Sport responsable : le sport autrement

La remise des trophées du Sport responsable a eu lieu le 15 décembre 2016 au CNOSF à Paris. Le jury des trophées du Sport responsable, présidé par Sébastien Chabal, a rendu son verdict. Les vainqueurs sont l’école du mouvement dans la catégorie « accessibilité », l’amicale de Villeuneuve-la-Garenne dans la catégorie « mixité », le club olympique Rouézien dans la catégorie « santé et sécurité », les écuries de la Grangette dans la catégorie « éco-responsabilité », Marseille Nord handball dans la catégorie « insertion et reconversion », AS Corbeil – Essonne « Fair Play », lames de joie dans la catégorie « autres structures ». Le coup de cœur des internautes est attribué à la fédération française de triathlon. La démarche Sport responsable, initiée par Generali France, fête, cette année, ses cinq ans avec plus de mille clubs labellisés. Elle met en valeur les initiatives exemplaires de structures sportives en adéquation avec les sept points de la charte du Sport responsable.

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « 311 structures sportives ont répondu cette année à l’appel du Sport responsable dans 42 disciplines. 13 fédérations sont signataires de la charte du Sport responsable. Cette démarche, qui fête, cette année, ses cinq ans est une réussite. Je tiens à féliciter l’ensemble des clubs qui ont répondu présents et qui quotidiennement permette la pratique du sport autrement par des initiatives exemplaires. Il n’a pas été facile pour le jury de sélectionner sept structures mais nous y sommes arrivés. Elles sortent notamment du lot car elles mettent en place des actions sur plusieurs points de la charte du Sport responsable. Rendez-vous en 2017, rejoignez-nous ! »

Marie-Christine Lanne, directrice en charge de la communication et des engagements sociétaux : « Promouvoir la responsabilité sociale et environnementale sur les terrains sportifs auprès des millions de pratiquants permettra au fil des ans d’essaimer les comportements responsables et de réduire le niveau de risques dans la Société. C’est au cœur de notre mission d’assureur. Les trophées du Sport responsable fêtent, cette année, cinq ans d’existence. Cette dynamique qui s’amplifie, signe du succès du concept, permet de mettre en avant les bonnes pratiques en faveur de l’égalité des chances, les réflexes santé et sécurité, la protection de l’environnement et la reconversion des sportifs. Bravo aux vainqueurs et aux 311 structures sportives à avoir répondu à l’appel de Generali. Merci à Sébastien Chabal qui a parfaitement succédé à Zinedine Zidane. Generali est fier de soutenir l’initiative de Chabal Sport Citoyen qui permet à de nombreux sportifs en France de pratiquer sur des terrains multi-sports écoconcus, avec une démarche pédagogique citoyenne pour les jeunes générations. »

Marie-Edith Tassan, présidente de l’Ecole du Mouvement (Nord), vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Nous nous adressons à tous à l’Ecole du Mouvement. Dès 18 mois, plus de 150 petits bouts participent à nos jeux de motricité. C’est très important dans notre dispositif de développer l’enfant et le socialiser. Ensuite de 5 à 6 ans, nous commençons à proposer la pratique du volley-ball afin que les enfants de 8 ans puissent totalement intégrer nos cours de volley. Nous agissons également en faveur des handicapés. Dans plusieurs communes des environs de Lys-lez-Lannoy, nous avons effectué un audit des clubs capables de recevoir des non valides. Nous avons mis ensuite les clubs et les sportifs en relation et nous continuons à les accompagner. Chaque mardi, nous avons une session de volley-assis. 5 stagiaires de l’Edhec nous aident actuellement à l’organisation d’un tournoi international de volley-assis. Enfin, nous avons fait du sport santé une priorité. Ainsi, des personnes âgées autonomes et non autonomes pratiquent le volley ou d’autres activités vivifiantes. C’est une joie pour l’Ecole du mouvement de recevoir un trophée des mains d’un grand champion comme Sébastien Chabal. L’initiative de Generali, à travers la démarche Sport responsable, est excellente. »

Joris Rougier, directeur de l’amicale de Villeneuve-La-Garenne, club Omnisports (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes sur un territoire ou la mixité culturelle et sociale est forte. 20 communautés se côtoient. Pour certaines filles, il est difficile de pratiquer une activité sportive. Nous les encourageons quotidiennement à venir rejoindre notre club Omnisports en sensibilisant les parents dès l’école maternelle. 75 % des licenciés dans notre section cyclisme sont des femmes. Nous avons aussi beaucoup de jeunes filles qui pratiquent le volley-ball. Depuis deux ans, nous avons monté une équipe de football féminine de 14 à 16 ans. De plus, au-delà de la mixité, notre rôle est de rendre accessible le sport à tous. C’est le cas à Villeneuve-La-Garenne avec des cours de 3 à 80 ans. J’ajoute que l’Amicale est présidée par une femme, Laurence Coronio. C’est un réel plaisir de gagner le trophée du Sport responsable dans la catégorie « mixité ». C’est un grand encouragement pour nous. »

Ludovic Robidas, responsable du Club Olympique Rouézien (Maine et Loire), vainqueur dans la catégorie « santé et sécurité » : « Nous sommes un club omnisport désormais assez reconnu sur la thématique du sport santé au niveau local, régional et national. L’activité physique est un prétexte pour nous afin de créer un lien social entre nos pratiquants. Nous sommes devenus une grande famille dont le leitmotiv est la solidarité.. Notre objectif est de donner du bonheur, voire des sourires dans les regards. Ainsi, nous allons à la rencontre de tous les publics afin de leur proposer de nous rejoindre sans leur mettre de pression. Nous nous adressons à des enfants, des adolescents, des adultes de 18 ans à pas d’âges qu’ils soient valides ou non, isolés ou pas. Cette année, nous avons reçu l’un des prix des talents de la Sarthe. »

Véronique Bouchet, directrice des Ecuries de la Grangette (Aude), vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « Nous sommes partenaires de la ligue protectrice des oiseaux. Nous nous engageons sur nos 20 hectares à protéger notre site et à interdire la chasse sans oublier l’absence totale de pesticides. D’autre part, notre fournisseur d’énergie est ENERCOOP. L’ensemble de notre électricité provient d’énergies renouvelables. Nous disposons de panneaux photovoltaïques, d’un chauffage au bois et aux granules. Nos produits d’entretien sont éco-labellisés et évidemment nous faisons du trisélectifs. Dans le cadre de nos activités, nous intégrons un programme éco-responsable dans notre pédagogie : pas de brutalité avec les poneys, une sensibilisation à l’environnement à travers la prise de conscience des espaces verts ou encore un potager dont s’occupent les enfants. »

Marion Ricardo, pôle développement Marseille Nord Handball, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « C’est mon grand-père qui a fondé cette structure. J’essaie de pérenniser son action. Nous agissons auprès d’enfants de 6 à 16 ans dans les 13, 14, 15, 16 et 3èmearrondissements de Marseille et plus précisément dans les cités de la solidarité, kallisté, le castelas, fond-vert… Nous sommes un club de handball qui a des initiatives à caractère social. Les enfants des quartiers populaires n’ont pas toujours un accès au sport où ils ne souhaitent pas se rendre dans une structure sociale ; alors nous allons vers eux en organisant des activités sportives, comme le handball, dans la rue ou dans des espaces publics. Concrètement, nous avons 9 éducateurs qui proposent la pratique d’un sport deux fois par semaine pendant deux heures. Les jeunes ne s’inscrivent pas et ils viennent un peu quand ils veulent. On parle plus d’un système d’adhésion. Afin de les fidéliser, nous apposons des affiches un peu partout et nous travaillons avec certaines écoles. L’idée est de proposer une pratique de qualité. Enfin, chaque année, nous organisons une course d’orientation afin de créer une mixité inter-quartier. A ce jour, 4 000 jeunes sont concernés. »

Bruno Chamont, responsable AS Corbeil – Essonne Tennis de Table (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « Esprit sportif » : « Pour se développer un club sportif comme le nôtre doit impérativement s’ouvrir au plus grand nombre. Depuis plusieurs années, nous proposons la pratique du tennis de table dans 17 écoles primaires notamment auprès de jeunes de quartiers difficiles. Nous installons notre matériel comme des mini-tables et un éducateur spécialisé. 1 200 jeunes sont concernés. A la fin de chaque année, nous organisons un rassemblement, une finale, afin de réunir tout le monde autour d’un moment convivial. Nous agissons également pour les jeunes filles et les femmes. Au niveau national, seulement 17 % de femmes pratiquent le tennis de table, au niveau départemental 12 %. Dans notre club, 45 filles jouent au tennis de table sur 160 licenciés. Nous nous appuyons sur les écoles primaires afin de convaincre les mamans des enfants de nous rejoindre et nous organisons des portes ouvertes avec une découverte de notre activité et un repas en commun. Autre volet de la charte du Sport responsable que nous traitons : le développement durable puisque le tri selectif est de mise chez nous. Nous recyclons aussi du vieux matériel. Enfin, nous motivons nos jeunes à avoir des projets totalement créés par eux même comme des rencontres à l’étranger avec des villes jumelées. »

Jean-Marc Lamblin, responsable de Lames de joie (Pas-de-Calais), vainqueur dans la catégorie « autres structures » : « A l’époque, j’étais président de la table ronde de Berck. Chaque année, nous mettons en place une action caritative. Je n’avais pas envie de soutenir une grande cause mais plutôt un micro projet. J’ai rencontré alors le professeur Frédéric Charlaté qui m’a parlé de la nécessité pour certains enfants amputés de faire du sport. La prothèse ne suffit pas pour la pratique sportive. Ces enfants ont besoin, comme pour Oscar Pistorius, de lames en carbone pour courir. Ces dernières ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale et sont chères. Nous avons donc décidé, en nous appuyant sur la Fondation Opale, de financer un maximum de lames. Comme un instrument de musique, ces lames en carbone sont prêtées car elles ont une durée de vie importante. Les enfants amputés peuvent donc bénéficier d’un prêt et ensuite donner leurs lames à un autre. Pour l’instant, nous avons financé, grâce à des dons et des ventes de gaufres et autres sur le terrain, 5 lames. Nous comptons aller plus loin et ne pas se cantonner aux enfants des Hauts-de-France. Lames de joie s’adressent à tous. Etre les lauréats de la catégorie « autres structures » des trophées du Sport responsable va nous donner encore plus de force pour continuer à inviter le plus grand nombre à nous faire des dons et permettent ainsi aux enfants amputés de pratiquer leur sport comme les valides… »

Ni pleurs ni regrets

Le Vendée Globe du skipper Nordiste Thomas Ruyant s’est arrêté à mi-parcours, au sud de la Nouvelle Zélande. Une infortune de mer, imprévisible, imparable, a brutalement, violemment, mis fin aux rêves du skipper du « Souffle du Nord pour Le Projet Imagine ». La course, la compétition, l’aventure, ont en quelques secondes basculé dans un cauchemardesque épisode de survie. Avec un sang froid et une maîtrise étonnante, Thomas est parvenu à maintenir à flot sur plus de 220 milles un voilier en train de se disloquer sous ses pieds. Sonné, incrédule, Thomas a réussi à ramener à bon port son bateau coupé en deux mercredi dernier, évitant un démâtage annoncé et un sauvetage en haute mer. Avec l’aide de son boat captain et ami Laurent Bourguès, venu en toute urgence le rejoindre, il se plonge depuis dans de fastidieux travaux de consolidation du bateau, sain dérivatif à la déception et à l’amertume. Durant 44 jours seul en mer, Thomas Ruyant s’est affirmé comme un marin complet, un compétiteur acharné, et un homme attachant, simple, honnête. Un homme à l’image des « humbles héros » du Projet Imagine et plus largement de tous ceux qui s’engagent, tous ceux que le collectif fédéré par Le Souffle du Nord souhaitait mettre dans la lumière, et dont Thomas a, avec fierté, porté les couleurs de l’Atlantique au Pacifique. Retour sur un mois et demi d’aventures inattendues…

Le chenal des Sables

Avant même le coup de canon, le Vendée Globe a déployé toute sa magie aux yeux de Thomas Ruyant ; « On ne sort pas indemne de cette descente du chenal des Sables. Cela n’a duré qu’un quart d’heure, mais ces 15 minutes m’ont profondément marqué. Ce n’est pas si souvent que nous marins, sommes confrontés à une telle ferveur populaire. Tout cet amour qui vous arrive par vagues ininterrompues ! J’y ai souvent repensé les jours suivants… »

Dégolfage express

« Puis la course est partie, vite, très vite, avec un dégolfage express. Je me suis tout de suite senti à l’aise. J’étais bien, placé comme je l’espérais, non pas en tête, mais dans le bon peloton, avec des marins du calibre de Jean Le Cam ou Yan Eliès. Le rythme a été difficile à suivre, et les meilleurs bateaux ont commencé à creuser les écarts. J’ai pris la mesure que j’étais en piste pour un tour du monde, et je suis entré dans ma course, bien en phase avec les éléments, vigilants à toujours porter la bonne toile, avec les bons réglages. Cette première partie de course en Atlantique a été très agréable, avec de la vitesse, au contact dans les alizés. »

La réalité du Vendée

« Avec l’entrée dans les 40èmes, on touche à la dure réalité du Vendée Globe. C’est une forme de navigation nouvelle qui a commencé. On cherche en permanence à bien se placer avec les systèmes météos qui nous arrivent par derrière. On n’est plus dans un rythme de transats, mais on vit en fonction des dépressions australes. C’est là que les marins d’expérience comme Dick et Le Cam ont fait merveille. Ils ne font pas d’erreur malgré la fatigue, ont les bons réflexes quand une situation inhabituelle surgit. J’ai beaucoup appris en ce qui me concerne, surtout suite à mes erreurs. La fatigue a commencé à se faire sentir avec l’Océan Indien. On est au taquet, mais autrement. On navigue moins toilé, mais tout aussi vite. On gère l’homme et la machine différemment. »

Le désert de l’Indien

« Cet océan entre Afrique et Australie est un désert, une immensité hostile. On a dû se restreindre à un étroit goulet entre la zone des glaces et les zones de hautes pressions descendues de Madagascar. Le froid s’installe et rend tout séjour sur le pont difficile. J’ai fait mes premières erreurs que j’ai payées cash en milles perdus, et en galère pour réparer. Mais j’ai chaque fois trouvé les solutions, bien aidé par les conseils de Laurent (Bourguès). Lattes, chariot, « mule »… les avaries se sont succédées avec la casse du schnorchel et cette effrayante voie d’eau. Cela a été une épreuve moralement très difficile. J’ai su réparer. Et je suis devenu plus contemplatif. J’avais des nuées d’oiseaux qui me suivaient en permanence, albatros et autres. Le ciel y est incomparable, avec des lumières incroyables sous les fronts. J’étais là où je voulais être. Ma fuite vers le nord m’avait mis dans une position similaire à celle de Jean-Pierre Dick après son passage dans le détroit de Bass. Le Pacifique s’annonçait clément, et j’allais m’y régaler avec un bon angle au vent. A ce moment de la course, je pensais que le plus dur était derrière moi. J’avais surmonté mes avaries, et le Pacifique s’offrait à moi, avec ce cap Horn en point d’orgue… C’est là une chose que je regrette le plus aujourd’hui, la frustration d’être privé de ces grands moments dans le Pacifique. »

Un impact traumatisant

« Puis est survenu ce choc, énorme, qui m’a projeté en plein sommeil sur le pied de mât. Les dégâts me sont apparus immédiatement dans toute leur épouvantable ampleur. Mais ce n’était que les prémices de ce qui m’attendait les heures suivantes. Naviguer avec un bateau brisé, en passe de se désintégrer est traumatisant. Je m’y suis attelé, soutenu par l’idée que je n’étais pas loin des secours. Il me suffisait d’appuyer sur le bouton de ma balise, et l’hélicoptère serait apparu. Mais je ne pouvais me résoudre à abandonner le bateau. Il fallait que je le ramène. J’ai vite vu qu’un énorme coup de vent descendait sur moi. J’ai entamé une course contre la montre, contre la dégradation de mon bateau, et contre l’arrivée de la tempête. J’étais à la cape, à sec de toile, et je me suis rendu compte qu’à cette vitesse, la tempête serait vite sur moi et que mon bateau ne résisterait pas. J’ai renvoyé de la toile, en serrant les fesses car mon gréement était mou. Je risquais le démâtage. Je ne pouvais reprendre de la bastaque au risque de plier davantage le bateau. Le vent est rentré, vite et fort. Avant que je ne comprenne, j’avais 50 noeuds. Mon bateau est parti au lof, car mon système de barre était endommagé. J’avais la balise dans les mains, et j’ai été souvent à quelques millimètres de déclencher l’alerte. Le bateau s’est remis droit à 90 degré du vent. Je suis parti au reaching à plus de 15 noeuds, avec l’avant du bateau plein d’eau. Puis, en arrivant sous les côtes de la Nouvelle Zélande, le vent a molli progressivement, 30, puis 20, puis 15 noeuds. J’ai su que c’était gagné. J’ai respiré, j’ai ouvert les yeux et là, comme un signe venu d’ailleurs, le soleil s’est couché derrière les montagnes néo zélandaises. Quel cadeau ! Un albatros est apparu. Je me suis assis et j’ai appelé ma femme. »

Des homards pour cadeau d’accueil

« Les Coast Guards sont arrivés, un peu en mode cow boy, prêts à sauver le monde. Cela m’a fait sourire car je n’avais plus peur, et je savais le gros du danger derrière moi. Ils sont montés à bord, et Stuart a tout pris en charge. Il m’a dit d’aller dormir, et je ne me suis pas fait prier. A mon réveil, nous étions en approche de Bluff et le soleil se levait. Comme la veille, ce fut un moment de grâce absolument somptueux. On s’est amarré sur un bout de ponton au fin fond d’un port de pêche, un peu perdu et déroutant. J’ai mis pied à terre et ai aperçu un bateau de pêche qui approchait. Il venait vers moi et j’ai craint pour mon bateau endommagé. Je suis monté sur le pont pour surveiller sa manœuvre. Arrivé à quelques mètres, un pêcheur est sorti sur le pont du navire, une vraie tête de pirate. Il m’a regardé, puis a balancé un sac sur le pont. Il a porté deux doigts à sa visière est reparti. J’ai regardé dans le sac, il y avait 9 homards vivants ! Merci les Kiwis ! »

Cette aventure me porte

« Depuis deux ans, je rencontre des tas de gens incroyables, grâce à Fred (Bedos), l’ONG Le Projet Imagine et au Souffle du Nord. Je ne les remercierai jamais assez. Ce sont des années très riches dans ma vie. L’aventure m’a porté et continue de me porter. Je prends toute la mesure aujourd’hui de son caractère unique, de l’impact profond qu’elle a sur un grand nombre de personnes et en particulier sur moi. J’espère en avoir été digne sur ce Vendée Globe… Je tiens à dire MERCI à tous nos supporters qui me soutiennent dans les bons et mauvais moments. MERCI d’avoir organisé ce Ch’ti Haka et pour ce rassemblement aujourd’hui à Dunkerque. Et puis MERCI à tous ceux qui s’engagent pour les autres, c’est une grande fierté de vous représenter. »

Et maintenant…

« Laurent Bourguès est arrivé et nous nous sommes immédiatement mis au travail. Non pas pour réparer, car nous n’en avons ni les outils ni les moyens. Mais pour consolider la plateforme dans le but de pouvoir rejoindre le petit port de Dunedine qui permettra de mettre le bateau en totale sécurité. Nous utilisons tout ce qui nous tombe sous la main, bois, contreplaqué pour renforcer la structure. Une fois là-bas, on y verra plus clair et on envisagera la suite. Je pense, j’espère, regagner la France à la fin du mois, pour fêter les 4 ans de mon fils le 1er janvier… »

Ils ont dit :

Sylvain Derreumaux, Responsable de projet du Souffle du Nord : « L’ambition de l’association Le Souffle du Nord est de dynamiser l’engagement solidaire dans notre région. En participant à ce Vendée Globe, nous voulions fédérer un maximum de forces vives autour d’une aventure exceptionnelle, sportive et solidaire. 180 organisations mécènes et plus de 1000 particuliers ont répondu à cet appel en choisissant de rester dans l’ombre pour offrir toute la visibilité du bateau à l’ONG Projet Imagine. A travers cette course, nos actions, nos événements, notre web série… nous avons inspiré de nombreuses personnes pour qu’elles s’engagent au quotidien pour les autres. Notre 2nd objectif était de contribuer à révéler un talent et sur ce plan là, on peut dire que malgré ses difficultés sur Le Vendée Globe, Thomas Ruyant a démontré d’énormes qualités de marin. Il s’est sorti d’un demi Tour du Monde par la grande porte. Evidemment, c’est dur pour tous de se dire que l’on ne verra pas l’arrivée aux Sables d’Olonne et de constater que notre bateau est sérieusement endommagé. Mais depuis quelques jours, il y a un énorme engouement autour de nous, nous recevons des centaines de messages d’encouragements et nos supporters nous soutiennent, merci à eux car ils nous donnent énormément d’énergie ! Notre Chti Haka a été un succès par exemple. L’histoire du Souffle du Nord continue. Rendez-vous le 11 janvier à Roubaix pour une belle soirée « solidaire » autour de Thomas qui fera son retour pour l’occasion. Il sera temps alors de parler du futur. »

Philippe Barbry, Devred, partenaire : « Nous nous sommes engagés suite à une rencontre avec Frédérique Bedos et Le Projet Imagine. L’ONG Projet Imagine a donné du sens à notre projet d’entreprise. Le bateau et Le Souffle du Nord sont arrivés après et je peux dire que nous avons été transportés par cette aventure maritime bourrée de sens et de valeurs. Thomas a été magnifique. Il incarne un homme qui est beau, qui a fait face aux événements de la vie en partageant ses émotions dans les bons et mauvais moments. Thomas a été extrêmement combatif. Même si la fin de son Vendée Globe a été difficile, Thomas a acquis ses lettres de noblesses. C’est très ambivalent comme sentiment. On aurait voulu aller jusqu’au bout avec lui mais en même temps, cette fin a eu beaucoup de caractère. C’est une belle histoire d’homme. « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » est très inspirant pour une entreprise comme Devred. La dynamique mise en place est incroyable. »

Adrien Hardy et AGIR Recouvrement : 10 ans de partenariat !

En cette nouvelle saison sur le circuit Figaro, le monocoque AGIR Recouvrement ne passera pas inaperçu. Après une pause en 2016, son skipper Adrien Hardy est de retour sur la Solitaire Urgo le Figaro pour sa 9e participation avec un appétit insatiable. C’est l’occasion également de fêter 10 ans de partenariat avec l’entreprise choletaise AGIR Recouvrement ! Pour cet anniversaire, le bateau s’est offert une nouvelle décoration aux formes élégantes et élancées. Le goût du large s’entretient en changeant de rythme, en multipliant les expériences et en variant les supports : opérations de sauvetage en mer, Transat AG2R en double, Transat Québec Saint-Malo en 40 pieds en équipage. En 2016, le nantais Adrien Hardy a cultivé son art de la régate et étoffé sa polyvalence, un parfait tremplin pour une saison 100 % Figaro ambitieuse.

Tout désir est manque et on ne désire jamais que ce dont on manque : même pour un passionné de la mer et de la régate au contact, cet éternel ressort de l’âme humaine joue irrésistiblement. Il fallait donc s’éloigner des pontons et de la pression pour revenir plus gaillardement et plus menaçant : « J’avais décidé, pour l’an dernier, de changer mon programme sportif et de faire une pause dans ma participation à cette course très exigeante qu’est la Solitaire. En Figaro, les résultats demandent un investissement total, c’est important de changer de rythme et d’air pour revenir avec beaucoup d’envies et de forces. J’ai notamment participé en juillet-août à la Transat Québec-Saint Malo en Atlantique nord, une régate riche d’enseignements avec une passionnante navigation côtière dans la Saint Laurent. La vie à bord à 3 équipiers de nationalités différentes (Anglais, Tchèque et Français) était une nouveauté stimulante sur les différentes manières de naviguer. »

« J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR »

Depuis Cholet, au siège de l’entreprise, chaque course est suivie avec une grande intensité et les départs de course sont vécus au plus près sur l’eau chaque année : « L’engouement dans l’entreprise est intact, je vais régulièrement les voir pour rendre sensible le quotidien à bord, avec des films, des anecdotes. J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR, le mot sponsor ne convient pas tout à fait pour décrire la nature de cette relation. J’ai l’impression d’avoir grandi en parallèle de l’entreprise : il y avait 55 salariés il y a 10 ans, ils sont aujourd’hui 115. Nos trajectoires se ressemblent : progression d’année en année, l’expérience augmente et la reconnaissance aussi.

J’ai bien conscience de la responsabilité que cela représente de porter les couleurs d’une entreprise qui réussit bien sur le plan économique. C’est motivant sur l’eau, il y a une inspiration et un encouragement réciproque ; j’ai à cœur de porter leurs couleurs pour augmenter leur notoriété. On a les mêmes critères d’action : l’exigence, la maitrise, la performance. Je suis très fier, je les remercie. »

Entraînement quotidien à Lorient depuis mi-janvier

Depuis le 17 janvier, date de reprise des entraînements pour Adrien, et jusqu’au 4 juin, jour du départ de la Solitaire, toutes les journées en mer sont orientées autour de la préparation aux quatre étapes du mois de juin. Le skipper d’AGIR Recouvrement explique : « Malgré mes dix années d’expériences en Figaro, je continue à apprendre, à trouver des pistes pour m’améliorer. Nous sommes 7 bateaux en entraînement à Lorient sous la houlette de Tanguy Leglatin. Une semaine type, c’est 6 heures de navigation quotidienne et en fin de semaine on dispute un parcours offshore avec une nuit en mer. À coté de la préparation physique habituelle, j’apporte également un soin à mon alimentation : limiter les produits transformés et opter pour de la nourriture naturelle. J’ai également toute la préparation matérielle : la décoration du bateau et le travail sur les voiles pour avoir les meilleures possible. » Les premières courses préparatoires de la saison, la Solo Basse-Normandie (17 au 19 mars) et la Solo Concarneau (6 au 8 avril), lui permettront de faire ses choix de voile et d’affiner ses réglages pour présenter un bateau au meilleur de sa forme.

Briller sur la Solitaire…

Du 24 au 29 avril, AGIR Recouvrement disputera la Solo Maître Coq, premier round d’observation pour les figaristes avant l’affrontement de la Solitaire un mois plus tard. « L’objectif de la Solitaire Urgo Le Figaro est de briller sur le général et pas uniquement les victoires d’étapes. J’ai toutes les qualités : l’expérience, la vitesse, la stratégie et je sais saisir les bonnes opportunités. On annonce un plateau de très bonne qualité, supérieure à l’année passée avec de nombreux anciens vainqueurs, je m’en réjouis, plus la compétition est serrée plus c’est riche sportivement ! »

Interview avec Stéphane Paye, Président-Directeur Général d’AGIR Recouvrement

Vous fêter la 10e année de partenariat avec Adrien, quels sentiments cela provoque en vous ?

C’est une grande joie de fêter ce chiffre rond, cette première dizaine, c’est émouvant ! AGIR Recouvrement est une maison fidèle, qui tient beaucoup à la qualité de ses relations avec ses salariés comme avec ses clients. La longévité du partenariat voile est du même ordre que celle entretenue avec certains clients. J’admire la relation forte et durable de Thomas Coville avec Sodebo qui dure depuis 18 ans ! On est fidèle avec les gens talentueux comme Adrien, on vise le succès. On va faire de cette année une fête et on organise une série d’événements pour montrer la force du partenariat.

Que vous a apporté le partenariat voile, en quoi se distingue-t-il de vos autres sponsorings ?

Nous soutenons d’autres activités sportives à Cholet comme le hockey, le rugby et le basket, mais le projet la voile représente une autre échelle, cela représente des sommes importantes pour l’entreprise, c’est notre principal investissement en communication. Nous y sommes extrêmement attachés. En interne, on est très content, tout le monde est autour du bateau. Le circuit Figaro est toujours aussi stimulant, c’est une référence incontournable dans la course au large. Lors de son arrivée victorieuse du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h expliquait qu’il s’était battu avec Tompson « comme lors d’une course de Figaro », cela prouve que cette course conserve un charme et une attractivité très forte.

Quels sont vos ambitions et vos espoirs pour 2017 ?

Évidemment, pour nos 10 ans de partenariat, gagner la Solitaire du Figaro serait un sacre, ça serait un rêve, un accomplissement. Au vu de la progression d’Adrien depuis qu’il s’est engagé sur le circuit en 2007, une victoire serait logique et méritée !

Blog

Cette semaine, TB Press était aux relations des Champions à l’Ecole. Cette association a pour but de proposer à de jeunes étudiants des rencontres avec de grandes personnalités issues de l’entreprise ou du sport. A Créteil, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, respectivement les dirigeants et créateurs de Free et Vente Privée, Guy Savoy, à la tête du meilleur restaurant au monde, ont répondu aux questions de 550 jeunes de Créteil. Un sacré moment qui clairement peut donner des idées, des perspectives aux nouvelles générations ! TB Press était également en charge du community management des Champions… Hervé Mathoux était l’animateur de cette session.

Tanguy Le Turquais : New Wave


Il n’était pas né quand Cure, Joy Division ou encore New Order ont explosé et ont représenté une nouvelle donne dans le rock mais Tanguy Le Turquais, 27 ans, fait, partie, entre autres, de la nouvelle vague de la course au large française. Après quelques années à succès sur le circuit des Mini 6.50, deux titres de Champion de France en 2014 et 2015, une participation remarquée à la Transat AG2R La Mondiale, Tanguy participera à l’ensemble de la saison 2017 du circuit des Figaro Bénéteau 2, et se présentera le 4 juin prochain à Bordeaux dans la peau d’un bizuth au départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, à bord d’un monotype aux couleurs de NIBELIS, éditeur français leader dans les solutions cloud RH et paie.

A l’école de la Mini

Dans le milieu de la course au large, Tanguy Le Turquais est surtout connu pour ses faits d’armes sur la Mini Transat. 3ème de cette unique traversée de l’Atlantique en solitaire à bord de petits voiliers de 6m50, auteur d’un grand chelem en 2014, il remporte quasiment toutes les courses du circuit dans la catégorie des voiliers de série. Tanguy, fin 2015, décide de passer à une autre étape dans sa carrière de marin en herbe et rejoint le circuit Figaro. Dès 2016, il participe en compagnie d’Hervé Aubry à la classique transatlantique en double : la Transat AG2R La Mondiale, entrant ainsi de plain-pied dans le monde professionnel et sur le circuit de référence en matière de navigation en solo. Sa gouaille, son sourire, sa facilité à communiquer, (il est issu de la fameuse génération « Y » très à l’aise avec les nouveaux outils de communication), ses compétences véliques et sa grande envie d’apprendre marquent les esprits. Cette année, grâce à NIBELIS et à un pool de partenaires fidèles comme Capitole – Finance ou Vannes Agglo, Tanguy Le Turquais prendra part à toutes les épreuves du Championnat de France des Figaristes, à commencer dès le 17 mars, par la Solo Normandie, puis la Solo Concarneau, la Solo Maître Coq et la fameuse Solitaire Urgo Le Figaro. Pour ces grands rendez-vous, Tanguy Le Turquais se prépare activement du côté de la base des sous-marins à Lorient où il bénéficie des conseils avisés de Tanguy Leglatin et de certains de ses concurrents avec lesquels il partage ses bords d’entraînements.

« Je regarde des vidéos de la Solitaire tous les jours »

« Mes journées sont très cadrées pour arriver le jour J au top » explique Tanguy. « Je ne veux rien avoir à me reprocher dans ma préparation le 4 juin, date du départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, mon défi principal de la saison. Cela se partage entre préparation physique, entraînements sur l’eau, la météo, la nutrition, le mental avec Lorient Grand Large. J’ai récupéré mon bateau au mois d’octobre 2016. J’ai fait deux bons mois de chantier afin d’avoir un voilier « nickel », une bonne machine. En mer à Lorient, au sein des entraînements organisés par Tanguy Leglatin, nous avons d’abord fait beaucoup de manœuvres et d’optimisation de nos bateaux en janvier. Maintenant et depuis la mi-février, nous sommes dans une période de speed test où l’on passe cinq heures sur l’eau en concurrence en essayant notamment nos jeux de voiles. J’ai l’impression d’avoir une bonne vitesse mais on sait que c’est sur les longues distances que nous allons être jugés. Je reste assez serein. Dans notre groupe de figaristes lorientais, sur les offshore, je suis toujours dans le top 3 mais je ne me suis pas encore confronté aux autres, notamment aux ténors de Port La Forêt ! En tout cas, j’ai toujours aimé la course côtière depuis mes débuts en Mini. Ce qui est nouveau pour moi, c’est la monotypie, des unités qui vont tous à la même vitesse comme les Figaro Bénéteau 2, une flotte compacte qui ne permet pas beaucoup d’extravagance stratégique. J’essaie de ne pas me mettre en tête d’arriver sur les premières courses de la saison dans un mode trop compétition. Je veux me servir, par exemple, de la Solo Normandie et de la Solo Concarneau, pour me tester. En tout cas, j’ai vraiment hâte de participer à ma première Solitaire Urgo Le Figaro. Cela fait 6 ans que j’y pense. Je regarde des vidéos de la Solitaire tous les jours ! Je trépigne d’envie ».

La mer dès l’enfance

Né à Orléans d’une mère marseillaise et d’un père brestois, un sacré mixte selon l’intéressé, Tanguy a vécu son enfance sur un bateau. « Mes parents se sont séparés quand j’avais 8 ans. Mon père a décidé de refaire sa vie sur un bateau. Nous avons donc pas mal voyagé du golfe de Gascogne en passant par les îles anglo-normandes… et surtout le golfe du Morbihan. Avec mes petites sœurs, nous étions scolarisés à Vannes et on habitait sur le bateau de mon père dans le port. J’allais aussi beaucoup au Maroc ou ma mère vivait. J’ai ensuite passé le bac puis j’ai réussi mon brevet d’état dans la voile. En 2003 et 2007, mon père accompagnait la Mini Transat. Cette course m’a donné vraiment envie de devenir skipper. J’ai alors réussi à acheter un Pogo 2 avec le soutien de mes parents. Je me suis lancé dans le grand bain et j’ai enchainé 6 ans de Mini qui m’ont totalement confirmés mon souhait de devenir pro. »

Tanguy Le Turquais – 27 ans – originaire de Vannes, réside à Saint-Goustan

2016 : participation à la Transat AG2R La Mondiale

2015 : 3ème de la Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série, Champion de France Mini 6.50, vainqueur de la Lorient Bretagne Sud Mini

2014 : Champion de France Mini 6.50, Champion de France PROMOTION « course au large », vainqueur de la Pornichet Select 6.50, vainqueur de la deuxième étape des Sables – Les Açores, vainqueur de la Lorient BSM, 2ème du trophée MAP, 2ème des Sables – Les Açores

2013 : 6ème sur 53 de la Mini Transat

Le programme 2017 de Tanguy et son voilier NIBELIS

17 au 19 mars // Solo Basse-Normandie // Granville

6 au 8 avril // Solo Concarneau // Concarneau

24 au 29 avril // Solo Maître Coq // Les Sables d’Olonne

4 juin au 26 juin // Solitaire Urgo le Figaro // Bordeaux-Gijón (Espagne)-Concarneau-Dieppe

27 août au 2 septembre // Tour de Bretagne à la voile // Saint-Malo-Piriac sur mer

A propos de NIBELIS

Editeur français leader dans le domaine du SIRH en Cloud, Nibelis* accompagne les entreprises de taille intermédiaire de 50 à 5000 salariés dans la gestion de la Paie et des Ressources Humaines.

Sa solution innovante couvre les domaines de la paie, du pilotage social, la gestion des talents au travers d’applications dédiées à la formation et aux évaluations annuelles et propose des portails collaboratifs intuitifs pour favoriser l’échange d’information entre salariés et managers (notamment sur les demandes de congés ou la saisie des notes de frais). Sécurisée et développée sur les derniers standards technologiques, la solution intègre en temps réel les évolutions légales. Elle séduit aujourd’hui plus de 1 000 clients dont Toys’R’Us, SFR Presse, LeBonCoin, Suez Consulting ou Audika, auxquels elle propose une forte expertise métier, portée par une équipe de 80 consultants spécialisés en paie et ressources humaines et une cellule juridique performante, garante d’une veille extrêmement réactive des évolutions sociales.

Les clients de Nibelis bénéficient de gains de productivité incomparables et d’outils de pilotage performants facilitant la prise de décision. Présents sur la France entière avec un siège social à Paris et des agences à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, les 150 salariés de Nibelis sécurisent la production de plus d’un million de bulletins de paie par an et accompagne les services RH d’un millier d’entreprises sur l’hexagone.

Fort d’une croissance de plus de 25% par an depuis 5 ans, Nibelis est devenu l’acteur incontournable de référence sur le marché du SIRH avec un CA supérieur à 13,5M€

*Jusqu’en septembre 2016, Nibelis était connu sous le nom de “Meilleure gestion”. L’adoption de ce nouveau nom, plus dynamique et identifiable accompagné d’une identité visuelle repensée, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de conquête de l’entreprise.

https://www.nibelis.com/

Les autres partenaires de Tanguy : Capitole-Finance et Vannes Agglo, Helly Hansen et la société SNA (sellerie), Maffioli pour les cordages.

 

Photos libres de droits pour la presse et le web Pierre Bouras

La WEB SERIE de TANGUY : https://www.youtube.com/watch?v=Pv3eBVzHeVc&app=desktop

CONTACTS PRESSE

Agence TB PRESS

Laure Lunven // 06 66 12 61 88 // lauredeherce@gmail.com

Tanguy Blondel // 06 88 45 35 36 // agence@tbpress.fr

Un Multi50 à foils pour Thibaut Vauchel-Camus et la lutte contre la sclérose en plaques

Le skipper guadeloupéo-malouin Thibaut Vauchel-Camus, après s’être brillamment illustré ces dernières saisons en Class40, franchit un nouveau pas dans sa carrière en lançant, grâce à des partenaires investisseurs motivés, la construction d’un trimaran de la classe Multi50. Ce multicoque nouvelle génération signé VPLP sera doté de foils. Il affichera, dans la continuité des projets sportifs du Défi Voile Solidaires En Peloton, les couleurs de la Fondation ARSEP et l’appellation « Solidaires En Peloton – ARSEP ». Ce projet sociétal et sportif porte le message d’espoir « vaincre ensemble la sclérose en plaques ». Thibaut Vauchel-Camus poursuit avec toujours plus d’enthousiasme sa double carrière de sportif de haut niveau et de porte étendard d’une cause devenue au fil du temps et des rencontres de plus en plus essentielle à sa vie.

Le choix viscéral du multicoque

Après quatre saisons à animer de la plus belle des manières le circuit des monocoques de la Class40, étayées par le remarquable parcours en solitaire de Thibaut avec cette victoire l’an passé sur The Transat bakerly (Plymouth-New York) et une non moins somptueuse deuxième place lors de la dernière Route du Rhum, le duo composé de Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard, fondateurs du Défi Voile Solidaires En Peloton, change de braquet. Les deux compères optent, après mûre réflexion, pour un retour à leurs premières amours : le multicoque ! Un support sur lequel ils ont tous deux fait leurs armes depuis leur enfance en Guadeloupe pour l’un, à Saint-Malo pour l’autre.

La classe Multi50, quant à elle, apporte un regain de jeunesse à des voiliers hautement spectaculaires pour des coûts de fabrication maîtrisés avec la décision d’accepter dorénavant la technologie des foils (appendices sustenteurs qui offrent plus de stabilité, plus de performance et plus de sécurité). “Je souhaite encore et toujours jouer la gagne » précise Thibaut, le skipper de Solidaires En Peloton – ARSEP. “La Classe Multi50 permet de briller de manière spectaculaire lors de tous les grands rendez-vous océaniques et côtiers, en solitaire comme en équipage, pour un coût encore maîtrisable (peu de carbone, pas d’hydraulique, pas de mât basculant…). L’apport des foils va incontestablement redonner du lustre et de l’intérêt à ces bateaux en les rendant encore plus “sexy” aux yeux du public et des médias”.

“L’ensemble de la classe Multi50 se réjouit de voir arriver ce nouveau bateau” souligne Erwan Le Roux, président de la classe Multi50. “Il me semble que l’esprit de ce projet correspond bien à celui de la classe : innovant, dynamique et sportif. Thibaut a montré de quoi il était capable en Class40. Ce sera un sérieux adversaire. Bienvenue également à ses partenaires très engagés et à bientôt sur une ligne de départ !”.

Avec une perspective d’au moins sept Multi50 performants, de générations récentes et en lice dès cette année, cette classe de multicoques va très certainement retrouver un bel engouement et renouer avec l’intérêt médiatique lors des prochains rendez-vous incontournables de la course au large.

Un partenariat avec ENATA, acteur innovant dans la performance et le haut de gamme

Thibaut, associé à un collectif de mécènes armateurs acquis à la cause de la Fondation ARSEP, a reçu le support d’ENATA, un groupe industriel à la pointe dans les foils et de la performance hydrodynamique. ENATA leur a permis de lancer le design et la construction d’un bateau de nouvelle génération.

Thibaut indique : ENATA dispose d’un chantier high-tech dirigé par une équipe internationale qui a une expérience unique dans les voiliers de course. Non seulement ils nous assurent des coûts et des délais sans équivalents mais ils nous mettent également à disposition une équipe spécialisée dans l’optimisation hydrodynamique. Ce nouveau Multi50 sera la vitrine de leur savoir-faire.”

Jérémie Lagarrigue, CEO d’ENATA Marine commente: “Nous sommes ravis de pouvoir faire bénéficier Thibaut du savoir-faire de nos équipes et de la performance de nos outils industriels. Nous sommes fiers de participer à un projet mêlant la passion de la voile et la lutte contre la sclérose en plaques”.

Le design est signé Van Peteghem/Lauriost-Prévost (VPLP) pour les plans du futur Solidaires En Peloton – ARSEP. “Grâce au lancement de Ciela Village 2 de Thierry Bouchard, actuellement en construction sur plan VPLP, nous allons profiter de ces études tout en y apportant notre touche personnelle. Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sera construit au maximum de la jauge en terme de largeur (15,24 m), longueur (15,24 m) et tirant d’air (23,77 m). Nos bras de liaison, plan de pont et flotteurs seront sensiblement différents du bateau de Thierry Bouchard. Nous travaillons sur Saint-Malo en équipe en nous appuyant sur de grandes expériences du Multi50 et grâce à l’aide du Lycée Professionnel Alphonse Pellé (avec qui nous avons réalisé une maquette à l’échelle 1 du cockpit à l’ergonomie spécifique). La construction des moules a débuté. Le bateau sera construit, assemblé et armé à Dubaï avant d’être convoyé en septembre par la mer jusqu’à Cadix (ESP), soit près de 5 000 milles de prise en main. Nous effectuerons ensuite notre qualification pour la Transat Jacques Vabre entre Cadix et Saint-Malo, avec un co-skipper encore à déterminer. “ Victorien Erussard, l’ami et complice de toujours est aujourd’hui à la tête du grand projet Energy Observer et n’est pas disponible cette année pour naviguer en course au large.

Vaincre ensemble la sclérose en plaques

Thibaut poursuit donc avec bonheur et enthousiasme sa collaboration solidaire avec la Fondation ARSEP (Aide à la Recherche sur la Sclérose En Plaques) notamment en continuant à se consacrer à des sorties en mer pour les malades et à collecter des fonds pour la recherche médicale. “Les liens qui se sont créés au fil du temps et des courses, tant avec les mécènes qui nous soutiennent qu’avec les patients qui souffrent de sclérose en plaques, mais aussi les soignants et les chercheurs, donnent à ce projet un volume, une dimension totalement indissociable de mon travail de skipper. Solidaires En Peloton – ARSEP est plus qu’un patronyme, c’est mon identité. La symbolique, l’action, la force visuelle associées au monde de la mer et de la course au large permettent une visibilité dont les chercheurs eux-mêmes en mesurent la force pour continuer à trouver des solutions de guérison à cette maladie toujours réputée incurable. Les témoignages de remerciements que nous manifestent les patients au quotidien sont aussi un puissant leitmotiv pour rester ambitieux et être à la hauteur de leur combat contre la maladie. Oui, je me sens investi et donc particulièrement motivé pour poursuivre en Multi50 cette formidable aventure avec la Fondation ARSEP, la marque d’espoir Solidaires En Peloton, les mécènes ainsi qu’avec tous les partenaires potentiels que notre engagement pourrait séduire”.

Des mécènes armateurs toujours plus engagés

Depuis 2012, Concept-TY accompagne le Défi Voile Solidaires En Peloton en tant qu’armateur du Class40 “made in Breizh”. Une aventure humaine née de la rencontre entre Olivier Toupin, passionné de voile (et dirigeant de Concept-TY), avec Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard. Leur collaboration est ensuite passée à la vitesse supérieure avec la vente du Class40 et la construction d’un trimaran Multi50.

Pour que ce nouveau défi prenne vie, Georges Sampeur (Président du directoire de B&B Hôtels), Brigitte Delanchy (Directrice Générale du Groupe éponyme) et Christian Jouno (Président de la société Tomates Jouno) ont rejoint ce projet sportif et citoyen en tant qu’armateurs. Déjà mécènes depuis les prémices de cette aventure, ils ont souhaité prendre part à cette cause de façon encore plus engagée. La volonté de promouvoir la lutte contre la sclérose en plaques et le plan de carrière de Thibaut à travers la construction d’un bateau dernier cri est leur leitmotiv. “On ne peut pas révéler de véritables champions dans les sports mécaniques si le matériel n’est pas performant et à l’image du champion lui-même” explique Olivier Toupin. À eux quatre, ils regroupent force et passion pour porter le projet toujours plus haut au profit de la Fondation ARSEP et insuffler une bouffée d’air pur à tous les malades.

——–

Thibaut Vauchel-Camus

Né le 15 octobre 1978, originaire de Guadeloupe, réside à Saint-Malo, vainqueur de The Transat 2016 en Class40, deuxième de la Route du Rhum 2014 en Class40, double vainqueur du Championnat Class40 2015 et 2016, quatrième de la Transat Québec Saint-Malo 2016, vainqueur du circuit des Flying Phantom 2016, spécialiste reconnu du multicoque, quintuple champion de France de Formule 18 de 2005 à 2008…

A propos de la sclérose en plaques et de la Fondation ARSEP

Maladie inflammatoire du système nerveux central chronique et invalidante, la Sclérose en Plaques survient dans la majorité des cas chez de jeunes adultes, autour de 30 ans. Elle touche 100 000 personnes en France et 2,3 millions dans le monde. 4 000 nouveaux cas par an sont diagnostiqués en France, soit 1 cas toutes les 4 heures et 3 malades sur 4 sont des femmes. C’est également 700 enfants touchés.

Ni la cause, ni le remède ne sont connus actuellement. Seuls existent des traitements symptomatiques de la maladie, la recherche est l’unique espoir des patients pour que demain l’on puisse guérir.

Issue de l’ARSEP créée en 1969, la Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose en Plaques (ARSEP), née le 18 avril 2010, est la seule Fondation reconnue d’utilité publique se dévouant exclusivement à la recherche sur la Sclérose en Plaques. Elle a deux missions essentielles :

– Financer les équipes de recherche qui étudient cette pathologie

– Informer et sensibiliser le public sur les avancées médicales, thérapeutiques et scientifiques.

Son Comité Médico-Scientifique, présidé par le Pr Thibault Moreau (CHU Dijon), sélectionne selon une procédure rigoureuse et impartiale les meilleurs projets de Recherche auxquels sont attribués annuellement près de 2 millions d’euros. Habilitée à recevoir des legs et donations, la Fondation ARSEP ne fait appel qu’à des dons privés et ne perçoit aucune subvention.

https://www.arsep.org

A propos de Solidaires En Peloton

« Solidaires En Peloton » (SEP comme sclérose en plaques) est la marque sportive qui représente la Fondation ARSEP lors d’événements sportifs. Son but est de faire connaître la sclérose en plaques au plus grand nombre et de communiquer sur les bienfaits du sport dans cette maladie grâce à son implication dans de nombreux événements en donnant de la force à ceux qui n’en ont pas. C’est aussi un moyen de collecter des fonds au profit de la Fondation ARSEP et donc de la recherche sur la maladie.

 

TB PRESS