Nouveau podium pour FOR THE PLANET

FOR THE PLANET de Sam Goodchild et Thomas Ruyant, avec Pierre Bouras comme Mediaman a pris ce matin à 8 heures 32 la troisième place du Défi Azimut 2023. Les trois hommes ont parcouru sur l’orthodromie 587,1 miles en 1 jour, 20 heures, 02 minutes et 30 seconds, à la vitesse moyenne de 13,3 nds. Ils ont couvert sur le fond 676,7 milles à 15,4 noeuds de moyenne. Ils terminent à 2 heures et 15 mn du vainqueur Charal, et à 27 minutes du deuxième Macif.

 

Prime à la constance et à la régularité pour le skipper Britannique de l’IMOCA FOR THE PLANET qui a signé ce matin un nouveau podium sur sa troisième course de l’année, après la Guyader Bermudes 1000 et la Rolex Fastnet race. Associé cette fois à Thomas Ruyant*, il a tout au long des 638 milles du parcours théorique, joué les premiers rôles, souvent en position de prétendre à la gagne. La grande course du Défi Azimut a offert depuis jeudi à 33 IMOCA les conditions de navigation les plus variées avec du vent soutenu sur la plus grande partie du parcours. Mais c’est bien dans de tout petits airs que s’est conclu ce sprint. Jérémie Beyou et Franck Cammas (Charal) ont su faire la différence lors du dernier bord aux allures débridées. Pour leur première navigation en duo, Sam et Thomas se sont régalés, tout de suite en symbiose dans la répartition des rôles. Au final, une belle expérience humaine et sportive qui bénéficie à l’ensemble du collectif We Sail for People and Planet initié par TR Racing et ses partenaires.

 

Sam Goodchild :

«  Ce fut une expérience incroyable pour moi de pouvoir naviguer avec Thomas » souligne Sam Goodchild. « Nous avons dès le départ fonctionné comme un binôme de vieux habitués alors que nous n’avions jamais navigué ensemble. On n’a pas fait d’erreurs. Ce fut très engagé, avec des grains, de la mer. Trois courses, et trois podiums, c’est un résultat inespéré pour moi, avec plus de concurrence et plus de bateaux à chaque épreuve. On joue avec les meilleurs avec notre FOR THE PLANET de 2019. Cela passe par de belles trajectoires et une bonne lecture de la météo. Nous sommes à cet égard très satisfait de notre course. »

 

Thomas Ruyant :

« Ce fut intense depuis cet incroyable départ à 33 IMOCA » insiste Thomas Ruyant. « Nous avons d’emblée trouvé un fonctionnement fluide avec Sam. Toutes les décisions se sont prises de manière collégiale, dans une super ambiance. Naviguer au contact des nouveaux bateaux fut riche en enseignements Comme prévu, les nouveaux designs vont vite au portant vmg. On s’est accroché et on a tenu le rythme, sauf peut-être sur le dernier bord, un tout droit aux allures débridées qui a permis à Charal de prendre l’avantage. On termine tout près, très heureux de cette belle expérience intense et engagée… »

 

* Antoine Koch demeure le co-skipper attitré de FOR THE PLANET. Le navigateur-architecte a souhaité laisser sa place de façon à permettre à Thomas d’engranger les milles durant le chantier de FOR PEOPLE, jouant ainsi à fond la carte de la solidarité au sein du collectif We Sail For PEOPLE and PLANET.

 

La Boulangère Mini Transat : objectif victoire pour Caroline Boule !

Course en solitaire, sans assistance et sans moyens de communication modernes, La Boulangère Mini Transat est définitivement une épreuve atypique dans l’univers de la course au large. Depuis sa création en 1977 par Bob Salmon dans le but de renouer avec l’esprit aventureux des premières transatlantiques, elle a permis à près d’un millier de marins de traverser l’Atlantique. Cette année, ils seront 90 à faire le grand saut, parmi lesquels Caroline Boule, indiscutablement l’une des grandes favorites de cette 54e édition dans la catégorie des prototypes. A la barre de Nicomatic, un bateau volant hyper-technologique et novateur, la navigatrice compte en effet de très nombreux atouts dans son jeu pour performer sur les 4 050 milles du parcours entre Les Sables d’Olonne et Saint-François, via Santa Cruz de La Palma. Elle pourrait même, de ce fait, devenir la toute première femme à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve.

Le compte à rebours est lancé pour les concurrents de La Mini Transat La Boulangère. C’est en effet ce dimanche 24 septembre à 14 heures que sera donné le coup d’envoi de l’épreuve au large de port Olona. « Je suis vraiment impatiente d’y aller ! », annonce Caroline Boule.

De fait, après deux années de préparation lors desquelles elle a notamment lancé la construction d’un prototype d’exception, en l’occurrence un plan Sam Manuard, largement optimisé au niveau aéronautique et doté d’un cockpit différencié qu’elle et son équipe ont réussi le tour de force de terminer en l’espace de quatre mois et demi seulement, la navigatrice s’apprête désormais à s’aligner au départ de sa première transatlantique en solitaire. « J’ai voulu un projet ambitieux et je me suis donné les moyens pour qu’il le soit. Mon objectif, c’est clairement la victoire à l’arrivée en Guadeloupe, mais je n’oublie pas qu’il s’agit justement de ma première participation à l’épreuve, contrairement à la plupart de mes principaux adversaires dans la catégorie des Proto », détaille la skipper de Nicomatic qui va notamment devoir faire face à des concurrents récidivistes tels que Federico Waksman, Julien Letissier ou encore Marie Gendron. « Mon point fort, c’est clairement mon bateau », détaille Caroline qui possède l’un des Mini 6.50 les plus récents de la flotte, mais aussi et surtout incontestablement le plus novateur.

« Il est plus rapide que les autres quasiment à toutes les allures et dans toutes les conditions. Son seul point faible, c’est le petit temps », avance la navigatrice qui s’est effectivement montrée extrêmement à l’aise sur les allures allant de 70 à 150° du vent, au-dessus de 8 nœuds, lors des épreuves d’avant-saison. « Ce qui me fait un peu peur, c’est de ne pas réussir à gérer mon énergie. Nicomatic est un voilier à bord duquel il est parfois difficile de dormir ou même, plus généralement, de se reposer. Le but est de trouver le meilleur compromis pour être rapide le plus souvent possible et ne pas m’écrouler de fatigue dans un moment qui pourrait s’avérer crucial ».

Une passion pour les bateaux volants et l’innovation

Si sa machine est exigeante physiquement, elle impose également beaucoup de finesse sur le plan de la conduite. « En ce sens, il est évident que mon expérience en Moth International est un atout. Je conduis mon Mini comme je conduis un dériveur, en jouant les contre-gîtes et les surfs », souligne la skipper, rompue à l’art de la régate au contact mais encore peu expérimentée au large. « La météo et la stratégie sont des choses que je continue encore de découvrir », assure-t-elle après avoir toutefois d’ores et déjà montré qu’elle apprenait vite et bien, terminant notamment 2e de la Plastimo Lorient et 2e de la Puru Transgascogne cette saison. « La concurrence est particulièrement relevée cette année. Jamais n’on a vu autant de marins capables de prétendre à la victoire sur une même édition. C’est très stimulant », poursuit Caroline dont la principale appréhension demeure naturellement la casse matérielle. Une casse qui pourrait la stopper net dans son élan et anéantir tout le travail réalisé depuis deux ans par elle et son équipe composée, entre autres, de Benoît Marie, le vainqueur de la Mini Transat 2013 en Proto. « Nous avons réalisé un gros chantier cet été lors duquel nous avons renforcé tout ce qui avait cassé jusque-là en y mettant trois ou dix fois la charge », avance la skipper qui a laissé le minimum de place possible au hasard, et qui se réjouit par ailleurs de la tendance météo annoncée. « Les premiers jours de mer ne devraient pas être très ventés. Ça me va bien. Cela va me permettre de rentrer dans le match en douceur. Je sais que sur les 1 350 milles de la première étape entre la Vendée et les Canaries, je ne vais pas manquer d’occasions de voler ». De voler et d’affirmer, d’emblée, ses ambitions !

Caroline Boule en bref…

Née à Varsovie, Caroline Boule passe les 18 premières années de sa vie en Pologne où elle s’initie au 49er puis au Laser Radial avant de s’expatrier en Grande-Bretagne afin de continuer ses études. Sur place elle pratique le Team Racing durant quatre années au plus haut-niveau, ce qui lui permet d’acquérir des bases solides dans l’art de la régate. La régate qu’elle poursuit sur le circuit Moth International une fois son arrivée en France, en 2021, et sur lequel elle fait la rencontre de Benoît Marie. Vainqueur de la Mini Transat 2013 en Proto, ce dernier lui fait découvrir la classe des Mini 6.50. Dès lors, l’histoire est en marche pour la jeune navigatrice qui, une fois sa thèse en physique à l’Ecole Polytechnique de paris en poche, parvient à convaincre l’entreprise Nicomatic, qu’il l’accompagnait jusqu’alors en Moth à foil, de faire le grand saut avec elle et de lancer la construction d’un bateau volant. Un prototype ultra performant et totalement novateur à bord duquel elle ne cache pas ses ambitions de victoire dans cette 54e édition de La Boulangère Mini Transat.

En savoir plus sur la MINI : https://minitransat.fr/

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck qualifiés

Transat Jacques Vabre Normandie -Le Havre

Le tandem du trimaran Solidaires En Peloton, vainqueur cette année de la grande étape du Pro Sailing Tour et du trophée des multicoques de la baie de Saint-Brieuc, est qualifié pour la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné au Havre le 29 octobre en direction de la Martinique. « Ce parcours de qualification effectué ces derniers jours nous a permis de peaufiner notre fonctionnement à bord » déclare Thibaut. « Il a été aussi un bon moyen de voir ce qu’il y avait encore à faire avant la Transat Jacques Vabre. Juste avant cette qualification, nous avons participé à un stage Ocean Fifty à Lorient avec 5 autres duos. Cela s’est joué dans le petit temps et ce stage a été très positif car nous avons pu valider que dans des conditions où on peut perdre une course, nous n’avions pas de déficit de vitesse par rapport aux nouvelles unités de la flotte Ocean Fifty. Bref, nous nous sentons de plus en plus prêts pour notre transat à deux. »

Stève Stievenart s’offre le Léman

Le nageur de longue distance nordiste réalise un nouvel exploit. Deux mois après son stratosphérique three way s entre l’île de Catalina et Los Angeles soit 51 heures de nage non-stop, Stève dit Le Phoque a bouclé hier à 20h52 la traversée du lac Léman ente Château Chillon et Genève soit 71,2 kilomètres en 35 heures et 58 minutes. Il est le premier français à réaliser cette performance et le 11ème nageur au Monde à boucler cette aventure suisse en eaux douce. Ses impressions…

« J’ai eu de formidables conditions pour réaliser cette traversée. Le lac était comme un miroir ce qui a favorisé ma progression. Mais cela n’a pas été sans difficulté. J’avais mal à mon épaule, j’ai eu quelques crampes et des soucis de digestion. Mon bateau – suiveur est également tombé en panne à un moment donné et je dois dire que l’arrivée vers Genève était un peu scabreuse avec pas mal de bateaux sur l’eau dont un qui n’est vraiment pas passé loin de moi. Je suis très heureux d’avoir terminé et d’être le premier français à aller jusqu’au bout du Léman. Physiquement, je suis bien atteint ce matin. L’enchaînement du three way et cette traversée à deux mois d’intervalle est un peu déraisonné mais j’avais programmé ce créneau. Je suis en train de vivre une année extraordinaire et ce n’est pas fini ! »

Insatiable Stève qui est en train d’écrire l’histoire de son sport.

Et nouveau podium pour le duo Sam Goodchild – Antoine Koch, déjà auteur d’une troisième place similaire lors de la Guyader Bermudes 1000 en mai dernier. FOR THE PLANET, plan Verdier lancé en 2019 sous le nom de LinkedOut, s’est de nouveau confronté avec un certain succès aux tout derniers plans lancés récemment avec pour objectif le prochain Vendée Globe. Le Britannique Sam Goodchild, épaulé par le navigateur-architecte Antoine Koch, prouve une fois de plus son extraordinaire capacité d’adaptation à tous les supports véliques. A peine débarqué de The Ocean Race, il n’a guère tardé à trouver les manettes d’un FOR THE PLANET parfaitement optimisé et abouti. Son duo avec Antoine Koch fait merveille, et les deux hommes signent sur cette Rolex Fastnet race particulièrement ardue, une feuille de route sans accroc, témoin de leur capacité à naviguer juste, dans le bon tempo de la météo, et en capacité de rivaliser à toutes les allures avec cette concurrence si dense en quantité comme en qualité, au sein d’une classe IMOCA de plus en plus performante et exigeante.

Sans esbrouffe, avec un sérieux et une modestie qui s’imposent course après course comme l’apanage de son Britannique de skipper, FOR THE PLANET dessine ses régates avec une application et une rigueur qui forcent l’admiration.

Cette 50ème édition de la Rolex Fastnet, contrastée et « velue » à souhait, a de nouveau offert au duo du voilier engagé pour soutenir et promouvoir des causes en faveur de la planète notamment le fonds citoyen Team for the Planet, l’occasion de réciter sans fausse note leur partition. A commencer par ce départ tout en mesure, en second rideau mais bien dégagé du gros du peloton, pour s’extraire d’emblée aux avant-postes de la course une fois franchie les Needles. A l’instar de son bateau « frère » du collectif We Sail for People and Planet, FOR PEOPLE au duo Ruyant-Lagravière, Sam et Antoine optaient rapidement pour une route au Sud, vers ce centre Manche déjà bien agité par l’arrivée de la perturbation.

FOR THE PLANET traçait le long des rivages Sud de l’Angleterre un sillon d’une grande efficacité, et parvenait à Land’s End au contact des trois voiliers les plus récents, Paprec-Arkea (Richomme-Eliès) , Charal (Beyou-Cammas) et Macif (Dalin,- Bidégorry. La mer Celtique pour une fois calmée, accueillait dans un vent mollissant, une lutte à couteau tiré où chacun cherchait la trajectoire la plus efficace vers le Sud Irlandais. Sam et Antoine se montraient pertinents dans cet exercice millimétré, et parvenaient à garder à leur vent le puissant Charal. La longue « descente” depuis le rocher du Fastnet vers Land’s End, au portant, leur offrait l’intéressante opportunité de se jauger face à des carènes toujours plus judicieusement étudiées pour la glisse.

Là encore, FOR THE PLANET faisait honneur à son rang de voilier détenteur des récents titres sur la Route du Rhum et la Transat Jacques Vabre. Il dépassait Charal et s’installait sur cette troisième marche du podium que Sam et Antoine allaient s’employer toute la journée à préserver, habiles dans le timing des manœuvres de contournement du DST Manche, et décidés dans leurs choix de route au large des Anglo-Normandes.

Au-delà de ce nouveau podium, Sam et Antoine poursuivent non seulement l’apprentissage de leur super Imoca, mais rôdent aussi leurs automatismes et cisèlent une complémentarité décidément singulière et diablement efficace.

Sam Goodchild depuis la ligne d’arrivée :

« Nous avons « navigué propre », et nous sommes fiers de cette performance. Il y avait 29 bateaux au départ samedi, et tous les grands noms de la voile. Cette troisième place nous satisfait grandement, d’autant que nous y avons mis la manière. Notre collaboration a été efficace, notre gestion humaine au top. Antoine est un co skipper précieux, auprès de qui j’apprends énormément. Nous naviguons avec beaucoup de rationalité, et identifions en permanence les domaines dans lesquels nous devons et pouvons progresser. Ma confiance et mon plaisir de naviguer sur ce bateau augmentent avec chaque sortie. Nous avons beaucoup observé la concurrence, et en avons tiré chaque fois que possible des leçons. La fin de course a été stressante avec ce vent mollissant et irrationnel. Nous ne nous sommes pas désunis. Nous finissons fatigués car il n’y a pas eu de temps mort, mais très heureux, avec une grosse pensée pour nos amis Thomas et Morgan victimes d’une avarie… »

Rolex Fastnet race 2023

1- Macif : Dalin – Bidégorry
2- Paprec Arkea : Richomme- Eliès à 4 mn et 6 sec.
3- FOR THE PLANET : Sam Goodchild – Antoine Koch à 27 mn et 7 sec.



            

Et nouveau podium pour le duo Sam Goodchild – Antoine Koch, déjà auteur d’une troisième place similaire lors de la Guyader Bermudes 1000 en mai dernier. FOR THE PLANET, plan Verdier lancé en 2019 sous le nom de LinkedOut, s’est de nouveau confronté avec un certain succès aux tout derniers plans lancés récemment avec pour […]

Continue reading

V and B – Monbana – Mayenne, quatrième à Cherbourg

Cherbourg, Maxime Sorel et Christopher Pratt à bord de V and B – Monbana – Mayenne, plan Verdier 2022, coupent la ligne d’arrivée de la Rolex Fastnet Race en quatrième position dans la catégorie des IMOCA ce jour à 22h13 après 2 jours 7 heures 58 minutes et 24 secondes de course. Le tandem, pour sa première compétition de la saison, ascension de l’Everest oblige pour Maxime, réalise une belle performance qui lui permet d’aborder sereinement le Défi Azimut de septembre et la Transat Jacques Vabre qui prendra son envol du Havre le 29 octobre.

Maxime Sorel : « C’est une belle quatrième place. Nous sommes très contents de ce résultat pour notre première course de la saison. Nous avons eu un début de Rolex Fastnet Race compliqué. Nous avons eu des difficultés à entrer dans le match. Les conditions n’étaient vraiment pas simples avec du vent et de la mer. Mais dès dimanche, nous avons réussi à nous mettre dans le bon tempo en nous maintenant au contact de nos adversaires directs en mode match race. La nuit de dimanche à lundi a été très performante pour nous voire hallucinante. Nous sommes alors revenus sur Charal. Le vent a molli ensuite ce jour et la situation est devenue assez aléatoire. À ce jeu, nous nous en sommes bien sortis en revenant franchement sur la tête de la flotte. Cette quatrième place nous met en confiance pour la suite. V and B – Monbana – Mayenne est un super voilier. Notre préparation avec mon équipe technique a payé. Nous avons plein de nouveaux repères et toujours une belle marge de progression. »

Christopher Pratt : « Nous savions grâce à notre expérience sur la Fastnet Race que c’est une course qui se termine souvent avec un rassemblement général sur la fin. Cela a été le cas et nous avons plutôt réussi à être dans le coup à ce moment. Nous avons appris beaucoup de choses sur cette Fastnet Race et nous avons encore plein de points à améliorer. Ce résultat est encourageant pour la suite et la Transat Jacques Vabre. Bravo aux vainqueurs ! »
 
Retour en arrière

Maxime et Christopher ont mis un peu de temps à entrer dans le vif du sujet de la Rolex Fastnet Race. Il faut dire que les conditions étaient particulièrement musclées samedi au large de Cowes lors du long louvoyage dans le Solent face à un vent de plus de 30 nœuds et sur une mer formée. Peu à peu, le duo du voilier V and B – Monbana – Mayenne a pris son rythme malgré les efforts fournis au fil des virements, manœuvres très énergivores en IMOCA.

Privilégiant une trajectoire le long de la côte Sud de l’Angleterre, les skippers V and B – Monbana – Mayenne ont alors grapillé des positions jusqu’à entrer dans le top 7 au passage de Land’s End ferraillant toujours au près. En mer celtique, la bascule du vent au Nord est alors apparue comme prévu et le vent baissait progressivement permettant au Dragon des Océans et ses pilotes d’enfin glisser. Peu après minuit ce jour, V and B – Monbana – Mayenne enroulait enfin le rocher et pouvait allonger la foulée au portant à belle vitesse prenant la sixième position et jouant stratégiquement de belle manière au coude à coude avec Initiatives Cœur, L’Occitane en Provence et TeamWork.

Une petite aile de mouette par anticipation à la bascule du vent à l’Ouest permettait ensuite à Maxime et Christopher de se refaire la cerise et de revenir avec maestria sur Charal. Le final, dans peu de vent, en approche de Cherbourg et au passage du raz Blanchard, confirmait la vista de V and B – Monbana – Mayenne qui arrachait une splendide quatrième place au général.

Thomas Ruyant maintient la pression !

Vainqueur en mai dernier, en compagnie de Morgan Lagravière, de la toute première course de la saison Imoca, la Guyader Bermudes 1000, à bord de son tout nouveau plan Koch-Finot Conq FOR PEOPLE à peine mis à l’eau, Thomas Ruyant entend de nouveau marquer les esprits le 22 juillet prochain, à l’occasion du 50ème anniversaire de la grande Classique, the Rolex Fastnet Race. Certes, c’est une toute autre opposition qui l’attend de pied ferme, avec pas moins de 30 voiliers de la Classe IMOCA au départ, mais le duo de skipper d’un FOR PEOPLE toujours en phase d’optimisation ne se dérobe pas, et entend tenir son rang de leader de la classe. 48 heures environ d’un sprint très technique l’attend de Cowes à Cherbourg via le phare du Fastnet au Sud de l’Irlande. De quoi concilier avec passion et intensité plaisir de la navigation en double, au contact et à vue des côtes du Sud de l’Angleterre, et “tuning” méticuleux d’un IMOCA visiblement bien né, et qui ne demande plus qu’à continuer de révéler tous ses potentiels.

Le gymkhana du Fastnet !

« Ce sera un sprint court, mais façon gymkhana » tempère Thomas Ruyant. « J’ai déjà couru le Fastnet en course et en Imoca, et c’est un exercice délicat, qui cumule en un laps de temps relativement court énormément de difficultés. A commencer par ce départ, certes haut en couleurs sous les fenêtres et canons du mythique Royal Yacht Squadron de Cowes, mais ô combien délicat avec la présence sur l’eau de près de 500 bateaux de toutes tailles et de toutes catégories. Sortir du Solent, son étroitesse, ses bancs de sables et son trafic sera un premier morceau de bravoure où il importera d’éviter les accidents. La navigation au plus près des côtes anglaises, si la météo le permet, est aussi digne d’une carte postale mais qu’il ne faut pas contempler trop longtemps si on veut rester dans les bons filets de vent et de courant. Nous contournerons les Scilly et aborderons ensuite cette mer d’Irlande au caractère aussi bien trempé que celui des habitants de la verte Erin. »

Thomas et Morgan comptent bien profiter de Cowes et des charmes de l’île de Wight avant d’entrer dans leur bulle presque routinière de course au large à bord de leur magnifique FOR PEOPLE. Ils vont renouer en toute simplicité avec leurs habitudes de duo bien rodé et qui se connait par coeur. « Je vais travailler à m’assurer que la météo étudiée à terre avec le spécialiste météo Marcel van Triest, est conforme aux prévisions, et nous échangerons en temps réel sur la stratégie à tenir selon l’évolution du vent une fois le coup de canon donné. Ce ne sera pas une course de tout repos. Nous allons emmagasiner de la fraicheur avant le départ car on s’attend à être en permanence sur nos réglages et sur notre stratégie. 30 Imocas seront au départ, et c’est très motivant. Nous avons un rang à tenir et allons tout mettre en oeuvre pour y faire honneur. On gardera un oeil particulier sur FOR THE PLANET de Sam Goodchild et Antoine Koch, avec qui nous partageons tous nos secrets de préparations au sein de TR Racing et du collectif We Sail for People and Planet, mais qui seront, une fois le départ donné, des adversaires presque comme les autres, et à qui nous ne ferons aucun cadeau, sachant que la réciproque est aussi vraie pour Sam et Antoine. »

50ème édition de la course bi annuelle Cowes – Cherbourg, intitulé Rolex Fastnet race
695 milles nautiques, soit 1 287 km

La course part du Royal Yacht Squadron de Cowes et se dirige vers l’ouest en descendant le Solent avant de sortir dans la Manche à Hurst Point. Les points de repère notables le long du parcours sont : Les Needles, Portland Bill, Start Point, le Lizard, Land’s End, le Fastnet Rock, Bishop’s Rock au large des Scilly, les îles Anglo-Normandes et la péninsule de Cherbourg. Après avoir traversé la mer Celtique et contourné le Fastnet Rock au large des côtes irlandaises, le retour se fait par les Scilly jusqu’à l’arrivée à Cherbourg-en-Cotentin.
Les Imocas seront le deuxième des 8 groupes à s’élancer samedi 22 juillet à 14 heures 20 Françaises (13.20 BST)

Maxime Sorel, sans transition !

C’était le jeudi de l’ascension. Le navigateur – aventurier Maxime Sorel, pour Vaincre la Mucoviscidose, accomplissait son défi et rejoignait le toit du monde devenant le premier homme de la planète à avoir bouclé les deux Everest, l’autre étant le Vendée Globe, « l’Everest des mers ». À peine arrivé à Paris, Max, fatigué mais très disponible, partageait avec tous son exploit et, comme à son habitude, passait vite à autre chose. Il est comme ça l’ingénieur de formation. Un challenge en chasse un autre et, de retour à Concarneau, il enchaînait sautant à bord de son voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne pour retrouver l’océan et reprendre le fil de sa vie de skipper professionnel. Cap sur le Vendée Globe 2024 – 2025 en passant par de nombreuses compétitions : la Transat Jacques Vabre à laquelle il participera en double avec Christopher Pratt dès cet automne et la Rolex Fastnet Race dont le départ sera donné de Cowes le 22 juillet en direction de Cherbourg. Trois questions à l’insatiable…

1) Comment s’est déroulé ton retour en France ? Bien remis de tes émotions ?

Tout s’est bien passé. J’ai enchaîné dès mon arrivée à Paris avec une sacrée tournée médiatique qui m’a permis de raconter cette aventure et aussi de beaucoup partager avec tous notamment les journalistes, mon entourage, mes partenaires, mes fans. J’en avais besoin. Dès mon retour à Concarneau, j’ai ressenti assez vite le besoin de retrouver mon équipe qui avait beaucoup travaillé cet hiver sur V and B – Monbana – Mayenne et l’appel de l’océan était là. J’ai donc repris la mer en mettant en place des petites navigations afin de reprendre mes repères. Il y avait quelques couleurs d’écoutes qui avaient changé !
Je me suis rendu compte lors de ces navigations que j’étais un peu bloqué émotionnellement. J’ai vécu une aventure forte lors de cette expédition « Everest » avec un niveau de danger important. Mon niveau de contrôle était élevé lors de l’ascension et la redescente de l’Everest. À mon retour sur l’eau, mes émotions étaient très neutres dans des instants où d’habitude je suis un peu plus euphorique notamment en mer. Depuis, avec le centre 321 Perform, nous avons travaillé sur un rééquilibrage énergétique et je me sens mieux. J’ai repris la course à pied, ma préparation physique et nous avons fait de plus longues navigations avec Christopher Pratt.

2) Tu as retrouvé ton voilier volant V and B – Monbana – Mayenne. Comment va-t-il ?

Il va très bien. Nous avons surtout effectué un travail de fiabilisation lors du chantier d’hiver en se concentrant sur l’ergonomie afin que je sois moins balloté à bord et au niveau du jeu de voiles. Je dispose d’une bannette de repos désormais efficace et nous travaillons avec la marque Bultex sur un matelas qui amortit les chocs. L’idée est d’améliorer notre quotidien à bord de notre foiler. Nous disposons également de quelques nouvelles voiles à l’avant.

3) Quels sont vos objectifs pour la Rolex Fastnet Race ?

Nous avons remporté chacun l’épreuve. Je l’ai gagné en Class40 en 2017 et Christopher en 2019 en IMOCA. L’idée est de se jauger par rapport à la concurrence et de savoir quels seront les points à travailler pour la Transat Jacques Vabre qui est l’objectif principal de notre saison. Nous voulons jouer dans le paquet avec les meilleurs. Avec Christopher, l’entente est très bonne. Il amène un vrai plus à notre cellule « performance » et nous montons en puissance depuis quelques semaines afin d’être un maximum prêt pour notre première course de l’année qui aura lieu dans quelques jours.

Une première à succès pour Solidaires En Peloton

A peine après avoir commencé à apprivoiser leur nouvel Ocean Fifty arrivé de Port Médoc juste avant la compétition, l’équipage de Solidaires En Peloton, orchestré par Thibaut Vauchel – Camus, remporte, ce jour, le Trophée des Multicoques de la Baie de Saint-Brieuc. Quentin Vlamynck, Pierre-Antoine Morvan, Laurent Gourmelon, Ronan Treussart et leur skipper remportent cinq manches sur les sept courues (six parcours construits, un côtier) sur le plan d’eau costarmoricain dans des conditions « médium » d’Ouest. Sacrée belle première pour le trimaran – ambassadeur des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques qui va enchaîner puisque Thibaut Vauchel – Camus et son co-skipper de la Transat Jacques Vabre, Quentin Vlamynck, seront au départ de la Rolex Fastnet Race, entre Cowes et Cherbourg, dès le 22 juillet.

Thibaut Vauchel – Camus : « C’est top ! Voilà ma première victoire en Grand Prix en Ocean Fifty ! Je suis ravi des performances de mon nouveau voilier. Nous avons eu très vite confiance en sa vitesse par rapport à notre concurrence. En tout cas, nous n’étions jamais moins bien que nos adversaires notamment Koesio d’Erwan Le Roux. L’équipage a été performant et nous avons navigué dans une très bonne ambiance. La différence s’est jouée souvent au départ et à la tactique. Nous finissons en beauté avec une victoire sur le parcours côtier. Cette victoire va nous mettre dans les meilleures dispositions pour la suite et la Rolex Fastnet Race. Je reprends la mer très vite pour avoir le SAS du soir à Saint-Malo et pour partir en convoyage vers Cowes dès vendredi. »

Pierre – Antoine Morvan : « Nous avons tout simplement bien navigué dans des conditions de navigation impeccables ce jour soit entre 15 et 20 nœuds. Nos départs nous ont souvent permis d’être tout de suite devant et par la suite nous étions souvent bien placés. C’est un Grand Prix rondement mené qui va permettre à Thibaut et Quentin d’aborder la Rolex Fastnet Race en confiance. »

La team Banque Populaire du Nord a la flamme !

C’est officiel, Le Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024, soutenu par le parrainage de la Banque Populaire du Nord passera dans les Hauts-de-France à Amiens, Lens /Liévin, Lille et Saint Quentin à l’été 2024.

Alors qu’il est toujours possible de candidater sur la plateforme Devenez porteur de la Flamme Olympique de Paris 2024 | BP Nord (banquepopulaire.fr) pour devenir porteur de la flamme Olympique jusqu’au 30 septembre, zoom sur les résultats des sportifs de la Team Banque Populaire du Nord en préparation pour Paris 2024.

Où en sont-ils ?

Mewen Tomac a performé dernièrement devenant Champion de France sur 50, 100 et 200 m dos : « L’objectif sur ce championnat de France était de me qualifier pour le Championnat du Monde qui se déroulera au Japon du 23 au 30 juillet. C’est chose faite en 100 et 200 m dos. Je suis donc ravi de ces performances et je le suis d’autant plus que j’ai senti que j’étais à mon meilleur niveau. Je vais enchaîner à Amiens avec 3 semaines d’entraînement intensif avec certaines journées à plus de 12km de nage. Nous allons relâcher un peu ensuite en répétant nos allures. Mon ambition est de faire mieux qu’en 2022 sur le Mondial où j’avais terminé 9ème en 100 et 5ème au 200. »

Erika Sauzeau a remporté la médaille d’Argent sur la deuxième étape de la Coupe du Monde para aviron qui se tenait à Varèse en Italie aux côtés de Grégoire Bireau, Jérôme Hamelin, Margot Boulet et la barreuse Emilie Acquistapace. La France a, en PR3-Mix4+ (2.000 m), amélioré à cette occasion son record personnel. Fin mai, en Slovénie, la médaillée de Bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 avait également terminé troisième. « Les Anglais sont forts mais nous nous en rapprochons de plus en plus. L’année dernière, nous étions à 20 secondes de leur équipage. Nous sommes maintenant à 7 secondes ! Notre montée en puissance est passionnante. Nous allons maintenant enchaîner de nombreux stages cet été dont une régate internationale sur le bassin Olympique de Vaires-sur-Marne en juillet. L’objectif est d’être à maturité du 1 au 10 septembre lors du Mondial qui se courra à Belgrade et qui sera une première chance de qualifier notre coque pour Paris 2024. »

De son côté, le kitefoiler Théo de Ramecourt qui court après une sélection pour Paris 2024, a parfaitement débuté sa saison remportant la première étape de l’Engie Kite Tour au Cap d’Agde, malgré une concurrence rude.

Le kayakiste Maxime Beaumont, 41 ans, compte également se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en K4 avec trois de ses compères de l’équipe nationale. Il vient de terminer à la 11ème position des Jeux Européens et se prépare activement pour les Championnats du Monde qui auront lieu fin août en Allemagne, une épreuve primordiale pour la qualification pour Paris 2024. « Le plateau mondial est particulièrement dense. Nous venons de terminer 11ème à un peu plus d’une seconde des leaders alors que l’an passé nous étions 6ème à 2 secondes.  Nous avons significativement progressé mais nous sommes encore un peu justes. Nous devons améliorer la qualité de notre travail cet été. Si on gagne 1 cm par coup de pagaie, on gagne 3 dixièmes. Cela se joue à ça ! »

Enfin, Anaïs Mai Desjardins continue avec beaucoup de passion son double cursus. La championne dunkerquoise de Kitefoil vient de valider sa quatrième année de médecine et a enchaîné ces derniers mois : stage aux urgences, compétitions et entraînement. « Je me suis fortement entraînée tout l’hiver en Floride et au Mexique. Hélas, mes efforts n’ont pas totalement porté leurs fruits en course. Je suis distancée par quelques concurrentes françaises dans la course à la sélection pour Paris 2024. Contrairement à mes adversaires, j’ai décidé de ne pas prendre de poids. Ce facteur est devenu important pour aller vite en kitefoil et la différence se fait sentir avec un delta de 20 kg par rapport à certaines. Je n’ai pas encore toutes les armes pour me battre avec les meilleures mais j’y travaille techniquement avec l’objectif à la mi-août des Championnats du Monde qui se dérouleront aux Pays-Bas ». Sacrée Anaïs !  

La Banque Populaire du Nord et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.

Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de cinq sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en kayak, Théo de Ramecourt en kitefoil et Mewen Tomac en natation.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Anaïs, Erika, Maxime, Théo et Mewen sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
•    la réussite sportive,
•    la dimension éducative et solidaire,
•    la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
•    l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
•    l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
•    l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
•    la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

A propos de la Banque Populaire du Nord :

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.
Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 120 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : BPCE.
Forte de ses 1 100 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 338 000 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 126 agences de proximité, 3 agences patrimoniales, 6 centres d’affaires d’entreprises. L’offre de service et d’expertise de la Banque Populaire du Nord est distribuée au travers de marques et d’entités historiques qui composent le Groupe Banque Populaire du Nord : Banque Populaire du Nord, JPM Banque d’Affaires, Crédit Maritime et Banque de la Transition Energétique par la Banque Populaire du Nord.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.
La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller. www.banquepopulaire.fr/nord

Thibaut Vauchel-Camus change de monture !

Le skipper malouin, originaire de Guadeloupe, Thibaut Vauchel-Camus, lance une nouvelle campagne de navigation jusque 2027 avec un nouvel Ocean Fifty, le plan Romaric Neyhousser, skippé dernièrement par Quentin Vlamynck.

Ce multicoque, lancé en 2020 portera, dans la continuité des défis de Thibaut, les couleurs de la marque sportive Solidaires En Peloton qui a pour objet de mettre en avant les 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques en France et la recherche pour vaincre cette maladie.

Les partenaires historiques du navigateur reconduisent leur soutien indéfectible.

Thibaut Vauchel-Camus rempile dans la classe Ocean Fifty qui ne cesse de monter en puissance ces dernières années. Il faut dire aussi que le skipper de Solidaires En Peloton est un grand spécialiste du multicoque et adore ces navigations rapides. De plus, Thibaut n’a pas encore fait le tour sportivement de ces trimarans spectaculaires et ambitionne, au-delà de l’impact sociétal de son défi, une victoire sur une grande Transat.

 « C’est une superbe opportunité” se réjouit Thibaut. « Grâce au soutien du groupe Delanchy, Groupe Magellim, B&B Hotels, SFEE, Sanofi et de mon pool de partenaires du Pays de Dinan, Saint-Malo, des régions parisiennes et nantaises, nous avons acheté l’Ocean Fifty du chantier Lalou Multi. C’est un voilier qui est plus polyvalent que mon précédent, désormais vendu. Il a été partiellement construit avec une nouvelle génération de résine recyclable, Elium®. Sa plateforme est plus raide et il est plus aérodynamique. Ce nouveau Solidaires En Peloton va me permettre d’envisager de meilleures performances. Nous serons dans quelques jours au départ du Trophée des Multicoques Baie de Saint-Brieuc* puis sur la Rolex Fastnet Race et enfin sur la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre. Comme annoncé, je fais la saison avec Quentin Vlamynck, ancien skipper de mon nouveau voilier. Quentin est un véritable atout dans la prise en main du bateau. J’en suis heureux et je tiens à le remercier. L’objectif est d’être évidemment très performant dès cette année. A plus long terme, je vise la Route du Rhum 2026 avec évidemment l’ambition de performer pour atteindre la plus haute marche du podium. J’ajoute que nos objectifs tant à terre qu’en mer demeurent identiques aux 10 dernières années du Défi Voile Solidaires En Peloton avec le souhait majeur d’embarquer le plus souvent possible des patients atteints de la sclérose En Plaques. »

Mécaniquement, c’est la fin d’une belle histoire avec le plan VPLP construit par Thibaut en 2017. « J’ai naturellement un pincement au cœur à l’idée de quitter cette belle machine » indique Thibaut. « Nous avons parcouru 100 000 milles ensemble. Il a été jusqu’à 41,2 nœuds en vitesse de pointe. Plus de 2200 personnes ont embarqué à son bord et autant de sourires ! Il a matérialisé une motivation dingue pour mener sa construction. Il m’a permis de battre des records, de performer souvent, je pense notamment à ma troisième place sur la Route du Rhum 2018 ! Ce voilier a conjugué mes maitres-mots : le partage, la solidarité et l’émotion. Bref je l’ai beaucoup aimé et je souhaite qu’il soit un super concurrent dans l’avenir. »

Le futur de Solidaires En Peloton s’écrit maintenant. Vogue !

 

*En piste pour Saint-Brieuc avec le nouveau bijou !

Thibaut est actuellement en convoyage entre Port Médoc et la baie de Saint-Brieuc à bord de son nouveau voilier Ocean Fifty Solidaires En Peloton. Dès le 13 juillet et jusqu’au 16, le skipper prendra part au trophée des multicoques en baie de Saint-Brieuc.

Cette épreuve est une classique du circuit Ocean Fifty et est composée de parcours côtier et au large. Thibaut a fait appel pour l’occasion à un équipage TOP GUN. Quentin Vlamynck, l’ancien skipper du nouveau trimaran de Thibaut, sera à bord. Le binôme continuera sa préparation à la Transat Jacques Vabre. Laurent Gourmelon, le boat captain de Solidaires En Peloton, sera également à bord afin d’apprivoiser la nouvelle machine. Enfin, Pierre-Antoine Morvan, de la voilerie Incidence mais surtout redoutable régatier (match race, tour de France à la voile…) et Ronan Treussart, figariste notamment, compléteront la team.

C’est parti pour la première compétition de cet équipage et de Thibaut à bord de leur nouvelle unité !

Stève Stievenart dit « Le Phoque » entre dans l’histoire !

Il avait déjà nagé 34 heures et 45 minutes lors de son two way de la Manche (traversée aller – retour non-stop), le sportif – nageur de haut niveau, Stève Stievenart a fait mieux en effectuant 51 heures 28 minutes et 3 secondes de nage non-stop, un three way entre Los Angeles et l’île de Catalina soit 120 kilomètres entre mardi et vendredi. Jamais un nageur en eau libre au Monde n’avait réussi un tel exploit ! Le nordiste, résidant à Wimereux, entre dans l’histoire de la nage extrême et boucle une performance Majuscule non sans difficulté mais avec une combativité sans égal.

« Je suis très, très heureux » déclare Stève hier soir. « Quand tu t’engages dans un projet comme celui-là, tu sais que cela va être compliqué mais j’étais préparé à affronter ce three way. Personne n’avait fait ça avant et je pense avoir ouvert une voie pour la jeunesse et pour tous les autres nageurs. En tout cas, je démontre que c’est possible ! Je ressors de cette longue nage grandie. J’ai placé le curseur assez haut et j’ai été au bout de ma performance malgré de nombreuses embûches : un mal de dos récurrent au fil de l’aventure, une épaule récalcitrante, des crampes, les muqueuses totalement salées qui engendraient un manque d’air important… Mais j’ai toujours cru en moi et j’étais poussé par un staff de 15 personnes qui m’a boosté jusqu’au bout avec des pensées positives et créatrices. Je les remercie fortement d’avoir cru en moi et de me soutenir avec autant de déterminations et de professionnalisme. Les derniers 300 mètres étaient interminables. J’ai enfin rampé jusqu’à la plage et j’ai réussi à me lever malgré un vrai problème de verticalité après plus de 50 heures à nager à l’horizontal. J’ai alors réussi alors à lever les bras. Je peux dire que c’était un grand aboutissement et une délivrance sans commune mesure. Je sais maintenant que j’ai encore une grande marge de progression et que je peux faire mieux. J’ai noté pas mal d’axes qui vont me permettre d’entrevoir de nouvelles performances. »

Sacré Stève !

 

Mutualisation-émulation, le credo du collectif We Sail for People and Planet

Deux Imocas (FOR PEOPLE et FOR THE PLANET), quatre skippers (Thomas Ruyant – Morgan Lagravière – Sam Goodchild – Antoine Koch), mais une seule équipe, technique et sportive, dédiée à la mutualisation des essais et des expériences au service de la performance partagée des deux bateaux. Tel est le projet sportif actuellement en plein développement à Lorient, voulu par Thomas Ruyant et son équipe de course au large TR Racing. 

Le double podium obtenu en mai dernier lors de la toute première course de la saison, la Guyader Bermudes race 1000, par les deux Imocas FOR PEOPLE de Thomas Ruyant et FOR THE PLANET de Sam Goodchild, quelques jours seulement après leurs mises à l’eau respectives, n’est en réalité que le commencement d’une campagne originale et unique en Classe IMOCA, la mutualisation des retours d’informations glanés au fil de navigations de conserve.

Depuis plusieurs semaines, les deux plans Finot-Koch et Verdier s’entraînent au contact, à vue et en communication permanente, en échanges constants et transparents sur leurs réglages et performances respectifs en temps réel.  Une fois à terre, l’équipe constituée des deux équipages se retrouve pour un « débrief » cognitif et scientifique autour des innombrables datas détectés par les capteurs des deux voiliers. Une approche novatrice, partagée avec enthousiasme et sans la moindre retenue, récompensée par un exaltant sentiment de progresser à vitesse grand V.

Transat Jacques Vabre et Rolex fastnet Race en double obligent, c’est un collectif puissance 4 qui préside à cette démarche novatrice. La multiplication des compétences et des expériences cumulées de quatre skippers hors normes, tous dotés de qualités propres et singulières, donne encore plus d’ampleur à cette démarche appliquée à deux des voiliers les plus en pointe du moment.

Ils en disent :

Thomas Ruyant, skipper FOR PEOPLE : « Collé – serré pendant des heures en échangeant à la VHF… »

« Cette démarche est une vraie nouveauté, une vraie découverte. Nous sommes les seuls en IMOCA à développer cette pratique J’ai porté cette idée qui n’était pas évidente pour tous, car dans un milieu ultra compétitif comme la course au large, il existe une culture du secret d’un bateau à l’autre que nous avons su transgresser, pour parvenir à cette extraordinaire niveau d’échanges à 4 coureurs et deux bateaux. Au final, nos bateaux progressent très vite. On est dans le partage sans retenue entre deux bateaux et 4 coureurs ! Il en résulte en « live » de super partages d’expériences en navigation bord à bord. Nous effectuons des sorties à la journée ou sur plusieurs jours, de conserve avec les deux bateaux, et on se tire la bourre collé-serré pendant des heures, en échangeant en permanence par VHF. Il s’agit de micro-réglages, dans l’instant, que nous comparons en temps réel. Nous effectuons des sorties de navigation thématiques, avec des objectifs précis, sur des angles au vent par exemple, ou des configurations de voilures, des incidences de foils, et on compare in-vivo les performances, en échangeant sur nos réglages à un instant T.  Ce n’est donc pas un ressenti unique, mais bien quatre perceptions qui sont partagées et analysées. C’est la première fois que cela se fait en IMOCA, avec cette intensité et cette précision. Les lendemains de sorties font l’objet d’un « débrief » animé avec le bureau d’études. Paul Médinger, responsable de la performance, nous expose le résultat des analyses des datas des deux bateaux, que nous allons comparer avec notre ressenti sur l’eau. Alexis Aveline (coordinateur technique et développement SI/SE) coordonne ces échanges entre les données des deux bateaux, avec le soutien d’Océane Cambier qui travaille sur le simulateur. De toutes ces données, on dégage aussi tout ce qui relève de la sécurité et la diabolisation. »

Antoine Koch, co-skipper et architecte FOR THE PLANET : Pas de repli sur soi mais une démarche innovante et enrichissante… »

« Il est vrai que cette démarche est nouvelle en IMOCA. Mais ce n’est pas une approche exclusive et à sens unique pour TR Racing. Nous savons qu’il nous faut aussi nous confronter à la concurrence. II n’y a donc pas de repli sur soi au sein de notre équipe FOR PEOPLE et FOR THE PLANET.  Notre approche est la plus scientifique qui soit, avec des échanges instantanés en mer, et des débriefs communs très poussés à terre, en terme d’analyses. Quatre regards aiguisés sur les mêmes comparatifs, c’est forcément enrichissant. Sam par exemple, de son expérience en multicoques, apporte beaucoup sur la façon de régler les pilotes automatiques.  Morgan est un performer hors pair qui connait parfaitement notre bateau FOR THE PLANET (ex LinkedOut). Nos progrès sont donc significatifs car chaque sortie a son thème et son objectif. On essaie ainsi une nouvelle voile d’avant pour FOR PEOPLE, et d’avoir un bateau étalon à proximité immédiate va nous faire gagner un temps fou dans le réglage de cette voile. »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR RACING, Collectif We Sail for People and The Planet : « Elargir la base des savoirs et des échanges dans tous les domaines inhérents à un projet d’excellence vélique. »

« Le prochain Vendée Globe sera d’un niveau de performance jamais atteint. Pour y performer, il convient d’actionner tous les leviers. La mutualisation des compétences entre deux projets techniques et sportifs en est un sur lequel nous travaillons avec conviction au sein de TR racing. Un tel projet à deux têtes est très stimulant en matière de compétences. On démultiplie les expertises et les expériences, et on élargie la base des savoirs et des échanges dans tous les domaines inhérents à un projet d’excellence vélique, la préparation technique, la logistique, l’humain. Chez TR Racing, nous nous appuyons sur l’intelligence collective du groupe. Je suis le coordinateur, le « facilitateur » et le moteur d’échanges au quotidien. Notre groupe est très évolutif, et chaque membre a un mandat et une responsabilité. La puissance du collectif est de comprendre comment fonctionne le groupe. La clé, c’est la fluidité, l’agilité et le dynamisme dans les prises de décisions. Nos deux projets sont très intenses, avec des problématiques différentes, bateau neuf à découvrir pour Thomas, bateau abouti à prendre en main pour Sam. L’ambiance reste décontractée et dynamique. »

Nicolas Doré, Team Manager FOR THE PLANET : « Du pilotage managerial, avec un très haut degré d’exigence de la part de chaque Team. »

« Nous tirons tous dans la même direction et partageons nos expériences et analyses. On se briefe ensemble avant et après les navigations et on débriefe ensemble. Toutes les datas sont partagées et analysés ensemble au retour des navigations. On échange nos points de vue, et on apporte un regard distancié l’un sur l’autre. C’est très enrichissant pour les deux partis. FOR PEOPLE est le projet phare et Thomas a désormais une énorme expérience. Les deux boat captains Ronan Deshayes et Robin Salmon bossent ensemble et leur qualité de communication se décline vers tous les techniciens. Thomas Gavériaux fixe le cadre de travail, et je suis la courroie de transmission vers Sam, avec possibilité de réajuster le tir en fonction du ressenti de chacun. » 

REVUE DE PRESSE

De belles retombées presse ces derniers temps pour TB Press, en voici parmi d’autres :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-13-14/le-13-14-du-mercredi-24-mai-2023-4369902

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/lascension-de-leverest-apres-le-tour-du-monde-a-la-voile-le-figaro-recoit-maxime-sorel/

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Thomas-ruyant-et-morgan-lagraviere-remportent-la-bermudes-1000-race/1396027

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/premiere-sortie-premiere-victoire-pour-le-nouveau-bateau-du-skipper-dunkerquois-thomas-ruyant-2771698.html

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-le-belem-bientot-monument-prefere-des-francais-2e3ee617-6568-3ce8-94b2-1e6fe8fd049d

https://www.tf1info.fr/traditions-et-patrimoine/video-un-chantier-hors-norme-pour-sauver-le-belem-2256945.html

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/vendee-globe-sam-goodchild-a-la-barre-de-for-the-planet-416b9f1e-dac1-11ed-b1ec-c97a4aa9228c

https://www.europe1.fr/emissions/les-grands-debats/nageur-de-lextreme-steve-stievenart-raconte-ses-exploits-dans-les-eaux-glacees-dans-un-livre-4175326

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/temoignage-lou-fait-face-a-la-sclerose-en-plaques-grace-a-la-voile-et-au-skipper-thibaut-vaucher-camus-2756650.html

Le nageur Mewen Tomac intègre la team Banque Populaire du Nord

Ils sont désormais 5. La team de sportifs estampillée Banque Populaire du Nord s’agrandit en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le nageur amiénois Mewen Tomac, 21 ans, Champion de France Elite en 50 et 200 mètres dos, demi-finaliste aux Jeux Olympiques de Tokyo, rejoint Erika Sauzeau, Anaïs Mai-Desjardins, Maxime Beaumont et Théo de Ramecourt. Ils ont tous des points communs : ils pratiquent des disciplines en contact avec l’eau, ils sont originaires des Hauts-de-France et sont soutenus par la Banque Populaire du Nord qui prépare avec attention le plus grand rendez-vous sportif.

Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « C’est avec une grande satisfaction que nous intégrons Mewen Tomac dans notre équipe de sportifs qui rêvent des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mewen est un grand champion qui a démontré d’énormes capacités dans sa discipline du dos en natation ces dernières années. Il n’est pas loin des podiums mondiaux, en atteste sa 5ème place au 200 mètres lors des Championnats du Monde à Budapest en 2022. Il était naturel pour la Banque Populaire du Nord de lui donner un coup de pouce et je suis certain que nos 1100 collaborateurs vont lui donner des ailes en 2023 et en 2024. »

Mewen Tomac : « Je suis content de rejoindre la team des sportifs de la Banque Populaire du Nord et de partager avec eux nos expériences. C’est une belle reconnaissance d’une entreprise des Hauts-de-France et d’une banque qui est très impliquée dans les Jeux de Paris 2024. Je participerai en juin au Championnat de France à Rennes qui sera qualificatif pour le Championnat du Monde qui aura lieu ensuite en juillet, au Japon. La qualification pour les Jeux de Paris se déroulera en juin 2024, toujours lors des Championnats de France. Je vais tout faire d’ici là pour continuer à performer et être présent pour les Jeux en France, à la maison ! »

Maxime Sorel sur le toit du Monde

Il a fait son Max ! Maxime Sorel, 36 ans, accompagné de Ngima Gyaljen Sherpa, a atteint jeudi 18 mai le sommet de l’Everest (8 848 mètres). Il devient le premier homme au Monde à avoir bouclé un Vendée Globe* ”l’Everest des mers”, Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance à la voile, et l’Everest, le toit du Monde situé au Népal.

« Vivez vos rêves », c’est le message que le navigateur – aventurier a passé lors de son arrivée en haut et avant de redescendre au camp de base, partie intégrante de son défi car truffée de difficultés et non sans risques. Maxime avait décidé de relever ce challenge dès 2017 pour se mettre dans la situation des patients atteints de la mucoviscidose qui manquent de souffle et pour collecter des dons pour l’association “Vaincre la Mucoviscidose” dont il est le parrain national.

C’est un nouveau véritable exploit pour le cancalais d’origine soutenu par un trio de partenaires V and B, Monbana et la Mayenne.

Retour dans quelques jours en France et en mer afin de préparer la Transat Jacques Vabre, objectif 2023, et surtout son deuxième Vendée Globe qui aura lieu en 2024 – 2025.

Les impressions de Maxime arrivé à l’instant au camp de base…

« Je suis très fier d’avoir accompli mon Double Everest, mon rêve pour Vaincre la mucoviscidose et pour démontrer que tout est possible dans la vie. C’est fait ! J’ai bouclé un Vendée Globe et j’ai gravi l’Everest. C’est beaucoup de bonheur et de sensations positives. Je suis plus fatigué qu’à l’arrivée d’un Vendée Globe car cette ascension a été très intense sur un temps court. Quand je suis arrivé au sommet, je me suis mis à regarder les étoiles et je me suis dit que jamais je ne les verrais d’aussi proches. J’ai eu une grosse émotion quand j’ai vu le sommet apparaître. Nous sommes arrivés de nuit au sommet. Tu ne vois rien à part un point blanc ! C’était une succession de plein de petits sommets. Tu montes, tu vois un truc et à un moment donné tu reconnais les drapeaux. Un grand moment ! Nous avons eu un vent énorme avec un froid totalement dingue. Quelles émotions ! Après le sommet, c’était le chao total avec un vent violent. Nous étions alors très pressés de redescendre parce que là-haut, on ne tient pas, on reste congelé. Ma bouteille d’oxygène était quasiment vide. Je n’en avais pas de rechange. Nous n’avions pas de temps à perdre.

J’ai beaucoup pensé aux patients atteints de la mucoviscidose notamment lors de la redescente. J’ai voulu descendre très vite et ai certainement débranché mon tuyau d’oxygène. Je n’étais pas bien. J’avais la tête qui tournait. Je me suis assis sur un caillou et j’ai demandé à un mec à combien était ma bouteille d’oxygène. Il m’a répondu zéro !! Un sherpa m’a vu et a capté mon tuyau débranché, ouf ! Je me suis mis à revivre et j’ai fortement pensé aux patients alors que j’avais très, très peu de capacités respiratoires. J’ai vraiment flippé.
Nous étions dans un rythme de préparation élevé mais cela n’avait rien à voir avec ce que je viens de vivre. Nous avons effectué des journées physiques et mentales de ouf. Nous sommes partis à chaque fois des différents camps très tôt, on ne dort pas beaucoup. Nous avons marché 28 heures avec seulement 2 heures de sieste à très hautes altitudes avec des dénivelés importants et de multiples difficultés. Cela a été plus dur que ce que je pensais. Je me suis tout de même bien senti tout au long de la montée même si quelques membres de notre équipe nous ont lâché au fur et à mesure car ils n’étaient pas très bien.

Merci à mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon équipe d’expédition, l’Agence Sherpalaya, les sherpas, Guillaume Vallot, Julien Ferrandez, nous avons écrit une nouvelle belle histoire avant de retrouver mes chers océans. » 

Un homme de défis

Avec cette performance, Maxime Sorel entre définitivement dans la lignée des grands explorateurs – aventuriers de notre époque. Ingénieur de formation, Maxime a débuté la voile sur le tard et a franchi les étapes du haut niveau dans ce sport à grande vitesse démontrant une capacité d’adaptation et de compréhension très forte, mêlant un physique hors norme et un mental à toutes épreuves. Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2017 en Class 40 avec Antoine Carpentier, le marin cancalais a incorporé le circuit des monocoques des 60 pieds IMOCA avec professionnalisme et est allé au bout de son rêve bouclant son premier Vendée Globe en 2021 en 10ème position à bord de V and B – Mayenne. Un premier Tour du Monde au grand large et en solo qui aura révélé Maxime aux yeux du grand public tant l’athlète aura relevé tout au long de ce circuit planétaire, les embûches techniques propres à ces navigations extrêmes et aura surtout partagé avec brio son aventure à une large communauté le suivant avec passion.

Le cap-hornier, à peine arrivé aux Sables d’Olonne, était déjà plongé dans de futurs défis, son moteur, lui qui ne tient pas en place, toujours en activité et qui a soif d’objectifs sportifs qui le font avancer dans sa vie. Avec sa team et soutenu de V and B, son partenaire historique, la chocolaterie Monbana et le département de la Mayenne, Max, mayennais d’adoption, décide de construire un voilier IMOCA à foils. V and B – Monbana – Mayenne était mis à l’eau le 27 juin 2022 à Concarneau. Quelques mois après, Maxime terminait à une superbe cinquième place sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et avait annoncé son envie profonde de gravir l’Everest, le vrai. Le projet « Mon Double Everest » était lancé.

Méticuleux dans sa préparation dans les Alpes françaises et italiennes avec son compère alpiniste – journaliste, Guillaume Vallot, Maxime s’envolait le 5 avril pour Katmandou, accompagné également de Julien Ferrandez, médiaman. Au terme d’une longue période d’acclimatation rythmée par de nombreuses performances à hautes altitudes, le navigateur et sa team débutaient l’ascension de l’Everest en début de semaine s’arrêtant à différents points de passage pour reprendre des forces, les camps 2, 3 et 4. Maxime atteignait le sommet de l’Everest le 18 mai avant de redescendre enfin au camp de base pour valider son exploit définitivement. Tintin en Everest vous avez dit !
*Maxime Sorel est le premier marin à avoir bouclé les deux Everest, en mer avec le Vendée Globe surnommé l’Everest des mers et à terre au Népal. Eric Loizeau, également navigateur, a bouclé un tour du Monde en équipage et l’Everest.

A l’assaut de l’Everest

Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe, tentera de gravir l’Everest très, très bientôt. Après un bon mois d’acclimatation, une belle fenêtre de tir météorologique s’est ouverte et l’aventurier, aux côtés de quatre Sherpas, Guillaume Vallot et Julien Ferrandez, va enfin pouvoir se lancer dans l’ascension du toit du Monde (8 848 mètres). C’est son double Everest pour Vaincre la Mucoviscidose, se dépasser et démontrer que rien n’est impossible ! 
Flash-back sur l’acclimatation aux hauteurs ! 

Depuis son arrivée le 5 avril à Katmandou au Népal, l’athlète de haut niveau, skipper du voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne, n’a pas chômé pour continuer de se mettre en condition suite à une préparation intense en France. Il a fallu d’abord, via un trek de 8 jours, grand moment de partage avec les Népalais, rejoindre le fameux camp de base. Chose faite, l’équipe s’est rapidement mise en ordre de marche afin de débuter une longue période d’acclimatation aux hautes altitudes. Dans un premier temps, le Lobuche Est est gravi, record d’altitude pour le navigateur, 6080 mètres. Retour au camp de base pour un peu de repos et Maxime, en grande forme, s’attaque au Khumbu Icefall pour un entraînement « grandeur nature » en escalade et dans la glace. Nouvelle longue séquence d’attente au camp de base, l’acclimatation suit son cours. « Il faut un mois à la physiologie humaine pour atteindre son maximum d’hématocrites, de globules rouges dans le sang » rappelle Maxime. Ascension jusqu’au camp de base avancé du Pumori (5750 m) et tour du Kalapatar (5644 mètres) sont au programme et parfaitement réussies. Nouveau détour par l’Ice Fall et c’est le grand saut soit 5 jours passés à 6400 mètres dans des conditions extrêmes, vent fort et glacial, variations de températures jusqu’à moins 30 degrés, l’expédition valide les camps 2 et 3 qui mènent au sommet.

Maxime, comment s’est passée cette phase d’acclimatation ?

« Je n’avais pas imaginé que ce serait aussi intense pour mon corps de s’acclimater à l’altitude. C’est un sentiment très étrange, car chaque expédition est une marche lente, ce n’est pas forcément difficile musculairement, mais à cause de l’altitude mon corps se dégrade. Je suis très loin de l’état de forme dans lequel j’étais au départ. Mon corps est malade en permanence, comme un état grippal, une angine qui ne guérit pas, une grande fatigue. S’acclimater, c’est une lutte permanente pour être en capacité à évoluer en altitude. Le problème c’est quand ta courbe d’acclamation augmente, la courbe de forme diminue. C’est donc au croisement des deux qu’il faut partir pour le sommet. Il faut évidemment passer par là, mais pour être honnête ce n’est pas tellement mon truc d’attendre. Mon plaisir c’est d’atteindre des objectifs. J’ai pris beaucoup de plaisir à gravir le lobuche, le Kalapatar, le camp de base avancée du Pumori… Car même si les efforts sont intenses, je sais trouver la motivation pour atteindre mon but. Cette acclimatation est aussi la découverte de tout un univers autour du camp de base, avec les Sherpas notamment. Je prends toute la mesure du mot expédition, avec toute la logistique que cela impose. Il y a aussi l’aventure humaine qui est très riche. C’est comme une course en équipage, on est tous dans le même bateau, malgré les difficultés. »

Tu as découvert la cascade de glace du Khumbu, c’est forcément très impressionnant ?

« La cascade de glace m’a en effet beaucoup impressionnée, elle est en mouvement permanent, elle vit sous nos pieds et souvent de gros blocs de glace tombent… Il y a d’ailleurs eu 3 morts récemment, et régulièrement des blessés. Si on pouvait ne pas passer par là, on n’y mettrait pas les pieds. À aucun autre endroit dans le monde, les alpinistes ne tentent de marcher sur un glacier aussi chaotique que celui-ci. Le danger est partout et surtout imprévisible. C’est fascinant, mais c’est un risque énorme ! C’est comme quand je suis en bateau dans une dépression, je me rends compte du danger, mais je sais aussi qu’il faut passer par là pour atteindre mon objectif. 

Vous êtes désormais prêts pour tenter l’ascension de l’Everest ?

« Dans les prochains jours, nous allons nous préparer pour l’ascension de l’Everest, j’attends ce moment avec impatience ! Depuis le temps que nous sommes là et que je la regarde cette montagne, il me tarde d’enfin pouvoir la gravir. Nous partirons en pleine nuit, aux alentours de minuit pour atteindre le Camp 2 dans la matinée. Cette première partie c’est la cascade de glace, le morceau le plus technique et le plus dangereux. Nous y sommes déjà allés, en entraînement. J’appréhende forcément ce passage, car tout peut arriver et on ne peut rien anticiper. Quand nous serons au camp 2, le danger sera évité… enfin pour l’aller, car il restera à la redescendre ensuite. La gestion de mes émotions est permanente, pour certains cette cascade de glace est fascinante, moi ce passage ne me fait pas tellement rêver, mon rêve c’est d’atteindre le sommet. 
Au Camp 2, il y a un cuisinier et des tentes avec des matelas. Nous y avons déjà passé quelques nuits, ce n’est vraiment pas le luxe et pour être honnête on y dort vraiment mal. Dès le lendemain, à l’aube, on repartira pour plusieurs heures de marche sur une pente de glace vraiment raide afin d’atteindre le Camp 3. On sera à plus de 7 100 mètres d’altitude. Nous avons été jusque là pour nous acclimater. Là-haut on sent vraiment les difficultés à respirer. Pour faire un pas, il faut prendre 2 respirations. Tout est très lent. C’est là que l’on commence à prendre un peu d’oxygène. »

Puis ce sera la découverte du col sud, et enfin le sommet…

« Oui à partir de là ce sera la découverte. Notamment parce que l’oxygène va encore plus se raréfier Ce n’est pas pour rien qu’au-dessus du camp 4 on appelle ça la zone de la mort ! Pour atteindre le Camp 4, il va falloir passer par une pente très raide, marcher sous oxygène, sur une bande de schiste avec les crampons. Pour cela on va emmener 2 bouteilles, soit s’ajouter 8kg de plus sur le dos. Il faut imaginer ce que cela amplifie tous nos efforts à cette altitude. 
Au Camp 4, on va essayer de se reposer, de manger et de boire autant que l’on pourra. À cette altitude, ça sera la limite sans oxygène. On dormira plus ou moins avec de l’ox’ à cette altitude. Le départ vers le sommet se fera sûrement en soirée, entre 19h et 21h. C’est une très longue marche. La nuit permet d’avoir le moins de vent possible. C’est notre pire ennemi, car en plus d’être très violent, il peut aussi être très froid. J’ai hâte de vivre cette ascension, il me reste beaucoup de choses à découvrir et je sais que ce sera des efforts très difficiles à cause de l’altitude…»

Qu’est-ce que tu vas chercher dans ce défi ?

« Au sommet de l’Everest, même avec de l’oxygène, je n’aurais que 30% de mes capacités respiratoires. C’est là que je vais prendre la mesure de ce que peuvent vivre des patients atteints de la mucoviscidose. Ce sont ces sensations similaires que je vais chercher à approcher là-haut. La symbolique du manque de souffle est bien là pour porter haut et fort les couleurs de l’association et en tant que parrain national de Vaincre la Mucoviscidose je m’investis depuis toujours auprès de cette cause. Même s’il y a de nouveaux traitements, il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de vie des malades. J’espère que ce projet permettra de favoriser les dons auprès de Vaincre la Mucoviscidose pour faire avancer la recherche et qu’il donnera de la force aux patients.”  

Place à la tentative ! Maxime et son équipe sont prêts. Le navigateur est face à l’un des plus grands exploits de sa vie en attendant de revenir se confronter aux océans et à un nouveau Tour du Monde en solitaire en 2024 sur son foiler, son fier dragon volant.

Première sortie, première victoire !

Thomas Ruyant et Morgan Lagravière se sont imposés ce soir à Brest dans la quatrième édition de la Guyader-Bermudes 1000 race, ce long parcours de plus de 1 300 milles en Atlantique, venté et tonique. IIs devancent de 26 minutes Charal, au duo Jérémie Beyou Franck Cammas à l’issue d’un mano a mano d’une rare âpreté. Au terme de 4 jours, 7 heures et 15 minutes d’une lutte de tous les instants, les skippers du nouveau voilier IMOCA FOR PEOPLE s’adjugent l’épreuve ce jeudi soir 11 mai à 20 heures 15, ayant parcouru les 1 384 milles du parcours à 13,5 noeuds de moyenne. Compte tenu de la complexité de la météo, ils ont en réalité parcouru 1 684 milles à 16,5 noeuds de moyenne !

Certes, ce n’est pas la Route du Rhum (remportée l’automne dernier), ni même la Transat Jacques Vabre (remportée en 2021), mais cette Guyader Bermudes 1000 race, gagnée ce soir avec un certain panache, mérite d’être savourer à sa juste valeur par Thomas Ruyant et Morgan Lagravière. Gagner sa première course quelques semaines après une mise à l’eau n’est pas anodin. FOR PEOPLE s’impose avec la manière, avec sous sa ligne de flottaison seulement 5 sorties de réglages, face à un redoutable duo Beyou-Cammas, à bord d’un Charal, plan Manuard de 2022, bien avancé dans son optimisation. Autant dire que le plan Koch-Finot Conq, fruit d’un attelage d’architectes original pensé et voulu par Thomas lui-même, en a sous la pédale. Vainqueur de surfs de vitesse, auteur de la meilleure distance parcourue sur 24 heures, 491,6 milles, et vainqueur en temps réel, FOR PEOPLE impressionne jusqu’à ses navigateurs, qui n’ont qu’une hâte, poursuivre son optimisation et enchainer avec le programme de la saison, dès juillet prochain avec la Rolex Fastnet Race.

Ils ont dit :

Morgan Lagravière
« On gagne sans s’y attendre ! Ce n’est que ma troisième navigation à bord ! C’est fou ! Devant Jérémie (Beyou) et Franck (Cammas) de surcroit, et leur Charal très affuté ! Ce fut comme une Solitaire du Figaro, avec de nombreux changement de sections. On a connu de belles vitesses, plus de 30 noeuds, et surtout, on s’est régalé avec Thomas. Il a mis en place une super stratégie, une super trajectoire. J’étais dans mon rôle de performer. Cette combinaison a de nouveau parfaitement fonctionné. On a eu des conditions difficiles, toutes les allures et beaucoup de près dans du vent et de la mer. Le bateau reste dur, très exigeant. Il faut vraiment être dessus en permanence. Mais on sait désormais sur quoi travailler. On termine « cramés » On a tout donné, mais quel bonheur et quelle belle aventure humaine ! »

Thomas Ruyant
« Quelle belle semaine avec ce super bateau ! On le découvre et il ne cesse de nous surprendre. C’est une superbe machine, peut-être un peu moins violente que LinkedOut. Mais il remplit toutes les cases de son cahier des charges. Au delà même ! On n’a pas encore trouvé toutes les manettes. Il nous reste donc du travail mais pour un début, gagner après seulement 5 sorties d’entrainement, c’est énorme! La bagarre avec Charal a été superbe. Momo et moi avons retrouvé nos automatismes et nos réflexes de la Jacques Vabre 2021 après seulement deux sorties ensemble. C’est une belle satisfaction pour toute l’équipe TR RACING, pour le collectif FOR PEOPLE AND PLANET, l’association Entourage et nos partenaires Advens et Leyton. Sam (Goodchild) et Antoine (Koch) arrivent sur FOR THE PLANET pour compléter le podium. C’est ce genre de résultat que nous attendions, mais pas aussi vite. On va désormais entrer dans la finition des détails, et parler performance. »

Thomas Gavériaux – Directeur Général de TR Racing – FOR PEOPLE AND PLANET.
« Je suis très impressionné par la capacité de notre équipe FOR PEOPLE AND PLANET à trouver si rapidement les manettes et les commandes de leurs voiliers respectifs. FOR PEOPLE n’en est jamais qu’à sa 6ème sortie, et Sam Goodchild était encore très récemment dans les mers du Sud sur The Ocean Race. Nos deux duos Thomas-Morgan et Sam-Antoine sont dès cette première sortie officielle parfaitement dans le coup. C’est une belle reconnaissance pour toute les équipes de TR RACING – FOR PEOPLE AND PLANET qui ont fait un magnifique travail de préparation. C’est aussi la preuve du bien fondé de nos choix dans le montage de ces équipes. »

4ème Guyader Bermudes 1000 race :
Trophée auto Primo  : 491,6 milles en 24 h le 9 mai
Premiers succès de FOR PEOPLE lors des « runs » de vitesse de la Bermudes 1000 Race avec notamment une double victoire :
– Le record de vitesse des 500 mètres de la rade de Brest avec 36,55 noeuds de moyenne !
– Gagnant ex-aequo du défi Pomp’potes avec Charal – Jérémie Beyou sur les runs de vitesse de la Guyader Bermudes 1000 Race
– Vainqueur des 1 000 milles

Thibaut Vauchel-Camus embarque Quentin Vlamynck

Le skipper du trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP intègre Quentin Vlamynck, deuxième de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Ocean Fifty, pour la saison 2023 notamment le Pro Sailing Tour qui débute vendredi par l’étape la Seyne-sur-Mer / Bonifacio puis sur la Transat Jacques Vabre. Thibaut Vauchel – Camus embarque également le jeune Pep Costa sur le Pro Sailing Tour 2023.

Thibaut Vauchel – Camus : « Quentin n’a plus de partenaires. J’ai donc sauté sur l’occasion pour lui proposer de naviguer avec moi sur la Transat Jacques Vabre, le grand objectif de ma saison et sur le Pro Sailing Tour que je souhaite remporter. Quentin a démontré ces dernières années à bord d’Arkema son talent. Il sera, sans aucun doute, une valeur ajoutée à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP sur le Pro Sailing Tour évidemment mais aussi sur la Transat Jacques Vabre où il ne faut pas le cacher, on navigue surtout en solitaire. Quentin sait mener nos Ocean Fifty en solo et je vais pouvoir totalement me reposer sur lui entre deux quarts sur la transat en double entre Le Havre et Fort-de-France. Je suis également ravi d’embarquer le barcelonnais Pep Costa, jeune marin fougueux et bourré de qualités. Nous nous préparons actuellement pour la première étape du Pro Sailing Tour après un bon convoyage depuis Saint-Malo. Ce premier épisode se tiendra à partir de vendredi entre La Seyne-sur-Mer et Bonifacio. »

 Quentin Vlamynck : « J’ai cru que ma deuxième place sur la Route du Rhum allait me donner la possibilité de trouver de nouveaux partenaires mais cela n’a pas été le cas. La proposition de Thibaut est donc tombée à pic et j’ai été content que Thibaut me demande d’embarquer à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP pour la saison. Thibaut est un sacré marin qui a une grosse culture des multicoques. Avec Pep Costa et Thibaut, nous allons former une belle équipe sur le Pro Sailing Tour qui débute vendredi par une première étape entre la Seyne-sur-Mer et Bonifacio. Cela va être agréable de débuter la saison par un épisode de course au large au soleil et en méditerranée. Il va falloir se mettre tout de suite dans le bain. Je serai également avec Thibaut sur la Rolex Fastnet Race et le grand prix de la baie de Saint-Brieuc puis on se tournera vers la Transat Jacques Vabre sur laquelle, je nous imagine, en place car nous sommes deux skippers Ocean Fifty et que l’on aura beaucoup navigué ensemble. Je trouve que Thibaut n’a pas eu beaucoup de réussite ces derniers temps. Nous allons faire en sorte d’en avoir cette saison et de marquer des points. »    

Vous souhaitez de l’info sur le projet SPORTIF FOR PEOPLE AND PLANET, c’est possible : www.thomasruyant.com 

Vous souhaitez de l’info sur le projet SPORTIF FOR PEOPLE AND PLANET, c’est possible : www.thomasruyant.com 

Continue reading