Joyeuses fêtes !

Joyeux noël à tous ! Vivement 2025 pour de nouvelles aventures et alors que le Vendée Globe va nous transporter en cette fin d’année !

Merci à l’ensemble de nos clients de nous faire confiance et de toujours allier SPORT et ENGAGEMENTS !

Merci à notre pool de compétence et à nos collaborateurs passionnés et engagés.

Plongez dans l’Odyssée des jeunes éclaireurs, un événement marqueur et marquant en 2024 pour l’Olympique Agence TB Press.

 

Alexandre Fayeulle, Président Advens Cybersécurité : “Une question de curseur !”

Entrepreneur visionnaire, profondément humaniste, Alexandre Fayeulle révolutionnait en 2020 le sponsoring sportif en offrant à une association, LinkedOut, le nom de son tout nouvel Imoca, construit pour Thomas Ruyant dans l’optique du Vendée Globe 2020. Trois ans plus tard, il poussait un peu plus loin encore sa vision de l’utilisation du sport et de la course au large en particulier, pour transformer la société en créant une écurie de course au large à deux bateaux, portant tous le seul et même nom d’une grande campagne de sensibilisation et de transformation, appelée VULNERABLE.  Son objectif, contribuer à faire émerger un nouveau projet de société, qui place l’humain et le vivant au centre de tout, avec un credo tout droit inspiré du coeur de métier de ce leader de la cybersécurité à travers sa société Advens, « hacker » le logiciel de la société de la performance, qui épuise les individus, nos sociétés et la planète. Boulonnais bon teint, terrien viscéral, Alexandre a très vite, au contact de Thomas Ruyant, appris à déchiffrer le langage de la navigation hauturière. La passion faisant le reste, il jette un éclairage pertinent sur les 40 jours de course écoulés dans ce Vendée Globe de tous les superlatifs.

« Quelle intensité ! »

« Je suis très impressionné par le rythme, l’intensité de ce Vendée Globe. Je suis aussi très surpris de l’incroyable résistance des hommes et du matériel dans de telles conditions. C’est là à mon sens la clé de la seconde moitié du tour du monde, jusqu’à quel point les bateaux et les skippers vont pouvoir résister à cette cadence infernale et tenir la distance.
Quelle est la capacité des hommes et des machines à tenir encore un demi-tour du monde avec cette intensité ? On saura à l’arrivée qui a placé le curseur du compromis performance/préservation à la bonne hauteur. Les leaders n’ont-ils pas trop entamé leurs ressources, et de quelles réserves disposent-ils encore ? »

Le temps long…

« Le classement actuel est tout à fait logique et récompense ceux qui ont pris le plus de risques et mis le plus d’engagement. Sam et Thomas s’inscrivent parmi les plus prudents. Ils ont joué les premiers rôles jusqu’à l’Equateur. Ils s’inscrivent depuis dans la durée, et dans une logique de préservation. Qui aura eu raison à la fin ? Qui aura su placer le curseur au bon niveau ? Tout ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que les 2 skippers VULNERABLE sont en forme et leurs bateaux à 100% de leur potentiel. Même si le classement actuel est plutôt déceptif, j’apprécie leur sagesse, et leur capacité à accepter des événements défavorables. Thomas a gagné en maturité et assume ce choix de la prudence et du temps long. La seconde moitié de ce Vendée Globe est la plus difficile. Je suis convaincu que la fraicheur des hommes et l’intégrité préservée des bateaux seront des facteurs décisifs pour le sprint final en Atlantique. »

Prendre conscience de sa vulnérabilité.

« Ce Vendée Globe est la parfaite illustration des messages que nous souhaitons partager à travers notre campagne pour la prise de conscience de nos vulnérabilités.  Le culte de la performance à tout prix, en sport comme dans l’entreprise, a ses limites et mène à l’épuisement des individus, de nos sociétés et de la planète. Pour durer, il faut savoir préserver ses ressources et accepter ses limites, ainsi que le font Sam et Thomas, et on verra à l’arrivée si cette attitude aura payé sur cette course. Ménager sa monture paie à long terme. Je souhaite à Thomas et à Sam d’en faire la démonstration »

La campagne VULNERABLE

« L’accueil de la campagne par le grand public est exceptionnel depuis son lancement aux Sables d’Olonne. Notre stand y a accueilli entre 80 000 et 100 0000 visiteurs. Nous avions 1 000 supporters le long du chenal et 10 000 personnes se sont déjà abonnées sur notre site vulnerable.org. Par ailleurs, alors que nous démarrons seulement le volet professionnel du projet, déjà 500 entreprises ou organisations professionnelles nous ont rejoint. »

Thibault Anselmet en piste !

Atomic x Thibault Anselmet

Le vainqueur des deux dernières Coupe du Monde de ski alpinisme, Thibault Anselmet, fera son retour dans l’arène mondiale de sa discipline les 14 et 15 décembre à Courchevel. Le champion français, originaire de Bonneval-sur-Arc, aura pour objectif principal cette saison le championnat du Monde début mars à Morgins en Suisse et prépare déjà les Jeux Olympiques de Milan Cortina 2026.

« Plus la saison de Coupe du Monde approche, mieux je me sens et j’ai plutôt bien commencé ce week-end avec un nouveau titre de Champion de France en sprint » déclare t’il. « Cet été, la forme était bonne avec l’enchaînement de stages en altitude et en équipe de France et des tests chronométriques concluants. L’automne a été un peu plus difficile en sensation. Je compte prendre cette saison sportive un peu différemment en ne me focalisant pas obligatoirement sur le classement de la Coupe du Monde et en me donnant la possibilité de faire quelques impasses si besoin et selon ma forme. L’objectif est d’être en pic de performance en février afin d’être au plus haut niveau lors des Championnats du Monde à Morgins. Je vais prendre les courses les unes après les autres en me focalisant clairement sur ma préparation générale à moyen terme sur les Jeux de 2026. » Pragmatique Thibault et sans pression !

Calendrier 2024 – 2025 
Courchevel 14 et 15 décembre
Azerbaïdjan 9, 11 et 12 décembre
Arinsal 25 et 26 janvier 2025
Boi Taül 30 janvier, 1 et 2 février
Bormio 20 au 23 février
Schladming 12 au 15 mars
Val Martello 18 au 22 mars
Villars 1 au 5 avril
Tromso 8 au 13 avril
Championnat du Monde Morgins 2 au 8 mars

Thomas Ruyant : « J’entre dans un temps long. »

RACE, NOVEMBER 27, 2024 : Photo sent from the boat VULNERABLE skipper Thomas Ruyant (FRA) during the Vendee Globe sailing race on November 27, 2024. (Photo by skipper Thomas Ruyant)

Il fallait aller vite ! Poussés par l’impérieuse nécessité de demeurer le plus longtemps possible en bordure d’une dépression accrochée au large du Brésil, les Imocas à grand foils des dernières générations ont dévoré l’Atlantique Sud, en alignant d’ébouriffantes journées à 550 milles et plus. L’émulation entre des skippers tous biberonnés à la culture de la performance et de la gagne aura fait le reste. Aux côtés du leader Charlie Dalin (Macif-Santé Prévoyance), Thomas Ruyant (VULNERABLE), mais aussi Yohan Richomme (Arkea Paprec) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), sans négliger Jérémie Beyou (Charal) et Nicolas Lunven (Holcim PRB), tricotent avec précision leur entrée dans l’Océan Indien, en profitant à coups d’empannages d’un étroit couloir de vent, avant de plonger plus au Sud en bordure de la Zone d’Exclusion Antarctique où sévissent les flux perturbés d’Ouest.

Changement de décor, de températures, de reliefs maritimes et de couvertures célestes pour les solitaires hier encore accablés de chaleur et qui retrouvent ces dernières heures avec plaisir leurs vêtements polaires. La régate planétaire se poursuit pour les leaders heureux de changer de bord et qui envisagent avec satisfaction la perspective de tracer dès ce week-end et toute la semaine prochaine un bord rectiligne et efficace tribord amure en direction de l’Est, via une latitude plus hurlante du côté des 50 degrés de latitude Sud. Comme l’indique joliment Thomas Ruyant ce matin, le temps se fait plus long, la solitude plus palpable, et la réalité du Vendée Globe, construite sur le sport et l’aventure, s’incruste davantage encore dans le quotidien des marins, plus confrontés que jamais à leur vulnérabilité.

 

Morceaux choisis des réflexions de Thomas au 19ème jour de course :

Nouvelle ambiance !

“C’est une nouvelle ambiance depuis hier et la fin de notre long et délirant bord bâbord. Le jour se lève très tôt, vers 4 heures. Le vent est très “rafaleux” et oscille entre 17 et 20 noeuds. La mer est formée mais facile. Le bateau passe sans forcer.”

 

Vite et en tribord dans l’Indien.

“On sort d’une semaine de folie, mais cela ne s’arrête pas brutalement. On a quelques empannages à faire mais on va continuer de glisser vite, en tribord amure cette fois dans l’Indien. Il faut rester dans cette petite veine de vent pour passer sous Bonne Espérance.”

 

Un Atlantique Sud de folie.

“Ces 5 jours en Atlantique Sud resteront dans ma mémoire. Je n’étais jamais allé aussi vite, aussi longtemps. On était sur un genre de reaching rapide, pas ou peu de vmg. Il fallait être dessus en permanence, à l’attaque pour profiter de cette dépression et de ce vent de Nord Ouest. On voit aujourd’hui, avec cette transition sous l’Afrique, que ça valait la peine de s’arracher. On a créé une cassure dans la flotte, et on va pouvoir garder du vent pour entrer dans l’Indien.”

 

615 milles en 24 heures !

“Seb Simon a été impressionnant ! Je ne crois pas que son record (615 milles) puisse être battu de sitôt. Je suis heureux des moyennes que nous avons tenues. C’était superbe.”

 

Rythme de vie.

“Je tiens un bon rythme, de vitesse mais aussi de vie, de sommeil et d’alimentation. Je vérifie régulièrement le bateau, et j’effectue les petites réparations immédiatement.”

 

Les 40èmes…

“On est déjà par 40° de latitude Sud, les 40èmes pas très rugissants. Ce n’est pas encore l’ambiance particulière du Grand Sud, mais on sent que la mer commence à se former. Mais notre folle cavalcade de la semaine nous a habitué à cette houle. Beaucoup d’oiseaux mais je n’ai pas encore vu d’albatros.”

 

Voir Crozet !

“On aborde l’océan Indien dans un vent de Nord Ouest assez soutenu. Il y aura un empannage à faire pour plonger vers la zone des glaces en tribord amure quand le vent passera Sud Ouest. On devrait passer près des îles Crozet, qui font partie des Terres Australes et Antarctiques Françaises, par 45 ° Sud. “

 

La guerre des carènes !

“Cette régate est planétaire. Le niveau est incroyable. Je suis heureux d’être dans ce bon paquet de tête. J’observe les classements, les performances et positions des uns et des autres. Les carènes signées Verdier étaient très à leur aise sur une mer relativement plate, sur une navigation plus lofée. Les plans Koch Finot-Conq, Paprec-Arkea et mon VULNERABLE devraient mieux s’exprimer dans une mer plus formée, car on s’arrête moins dans les vagues, avec une navigation qui privilégiera le vmg. Les plans “Verdier” ont des formes de coques tendues et puissantes contrairement aux plans “Koch », plus ronds et bananés pour améliorer le confort à bord et le passage dans la mer. Si je dois faire des différences, ce sera dans l’Indien.”

 

Solitude !

“J’entre en solitude, un sentiment assez bizarre, qui me plait bien. J’entre dans un temps long. Je sens que je suis parti pour un grand voyage.”

 

A noter :

La VMG « Velocity Made Good » correspond à une donnée entre la vitesse du bateau et l’angle de CAP. La VMG fait référence à l’optimisation entre la vitesse d’un voilier variable suivant la direction du vent et la distance à parcourir. On parle aussi de compromis cap/vitesse.

 

Des Sables-d’Olonne au cap de Bonne-Espérance : Alex Thomson avait mis 17 jours 22 heures et 58 minutes lors de l’édition 2016-2017

 

Le tour du monde commence aujourd’hui.

RACE, NOVEMBER 26, 2024 : Photo sent from the boat VULNERABLE SG during the Vendee Globe sailing race on November 26, 2024. (Photo by skipper Sam Goodchild)

Heureux qui comme Goodchild profite d’un beau voyage. Le skipper Britannique de VULNERABLE respire, inspire avec chaque mille avalé le bonheur, la plénitude d’être en mer et d’évoluer, après plus de 6 000 milles de course (déjà !), dans le bon wagon des leaders. Pointé depuis le départ à 24 reprises en tête de son premier Vendée Globe, le bizut a quelque peu rétrogradé durant ces derniers jours de folie expérimentés par les foilers en travers de l’Atlantique Sud. Son plan Verdier de 2019, moins taillé pour ces longs runs de vitesse pure, au portant et sur mer parfaitement carrossable, pointe néanmoins en une très honorable 7ème place, en capacité d’exploiter les vicissitudes du Grand Sud à son profit, dès que l’occasion se présentera. Le cap de Bonne Espérance, marqueur du Vendée Globe, et qui précède en son Est, au niveau du cap des Aiguilles, l’entrée dans l’Océan Indien, fait basculer les solitaires dans un autre imaginaire, exaltant et sombre, que Sam aborde avec une distanciation, un recul, un flegme tout Britannique, en quête perpétuel de l’osmose parfaite avec son bateau et l’océan. Alors que s’avance une délicate transition à négocier au millimètre entre la dépression Brésilienne “coupable” des allures vertigineuses de la semaine, et en voie d’affaissement en Atlantique Sud, et l’arrivée de flux d’Ouest soutenus en bordure de la Zone d’Exclusion Antarctique, Sam dresse un bilan tout en mesure d’un premier quart de course parfaitement maitrisé.

 

Es-tu satisfait de ta place compte tenu des performances des bateaux récents qui t’entourent?

« Je suis satisfait de ma place (7ème à l’heure où nous écrivons ces lignes. ndlr) Je suis assez fier de moi, de pouvoir faire cette régate sans me prendre la tête. Les adversaires, les classements, je les regarde sans me poser trop de questions. Il y a des choses frustrantes et des choses positives. Je m‘occupe de ma régate et de faire les choses proprement. On vient de passer la barre des 25% du parcours déjà effectués. On a passé la longitude de l’arrivée du Vendée Globe. Le vrai tour du monde commence aujourd’hui. »

 

As-tu le sentiment d’avoir limité les dégâts face aux foilers plus récents?

« Oui. J’ai un peu limité les dégâts. J’aurai pu aller un peu plus vite mais je voulais préserver le bateau. J’aurai pu faire un choix de voiles différents, changer de voiles à certains moments… mais globalement, je n’ai pas fait les choses trop mal. »

 

La suite semble compliquée. As tu une vision claire de ta route?

« Je n’ai pas de vision très claire sur les prochaines 24 heures. Sur l’Indien, les fichiers ne s’accordent pas et les choix de routage sont différents. Je dois regarder ce qui est le mieux pour le bateau, en ayant une analyse très globale sur la situation. Je ne suis pas en mesure de définir une stratégie claire à moyen terme. A court terme, il faut faire du Sud Est pour attraper les nouveaux flux d’Ouest. »

 

Le Cap de Bonne Espérance est-il un marqueur important dans ce Vendée Globe? que représente t’il pour toi?

« C’est un  marqueur important, comme l’équateur, puis les Kerguelen, Leeuwin, le Pacifique, Nemo etc… Mais Bonne Espérance marque l’entrée dans les mers du Sud. On en parle beaucoup mais c’est en réalité le cap des Aiguilles qui signale l’entrée dans l’Indien. »

 

Vois-tu dans les prochains jours possibilité de te rapprocher des premiers?

« Je ne regarde pas la route ni la météo des premiers. Ils vont me distancer tout comme je vais distancer les coureurs qui me suivent. Je ne sais pas si ça va ralentir devant et si je vais pouvoir revenir sur eux. Je suis totalement focalisé sur ma course, et j’essaie de bien faire les choses pour moi et mon bateau. Tant mieux si je peux me rapprocher. »

 

Que penses tu de la performance* de Sébastien Simon?

« Il est impressionnant! Très très fort! On a fait 646,60 milles l’an passé en équipage sur un Imoca similaire, Holcim-PRB lors de The Ocean Race. J’ai du mal à comprendre comment il a fait en solo. Certes, il y avait peu de mer mais ce n’était pas tout lisse non plus. Chapeau à lui et j’espère qu’il n’a pas cassé sa machine. »

*615,33 milles (soit 1 139,6 kilomètres)

 

Cette traversée de l’Atlantique Sud a été idéale en vitesse et en trajectoire. Qu’en penses-tu?

« On ne peut pas rêver mieux en efficacité. Tout droit depuis Itajai !  Le changement entre la première et la deuxième semaine a été radical. On enquille les milles et on avance bien. »

 

As-tu pu effectuer une vérification du bateau?

« J’ai fait un peu de vérifications mais avec cette vitesse, il est difficile d’inspecter l’avant du bateau en détail. Il y a deux ou trois trucs qu’il faudra que je règle quand il y aura moins de vent, ce soir peut-être. »

 

Dans quel état d’esprit vas-tu entrer dans l’océan Indien?

« Je vais essayer de continuer comme je fais depuis le début. Tout se passe bien physiquement et moralement. Je ne fais pas la croisière mais je ne me prends pas la tête quand les autres vont plus vite. C’est la bonne méthode pour moi. Rester en phase avec mon bateau et les éléments. »

 

La zone des glaces rabaissée. Une bonne chose?

« Cela ouvre le terrain de jeu. C’est bien. On aime aller le plus Sud dans cet endroit du monde. Le début de l’Indien ne nous oblige pas à y aller mais j’aime bien avoir de la place pour évoluer au Sud. »

 

Les températures fraichissent-t’elles?

« Après le passage sous une ligne de nuages hier, la température a chuté. Il n’y a plus que 20 degrés dans le bateau, contre 36 un peu plus tôt. On commence à mettre des vêtements chauds pour les manoeuvres sur le pont. »

Il a apporté la Flamme Olympique de Paris 2024 à Marseille ! Le trois-mâts Belem, qui a conquis le cœur de tous les Français cette année, reprend la mer en 2025 pour 27 navigations exclusives, ouvertes à tous, concoctées par la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Destinations inédites, parcours d’exception, le Belem sillonnera la façade atlantique du sud au nord depuis le Maroc jusqu’en Scandinavie. Il participera aussi à huit rassemblements européens de grands voiliers dont le salon nautique d’Arcachon, Débord de Loire, le millénaire de Caen, Sail Amsterdam et Sail Bremerhaven.

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne : “Pour cette nouvelle saison, 27 navigations exclusives vous feront voyager vers des horizons éclectiques, empreints de charme et d’authenticité. 27 occasions de découvrir ou redécouvrir l’art de la navigation à bord d’un voilier mythique du 19ème siècle, 27 opportunités de vivre une aventure maritime hors du commun. Choisissez votre expérience (entre 2 et 8 jours) et embarquez pour un périple inoubliable. Vous pourrez également vous initier au dessin et à la photo sur l’une de nos navigations. Explorez les fjords bretons, naviguez sur le canal de Kiel, longez les côtes atlantiques jusqu’aux paysages enchanteurs du Maroc, ou aventurez-vous en mer du Nord au cœur de la Scandinavie. Deux navigations « signature » vous emmèneront à la découverte de Tanger et de Rabat, où la magie des Mille et Une Nuits se dévoilera sous vos yeux. Entre terre et mer, entre escapade dans les rues de « Chefchaouen » et dîner traditionnel berbère, ces navigations vous inviteront à gouter toutes les saveurs du Maroc. Les deux navigations « signature » comprennent tous les services : vols, hébergement en hôtels 4 étoiles, transferts et visites culturelles guidées soigneusement sélectionnées par la Fondation Belem. Nous sommes impatients de dévoiler ce programme 2025 innovant, riche en escales et en découvertes. »

https://www.fondationbelem.com/

 

Il a apporté la Flamme Olympique de Paris 2024 à Marseille ! Le trois-mâts Belem, qui a conquis le cœur de tous les Français cette année, reprend la mer en 2025 pour 27 navigations exclusives, ouvertes à tous, concoctées par la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Destinations inédites, parcours d’exception, le Belem sillonnera la façade atlantique […]

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Maxime Sorel abandonne le Vendée Globe

Le skipper du voilier V and B – Monbana – Mayenne a pris ce matin la lourde décision de mettre fin à son deuxième Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Sa douleur à la cheville contractée dès le deuxième jour de course, suite à de gros soucis techniques de hook et de rail de grand-voile, est trop forte pour continuer la compétition en toute sécurité. De plus, ce problème de grand-voile est irréparable seul et de surcroît avec autant de difficulté à poser son pied sur le pont de V and B – Monbana – Mayenne. Le combattant Maxime Sorel a tout tenté pour réparer en mer montant dans son mât mercredi dans des conditions chaotiques et essayant cette nuit, à l’abri de Madère, de trouver des solutions mais hélas en vain. Sous contrôle médical depuis quelques jours, Maxime doit désormais mettre impérativement sa cheville au repos et faire des radios afin d’avoir un diagnostic clair. Il a fait son Max !

« Ma cheville est sérieusement endommagée depuis quatre jours. Elle n’a fait qu’enfler au fur et à mesure du temps et au fil des manœuvres que j’ai effectuées à bord notamment pour essayer de résoudre mes soucis importants de hook de grand-voile. Je souffre au point d’avoir des difficultés à bouger à bord de mon bateau. Désormais même au repos j’ai de grosses douleurs, je ne peux pas continuer à naviguer en pleine sécurité dans cet état. Cette nuit, sous Madère, je suis monté dans mon mât. J’ai réussi non sans mal à affaler ma grand-voile. J’ai constaté que le hook était bien cassé. Nous avions bien des raisons de s’inquiéter. Parallèlement, le rail de grand-voile est sacrément abîmé. Avec ma douleur ou pas d’ailleurs, il est impossible de changer des portions de ce rail de grand-voile à trois mètres de haut. C’est un travail de chantier. Je vous laisse imaginer ma souffrance physique et mentale. J’abandonne mon deuxième Vendée Globe ! C’est quatre années de préparation avec mon équipe pour en arriver là. Cependant tout a été magique du début à la fin mais j’ai l’impression que rien n’a été normalement depuis mon départ dimanche. Si on savait, avant de prendre le départ du Vendée Globe ce qui allait se passer, jamais on n’y retournerait. Le positif malgré la trop grande frustration est que cela va me booster pour la suite. Je n’ai pas l’impression évidemment de m’être exprimé à ma hauteur avec mon dragon des océans. J’ai donné tout ce que je pouvais mais cette cheville et cette grand-voile ne me donnent pas la chance cette fois d’écrire mon histoire sportive et aventurière que j’aime au plus profond de moi. »

Une partie de l’équipe technique de Maxime Sorel est en route pour Madère afin de récupérer V and B – Monbana – Mayenne et mettre l’IMOCA en sécurité. Maxime va débarquer dans la journée afin de subir des analyses médicales approfondies avant son retour en France.

Je suis un bizut des mers du Sud !

Thomas Ruyant a retrouvé son bateau, son équipe, son public et ses supporters aux Sables d’Olonne, après une belle coupure familiale, loin des pontons et des foules passionnées. Il repousse d’heure en heure la montée du stress, des premières interrogations du départ d’une course hors norme dont il a patiemment, savamment, ordonné, organisé et structuré les moindres aspects. Le Nordiste est bien là où il voulait être, après ses deux riches expériences de 2016 et 2020, fier du projet monté avec son partenaire Advens, ses équipiers, ses techniciens, heureux de son bateau et de ces perspectives de régates planétaires au plus haut niveau, pour lesquelles il s’est si minutieusement préparé. Pourtant pas au point de revendiquer le moindre statut de favori. C’est au jour le jour, mille par mille qu’il écrira son Vendée Globe, oublieux de ses déboires passés, assoiffé d’aventures, humble devant la tâche. « Je suis un bizut des mers du Sud! »

« J’ai Vendée Globe ce week-end ! »

« Je suis dans l’état d’esprit que je cherchais. J’ai bien anticipé les choses, pour revenir aux Sables lundi dernier l’esprit libéré. J’ai coupé pendant 8 jours, avec mes enfants, sans penser Vendée Globe. J’ai bien dormi, bien mangé, fait du sport. Je ne ressens pas encore la pression. Je sais que la marée Nordiste de mes supporters arrive*. Ce sont des moments de partage important. Mais je suis pressé de partir. Je n’ai ni stress ni angoisse. On a navigué lundi avec le bateau et toute l’équipe. Un super moment. Je suis heureux de voir l’équipe fonctionner dans une belle ambiance, très efficace. Je suis heureux de faire ce chemin avec cette équipe-là. Je mesure le chemin parcouru. Je ressens de la fierté. J’ai le bateau que je voulais. Je le connais bien. C’est un super bateau de Vendée Globe. Je ne ressens pas du tout ce que j’ai vécu en 2016 et 2020. On découvrait alors les grands foilers en 2020. Aujourd’hui, je suis serein et à l’aise. Je sais ce qui m’attends. On fait de moi un habitué du Vendée. Or, ce n’est que mon troisième départ. Donc je vais tout redécouvrir et découvrir, des scenarii différents, des adversaires différents. D’autres on fait The Ocean race, des tours en Ultime.
Ma maturité vient d’une certaine maitrise de ces machines à grands foils.  On a été parmi les premiers avec ces grands foils. J’aime aller vite avec ces bateaux. J’y suis habitué. Grâce à tous les marins qui sont passés à bord, Antoine Koch, Morgan Lagravière, Sam… J’ai une meilleure connaissance de la technique. Nos bateaux sont complexes, rien n’est acquis.»

Le match va être dingue !

« 40 bateaux, c’est beaucoup. Il y a une quinzaine de grands marins capables de jouer aux avant-postes et on oublie probablement de sérieux outsiders. Toutes les équipes ont progressé et il y a un bel alignement des compétences. Il me faudra les observer de près car cela fait partie de la bagarre sur l’eau. On ne parle pas de marquage mais il faudra garder un oeil sur les vitesses, les comportements, voir qui est en forme, qui est à l’attaque. Si les analyses météos sont similaires, on a des bateaux qui peuvent optionner à quelques degrés près. Nos bateaux ouvrent le jeu avec leurs combinaisons de voiles singulières, leur formes particulières. La flotte sera groupée durant les 3 premières semaines, mais il y a un tel niveau que les écarts se feront sur de petits décalages.
Avec ce Vendée Globe, on n’est pas loin du challenge ultime, sur un truc hors norme. Je pars serein, sans m’interroger sur l’avenir. Totalement concentré sur mon Vendée. On a mis beaucoup d’énergie pour parvenir à cet état. Je suis fier de ce que l’on a fait. »

Morceau par morceau

« La météo du départ n’est pas encore établie. Cela change encore beaucoup. Je veux profiter de ce public, des amis, de la famille. Je veux offrir un beau spectacle. On devrait avoir du portant assez vite, jusqu’à l’équateur. Attention à ne pas prendre trop de retard si le départ est vraiment très mou.
Une Transat est un sprint, mais sur ce parcours, entrer dans les mers du sud placé est important, car cela peut partir par devant!  En Atlantique Nord, on n’est pas encore dans le dur du Vendée et cela peut partir vite. Une bonne descente de l’Atlantique est importante. Une fois dans le train des dépressions du Sud, d’énormes écarts peuvent se créer.
J’essaie de ne pas regarder trop loin. Réguler mon bateau dans la seconde, dans l’instant présent est jouissif. On se donne des objectifs à court, moyen et long terme. Je ne me projette pas sur l’arrivée, mais sur les premiers temps forts, Finisterre, Alizé, pot au noir… morceau par morceau. »

La clé de mon Vendée

« Chaque Vendée Globe est différent. Chaque histoire est différente. La météo et les concurrents construiront le scenario. L’arrivée dans le Grand Sud te change, dans ta façon de naviguer, de vivre. On sent l’onde, la longue houle qui vient de loin! Ca pousse fort. Là, tu comprends que tu as changé de planète. Et pourtant, il faudra toujours continuer le sport, la régate, la compétition! C’est cela qui me motive, me donne envie, aller vite, en sécurité, pied au plancher, sur un bateau solide et éprouvé. Mais j’ai surtout envie de préserver le beau travail qui a été fait sur le bateau. Il faudra savoir le protéger, lever le pied par moment. Trouver ces compromis sera la clé de mon Vendée. »

*900 supporters assisteront au départ dimanche !

Il est libre Max

« Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu’il fait. Il a le sourire facile, même pour les imbéciles. Il s’amuse bien, il n’tombe jamais dans les pièges. Il s’laisse pas étourdir par les néons des manèges. Il vit sa vie sans s’occuper des grimaces. Que font autour de lui les poissons dans la nasse. Il est libre Max, il est libre Max. Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler. » Les paroles d’Hervé Christiani conviennent à Maxime Sorel qui dimanche à 13h02 prendra le départ, à bord de V and B – Monbana – Mayenne, de son deuxième Vendée Globe, cet unique Tour du Monde sans escale et sans assistance remporté entre autres par Titouan Lamazou, Michel Desjoyeaux, Armel Le Cleac’h et François Gabart.

Cela sera alors le départ d’une aventure XXL pour le marin originaire de Cancale après une participation remarquée il y a quatre ans (10ème). Le golfe de Gascogne, l’anticyclone des Açores, le fameux pot au noir, l’anticyclone de Sainte-Héléne, Bonne Espérance, le redouté Océan Indien, Leeuwin, le grand sud, le point Némo, le cap Horn, le parcours du Vendée Globe est truffé d’obstacles océaniques à franchir, d’incertitudes météorologiques, de luttes contre soi-même aussi, d’épreuves physiques et techniques. 

Le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose est prêt. Depuis la mise à l’eau de son foiler en juin 2022, celui qui a gravi l’Everest, le vrai, et son équipe, se sont préparés pour la dernière grande expédition sportive mondiale. Maxime a englouti les milles jusqu’à faire gronder son Dragon des Océans, cinquième de la Route du Rhum et de la Transat CIC, souvent dans les bons coups. Il est libre Max pour performer et possiblement accrocher un top 5 à l’arrivée fin janvier aux Sables d’Olonne et face à une concurrence particulièrement aiguisée de 39 navigatrices et navigateurs aux dents longues et qui s’apprêtent à faire rêver les foules.

Dans quelle mesure, te sens-tu libre dans la vie ?

Je n’ai pas l’impression de m’empêcher de vivre certaines choses. Oui j’ai l’impression d’être libre en quelque sorte. Je fais mes choix et je les assume. C’est rare pour moi de faire quelque chose que je regrette même s’il y a une réflexion en amont. J’ai besoin d’être bien entouré mais pas que l’on m’emprisonne. Ma liberté c’est également de grands moments de plénitude dans mes aventures. En mer, c’est difficile de sentir ces instants car c’est un exercice d’endurance fort, plus de deux mois par exemple sur le Vendée Globe. J’ai senti cette plénitude, sorte de grande liberté entre le camp 4 et le sommet de l’Everest par exemple et c’est d’ailleurs difficile à décrire. Je l’ai aussi vécu entre le 50ème kilomètres de la CCC et l’arrivée. Là, tu as l’impression qu’il y a une énergie particulière qui arrive et qu’il peut se passer de chouettes trucs sans visualiser la fin. Pour revenir à la course à la voile, j’ai tendance à canaliser ces sensations et à les garder pour la fin. J’ai par exemple été frustré lors des dernières 24 heures de mon dernier Vendée Globe de ne pas pouvoir lâcher les chevaux mentalement sur ma dernière ligne droite, la faute à une méchante dépression. J’ai ressenti tout de même quelques moments de grande liberté, de succès également lors de cette épreuve notamment lorsque j’arrive à réparer mon J2 au prix d’un effort quasi surhumain. Au moment où j’arrive à nouveau à hisser cette voile, lors de la réparation, je sentais que c’était un truc unique, l’émotion était énorme, je pleurais. 

À l’approche du départ de ton deuxième Vendée Globe, repenses-tu à ton premier ?

J’ai occulté mon premier Vendée Globe. Une course ne ressemble jamais à l’autre. J’ai pris le bon dans le but de préparer celui-là. Je vais revivre une nouvelle aventure et basta.

Qu’as-tu appris en 4 ans ?

Nous avons 4 fois plus de salariés dans mon entreprise. On a 4 fois plus de courses réalisées en IMOCA. J’ai vécu beaucoup d’aventures extra voile avec l’Everest notamment, le Kilimandjaro. Mon corps est chiffré grâce à une préparation physique très pointue. C’est aussi de nombreuses rencontres. En 2014 après la Route du Rhum, jamais je n’aurais pensé en arriver là. Je n’ai pas vraiment changé. Je suis toujours aussi “chiant” avec les personnes avec qui je travaille. J’ai vieilli quand même. Je ne vois pas les années passer. J’ai envie d’aller plus loin et pas toujours dans la voile qui est mon métier. Je suis très animé. Je prends autant de plaisir à faire une randonnée en famille qu’à prendre le départ du Vendée Globe. Je mets toujours beaucoup d’énergie.

Tes atouts, tes faiblesses ?

Je veux toujours rendre une copie parfaite. C’est une faiblesse à mon avis. Je me mets beaucoup de pression par rapport à l’enjeu. En bateau, cela se démontre par le nombre de manoeuvres sur 24 heures. J’ai tendance à faire des changements de voiles ou des manoeuvres pour pas grand-chose alors qu’un empannage suffirait. Je dois être plus patient, accepter d’attendre. Qu’est ce qui fait que j’ai toujours besoin d’être perfectionniste ? Je travaille cet aspect. Côté atout, plus c’est dur pour les autres, plus j’ai l’impression que c’est facile pour moi. C’est un sacré avantage en mer à mon avis. En première année d’IUT, j’avais eu une très mauvaise note. Je me vois me regarder dans le rétroviseur me disant mais qu’est ce que tu fais là. À partir de ce jour, je n’ai plus rien lâché et j’ai fini par devenir ingénieur.

Qu’est ce qui te fait reprendre le départ du VG ?

Ce sont des bateaux totalement dingues. Quand on voit notre bateau à l’image, on se dit que ce n’est pas nous à bord. Abattre des moyennes délirantes, voler est très, très grisant notamment à plus de 25 nœuds dans des mers déchaînées. Voilà pourquoi je repars.

Comment te situes-tu par rapport à ta concurrence ?

Nulle part. Je ne m’intéresse pas à ma concurrence, vraiment et très sincèrement. Les plus belles courses que j’ai faites, la Route du Rhum et la Transat CIC, c’est vraiment quand je vis ma vie à bord sans me focaliser sur ma concurrence. Je fais ma course. Je ne suis pas les autres. Je fais mes trajectoires. Je ne télécharge d’ailleurs pas toujours les fichiers météos.

Quel est ton rapport à la solitude ?

Il y aura forcément des coups de mou sur le Vendée Globe mais j’ai l’expérience de mon premier où j’avais eu lors de la descente de l’Atlantique de véritables manques des autres. J’avais d’ailleurs beaucoup écrit sur la solitude. Là, je me sens prêt à être seul alors que ce n’est pas dans mon tempérament. Je suis plus un homme de collectif.

Quelles sont tes fiertés ?

Avec mon frère Jérémy, nous sommes arrivés à un projet génial et très abouti avec un budget bien moins important que les grandes équipes. C’est une fierté pour un gars comme moi qui coulait du béton et pour un prof de sport comme mon frère. Nous sommes des autodidactes complets. Nous avons fédéré. Nous avons un top stand en immersion sur le village du Vendée Globe. 2 millions d’euros de budget par an, 1 million pour le bateau, 1 million pour le reste, nous sommes le meilleur ratio qualité-prix du circuit IMOCA.

Tu vas te divertir à bord ?

Je vais me faire envoyer les news de la F1, mon père me fait suivre pas mal d’actus, j’ai des films à bord et un tableau excel !

Sam Goodchild: The Vendée Globe – it’s scary and exciting all at the same time

The British solo sailor Sam Goodchild is not one to get carried away in the heat of the moment, but even he can’t hide his excitement as he edges ever closer to his first participation in the Vendée Globe solo round-the-world race.

Now just a few days from the start from Les Sables D’Olonne on November 10th, Goodchild, who races alongside Frenchman Thomas Ruyant in the Lorient-based TR Racing team, has been spending a few days back at home after delivering his boat to the race village.

“I’m excited and aware of how lucky I am to be here and trying to savour the moment a bit,” said the 34-year-old Englishman who lives with his French wife and two children in Lorient. “The Vendée Globe is something I first wanted to do pretty much 20 years ago and now we are here at last  – so yeah, it’s scary and exciting all at the same time.”

The skipper of VULNERABLE, the battle-hardened 2019 Guillaume Verdier-designed foiler formerly named LinkedOut, said arriving into Les Sables d’Olonne and taking the boat up the famous canal to the race village was surprisingly routine. But then he got to the dockside in the Port Olona marina and it began to dawn on him that the Vendée Globe was starting to become a reality.

“It didn’t really hit me until we were on the dock and there were all the flags and the other boats and the activity amongst the shore crews and people asking you about how excited you are. Then you start thinking about it and I guess it’s quite a big deal, isn’t it ?” he reflected.

After spending a week at the home of the greatest solo race of them all “soaking up the atmosphere,” it was time to get back to the family for the last time before the final build-up to the race start. Goodchild has been “chilling out,” taking care of last minute personal items – like popping out to buy toothbrushes and two tubes of toothpaste – and checking in regularly with his boat captain Robin Salmon to make sure everything is just as he wants it.

He admits that along with the excitement there are some pre-start nerves as the start of his first solo round-the-world race draws ever closer. “It’s going into the unknown and spending time on my own I guess, so you never know how things are going to turn out and there is definitely a bit of apprehension there,” he said.

The sailor who produced a stunning first season in the IMOCA class last year to win the IMOCA Globe Championship, is regarded by many as a potential winner of this race at the first time of asking even though his boat is not of the latest generation. That is a reflection of Goodchild’s competitiveness and experience, his excellent temperament for solo offshore racing and his boat’s long record of success in single and double-handed racing.

Taken together it’s turned him into the “great outsider” in the 40-strong field, but Goodchild himself is not thinking along those lines, as he made quite clear. “Honestly, I don’t really spend much time thinking about it at all,” he said. “I am focused on trying to put myself in the best position to comlete finish the race. I’m not even thinking about a podium or a top-10. I am just thinking about the choices we have made on the boat and what we can put in place to increase my chances of finishing.”

Goodchild and Ruyant are in a unique position in the IMOCA fleet in the way they have benefited from being part of one team with two skippers and two boats in the build-up to this race. Both boats carry the same name in VULNERABLE, as part of a mission by Alexandre Fayeulle, chairman of the team’s founding partner, the cyber security leader Advens, to tackle the causes of environmental and social crisis in modern society. And, as Goodchild points out, this has been a hugely positive structure.

“It’s definitely unique to be preparing a Vendée Globe with two boats in the same team. And it’s been a very healthy and very constructive relationship which was the aim from the start, so that’s great,” he explained. “The goal was to have two boats in the best condition possible at the start. I think we’ve done a good job of helping each other, and probably the natural difference being that this is my first Vendée Globe and Thomas’s third. He’s going very clearly for the win and I’m going more for just finishing, which means it isn’t a direct competition of him versus me, if you like.”

Goodchild has talked in the past of the enormous benefit to him of being surrounded by a team of experienced people who have done it all before and he noticed this more clearly than ever after his boat dismasted near the Azores in June, during the New York Vendée-Les Sables D’Olonne race. That mishap could have seriously impacted a less well-organised team, but TR Racing responded smartly, secured a brand new spare mast and got the boat back in the water ahead of schedule.

“Having a team around me who have prepared this boat for a Vendée Globe before is a massive boost,” said Goodchild. “But the second element is the reactivity and professionalism when issues come up. If you look at that dismasting, for example, the problem was resolved quickly and efficiently and didn’t impact us at all because we are surrounded by people who have got the experience to find a solution to make it happen in the quickest and easiest way possible.”

That dismasting was the third in Goodchild’s career, having been on the Ultime Spindrift when she lost her rig at the start of a Jules Verne record attempt and then lost his rig in the Route du Rhum when sailing a Class 40. He says he tries to use those experiences in a positive way.

“You definitely learn stuff from all those experiences. This is a sport where it is an endurance challenge and finishing the race is part of the way to win them. But finishing is a big deal and you can think of some great sailors who struggled to finish the Vendée Globe. So you learn from all these things and the idea is to use them to make you stronger. So definitely, it is an experience, it’s a strength and it’s something you learn to deal with and build on, whether that’s sailing differently, preparing differently or how hard you push in different conditions,” he said.

Finally, there’s the good luck charm. In Goodchild’s case it is becoming quite a well known one thanks to social media. It’s a little blue unicorn that Goodchild’s daughter gave him in 2019 at the beginning of the Transat Jacque Vabre and it will be sailing every mile of his Vendée Globe with him at the chart table of VULNERABLE.

“She’s not feeling particularly nervous about the Vendée Globe,” he offered with a broad smile, “that’s because she’s already done The Ocean Race, so it’s no big deal!”

Ca monte !

Dans les temps impartis par la Direction de course du 10ème Vendée Globe, et en compagnie d’une bonne trentaine d’autres engagés, les deux IMOCAs VULNERABLE de Sam Goodchild et Thomas Ruyant sont venus aujourd’hui jeudi 17 octobre en milieu d’après-midi, s’amarrer aux pontons concurrents de Port Olonna. Débute ainsi un à la fois long et court stand-by pour les navigateurs solitaires, tous plus ou moins prêts, plus ou moins impatients dans l’attente du coup de canon libérateur du dimanche 10 novembre prochain. Sam et Thomas vont, chacun à leur manière, appréhender cette dernière ligne droite. Thomas, riche de l’expérience des deux précédentes éditions, Sam dans la douce euphorie des premières fois. Au programme des deux hommes, un premier séjour Sablais principalement dédié aux sollicitations de l’organisation, et à leurs « teammates » de TR Racing, pour procéder à d’ultimes mises au point, informatiques notamment, suivi d’une belle semaine loin de tout, en famille, coupé de l’effervescence certes bienveillante des foules sentimentales, mais énergivores, avant une dernière semaine vendéenne à la disposition du public, des médias, des amis et des partenaires.

16 ans pour arriver là !
« On sent monter l’énergie ! » Sam Goodchild profite à fond de cette première remontée du chenal des Sables en compagnie de son équipe technique. « 16 ans que je rêve de ce moment » lâche-t’il dans un regard qui raconte la passion, l’engagement mis ces dernières années pour prétendre à disputer le Graal de la course au large en solitaire. « On entre dans la phase active, cruciale du projet. Ces trois prochaines semaines  seront à la fois longues, et très courtes, tant les agendas sont déjà bien remplis, entre échanges millimétrés avec mes équipiers sur les mille et un détails à finaliser ou répéter, la famille, les amis, les partenaires, le public. Je veux en profiter à plein. Cette course est à nulle autre pareille. L’engouement est palpable. Ca y est ! On est dans le concret ! » Du partage, beaucoup, du repos, un peu, Sam Goodchild est prêt, son bateau au maximum de son optimisation. Reste à doser ces derniers jours, entre euphorie, impatience, fébrilité, et la nécessaire sérénité propice à engranger un maximum de repos et d’énergie avant la grande boucle, aventure de toute une vie.

Gérer l’émotion…
Son de cloche légèrement différent chez Thomas Ruyant, qui revit les instants de ces précédents départs en 2016 et 2020. « Pas d’émotion particulière aujourd’hui, car la remontée du chenal qui m’importe est celle que je compte bien effectuer après avoir bouclé le tour. On sent, avec le village et les pontons qui se remplissent, que quelque chose d’énorme se prépare. Le jeu pour moi est de repousser le moment où toute cette pression cumulée deviendra difficilement tenable. Savoir ce qui nous attend procure un sentiment mitigé, de désir et de crainte. Privé de départ pour cause de Covid il y a quatre ans, le public va répondre en masse cette année, et l’émotion du départ s’annonce colossale, difficile à gérer, et énergivore. Mais on ne s’en passerait pour rien au monde ! » Thomas, à l’instar de son camarade d’écurie Sam Goodchild, coupera de manière radicale à l’issue de la semaine en cours, pour partir en famille, et ne revenir que le 4 novembre. Il laisse son VULNERABLE aux bons soins de son boat captain Ronan Deshayes. « J’ai une super équipe qui va continuer de peaufiner le bon travail déjà effectué. Je n’ai jamais été si bien préparé. Les gars vont gérer cette semaine des micro-détails. Je suis serein. Toutes mes affaires personnelles pour le tour du monde sont déjà à bord. Restent les petits dossiers administratifs de Monsieur tout le monde à mettre au propre avant de quitter le monde des terriens pour plus de deux mois. La pression peut venir, la montée d’adrénaline aussi. Je sais la chance que j’ai de vivre ceci. Partir sera un soulagement. D’ici là, je profite… »

Revue de presse

En ce 15 octobre, une petite revue de presse TB PRESS :

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/invite-rtl-c-est-impossible-qu-ils-ne-les-aient-pas-vus-un-skipper-ayant-sauve-des-migrants-en-mediterranee-s-indigne-7900428102

https://www.liberation.fr/societe/immigration/comment-le-skipper-thibaut-vauchel-camus-a-secouru-16-hommes-qui-derivaient-en-mediterranee-ce-ne-sont-pas-des-migrants-mais-des-humains-20241009_QTO3VGIQJ5CCBI64ZCVC6XUY3U/

https://www.tf1info.fr/traditions-et-patrimoine/jo-jeux-olympiques-des-signes-de-faiblesse-alarmants-un-vaste-appel-aux-dons-lance-pour-restaurer-le-mythique-belem-2328196.html

https://www.lefigaro.fr/nantes/la-poupe-du-belem-est-en-danger-un-appel-aux-dons-lance-pour-renover-ce-joyau-de-la-marine-francaise-20241012

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/voile-v-and-b-monbana-et-la-mayenne-vont-mettre-fin-a-leur-partenariat-avec-maxime-sorel-75dc4c64-815d-11ef-8b46-245c814f5bd8

https://www.lequipe.fr/Ultra-trail/Actualites/Maxime-sorel-prend-le-large-sur-les-sentiers-de-l-utmb/1504338

https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-courses/vendee-globe/2024-10-12/72690-derniers-preparatifs-pour-thomas-ruyant-et-sam-goodchild-a-un-mois-du-vendee-globe

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Thomas-ruyant-sort-deux-projets-artistiques-autour-de-son-dernier-vendee-globe/1511166

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-leverest-a-portee-de-voiles-42659a94-7a59-11ef-822e-4d3ac9af3b93

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/voile-a-quelques-semaines-du-vendee-globe-loutsider-sam-goodchild-confirme-encore-38bd8c74-72b9-11ef-85ef-f14e8299cf17

https://www.theoceanrace.com/fr/news/14757_Thomas-Ruyant-et-TR-Racing-objectif-The-Ocean-Race

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/boulogne-mer/voile-la-course-des-caps-premiere-edition-prevue-en-2025-au-depart-de-boulogne-sur-mer-3044522.html

https://www.francebleu.fr/emissions/200-raisons-d-aimer-le-nord-pas-de-calais/steve-stievenart-le-nageur-des-defis-extremes-2320099

Clap de fin à Sainte-Maxime !

Route des Terre-Neuvas 2024

Thibaut Vauchel-Camus, remis de ces émotions liées au sauvetage la semaine dernière de personnes en détresse peu après le passage de Gibraltar et alors qu’il ramenait Solidaires En Peloton du Maroc et de l’arrivée de la Med Max (6ème), prendra le départ de la dernière étape des Ocean Fifty Series jeudi sur le plan d’eau de Sainte-Maxime. Le skipper du trimaran Solidaires En Peloton sera accompagné pour l’occasion d’Axelle Pillain, Laurent Gourmelon, Pierre-Antoine Morvan et Jérémie Lagarrigue. L’objectif de la compétition est net et précis pour Solidaires En Peloton : performer afin de monter sur le podium 2024 des Ocean Fifty Series.

« L’idée est de finir en beauté notre saison sportive sur les Ocean Fifty Series » déclare le capitaine. « Je ne veux avoir aucun regret. Cet dernier acte va me permettre de retrouver les joies de la course en équipage et de faire au mieux afin de monter sur le podium général. Nous sommes très bien accueillis à Sainte-Maxime. On sent une certaine ferveur du public. »  Forza Solidaires En Peloton, nom de la marque sportive de France Sclérose En Plaques.

 

Direction La Rochelle pour l’hivernage du Belem

L’extraordinaire saison olympienne du trois-mâts Belem touche à sa fin. Cet automne, c’est la ville et le port de La Rochelle qui accueillent le Belem pour ses 5 mois d’hivernage, avant qu’il ne reprenne la mer au printemps 2025.

Le Belem entrera au bassin des chalutiers, esplanade Tabarly, le 22 octobre 2024 à 9h. Dès le 23 octobre, il accueillera les visiteurs pendant les vacances de la Toussaint, puis les élèves des classes rochelaises jusqu’au 8 novembre.

L’équipage se concentrera ensuite sur les travaux d’entretien annuel du navire, en bassin à flots à la Pallice, jusqu’à la fin de l’hiver. Au programme, la restauration du gouvernail qui a fait l’objet d’un vaste appel à dons et a suscité l’engouement de généreux donateurs particuliers. Le Belem n’ira pas en cale sèche cet hiver. Les efforts seront concentrés l’année prochaine pour des travaux d’envergure qui toucheront la restauration de la poupe du navire.

Fin mars 2025, une seconde période de visites sera organisée au bassin des chalutiers avant que le Belem ne reprenne la mer pour 26 nouvelles navigations ouvertes à tous. Il faudra attendre le 30 novembre prochain pour pouvoir réserver en ligne sa navigation 2025. Programme inédit et très original attendu !

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne :
« J’ai eu à cœur de répondre positivement à la généreuse invitation du port et de la ville de La Rochelle d’accueillir gracieusement le Belem en hivernage. Avec ses deux tours identitaires à l’entrée du Vieux-Port, la Rochelle est un écrin magnifique pour notre monument historique. Je suis certaine que l’équipage va profiter pleinement des atouts et services qu’offre la ville blanche aux marins et que les rochelais vont s’émerveiller de la présence du trois-mâts olympique dans leur cité. »

Jean-François Fountaine, Maire de la Rochelle : « La Ville de La Rochelle est l’héritière d’un riche passé maritime. C’est grâce à la mer, et notamment grâce au commerce maritime qu’elle a tout au long de son histoire, forgé sa puissance et sa prospérité. Ancien navire de commerce, de plaisance et navire école de la marine italienne, le Belem est le témoin vivant des riches histoires maritimes française et européenne. La Ville de La Rochelle est fière et heureuse de recevoir pour la première fois le Belem tout un hivernage et elle convie tous les rochelais et rochelaises mais aussi les visiteurs de passage à l’accueillir le mardi 22 octobre à son arrivée et à le visiter durant tout son séjour à La Rochelle. »

La réservation pour visiter le Belem est vivement conseillée. Billetterie en ligne :  https://www.fondationbelem.com/visiter/visiter-le-belem-billetterie

La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : une toute nouvelle course au calendrier de la classe IMOCA !

Déjà organisatrices de la Guyader – Bermudes 1000 Race pour les bateaux de la classe IMOCA, les équipes de Sea to See dirigées par Gwen Chapalain ont dévoilé, ce vendredi 11 octobre, une toute nouvelle course réservée aux monocoques de 60 pieds : La Course des Caps – Boulogne Sur Mer – Banque Populaire du Nord. L’épreuve, programmée du 23 juin au 6 juillet 2025, promet résolument de s’imposer au cœur de la dynamique territoriale des Hauts-de-France et du Pas-de-Calais qui n’avaient plus accueilli un évènement de course au large d’une telle envergure depuis 2007, mais dont la localisation préférentielle, en particulier avec la ville de Boulogne-sur-Mer, leur confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance.

Un événement est une invitation à découvrir, à comprendre et à partager. C’est, en somme, une expérience et cela, Gwen Chapalain, l’a bien compris et depuis longtemps. Déjà organisateur de la Guyader Bermudes 1000 Race, la première épreuve du calendrier IMOCA 2025 programmée au mois de mai, le Directeur de la société Sea to See épaulé par Domitille Hauwen, propose donc désormais une seconde épreuve aux coureurs de la classe : La Course des Caps – Boulogne Sur Mer – Banque Populaire du Nord. L’évènement, qui se tiendra du 23 juin au 6 juillet prochains, se jouera alors sous forme de boucle, au départ et à l’arrivée de Boulogne-sur-Mer, avec un total de 2 000 milles à parcourir autour des îles Britanniques. Un tracé comprenant l’Irlande, les Hébrides mais aussi les Shetland situées au-delà du 60e parallèle, déjà pratiqué depuis plusieurs décennies par les Britanniques, réputé à la fois technique et exigeant, que les marins effectueront soit dans le sens horaire, soit dans le sens anti-horaires, en fonction des conditions météorologiques.

Développer et moderniser

La course au large étant assurément un facteur d’inclusion, la course, soutenue par la Banque Populaire du Nord engagée depuis plus de trente ans dans le domaine de la voile, se jouera en équipage mixte, avec a minima deux nationalités puis la présence à bord d’un média man afin de capturer les moments forts. Au total, pas moins d’une quinzaine de bateaux seront attendus. Une grande première sur la Côte d’Opale et donc pour sa capitale, Boulogne-sur-Mer, qui se réjouit d’accueillir une épreuve d’une telle envergure sur son territoire. Et pour cause, cette dernière marquera certainement un tournant pour la Communauté d’agglomération du Boulonnais qui reste la place forte de la pêche en France mais dont la volonté est aujourd’hui de moderniser son port, et notamment la partie plaisance. De nouveaux pontons seront en ce sens mis à disposition des différentes équipes qui profiteront alors de structures comptant parmi les plus modernes et qui pourront également mesurer toute l’attractivité du territoire qui n’avait, jusqu’à présent, reçu qu’un départ de Solitaire du Figaro en 2022.

Ils ont dit :

Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA : « Le Nord est un territoire auquel nous sommes attachés, notamment autour de projets comme celui de Thomas Ruyant. Depuis trop longtemps, nous n’avions plus eu d’opportunités d’y voir un départ et/ou une arrivée de course et nous sommes aujourd’hui très heureux de monter un tel projet avec la ville de Boulogne-sur-Mer, le Département du Pas-de-Calais et la Région Hauts-de-France. Le parcours du tour des îles Britanniques est fantastique. Il se déroule des endroits assez magiques. Il n’est évidemment pas sans rappeler celui de la Calais Round Robin Race qui était, il y a quelques années en arrière, une classique du circuit IMOCA. Il est parfait pour nos bateaux car il est à la fois technique, complet et exigeant. La Course des Caps promet d’être une belle réussite mais aussi un sacré challenge pour les marins ! »

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de-France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! » 

Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Nous sommes très fiers de soutenir et d’associer notre nom à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Cet événement sportif d’envergure, en parfaite cohérence avec les engagements historiques de la Banque pour le monde de la voile et nos engagements autour de l’eau et de sa préservation, sera un magnifique coup de projecteur sur notre région et son littoral qui sont eux aussi au cœur de nos ambitions d’accompagnement territoriaux. Après avoir vécu, en tant que partenaire, la ferveur des Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024, nous avions le souhait de renouveler l’accompagnement d’un projet sportif qui mobilise, qui fait rêver et qui véhicule des valeurs entrepreneuriales chères à la Banque. Cette course d’IMOCA est la promesse de moments forts que nous sommes impatients de partager avec nos clients, partenaires et collaborateurs. »

Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France : « La Région Hauts-de-France est fière de s’engager aux côtés de la Course des Caps, un événement qui fera rayonner notre littoral et notre patrimoine maritime. En apportant son soutien, la Région Hauts-de-France affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course, au-delà d’être une compétition sportive, incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l’identité maritime sont des priorités majeures. Elle sera aussi un moment de fête pour les habitants et les visiteurs. »

Christophe Sirugue, directeur de Nausicaa : “Dans le cadre de la course des Caps qui se tiendra à Boulogne sur mer, du 23 au 29 juin, 2025, Nausicaa est heureux et fier d’annoncer son partenariat sur le volet scientifique et éducatif de la course. Fier d’accompagner un événement d’une telle envergure sur le territoire boulonnais.Fier de pouvoir offrir à la jeunesse boulonnaise la possibilité d’en découvrir davantage sur la biodiversité marine et les enjeux de la pollution plastique. Fier d’être le lien entre les scientifiques et les marins !
Véritable QG de la course, Nausicaa accueillera les marins, les armateurs et le grand public pour vivre la course en direct et en découvrir les coulisses. A travers des contenus, des événements, des conférences, une présence sur le village de la course, Nausicaa vibrera au rythme de la performance des skippers. Source d’expertise sur le monde marin, nous mettrons à disposition notre savoir-faire de médiation scientifique pour permettre au public d’en connaître davantage sur l’écosystème marin rencontré pendant la course : qu’est-ce que le plancton ? quelle biodiversité rencontrée en mer manche du Nord ? Quel impact de la pollution plastique ? Des questions auxquelles nous répondrons grâce à la médiation scientifique. Expérience hors du commun, que nous ferons vivre aussi aux écoliers, collégiens, lycéens qui dans le cadre d’une visite à Nausicaa auront la chance et l’opportunité d’approcher de près les bateaux. Expérience, sciences, éducation, performance sportive : un événement que Nausicaa soutient et accompagne pour cette année et le futur !”

Gwen Chapalain, Directeur de Sea to See, société organisatrice de l’évènement : « Le parcours de la Course des Caps est sportivement extraordinaire, avec une multitude de caps à franchir et, à chacun d’entre eux, des occasions de voir se faire ou se défaire des écarts au sein de la flotte. Autour de l’Ecosse, de l’Irlande, de la pointe des Cornouailles… les paysages seront assurément aussi diverses que les conditions météorologiques. Le tour des îles Britanniques a, par ailleurs, ce point commun avec le tour de France qu’il permet de découvrir de très nombreuses cultures différentes. Nous sommes heureux de pouvoir développer un tel évènement pour les bateaux de la classe IMOCA sur le territoire du Nord et en particulier au cœur du port de Boulogne-sur-Mer dont les nouvelles infrastructures vont lui permettre d’ouvrir ses capacités maritimes plus encore et donc de rayonner plus largement. Nous sommes fiers de pouvoir faire cap ensemble car la Course des Caps promet d’être à la fois un nouveau cap pour l’agglomération avec l’installation de pontons, un nouveau cap pour l’industrie nautique de Boulogne-sur-Mer, un nouveau cap pour le tourisme maritime et, par ricochet, un levier pour le tourisme terrestre avec la proximité de Nausicaa, mais aussi un nouveau cap pour les sports nautiques et l’entrepreneuriat local. »

Fire and Ice

Off Groix, FRANCE – September 27 2024, Skipper Thomas Ruyant and Sam Goodchild, Imoca VULNERABLE, Training prior for the Vendée Globe, on September 27, 2024 off Groix, France.
© Pierre Bouras

La glace et le feu. Co-équipiers à terre, adversaires sur l’eau. Tel est le « Gentlemen agreement » mis en place au sein de TR Racing par les deux navigateurs de l’écurie de course au large, le Français Thomas Ruyant et le Britannique Sam Goodchild. A l’instar des rivalités mythifiées dans le sport automobile par les duels fratricides et pourtant légendaires entre Alain Prost et Ayrton Senna, Nigel Mansell et Nelson Piquet ou Michael Schumacher et Nico Rosberg, la synergie technique, logistique et humaine établie depuis près de deux années entre les deux voiliers VULNERABLE s’arrêtera avec le coup de canon de départ du Vendée Globe.

A partir de cet instant, chaque skipper jouera sa partition propre, et exprimera sur l’eau ses particularités, forces et faiblesses individuelles. A un mois de ce moment fatidique, on perçoit déjà dans l’approche et la préparation de ce tour du monde sans assistance et sans escale par Sam et Thomas, les différences, les nuances dans la conception de la vie de marin en solitude. Fidèle à son image d’homme tranquille, Sam s’épanouit dans la sobriété, la mesure et la modération, tandis que Thomas, déjà riche de deux expériences autour du monde, cisèle les détails de ce qui sera son environnement de vie 70 et quelques jours durant. Leur équipe procède à organiser et installer à bord tous les équipement et avitaillements nécessaires à la vie en haute mer sous des latitudes drastiquement différentes. Mais charge aux marins seuls de définir les pourtours de leur jardin secret, le petit réduit personnel où selon les vicissitudes de leur longue route, ils chercheront évasion ou réconfort.

Musique ?

Certes, leurs lofts préfigurés par le cockpit et la cellule de vie de leur VULNERABLE offrent un point de vue imprenable sur la mer. Mais encombrés de toute un arsenal d’accastillage et d’informatique, ils n’engagent guère à la flânerie. Thomas et Sam, dans le confort relatif de leurs sièges de veille moulés à leur dimension, leurs matelas de bannette à leur gabarit et leurs poufs d’assoupissement, ont chacun leur routine de vie marine. Quitte à sembler austère, Sam, peu féru de musique, et bien que son VULNERABLE dispose d’enceintes et d’écouteurs, n’écoute pas de musique à bord. Seul le murmure ou le grondement de son bateau l’accapare entièrement. « A terre, je ne suis pas mélomane, et peu enclins à suivre des Séries. Ma femme m’a proposé une liste et il est vrai qu’il sera important, à certains moments, de savoir se déconnecter de la course, et une bonne série ou film pourront me sortir de la réalité exclusive de la course. »

Thomas, fort de ses deux tours du monde, connait ces instants où l’esprit, le cerveau, ont besoin de « débrancher ». « Certaines tensions, de course, d’environnement météo, de compétition, peuvent devenir pesantes, et la musique, voire un film, ou un extrait, permettent de changer un état d’esprit, un point de vue, une pression. Je trouve l’exercice de la lecture difficile, car trop de pensées parasites viennent troubler le fil de l’histoire. Mais selon l’humeur, une certaine musique, reggae, Ben Harper ou la simple variété Française brise la ritournelle des pensées négatives, et remettent le moral en place. »

Communication

Parler, communiquer, voir, admirer, se projeter …sont aussi des passe-temps chéris des deux marins. « Chaque fois que possible, j’aime me connecter à ma famille, ma femme et mes deux filles » admet Sam. « Pas de rendez -vous programmés, mais des coups de fil impromptus, quand j’en ressens le besoin. Une photo, un message apporte tant de réconfort! » Thomas Ruyant a appris à profiter de ces mystères dont la nature a parsemé la route de son tour du monde. « La proximité de ces îles lointaines et mystérieuses, Fernando, Sainte Hélène, Amsterdam, Kerguelen… déclenche en moi un processus imaginaire, d’interrogations géographiques et historiques. Ce sont des moments très riches où l’imagination est stimulée. Converser avec un bateau jeté par le hasard sur notre route est aussi un moment improbable qui rajoute à la magie de ce voyage… »

Candies et M&Ms

Lien concret avec la terre, la nourriture constitue un moment apprécié à la fois de plaisir et de régénération des corps et de l’esprit. Les deux marins VUNERABLE se sont appuyés sur l’équipe de TR Racing, notamment Agathe Simonet et Marion Petit, pour boucler un avitaillement soigneusement, scientifiquement dosé en calories, calculé pour leurs dépenses énergétiques propres, selon l’endroit du globe où ils évolueront, des glaces antarctiques aux chaleurs tropicales. « J’aurai aussi quelques friandises, bonbons et chocolats typiquement anglais » avoue Sam. « Pour moi, bonbons et M&M, mais aussi fromage et charcuterie » précise Thomas le Nordiste. Et l’alcool ? « J’avais l’an passé du whisky à bord lors du passage au Cap Horn » se souvient Sam. « Nous n’y avions pas touché! » Et Thomas de préciser. « Peut-être quelques mignonettes de Champagne, pour Neptune et pour les passages des caps mythiques, Horn notamment. »

Breaking News :

Homologation par le Conseil du World Speed Sailing Records d’un nouveau record du monde : 

Record revendiqué : Monocoque – 24 heures en solitaire
Bateau : « Monocoque IMOCA 60 « For People »

VULNERABLE
Skippé par : Thomas Ruyant
Heure de départ : 14:30:18 UTC 3 décembre 2023
Position de départ : 31.46167 -59.74892
Heure d’arrivée : 14:30:18 UTC 4 décembre 2023
Position d’arrivée : 33.23738 -49.30830
Temps écoulé : 24 heures 00 minutes 00 secondes
Record précédent : 536.81NM ‘Hugo Boss’ 2017

Performance absolue pour Stève Stievenart

Le nageur nordiste a bouclé dimanche un extrême altitude ice mile en 37mn54, dans une eau à 3,5° et à 2870m d’altitude dans le magnifique cadre de Portillo au Chili. Il devient le premier français à réaliser ce défi et le quatrième au Monde.

« C’est sans aucun doute le plus difficile de mes ice miles et même une des nages les plus dures que je n’ai jamais réalisées » déclare Stève. « Quand tu nages à près de 3000m d’altitude, le manque d’oxygène est vraiment redoutable, tu dois adapter ta respiration, ta cadence, le froid te saisit et t’engourdit. De plus l’accès au lac est très compliqué, il se fait à pied et tu dois remonter après ton ice mile vers ton camp de base sur un chemin glacé et rocailleux, maintenu en équilibre par ton équipe, tu luttes pour ne pas t’évanouir. Une expérience incroyable ! Je remercie infiniment mon ami Ger Kennedy, une référence mondiale dans la nage en eaux glacées de m’avoir accompagné dans ce projet un peu fou ainsi que les expérimentés chiliens Chris et Lucas pour leur précieuse aide. » Sacré Stève !

Thomas Ruyant et TR Racing ; Objectif Monde et en équipage !

L’écurie de course au large TRR et son skipper – titre, Thomas Ruyant, au départ de son troisième Vendée Globe le 10 novembre, prendront part à The Ocean Race Europe 2025 à bord du plan Koch / Finot Conq VULNERABLE et à The Ocean Race 2027, Tour du Monde en équipage avec escales. Un nouvel exercice cohérent avec la croissance internationale de son partenaire historique Advens.

« Si le Vendée Globe mobilise toutes nos ressources au sein de TR Racing, nous sommes aussi déjà en réflexion active sur les trois prochaines saisons » déclare Thomas Gavériaux, directeur général de TRR. « A la suite du Tour du Monde en solitaire de Thomas et Sam Goodchild, nous passerons en mode « équipage » avec des participations à The Ocean Race Europe en 2025, The Ocean Race Atlantic, entre New York et Barcelone en 2026 et The Ocean Race en 2027. Nous participerons à The Ocean Race Europe avec le voilier actuel de Thomas et nous travaillons actuellement à la construction d’un nouveau voilier pour 2026. »

The TRR ocean racing team and its skipper, Thomas Ruyant, who will be setting off on his third Vendée Globe on November the 10th, will be taking part in The Ocean Race Europe 2025 aboard the Koch / Finot Conq designed VULNERABLE and in The Ocean Race 2027, a crewed round-the-world race with stopovers. A new exercise for the entire team, in line with the international growth of its long-standing partner Advens.

“While the Vendée Globe is currently mobilising all our resources within TR Racing, we are actively planning the next three seasons,” says Thomas Gavériaux, CEO of TRR. “Following Thomas and Sam Goodchild’s solo circumnavigation of the globe, we will be shifting to fully crewed mode, with participations in The Ocean Race Europe in 2025, The Ocean Race Atlantic, between New York and Barcelona in 2026 and finally The Ocean Race in 2027. We will race The Ocean Race Europe with Thomas’ current boat and are in the process of designing and building a new boat IMOCA for 2026 »

Thibaut Vauchel-Camus et Yann Eliès entre France et Maroc !

ACT 1 – SAINT MALO, le 23 Mai 2024. OCEAN FIFTY SERIES

4ème de la Route des Terre-Neuvas, 3ème à la Baule, vainqueur à Saint-Malo, l’équipage du trimaran de 50 pieds Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus est actuellement 3ème des Ocean Fifty Series avant de prendre dimanche le départ de la Med Max Occitanie – Saïdia Resort entre Port Camargue et le Maroc. Thibaut Vauchel-Camus, accompagné de Yann Eliès, compte sur cette nouvelle compétition de 1500 milles trans – Méditerranée pour marquer des points avant le dernier acte de Sainte-Maxime. Les concurrents sont attendus aux alentours du 4 octobre à Saïdia suite à quelques jours de course en double autour des plus belles îles de la grande bleue.

Yann Eliès : « C’est un parcours incroyable qui traverse la méditerranée orientale avec les côtes françaises, la Corse, la Sardaigne, le Stromboli en Sicile, à nouveau la Sardaigne, les Baléares et l’arrivée au Maroc… Je connais une partie du parcours mais il y a aussi tout un tronçon sur lequel je n’ai jamais navigué notamment le sud de la Sicile. C’est quasiment une invitation au voyage si nous n’étions pas en course. Les navs en Med ne sont pas faciles. Il y a soit beaucoup de vent soit peu. Nous allons dans des endroits ou il y a des vents très différents à très peu de distances avec des îles qui modifient les choses avec leurs reliefs. Il va falloir aller chercher les conditions avec de possibles options tranchées. Cela peut être une navigation faite de hauts et de bas. J’ai hâte de retrouver Thibaut et l’équipe suite à la Route des Terre – Neuvas et nos débriefings très constructifs. Très content également de retrouver l’organisateur Kito de pavant avec qui nous avons vécu pas mal d’histoires ces dernières années. »

Thibaut Vauchel-Camus : « La Med Max a un double enjeu pour Solidaires En Peloton avec évidemment notre participation au sens stricte à la compétition mais aussi l’objectif de bien faire afin de titiller nos adversaires sur le podium des Ocean Fifty Series. Pour la première fois, nous n’aurons pas le droit au routage ce qui n’était pas le cas auparavant en solitaire ou en double à bord de nos voiliers. Cela sera un véritable test et cela va nous demander pas mal de travail en mer notamment concernant la stratégie et la météo. J’ai tendance à prendre les courses les unes après les autres. Je suis ravi, avec Yann, de prendre part à la Med Max car nous allons dans des contrées maritimes que nous ne connaissons pas. Je n’ai jamais été plus à l’Est de l’île d’Elbe. L’Océan Fifty Solidaires En Peloton est prêt pour la bataille. Mon équipe technique a vraiment bien travaillé suite à la Route des Terre-Neuvas où nous avions eu quelques soucis, je pense à notre bâche aérodynamique. Je regarde actuellement de plus en plus les fichiers météos afin de commencer à prévoir nos futures trajectoires notamment là où nous avons le moins d’expérience comme autour du Stromboli ».

“Mon double Everest , Du Vendée Globe au toit du monde” dans toutes les librairies le 10 octobre

C’est un personnage à part dans le milieu de la course au large. Après l’obtention de son diplôme et un premier poste d’ingénieur en génie civil, le skipper Maxime Sorel fait petit à petit, de sa passion, un métier, une entreprise. L’aventure, la mer, les bateaux, la glisse dans les vagues, les grands espaces le touchent. Maxime, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, se révèle au grand public au cours de son premier Vendée Globe en 2020. Il touche par ses récits de mer et son partage incessant de son aventure, joies et doutes à l’appui. 10e à l’arrivée, il a fait son Max et rend une copie quasi parfaite pour une première. Inarrêtable, c’est un autre défi que prépare déjà Maxime, avec l’ambition affirmée d’être le premier homme au monde à aligner l’Everest des mers et celui de la terre, le toit du monde. Changement de décor, entraînements intensifs, escalades glaciaires, marche forcée en hautes altitudes… Maxime est prêt pour un saut dans l’inconnu. Mai 2023, il gravit donc l’Everest et fait vivre à tous, une aventure extraordinaire de dépassement de soi dans une montagne hostile, mais belle. Le drapeau de l’association Vaincre la Mucoviscidose flotte au sommet du monde et le navigateur – aventurier démontre une nouvelle fois que rien n’est impossible !

A l’aube de son 2e Vendée Globe dont il prendra le départ le 10 novembre prochain avec de belles ambitions sportives, Maxime revient sur l’aventure hors norme qui l’a animé ces dernières années, et se livre sur le chemin parcouru pour y parvenir.

LE LIVRE :
Titre : Mon double Everest : Du Vendée Globe au toit du monde
Auteur : Maxime Sorel

 «J’ai fait dix traversées de l’Atlantique, j’ai terminé le Vendée Globe et je n’ai toujours pas mon permis bateau. Cette curieuse anecdote me traverse l’esprit alors que je suis sur le toit du monde. Assis sur un caillou au milieu d’une tempête, je suis à plus de 8000 mètres d’altitude et je n’ai plus d’oxygène.» C’est au cours de son premier «Everest des mers», le Vendée Globe 2020-2021, que Maxime Sorel décide de gravir l’Everest. En 2023, il réalisera cette expédition hors norme en atteignant le sommet de la plus haute montagne au monde. Récit de ce double exploit, ce livre propose au lecteur de marcher à ses côtés sur les sommets de l’Himalaya. Cette ascension est l’occasion de partager son quotidien, ses réflexions, ses anecdotes et ses moments de vie, en faisant le parallèle avec l’aventure et les temps forts du Vendée Globe. Avec un message simple et puissant : «Vivez vos rêves !» 

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