La force Gentric

Thibaut Vauchel-Camus ; Baptème Saint-Malo

Bernard Gentric, 70 ans le 25 mars prochain, est le père de Solidaires En Peloton, la marque sportive de la Fondation ARSEP (Aide à la Recherche sur la Sclérose En Plaques), qui fête cette année ses 10 ans. Il a également joué un rôle décisif dans le lancement du Défi Voile Solidaires En Peloton en 2012. Zoom sur un grand homme…

Saint-Cyr

Né en 1950 d’un père officier de gendarmerie et d’une mère institutrice, Bernard et ses trois frères et soeurs pérégrinent en France et à l’étranger au fil des affectations de leur papa. Bon élève, quoiqu’un peu dissipé, Bernard est très actif. « Je pratiquais beaucoup l’athlétisme entre 14 et 18 ans. J’ai participé à plusieurs Championnats de France sur 400 mètres haies » explique-t-il toujours souriant, toujours à l’écoute. Baccalauréat en poche, le jeune homme enchaîne avec khâgne et hypokhâgne, intègre Saint-Cyr et en sort avec succès. « Pendant 22 ans, je suis officier. J’alterne entre des postes de commandement et des périodes plus sédentaires, en état-major et en administration centrale de la Défense. » Il participe aussi à des opérations extérieures dont notamment l’ouverture de l’aéroport de Sarajevo en 1992 qui l’a profondément marqué. Bernard est père de trois enfants et grand-père de bientôt quatre petits-enfants. Il est marié à Danièle, “son deuxième neurone” comme il aime le dire…

Défi Sclérose En Plaques

A 42 ans, la vie de Bernard change radicalement. « Je me retrouve paralysé des membres inférieurs. On me diagnostique une Sclérose En Plaques. Evidemment, avec une SEP, on fait plus les mêmes choses. » Le jeune homme retrouve doucement l’usage de ses jambes et décide de se reconvertir, encore avec succès, par la voie de l’ENA. « Ma vie a toujours été jalonnée de défis. La maladie en est un et j’ai très vite voulu la relativiser en relevant des challenges. » Bernard enchaîne les postes de haut fonctionnaire à Paris au ministère des affaires sociales puis des finances.

En 2007, patatras, il est une nouvelle fois paralysé des membres inférieurs. Son neurologue n’exclut pas le fauteuil roulant, ce à quoi Bernard répondra : « si je ne peux plus marcher, alors je courrai !». Avec beaucoup de courage, il parvient à peu près à s’en remettre et court, avec sa Sclérose En Plaques, les 20 kilomètres de Paris en 2010 entouré d’amis et d’une de ses filles. C’est le déclic. À une époque où le corps médical conseillait aux personnes atteintes de cette pathologie le repos, Bernard a souhaité partager cette expérience positive en fondant Solidaires En Peloton.

L’un des objectifs, au-delà de la sensibilisation et de l’appel aux dons, est d’encourager les patients qui en ont la possibilité, et ils sont nombreux, à pratiquer une activité physique quelle qu’elle soit. « Aujourd’hui nous avons 30 projets en cours, portés par Défi Sports Solidaires, qui permettent aux patients de se rencontrer et de faire du sport comme ces défis “ambassadeurs” dans la voile, l’auto, le karting, le motonautisme, des raids de toute nature et surtout la course à pied bien entendu ! Près de 7000 sportifs portent aujourd’hui les couleurs de Solidaires En Peloton » indique le vice-président de la Fondation ARSEP qui ne compte plus ses kilomètres parcourus depuis (marathons, trails, ultra-fond…) !

Soutien indéfectible du Défi Voile Solidaires En Peloton, piloté par Thibaut Vauchel-Camus, Bernard conclut : « L’idée de Thibaut d’organiser le SEPTour, c’est à dire d’aller avec son beau trimaran à la rencontre des patients en Atlantique et en Manche, est TOP !  En 2020, ce seront 10 villes de visitées par le Multi50 qui porte nos couleurs, 10 comme les 10 ans de Solidaires En Peloton. » Bon anniversaire !

Un nouveau GLOBE pour Perrine Laffont !

C’est fait ! La championne Olympique de ski de bosses, Perrine Laffont, remporte, avant même la fin de la saison, un nouveau Globe de cristal récompensant son parcours sans faute depuis le début de la Coupe du Monde 2019 – 2020. La jeune et pétillante ariégeoise, 21 ans, termine, non sans difficulté, en ce dimanche matin, à la troisième place de l’épreuve d’Almaty au Kazakhstan. Elle ne peut plus être rejointe par la concurrence au classement général avant d’enchaîner avec les épreuves russes et suédoises. C’est le troisième Globe de cristal de suite pour Perrine Laffont après 2018 et 2019. La membre de l’équipe de France de ski de bosses a franchi un nouveau palier sportif cette saison s’imposant sur 7 épreuves du calendrier, Ruka, Thaiwoo en simple et parallèle, Tremblant, Calgary, Deer Valley en simple puis Tazawako. Elle peut maintenant rêver d’un nouveau gros globe de cristal, il reste trois compétitions, et d’ores et déjà se féliciter de sa constance à haut niveau et sa capacité à se réinventer continuellement sur les skis et en dehors.

Perrine Laffont : « La piste était très difficile, elle était dure ! L’entraînement n’a vraiment pas été facile mais je ne me suis pas paniqué. J’ai senti que pendant la compétition, la concurrence était très forte. J’ai fait quelques erreurs dont une chute sans conséquence. J’ai réussi, tout de même, à rester lucide pour le dernier run. Au final, je monte sur la troisième marche du podium ici et cette troisième place m’assure un nouveau globe de cristal. C’est juste incroyable, c’est énorme… J’ai eu une vraie baisse de motivation après la dernière Coupe du Monde. J’ai abordé différemment cette Coupe du Monde en me mettant moins de pression et en m’organisant autrement. Je suis fière de ce résultat. Je tiens à remercier l’ensemble de l’Equipe de France de ski de bosses avec qui nous vivons de très belles aventures, merci évidemment à mes coachs, Ludovic Didier et Lionel Levray, à la Fédération Française de ski et à mes partenaires personnels qui m’accompagnent avec beaucoup de ferveur. »

Un sponsoring nouvelle génération avec Advens et Thomas Ruyant !

La construction et l’optimisation d’un monocoque IMOCA capable de prétendre s’imposer dans le Vendée Globe s’accompagne, depuis sa genèse, pour Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle (Président d’Advens), d’une réflexion aussi poussée qu’originale sur les vertus et les finalités du sponsoring dans la voile.
La rencontre de ces deux passionnés entrepreneurs et innovateurs – l’un dans la voile et le sport de haut niveau, l’autre dans le numérique et les nouvelles technologies – ouvre des portes dans le développement du bateau comme dans la finalité ultime d’un investissement dans la voile hauturière.

Advens, 1er pure-player français de la cybersécurité, évolue et se développe au cœur de cette nouvelle économie sans frontière, riche de valeurs, et retrouve dans l’expérience du marin solitaire la quintessence de sa démarche entrepreneuriale. Mieux, l’entreprise développe des savoir-faire auxquels les nouvelles générations de bateaux totalement connectés font appel, et travaille ainsi avec le navigateur sur des applications technologiques pour permettre au bateau et au marin de gagner en performance, et ce en toute sécurité. Mais Alexandre et Thomas, en vrais visionnaires, dépassent aussi les clichés du sponsoring classique. Leur démarche se veut porteuse de sens et de messages, et le plan Verdier affiche aussi pour vocation de servir des causes chères au cœur des deux innovateurs.

Entrepreneurs et innovateurs

C’est probablement le saillant de la personnalité de Thomas Ruyant qui a le plus séduit Alexandre Fayeulle : sa détermination et sa capacité à tracer sa route, sans peur de se tromper, mais aussi son désir de pousser très loin l’ambition sportive associée au défi technologique, avec une volonté très entrepreneuriale d’innover et d’inventer. « Le projet de Thomas bouscule les codes, tout comme le fait Advens sur son marché » souligne Alexandre Fayeulle. « Nous traçons notre route et suivons nos idées, avec beaucoup de détermination et d’indépendance, et la compétition nous énergise. Après l’expérience du Vendée Globe 2016, je me suis complètement retrouvé dans la volonté de Thomas de rebondir et son ambition, ses idées et sa conception progressiste de son métier de marin. » C’est ainsi très naturellement qu’Alexandre, épaulé par de fidèles partenaires, s’est engagé aux côtés de Thomas et de ses équipes dans la construction d’un prototype dernier cri. « Advens revendique une vision très avancée sur le marché de la cybersécurité, » poursuit son Président. « tout comme Thomas qui a, depuis la conception du bateau, un regard visionnaire sur les nouvelles façons de naviguer, ainsi que sur l’exploitation des technologies – notamment numériques – associées à une toute nouvelle manière d’appréhender la voile. C’est bien l’ADN de l’innovation que nous avons en commun avec Thomas et toute son équipe TR Racing. »

Advens acteur de la nouvelle économie

« Qu’on le veuille ou non, la société numérique est aujourd’hui omniprésente, et nos métiers sont tout simplement indispensables à son développement » explique Alexandre Fayeulle. « Les enjeux de cybersécurité sont énormes et touchent tous les états, toutes les entreprises et tous les citoyens. Notre mission consiste à les protéger, et à permettre à chacun d’évoluer sereinement dans ce nouvel environnement ». Advens compte d’ailleurs bien exploiter son partenariat avec Thomas Ruyant et se servir de la formidable chambre de résonance que représente le Vendée Globe pour faire connaître ses métiers et sensibiliser le plus grand nombre. « Les états sont extrêmement sensibilisés, les entreprises de plus en plus, il est dorénavant indispensable que le plus grand nombre de parents et d’enfants prenne conscience des risques induits par l’usage du numérique dans leur quotidien et adopte les bonnes pratiques pour se protéger. Un autre enjeu est d’attirer vers nos filières et nos entreprises le plus de talents possibles, nos métiers sont nobles et passionnants, or il manque aujourd’hui 3 millions d’experts dans le monde. »

Des applications concrètes pour l’homme et sa machine

Les technologies et les données numériques sont aujourd’hui partout, même dans la course au large. La multiplication des capteurs embarqués sur les bateaux et les skippers, génèrent des milliards de données devenues essentielles pour comprendre et développer les performances des voiliers et des marins. Le développement d’une véritable intelligence autour de ces datas devient une des clés de la performance. « Advens est au cœur de ces problématiques » sourit Alexandre Fayeulle. « Nous avons avec ce bateau un terrain de jeux passionnant sur lequel appliquer nos savoir-faire… Les équipes d’Advens travaillent main dans la main avec celles de TR Racing sur des applications spécifiques pour permettre, par exemple, d’alerter le skipper sur la position et l’incidence des foils, le réglage et l’optimisation de ses voiles etc… D’autres applications vont gérer les données de santé de Thomas, lui permettre d’évaluer sa forme, anticiper sa fatigue, gérer ses phases de sommeil … » Tout en assurant le bon niveau de protection. « L’introduction du numérique dans les bateaux engendre de nouveaux risques qu’il est nécessaire de maîtriser, sinon il sera très facile pour une personne mal intentionnée de prendre la main et le contrôle de bateaux vulnérables et ainsi changer le cours d’une course. Comme partout, le numérique est source de nombreuses opportunités mais aussi de nouveaux risques, il est important d’en prendre conscience et d’appliquer les bonnes pratiques de sécurité, le plus en amont possible. C’est justement notre cœur de métier ! »

Contribuer à un monde plus juste et plus durable…

Les collaborateurs Advens appartiennent à cette nouvelle génération consciente de son impact et soucieuse du monde dans lequel elle évolue. A travers leurs métiers, Advens protège la société mais souhaite s’engager plus loin en faveur du bien commun. « Il est important que notre partenariat avec Thomas puisse nourrir des actions utiles et positives. Notre réussite ultime est que notre performance, qu’elle soit économique ou sportive, ait du sens et contribue à faire avancer les choses ! »

All Purpose Concarneau s’agrandit !

La voilerie concarnoise, All Purpose, membre du groupement All Purpose qui compte sept voileries en France, s’est agrandie ces derniers mois et dispose désormais des espaces nécessaires pour continuer sa croissance et répondre à sa clientèle. « Nous ne changeons pas d’adresse. Nous avons gardé nos locaux existants pour notre activité de gréeur et nous avons investi le bâtiment mitoyen afin d’y installer un plancher de 250 m2 pour notre activité de production et réparation des voiles » explique Stéphane Hebert, le gérant d’All Purpose Concarneau. « Nous avons profité de cet agrandissement pour embaucher un maître-voilier de plus. Nous sommes désormais quatre aux affaires ! L’idée est de produire 50 voiles alors que nous étions à 30 en 2019. Cela va nous laisser également plus de place pour le gréement. » All Purpose Concarneau est basée rue des Bolincheurs dans la zone du Moros.

Thomas Ruyant, pas à pas

Le compte à rebours du 8 novembre prochain, date du départ de la 9ème édition du Vendée Globe, a depuis longtemps commencé pour Thomas Ruyant et pour toute l’équipe de TR Racing. De nombreux jalons, et non des moindres, ont déjà été solidement posés, à commencer bien sûr par la mise à l’eau d’un plan Verdier innovant, et l’accumulation de milliers de milles dont une belle tranche en course lors de la Transat Jacques Vabre l’automne dernier. Reste un nombre important de paliers à franchir avant de se présenter sans état d’âme, confiant en l’immense travail accompli, sur la ligne de départ des Sables d’Olonne. Thomas Ruyant en évalue les moindres détails, et avance avec sagesse, pas à pas, étape par étape, à commencer par un important chantier d’hiver qui va le mobiliser jusqu’à la mise à l’eau d’Advens for Cybersecurity le 8 avril prochain.

Une ergonomie revue et corrigée !

La coupure hivernale a été franche, radicale, et bienfaitrice. Thomas Ruyant s’est, en ce début d’année 2020, accordé le luxe rare de vraies vacances. Une rupture totale avec un quotidien besogneux qui l’a totalement absorbé durant le plus clair des deux années écoulées. Il a réintégré il y a quelques jours seulement le chantier de Lorient où son plan Verdier récupère lui aussi, aux bons soins des équipes de Laurent Bourguès. Ce dernier, riche de l’expérience accumulée en entrainement et lors de la Transat Jacques Vabre par Thomas et Antoine Koch mais aussi par lui-même lors du convoyage retour vers Lorient, préside de deux manières au gros oeuvre de l’hiver ; « Nous avons mis volontairement à l’eau un bateau à l’ergonomie intérieure peu élaborée » explique Ruyant, « sachant que c’est à l’épreuve de la compétition qu’émergeraient les vérités en ce domaine. Forts de nos expériences réciproques, nous sommes aujourd’hui en mesure de revoir profondément l’aménagement de l’espace de vie du bateau, qui va s’articuler autour d’un siège totalement moulé à ma morphologie. On le sait, ces voiliers de la nouvelle génération sont terriblement exigeants, et il importe de disposer à l’intérieur d’un espace de vie dédié à une véritable récupération physique. Grande originalité, ce siège sera orienté « dos à la route » ! Les « arrêts buffets » dans les vagues abruptes, sur un bateau lancé à pleine vitesse, sont redoutables, et nous pensons ainsi en atténuer les dommages. Une telle orientation facilitera aussi grandement l’accès au cockpit. Ce siège desservira toutes les fonctions inboard, préparation de la nourriture, position de repos, et accès aux outils météos et informatiques. »

Les foils V.2

Le deuxième grand carnet de notes à cocher concerne l’état général du bateau. Après deux traversées de l’océan Atlantique, il est temps d’observer et de contrôler l’usure et le vieillissement de la structure et des différentes pièces majeures du bateau. Aucune mauvaise surprise à déplorer, et la qualité du chantier Persico est bien au rendez-vous. « Nous avons cependant procédé à quelques renforts structurels, fruits de nos observations. L’idée est de ne rien laisser au hasard. » précise Thomas.
Reste un chapitre à part entière, que Thomas souhaite étaler dans le temps, jusqu’au Vendée Globe, la réflexion sur la deuxième génération de foils. « Notre bureau d’étude planche en effet sur la création de la version V2 de nos foils. Nous disputerons The Transat CIC avec nos foils actuels. L’idée est d’ensuite pouvoir disposer d’un jeu de foils en option dès la fin de l’été.” 

Deux transats 

Avec 8 techniciens à temps plein au chevet de son coursier, Thomas se projette avec une étonnante sérénité dans cette année 2020 de tous les challenges. « Je suis certes pressé d’être au départ du Vendée Globe, mais ma première expérience de cet immense événement me permet d’avoir aujourd’hui un certain recul. Je ne veux pas brûler les étapes. The Transat CIC sera un test important pour concrétiser les beaux espoirs nés de la Transat Jacques Vabre. Nous nous laissons toute latitude de disputer ou non la New York-Vendée. Un convoyage « d’étude » et de travail en équipage serait aussi une option intelligente juste avant le Vendée Globe. A décider en temps utile. »

Le luxe de la sérénité

Une équipe technique soudée et qui a fait ses preuves, un partenaire Advens très impliqué, un bateau plein de promesses, Thomas Ruyant s’offre le luxe de la sérénité. « Je ne me mets aucune pression. Je ne me pose pas en favori. Aux autres de me coller ou non cette étiquette. Si on nous la colle, c’est qu’on aura bien travaillé. Je ne m’impose pas non plus d’entraînements physiques ou sophrologiques particuliers. J’ai toujours fait du sport, et je continue la pratique sportive, à un rythme élevé, en me faisant plaisir, par la pratique du surf notamment. Nos bateaux sont raides, mais curieusement, plus faciles à certains égards. Nos jeux de voiles, foils obligent, sont plus petits, avec des voiles plus légères à déplacer, et dont les recouvrements permettent de les garder à poste plus longtemps, reculant et diminuant le moment des exténuants changements de voiles. Avec des pilotes extraordinairement performants, qui gèrent merveilleusement la gîte, les oscillations du vent et les relances, je pourrais demeurer enfermé à l’intérieur. Mais je n’en suis pas là. J’ai encore besoin de naviguer en contemplatif, de profiter de la mer et des étoiles….»

Maxime Sorel, en route pour une année GÉANTE !

Le monocoque de 60 pieds V and B – Mayenne est arrivé par cargo à Lorient le week-end dernier. Il a été acheminé à Concarneau en ce début de semaine afin d’entrer dans le chantier de Roland Jourdain pour un peu plus d’un mois de fiabilisation et d’optimisation. Son skipper Maxime Sorel, après une première saison sur le circuit IMOCA, s’apprête à vivre une année 2020 riche en navigations avec la participation en mai à la mythique The Transat CIC entre Brest et Charleston, une première traversée de l’Atlantique en solitaire sur ce type de voilier pour le marin de 33 ans. Il enchaînera en juin par l’épreuve New York – Vendée, avant d’aborder sa dernière ligne droite en vue de son premier Tour du Monde en solitaire et sans escale qui prendra son envol des Sables d’Olonne le 8 novembre. Maxime Sorel, au-delà de ses objectifs sportifs, sera, comme l’année dernière, le parrain national de “Vaincre La Mucoviscidose” et compte, avec son équipe, mettre en avant les messages de l’association tout au long de sa saison. Enfin, l’ingénieur de formation, auteur d’une ascension fulgurante en course au large depuis quatre ans, sera toujours accompagné de deux partenaires d’importance d’origine mayennaise jusqu’à l’arrivée du Vendée Globe en 2021, V and B et le département de la Mayenne, ainsi qu’un club d’entreprises venant de tous les coins de l’hexagone.

Le « rookie » Maxime Sorel

C’est une sacrée saison qui attend Maxime Sorel, une année initiatique qui va lui permettre d’enchaîner les milles en solitaire afin de se qualifier pour le Vendée Globe et surtout de continuer à progresser et à apprendre à manier toutes les composantes d’un projet aussi exigeant. Le jeune homme originaire de Cancale a du pain sur la planche et va participer dès le 10 mai à sa première traversée de l’Atlantique en solitaire sur le voilier V and B – Mayenne. Une transat difficile entre Brest et Charleston aux Etats-Unis, qui se dispute sur une route très Nord et semée d’embûches, avec de forts vents de face, le froid, et des mers chaotiques…  Dans la foulée, Maxime se présentera au départ en juin, de la New York – Vendée afin de consolider ses connaissances, valider son billet pour le Vendée Globe et prendre un maximum de confiance avant de découvrir l’hiver prochain les mers du Sud. Entre temps, le rookie Maxime va s’entraîner physiquement cet hiver, participant notamment au trophée Mer et Montagne mais également à une course de Yoles en Martinique, tout en suivant un programme d’entraînement à terre personnalisé. Le navigateur, accompagné de son équipe technique et de l’expérimenté boat captain Philippe Laot, nouvelle recrue, sera au chevet de son navire qui va subir un long chantier avant d’affronter les océans du globe.

« Nous allons mettre V and B – Mayenne en configuration “solitaire” pour le Vendée Globe” déclare Maxime. “ Le réservoir de gasoil va être scindé en deux compartiments pour plus d’équilibre. Nous allons revoir les systèmes de matossage et nous avons du travail autour du vérin de quille qui a fait beaucoup de bruit en 2019.  Bref, tout va être revu afin d’avoir le voilier le plus fiable pour The Transat CIC et New York – Vendée. L’idée sur ces deux traversées de l’Atlantique est d’être en mode “Vendée Globe” afin de valider un maximum de points techniques avant mon Tour du Monde en solitaire. Je souhaite avoir le bateau le plus sain possible à l’issue de ces deux compétitions, préambule du Vendée Globe, et retrouver tous mes automatismes en solitaire. Je ne veux pas me mettre de pression sportive démesurée en 2020.”

Un ancrage mayennais mais pas que

Deux partenaires principaux, seront, comme en 2019, les soutiens majeurs de Maxime. V and B, partenaire historique, est plus que jamais aux côtés du skipper et souhaite faire rayonner le projet au niveau national à travers ses 200 franchises. La communauté des VandBistes est engagée et prête à partager cette année de grands défis. L’entreprise mayennaise est accompagnée depuis juillet 2019 par le département de la Mayenne qui, en engageant ce partenariat, a pour principal objectif de renforcer la visibilité et la notoriété de son territoire tout en lui adossant des valeurs positives pour renouveler et moderniser son image. Cela s’inscrit dans une démarche plus large d’attractivité afin d’accélérer son rayonnement régional et national.  Enfin, ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans la participation d’une vingtaine d’entreprises locales mais aussi nationales qui seront, sans aucun doute, de ferventes supportrices de Maxime autour du Monde.

Pour Vaincre la Mucoviscidose

Depuis de nombreuses années, Maxime Sorel a pour but de coupler ses aventures sportives à des messages forts liés à l’association Vaincre la Mucoviscidose. En 2020, cela sera encore le cas, l’ensemble du projet V and B – Mayenne jettera toutes ses forces afin de mieux faire connaître cette maladie au grand public et accumuler un maximum de dons pour la cause. Ainsi, le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose et ses équipes préparent une campagne de sensibilisation que le public découvrira dès le premier trimestre. Le fameux dragon des océans, très inspirant, imaginé par le graphiste de renommée internationale, Yann Legendre, sera toujours le symbole de cette volonté commune des partenaires de Maxime à aider l’association « Vaincre La Mucoviscidose ». De plus, l’opération « les p’tits Moulins autour du monde » est reconduite. Chaque moulin en papier conçu  représente 1 mille et un don de 2 euros minimum… Objectif : 24 000 P’tits moulins soit la distance à parcourir sur le Vendée Globe. De nombreux enfants et parents sont donc invités à entrer dans cette mécanique à vent et un kit pédagogique pour les écoles est en cours de réalisation.