »
Thomas Tacnet, Caisse d’Epargne Rhône Alpes :« Les rencontres avec toutes les personnes à bord ont été très intéressantes. Nous nous sommes construits une vie de famille au fil des jours. Cela m’a apporté des valeurs, de la cohésion et du savoir-faire. Merci aux Caisses d’Epargne. »
À propos de Caisse d’Epargne
Les 15 Caisses d’Epargne sont des banques coopératives au service de leur région. Avec 17,2 millions de clients (dont 4,4 millions de sociétaires), elles accompagnent toutes les clientèles : particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités locales. Elles privilégient le meilleur niveau de service dans tous les domaines : collecte et gestion de l’épargne, versement des crédits, équipements en moyens de paiement, gestion de patrimoine, projets immobiliers, assurances. Les Caisses d’Epargne font partie du Groupe BPCE, 2e groupe bancaire en France.
Il l’a fait ! Maxime Sorel a passé la ligne d’arrivée de The Transat CIC à la cinquième place ce jour à 5h00 du matin (heure française) au très grand large de New York. Le skipper du voilier V and B – Monbana – Mayenne, malgré une avarie de foil à tribord ce lundi en fin de journée et une lutte acharnée pour le top 3, aura mis 8 jours 15 heures 34 minutes et 3 secondes pour parcourir les 3 218.84 milles entre Lorient et la big apple à la moyenne de 15.51 nœuds.
Le navigateur, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, réalise une grande performance à la vue du plateau XXL au départ de la compétition et d’une concurrence toujours plus forte. C’est une formidable préparation pour le grand objectif de la saison à savoir pour Maxime le départ de son deuxième Vendée Globe le 10 novembre prochain. Ce résultat probant est la récompense d’un travail acharné de Maxime et son équipe depuis la mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne fin juin 2022. Cette cinquième position exprime la force et la détermination de Maxime qui depuis, quelques années, s’est obnubilé à franchir de nombreux caps physiques et mentaux pour se mettre en situation de grande performance, l’ascension de l’Everest, il y a un an, est passé par là ! Entretien…
1/ Cette cinquième place est une parfaite réalisation. Quel est ton sentiment ?
C’était carrément dur ! 8 jours, c’est tellement rapide ! On va tellement vite. Je me suis forcément pris au jeu du classement comme à chaque fois. J’ai réussi à être aux avant-postes, à revenir avant de me faire distancer, à revenir encore jusqu’à pouvoir, 10 heures avant l’arrivée, peut-être prendre la 3e place. Ça aurait été la cerise sur le gâteau. J’ai pris une option Sud, c’était un gros risque, mais si je ne tentais pas je ne pouvais pas espérer faire le podium. Je me suis retrouvé dans une zone sans vent, mais j’ai tenté un truc. Globalement, je suis hyper satisfait d’avoir tenu la dragée à des cadors de la Classe IMOCA. Je l’avais fait un peu sur la Route du Rhum, mais il y avait beaucoup moins de concurrents. Là, il y avait quasiment tout le monde. Je suis content, fier du travail de mon équipe.
2/ Peux-tu revenir sur le déroulé de ta course, The Transat CIC ?
J’ai eu du mal à me mettre dedans, partir sur une transat aussi engagée… et en fait le départ a été plutôt cool, j’étais dans le match tout de suite, on a tous joué dans les cailloux des Glénan, et ça a bien lancé la course. Après il y a eu le sud de l’Irlande, avec une mer défoncée… puis on a enchaîné plein de systèmes hyper vite. À chaque fois je me suis laissé surprendre par les conditions aussi rudes. On a connu beaucoup de zones de vent fort avec beaucoup de mer. Le Gulf Stream c’est quand même un truc de dingue… les odeurs de mer sont différentes, les comportements des poissons… J’ai touché un OFNI proche de l’arrivée, mais ce n’est pas grave, on va essayer de réparer ou de trouver une solution pour la Transat retour.
3/ Cette performance est le fruit de choix probants depuis la mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne. Peux-tu nous en parler ?
V and B – Monbana – Mayenne est un super bateau ! Ces dernières années, on a fait 2 chantiers de structure, ça nous a coûté beaucoup de temps, mais on a ultra fiabilisé notre IMOCA. Prendre le départ d’une course comme celle-ci seulement 1 mois après la mise à l’eau c’était un challenge, et réussir à finir la course avec l’engagement que j’y ai mis, c’est une vraie réussite. Franchement c’est génial d’avoir fait cette course, dans ces conditions, pour valider autant de points techniques. Ce sont des conditions bien pires que ce que l’on va retrouver sur le Vendée Globe. Il y a plein de choses que je n’avais pas encore faites, comme aller chercher le centre d’une dépression ou contourner une dépression vers le Nord.
C’était très riche en enseignements. Je suis hyper content de ce que l’on a produit et des vitesses que j’ai pu faire. On a un potentiel hyper important et c’est super chouette pour une petite équipe comme la nôtre de voir que l’on tient la cadence. On a travaillé avec un acousticien pour faire évoluer le bruit du bateau, c’est beaucoup plus confortable. Mon matelas est aussi hyper confortable. On a vraiment gagné pour améliorer la vie à bord. Je me sens de mieux en mieux sur le bateau. Je suis de plus en plus à l’aise même dans le gros temps.
4/ The Transat CIC s’est joué beaucoup au portant. On imagine que c’est une bonne préparation pour ton prochain Tour du Monde ?
J’ai adoré le parcours et ce qu’on y a rencontré : du près, mais aussi du portant, donc c’est top parce que je ne pensais pas qu’on allait travailler autant de choses sur cette route nord. J’aime naviguer en équipage, mais je me rends compte que je suis beaucoup plus à l’aise en solitaire. Tout est fluide ! Et les résultats ne sont à priori pas mauvais… C’est sûr que cette course est méga engagée ! Pour la première fois, on a fait une course super utile pour préparer le Vendée Globe.
5/ Quelle est la suite pour toi à New York avec la New York – Vendée qui arrive très vite, départ le 29 mai ?
C’est un arrêt au stand ! Une course se termine, mais dans quelques jours c’est une autre qui commence. Je vais passer la semaine à travailler avec l’équipe technique sur le bateau et ensuite vais prendre un peu de temps pour faire du trail et visiter New York en amoureux puis avec les partenaires. C’est une course contre la montre qui débute pour notre équipe avant le départ de la New York – Vendée.
Thomas Ruyant et son plan Koch-Finot Conq de 2023 et Sam Goodchild à bord de son foiler Verdier de 2019 quitteront cet après-midi leur base Lorientaise, destination New York et le site de départ de la transat en solitaire New-York – Vendée, dont le départ sera donné mercredi 29 mai prochain. Plus qu’un convoyage, c’est à un véritable vol d’essais que les deux marins souhaitent se livrer, dans le prolongement de leur préparation collective du printemps, quand chaque expérience, chaque leçon et comptes rendus obtenus en navigation de conserve sont analysés et partagés en équipe, pour le plus grand bénéfice commun.
Une Transat en deux temps
Temps fort de la préparation au Vendée Globe, cette double traversée de l’Atlantique au programme printanier des foilers VULNERABLE est, au sein de l’équipe de TR Racing placées sous la férule de Thomas Gavériaux, abordée de la plus pragmatique, scientifique des manières. La traversée d’Est en Ouest qui débutera lundi de Lorient, sera ainsi scindée en deux tronçons, de la Bretagne à Lisbonne, puis de la capitale Portugaise à la « grosse pomme ». Les deux Imocas vont à loisir se « tirer la bourre », et emmagasiner au large et en mode « performance » un nombre considérable de datas qui seront en temps réel disséqués, décortiqués par les ingénieurs du Team, pour alimenter cette inextinguible soif de performance des deux skippers. Les deux prétendants au Vendée Globe, pour maximaliser cette quête d’optimisation, ne partiront pas seul sur l’Atlantique. Thomas sera accompagné de Morgan Lagravière et du navigateur – architecte Antoine Koch, tandis que Sam embarquera Benjamin Ferron et Paul Médinger, autant d’experts en capacité de trouver, toujours et encore les clés de la performance, quelles que soient les conditions.
Thomas et Sam débarqueront à Lisbonne, « weather permitting », remplacés respectivement par Pierre Denjean et Emilien De Broc sur le bateau de Thomas, et Robin Salmon, Boat Captain du plan Verdier et Alexis Aveline sur le VULNERABLE de Sam. Les deux skippers du Team accéléré par Advens, s’inscrivent ainsi dans cette logique savamment dosée de quête de la performance et de ménagement des hommes, qui préside à leur préparation pour l’objectif ultime de cette campagne, le Vendée Globe.
Sam Goodchild :
« Il est important de se donner du temps pour peaufiner notre approche du Vendée Globe » explique Sam Goodchild. « Après de nombreuses et enrichissantes navigations à la journée depuis nos mises à l’eau respectives, Thomas et moi allons pouvoir mettre la barre un peu plus haut en allant naviguer, toujours de conserve, au large et sur la durée. En embarquant les techniciens du Team, le gain en performance sera augmenté, et les leçons encore plus bénéfiques, tant les regards extérieurs de nos équipes seront pertinents. Voiles, réglages, comportements du bateau dans des conditions variées de mer et de vent… autant de secteurs qui seront passés au crible de leurs expertises. »
Thomas Ruyant :
« La confrontation entre deux bateaux performants est véritablement le « plus » du Team TR Racing. Nous tirons le maximum de cet incroyable avantage que nous procure la logique de Team telle qu’elle existe depuis longtemps en Formule 1 automobile. Nous allons optimiser et exacerber cette logique en navigant en équipage. L’occasion d’embarquer nos marins-ingénieurs qui pourront in situ appliquer leurs observations dans tous les compartiments du jeu. De nombreux speed tests sont au programme d’ici Lisbonne, et si la météo veut bien jouer le jeu en nous procurant un maximum de configurations, nous devrions beaucoup apprendre de cette traversée d’Est en Ouest vers New York. »
A la veille de l’inauguration du nouveau bâtiment de TR Racing à Lorient, l’écurie de course au large, menée par Thomas Ruyant, Alexandre Fayeulle et Thomas Gavériaux, révèle le nouveau nom de ses deux voiliers qui seront cette année au départ du Vendée Globe.
Le nouveau monocoque de Thomas Ruyant, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre et le plus rapide au Monde sur 24 heures, et le voilier de Sam Goodchild, Champion IMOCA 2023, porteront désormais un seul et même nom : VULNERABLE.
Ils seront les fiers ambassadeurs avec leurs marins d’une campagne sur la vulnérabilité initiée par Advens, fleuron européen de la cybersécurité, partenaire titre et technologique de TR Racing.
Une campagne inédite, déployée avec des acteurs venus de tous les horizons, pour porter un autre regard sur la vulnérabilité et donner une autre place aux plus vulnérables d’entre nous.
Alexandre Fayeulle, Fondateur d’ADVENS, co-fondateur de TR RACING et armateur des 2 bateaux VULNERABLE : ““Vulnerable” hissé sur deux Grands Voiles pour lancer le débat : et si la plupart de nos problèmes venaient de notre regard sur la vulnérabilité ? Et quel geste plus fort pour interpeller, que ce simple mot, assumé en grand par ces deux marins d’exception sur leurs bateaux préparés par la meilleure équipe ? Oui, nous sommes tous vulnérables, dans un monde vulnérable, sur une planète vulnérable. Nous le disons haut et fort pour les plus vulnérables d’entre nous que la société met de côté. Mais nous voulons poser la question à tout le monde : “et si nous regardions la vulnérabilité comme un potentiel à valoriser, plutôt qu’une charge à dissimuler ?” C’est exactement ce que nous faisons en cybersécurité et c’est le cœur de la nouvelle raison d’être d’Advens for cyber, people & planet. C’est aussi le sens de cette campagne que nous sommes en train d’imaginer, et j’invite tous ceux qui veulent y participer à nous rejoindre.”
Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing : « Nous sommes fiers d’embrasser cette campagne sur la vulnérabilité sous l’impulsion de notre partenaire, Advens. Agir avec sens est au cœur de l’ADN de TR Racing. Mettre nos performances technologiques et sportives, qui en elles-mêmes ne nous suffisent pas, au service de nos enjeux sociétaux en est l’expression.
Toute la puissance et l’intérêt humain, technique, sportif de notre dispositif inédit à deux bateaux, se trouve d’autant plus renforcé avec les deux voiliers de Thomas et Sam portant une même campagne et le même nom.
La vulnérabilité est présente dans chacun des métiers, chacune des activités de TR Racing. Chaque jour nos équipes travaillent la possibilité d’une perte de fonctionnalité technique, d’une casse matérielle, d’une blessure en mer ou à terre, d’un dysfonctionnement… Nos travaux quels qu’ils soient conscientisent les vulnérabilités. Elles sont le plus souvent partagées, nous grandissent et nous rendent plus fort, et in fine servent la préparation de nos marins et de leurs bateaux face aux éléments. »
Thomas Ruyant, skipper du voilier VULNERABLE : « Depuis le début de ma carrière en 2005, j’ai toujours eu à cœur de me servir de mes performances pour mettre en avant des causes sociétales. Cela a été le cas avec l’association Capucine, avec le Souffle du Nord pour le Projet Imagine puis avec LinkedOut et le réseau Entourage. Avec elles, je me suis bien souvent senti moins seul à bord de mes voiliers, moi qui navigue beaucoup en solitaire. Depuis nos débuts avec Alexandre et Advens, on veut aller plus loin dans l’ambition d’agir pour les Hommes et la Planète. Je suis heureux d’avoir un partenaire qui pense différemment et qui investit dans nos projets sportifs chez TRR pour porter des idées novatrices. »
Sam Goodchild, skipper du voilier VULNERABLE : « Partager une campagne avec TR Racing, Thomas Ruyant et Advens, en plus de tout ce que nous construisons ensemble, bord à bord, c’est très stimulant. J’ai hâte de hisser mes nouvelles voiles, ça va être beau ces deux VULNERABLE sur l’eau et surtout utile. »
A propos de la campagne VULNERABLE :
VULNERABLE est une campagne de changement de regard sur la vulnérabilité partagée des Hommes et de la planète. Son but ? Arrêter de voir la vulnérabilité comme une charge à porter, mais comme des limites à accueillir et un potentiel de création de valeur à libérer.
Son ambition : donner une vraie place aux plus vulnérables d’entre nous pour humaniser la société.
Initiée par Alexandre Fayeulle, qui l’inscrit au cœur de la raison d’être d’Advens, elle se propage avec Thomas Ruyant et Sam Goodchild qui l’embrassent à leur tour…bientôt rejoints par des acteurs de tous horizons…
A propos d’Advens : partenaire titre et technologique
Nous existons pour vous protéger des menaces Cyber. Mais ce n’est pas notre seule vocation : nous voulons avoir de l’impact sur notre monde, notre société, nos vies. Forts de notre indépendance et de 500 experts à travers la France et l’Europe, nous accompagnons les entreprises et institutions publiques européennes dans la prévention et la neutralisation des attaques. Et nous mettons notre performance au service des Hommes et de la Planète : 50% du capital du Groupe Advens, et donc des profits financiers qui en découlent, sont consacrés à l’action en faveur des Hommes et de la Planète.
Partenaire fondateur et principal de TR Racing depuis 2018, également partenaire technologique de l’écurie, nos équipes œuvrent à la performance des voiliers TR Racing sur toutes les questions de cybersécurité et de data performance. En janvier 2020, nous avons offert le naming de notre 1er voilier à LinkedOut, permettant ainsi à 500 personnes en situation d’exclusion de retrouver un emploi et une place dans la société.
A propos de TR Racing :
TR Racing, basée à Lorient, fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, dirigée par Thomas Gavériaux, est une structure dédiée à la conception, la préparation, et la gestion de voiliers et de programme de course au large. Elle a assuré l’ensemble de la mise en œuvre du programme de Thomas Ruyant sur l’IMOCA LinkedOut pour le Vendée Globe 2020. Depuis avec le Dunkerquois et Sam Goodchild, elle a remporté la Transat Jacques Vabre 2021 et 2023, la Route du Rhum 2022 et le Championnat IMOCA . TR Racing compte 30 salariés et est soutenue par Advens, spécialiste européen de la cybersécurité.
Le Mod70 Limosa d’Alexia Barrier a fait ce matin son entrée dans le port de Portimao au Portugal, terminus de la première transatlantique effectuée par un équipage entièrement féminin à bord d’un trimaran de 20 mètres. Les 8 femmes d’un Team très international concocté par Alexia et sa co-skipper Dee Caffari, avaient quitté Antigua le 13 avril dernier dans le cadre de la campagne de détection menée par les deux femmes pour définir l’équipage 100% féminin qui présidera d’ici 18 mois environ, aux destinées du Maxi trimaran IDEC SPORT dans une nouvelle tentative contre le record du Trophée Jules Verne.
25 navigatrices au ban d’essai
Avec méthode, empathie et bienveillance, teintées d’une forte exigence technique, Alexia poursuit ces rencontres et découvertes des talents si particuliers dont elle souhaite s’entourer pour boucler un tour du monde à la voile et sans escale. Marie Riou (FRA), Joan Mulloy (IRL), Deborah Blair (GBR), Annie Lush (GBR), Rebecca Gmuer (NZL) et la media Woman Georgia Schofield (NZL) ont ainsi enrichi une liste déjà forte de 25 profils parmi lesquels Alexia définira la start-list finale des 10 femmes retenues pour leurs compétences nautiques, leurs qualités humaines, et leurs capacités à bien vivre durant 40 jours en mer.
Une Transat découverte…
« Je me découvre en capitaine » avoue avec sa franchise coutumière Alexia Barrier. Cette finisher du Vendée Globe 2020 (24ème), connue du grand public pour ses aventures solitaires, a pourtant effectué une bonne partie de sa carrière comme équipière à bord de grandes unités de course au large. Elle revêt depuis une année une casquette de skipper et de chef d’équipe qui lui sied un peu mieux avec chaque sortie. Et celle qui vient de s’achever à Portimao était de taille, puisque pour la première fois, elle menait à son terme une expédition transatlantique à bord d’un véloce et volatile Mod70 exclusivement manié par des femmes. « Certes, nous n’avons pas poussé le bateau dans ses retranchement » poursuit la navigatrice Méditerranéenne. « Nous n’avons pas non plus cherché la difficulté. L’idée dominante était de trouver cohésion et bonne entente entre 8 femmes qui avaient très peu navigué ensemble, même si nous nous connaissions toutes à titre individuel. En ce qui me concerne, il m’importait de me prouver que je savais assumer ce rôle de capitaine et de leader. Il me semble que sur ces deux tableaux, notre transat est un succès. La bonne humeur a régné tout au long du parcours. Chacun a rapidement trouvé sa place, et j’ai pu à loisir observer mes co-équipières et évaluer au large leurs réactions, tant d’un point revue technique que sur le plan humain. J’ai apprécié leur bonne humeur et leur capacité à se soutenir les unes les autres. Il y avait à bord la bienveillance qui me semble indispensable pour réussir un tour du monde en équipage.»
Entre 8 et 10 femmes sur le Trophée Jules Verne
Alexia, toujours épaulée de la Britannique Dee Caffari, et à terre de son team manager Jonny Malbon, se donne encore plusieurs mois pour poursuivre ses expérimentations et ses essais avec d’autres navigatrices. « Nos portes sont ouvertes à toutes, quels que soient leurs horizons d’excellence, voire le volume d’expérience. Nous portons cette idée que chacun peut oser et réaliser ses rêves. Mes critères fondamentaux sont la capacité d’adaptation et de vie en groupe à long terme. Je pense devoir tester encore une dizaine de filles avant de décider d’une short-list de 14 personnes, pour un équipage final au départ du Trophée Jules Verne de 8 à 10 équipières. De nouvelles confrontations avec les autres Mod70 toujours opérationnels (Phaedo de Brian Thompson, Zoulou d’Erik Maris et Loick Peyron ou Argo de Jason Carroll) sont au programme, notamment à Palma de Mallorca cet été et en Grèce avec la Aegean 600. Le Maxi trimaran IDEC SPORT aura entre temps, le 31 mai, été mis à l’eau, et les premières navigations à bord du géant pourront débuter. »
A peine le temps de se reposer dans la quiétude printanière de Portimao. Alexia rejoindra dès ce milieu de semaine Lorient et le site de départ de The Transat CIC. Elle retrouvera le Maxi Trimaran IDEC SPORT à Vannes aux bons soins du chantier Multiplast et supervisera le 31 mai prochain la mise à l’eau du voilier détenteur du Trophée Jules Verne.
C’est inédit ! Le 27 avril, le fameux trois-mâts Belem armé par la Fondation Belem – Caisse d’Epargne, et dont la Caisse d’Epargne est l’historique mécène, partira du Pirée en Grèce pour Marseille avec à son bord 16 jeunes éclaireurs et surtout la fameuse Flamme Olympique. 12 jours de navigation, 12 jours d’aventure pour amener la Flamme en France. Le 8 mai débutera alors un grand relais parrainé par les Caisses d’Epargne. Chez TB Press, nous sommes très fiers d’embarquer à bord du Belem en tant qu’officier de presse afin de mettre en lumière cette exceptionnel voyage initiatique pour les jeunes éclaireurs sélectionnés par les Caisses d’Epargne en régions. A moi le canal et le golfe de Corinthe, la mer ionienne, la Sicile et la cité phocéenne ! Cap pour 1000 milles et une première mondiale, jamais la Flamme Olympique a accosté le pays – hôte des Jeux par la mer !
Merci à la Caisse d’Epargne, merci à la Fondation Belem Caisse d’Epargne dont l’Agence TB Press fait les relations presse depuis 15 ans ! Merci à Charline Hamonic, Christelle de Larauze et Julien Benoist pour leur confiance… Vive les relations presse et la communication qui allie sport et sociétal, la marque de fabrique de TB Press !
Dimanche, le skipper du voilier V and B – Monbana – Mayenne prendra le départ de The Transat CIC, théâtre du début d’une saison XXL ponctuée par le Vendée Globe. Le marin, originaire de Cancale, s’apprête à vivre une traversée de l’Atlantique Nord virile entre Lorient et New York, successions de dépressions et vent de face au programme. Parmi les premiers voiliers IMOCA mis à l’eau cette année, V and B – Monbana – Mayenne est totalement fiabilisé et optimisé pour la compétition en solitaire et a déjà enchaîné depuis mars quelques belles navigations « test » afin de s’échauffer et entrer dès la fin de semaine dans le vif du sujet. Entretien
1) Comment s’est déroulée ta préparation pour cette deuxième participation à The Transat CIC ?
Notre chantier hivernal a duré deux mois à Concarneau. Nous avons mis à l’eau mi-mars et depuis j’ai enchaîné 4 véritables longues navigations de 24 heures, dont 2 en faux solo. C’était bien. Il ne fallait pas moins. Cela aurait été compliqué d’avoir moins de temps de préparation. Au-delà de The Transat CIC, nous avions en tête lors de ces navigations, le Vendée Globe et nous avions pas mal de tests à faire. Cet hiver, nous avons changé quelques pièces usées par exemple comme les paliers de safrans ou des billes de chariot. Il fallait forcer dessus en condition afin de voir si tout était en ordre de marche. Nous avons eu quelques surprises, mais mon équipe a bien travaillé et nous avons une capacité d’adaptation technique forte. V and B – Monbana – Mayenne est un voilier très pointu et technologique. Nous sommes dans de la mécanique de précision. J’ai évidemment aussi profité de ces entraînements pour me remettre physiquement et mentalement dans mon voilier, retrouver mes automatismes… D’habitude, nous préparons les transats plutôt en été ou en début d’automne dans des situations météo assez légères. Là, j’ai eu de la mer et de l’air.
2) Quelques mots sur le parcours de l’épreuve entre Lorient et New York ?
Il n’y a pas de marque de parcours entre Lorient et New York. Sur le papier, New York est quasi en face de Lorient, mais on ne pourra pas aller tout droit ! Nous allons avoir une énorme zone des glaces à respecter qui va nous contraindre un peu comme dans les mers du Sud sur un Vendée Globe à passer dans des couloirs entre une dépression et cette zone interdite. Nous ne pourrons pas faire trop d’Ouest. La direction de course va également nous indiquer des zones interdites pour cause de cétacés. Bref, il y aura quelques obstacles dans ce parcours. Autre paramètre et pas des moindres, nous devrons composer possiblement avec les forts courants du Gulf Stream* qui peuvent aller jusqu’à 4 à 5 nœuds et qui peuvent engendrer une mer dégueulasse surtout si nous sommes au près. En montagne, on ne s’attaque pas souvent au versant Nord, là nous n’aurons pas le choix même si une route Sud est possible, mais rallonge fortement les distances au but. En 2016, Gilles Lamiré en Multi50 avait flirté avec les Açores…
3) Quelles sont tes ambitions sur cette navigation qui devrait durer 8 jours et être particulièrement intense ?
Si je fais un top 5 c’est ouf alors c’est ce que je me donne comme objectif. En même temps, il va falloir continuellement trouver le bon compromis, car l’idée est de ne pas casser et entacher le programme à suivre. Nous avons une autre transat ensuite avec la New York – Vendée et puis il y aura mon deuxième Tour du Monde qui est clairement l’ambition principale de l’année. J’ajoute également qu’en prenant le départ de The Transat CIC, je serai qualifié pour le Vendée Globe.
4) 33 skippers – solitaires au départ, qui sont tes adversaires directs ?
Ils sont tous mes adversaires, mais je dois dire que j’aimerais, un peu comme lors de mes dernières transats, me retrouver avec les voiliers de Boris Herrmann, Samantha Davies, Paul Meilhat et Yannick Bestaven. Je ne me priverai pas non plus de jouer si c’est possible avec les favoris que sont Jérémie Beyou, Charlie Dalin et Yoann Richomme.
5) Si on te dit The Transat, tu dis quoi ?
Je dis face Nord. Le parcours parle par lui-même. Dans les faits, ce n’est pas si simple de se mettre dans la course. D’habitude, nous avons un plus gros convoyage de Concarneau pour rejoindre Le Havre ou Saint-Malo. Là nous avons mis 3 heures pour rallier Lorient. Ces convoyages sont souvent un bon dernier training de concentration. Et puis là nous sommes à Lorient. J’ai mes repères. J’ai un peu de mal à me dire que nous allons aller au charbon !
* Le Gulf Stream est un courant océanique chaud de surface prenant sa source entre la Floride et les Bahamas, le long de la côte est des États-Unis et qui se disperse dans l’océan Atlantique quelque part au large de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve tout en se prolongeant par d’autres courants marins. Il constitue une portion du gyre de l’Atlantique Nord et désigne souvent dans le langage courant et celui des médias la dérive nord atlantique qui baigne les eaux de l’Europe de l’Ouest et du Nord.
Thibault Anselmet, 26 ans, remporte pour la deuxième année consécutive la Coupe du Monde de ski alpinisme. Il décroche un deuxième gros Globe de cristal après celui de 2023. C’est une nouvelle très grande performance pour le jeune homme originaire de Bonneval-sur-Arc. Elle prime la régularité tout au long de la saison et un travail acharné sur les skis et en dehors. Autre bonne nouvelle, Thibault ajoute un petit globe de Cristal à son palmarès dans la discipline du sprint suite à sa victoire nette et précise hier à Cortina d’Ampezzo. Il entre franchement dans la cour des grands et peut sereinement se préparer pour la Coupe du Monde 2025 qui sera prédominante en vue des Jeux Olympiques de Cortina d’Ampezzo 2026 qui verront, pour la première fois, le ski alpinisme entrer en lice.
Thibault Anselmet : « Je suis hyper satisfait de cette victoire au classement général qui était depuis quelques semaines prévisibles tant j’ai fait un bon début de saison. Je n’ai laissé aucune chance à mes adversaires tout au long de la Coupe du Monde. Ce gros Globe de cristal récompense ma régularité dans toutes les spécialités du ski alpinisme. Ce deuxième gros Globe représente beaucoup pour moi car le plus dur est de rester au sommet. Cerise sur le gâteau, je gagne hier le sprint italien qui me permet pour la première fois de décrocher un petit Globe en sprint. Je n’avais intentionnellement pas pris le départ de l’individuel dimanche afin d’être à fond hier. Cela a payé et cela clôture mon hiver de la meilleure des façons. Je suis maintenant attendu pour la Coupe du Monde 2025. Je vais tenter de rester sur ma lancée. J’aime le ski alpinisme, cela fait parti de moi. Je tiens à remercier mon staff, l’équipe de France de ski alpinisme, l’ensemble de mes partenaires, ma famille, mes parents. Sans mes parents, je n’en serais pas là, je les remercie et hier c’était l’anniversaire de mon grand-père, un beau cadeau cette victoire ! »