La der pour Pierre Le Roy entre les Sables d’Olonne et les Açores !

Vainqueur de la Mini en Mai cette année, vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes l’année dernière, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, prendra le départ de des Sables – Les Açores – Les Sables le 19 juillet, au large des Sables d’Olonne, dans la naturel peau du favori. Le navigateur nordiste participera à sa dernière compétition en solitaire à bord de son magique plan Raison et compte surtout prendre du plaisir pour sa deuxième participation à cette classique du circuit.

« Mon ambition première est de finir ce cycle sur le circuit des Mini 6.50 de la meilleure des manières possibles en naviguant au mieux selon mes routines et en appréciant cette navigation au large. Si ça marche comme ça, je ne serai pas loin d’une belle place au classement général » déclare Pierre. « J’ai à nouveau progressé depuis le début de saison et lors de ma victoire sur la Mini en Mai. Je me sens plus rapide à certaines allures. Le passage à bord du Figaro TeamWork lors de la Sardinha Cup avec Nils Palmieri a été aussi un moyen de découvrir un autre support et de m’enrichir. Cette épreuve n’est pas une mince affaire. Lors de la première étape soit 8 à 10 jours de mer, nous pouvons avoir deux scénarios pour la traversée du golfe de Gascogne : soit une nav de rêve dans un flux anticyclonique soit une nav plus difficile dans une dépression. Le cap Finisterre sera un passage important avec de possibles conditions musclées. Ensuite, cela sera le grand large, des trajectoires ouvertes que j’affectionne. La deuxième étape peut être plus rapide avec du vent d’Ouest puis une dépression ou cela peut aussi être pénible dans la pétole. Je vais avoir de sérieux concurrents qui ont progressé depuis le début d’année et lors de mon absence sur le circuit. Il y aura possiblement une bataille entre plan Raison. »

Les marins sont attendus aux alentours du 27 juillet à Horta. Ils reprendront la mer le 4 août de l’île de Faïal.

3 champions nordistes en piste pour Paris 2024 !

La Banque Populaire du Nord, comme annoncé il y a quelques jours, poursuit son engagement auprès de sportifs des Hauts-de-France dans le but de les accompagner dans leurs parcours de performance et leur objectif de prendre les départs des courses Olympiques en 2024 à la maison ! Zoom sur la rameuse Erika Sauzeau, sur la kitesurfeuse Anaïs Mai Desjardins et sur le kayakiste Maxime Beaumont, champion de France sur 500 mètres hier à Vichy !

Maxime Beaumont, Champion de France !

Maxime Beaumont a remporté hier à Vichy un nouveau titre de Champion de France sur 500 mètres, la distance retenue pour Paris 2024. Il avait terminé deuxième samedi sur 200 mètres. Le kayakiste, vice-champion Olympique à Rio, 9ème du K1 200 à Tokyo, 40 ans, s’est lancé dans une nouvelle campagne Olympique depuis le début d’année. La star boulonnaise a pour objectif des performances de haut niveau en équipage et ses deux podiums du week-end confirment ses ambitions en vue de Paris. En compagnie de Guillaume Burger, Quilian Koch et Guillaume Le Floch Decorchemont, Maxime avait fini dernièrement à la troisième place du K4 500 de la Coupe du Monde de Poznan en Pologne. Il n’y a pas d’âge pour le très haut niveau parce que la réussite est un parcours !

« Après les Jeux de Tokyo, j’ai un peu réfléchi à la suite à donner à ma carrière. Très vite, je me suis rendu compte que j’avais encore beaucoup de plaisir à être sur l’eau et à naviguer. Je suis toujours aussi bien dans mon kayak. Je n’étais pas prêt à arrêter. J’ai donc décidé de continuer jusqu’aux Jeux de Paris qui se dérouleront à la maison ! Je me sens également toujours compétitif malgré mon âge. Le K1 200 n’existera plus pour Paris 2024. Je me suis donc lancé un nouveau challenge en K4 500 avec des copains – collègues depuis des années et l’arrivée de Quilian, un jeune de 23 ans à qui je vais pouvoir transmettre ma passion. Au niveau national, j’ai remporté la sélection en mono et en biplace et je suis très satisfait de mes performances, ce week-end, à Vichy notamment sur la nouvelle distance « reine » de 500 mètres. Malgré la chaleur, du vent et des vagues sur le plan d’eau de Vichy, je me suis senti en grande forme. Guillaume Burger termine à la deuxième place, Guillaume Le Floch à la quatrième et Quilian gagne dans la catégorie des moins de 23 ans. C’est une nouvelle olympiade qui débute bien !  Au niveau international, nous avons fait une belle performance en Pologne. Nous ne nous mettons pas la pression cette année. L’objectif, c’est Paris. Nous avons, tout de même, dans le collimateur le Championnat du Monde à Halifax au Canada début août et le championnat d’Europe la troisième semaine d’Août à Munich où de nombreuses disciplines sportives seront présentes. »

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Erika Sauzeau en forme Olympique

Médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo en quatre barré mixte, la rameuse d’aviron, originaire de la somme, Erika Sauzeau, a enchaîné les bons résultats ces derniers mois. Elle a notamment battu le record du Monde d’aviron Indoor des 10 000 mètres dernièrement en 43 minutes et 17 secondes et dans une ambiance exceptionnelle à la maison des sports d’Amiens. La championne ne compte pas s’arrêter là cette année en participant à de nombreuses épreuves nationales et internationales.

« Avec Laurent Cadot, Rémy Taranto, Margot Boulet et Emilie Aquistapace, un équipage recomposé, nous venons de remporter une médaille d’Or lors de la régate internationale de Vaires-sur-Marne qui se tenait du 1 au 3 juillet sur le futur site Olympique de Paris 2024. C’est une belle satisfaction pour une première avec cette équipe. Le 14 juillet, je vais défiler avec l’armée des champions sur les Champs-Elysées. Cela sera un grand moment. Le 20 juillet, je serai au Sénat pour une cérémonie de mise à l’honneur des médaillés de Pékin et Tokyo. C’est un honneur. Les choses très sérieuses vont commencer du 8 au 14 août avec la tenue du Championnat d’Europe à Munich. Puis, on participera au Championnat du Monde, du 14 au 25 septembre, à Racice en République Tchèque. Nous fondons beaucoup d’espoir sur ces deux épreuves ».   

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Anaïs Mai Desjardins s’entraîne intensément

Anaïs Mai Desjardins travaille jour après jour les différentes techniques du kite à foil, nouvelle discipline qui sera présentée aux Jeux de Paris. La jeune femme, originaire de Dunkerque, deuxième du Championnat de France 2021, enchaîne les compétitions à grande vitesse et les études. Elle vient de valider la partie théorique de sa quatrième année de médecine et vit à 100 à l’heure son double cursus bien aidée par la Banque Populaire du Nord et l’université de Médecine de Lille. La France regorge de talents dans cette discipline et l’unique place pour les Jeux qui se dérouleront, pour les engins à voile, à Marseille en 2024, sera difficile à décrocher mais Anaïs a une grande volonté et ne lâchera rien pour atteindre son but, une qualification.

« Depuis la fin de mes examens fin mai, j’enchaîne les entraînements et les compétitions de travail. Je suis actuellement au lac de Garde en Italie dans ce cadre. L’objectif de la saison est de préparer au mieux les championnats d’Europe qui auront lieu fin septembre en Grèce et les championnats du Monde qui auront lieu dans la foulée début octobre en Sardaigne. L’idée est de titiller mes concurrentes françaises qui sont parmi les meilleures au Monde. »

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La Banque Populaire du Nord poursuit ses engagements sportifs

Avec les performances de son équipe de sportifs de haut niveau, la Banque Populaire du Nord a vécu une belle année 2021 et un début de saison 2022 convaincant, sur les plans d’eau, au fil des résultats de la kitesurfeuse dunkerquoise Anaïs Mai Desjardins, de la rameuse amiénoise Erika Sauzeau et du kayakiste boulonnais Maxime Beaumont.

Dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord continuera de soutenir ces athlètes jusqu’à cette échéance et au-delà.

Elle a également décidé de poursuivre l’accompagnement du club ASL Canoë – Kayak Grand Arras tant la structure génère les mêmes valeurs que la Banque Populaire du Nord comme l’inclusion ou le soutien de jeunes sportifs à potentiel.

Hélène Madar, directrice générale de la Banque Populaire du Nord : « L’accompagnement de sportifs nordistes de haut niveau est un succès pour la Banque Populaire du Nord tant en interne auprès de nos collaborateurs qu’en externe auprès de nos clients, des sociétaires et du grand public. Nous sommes très fiers de suivre Anaïs, Erika et Maxime au fil de leurs parcours, de leurs réussites ou de leurs doutes. La Banque Populaire du Nord, en prolongement de son partenariat historique avec la voile et de sa marque Crédit Maritime, est particulièrement attachée aux valeurs des sports d’eau. De 2022 à 2024, dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire “premium” des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous comptons renforcer notre soutien du sport dans les Hauts-de-France. Notre équipe va certainement s’agrandir d’ici peu et notre engagement auprès du club ASL sera l’occasion d’aider de jeunes talents dans leur quête. Il est important pour une banque régionale comme la nôtre de jouer un rôle dans son environnement local. »
A propos de la Banque Populaire du Nord

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de trois sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en aviron et Maxime Beaumont en kayak.

Elle soutient également le club ASL canöé-kayak Grand Arras, une structure qui favorise la pratique inclusive du sport, promeut les valeurs positives du sport et regorge ainsi de jeunes talents.

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 21 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2021 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, étudiante en 4ème année de Médecine à Lille.

Erika Sauzeau en quelques lignes : 39 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, Erika a terminé troisième des Jeux Paralympiques de Tokyo fin août 2021 en aviron, dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieures.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 40 ans, boulonnais, kayakiste, 3 participations olympiques, Vice-champion olympique 2016, 4 médailles mondiales, 6 médailles européennes dont un titre en 2019, 18 médailles en coupe du monde dont le bronze en 2022, 17 titres de champion de France, 9ème en K1 200m des Jeux de Tokyo.

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Anaïs, Erika et Maxime sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
•    la réussite sportive,
•    la dimension éducative et solidaire,
•    la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
•    l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux de Paris 2024 ;
•    l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
•    l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
•    la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

Le Groupe Banque Populaire du Nord en quelques lignes : 

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 122 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : BPCE.

Forte de ses 1 155 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 329 500 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 130 agences de proximité, 3 agences patrimoniales, 6 centres d’affaires d’entreprises. L’offre de service et d’expertise de la Banque Populaire du Nord est distribuée au travers de marques et d’entités historiques qui composent le Groupe Banque Populaire du Nord : Banque Populaire du Nord, JPM Banque d’Affaires, JPM Banque Privée et Crédit Maritime.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.

La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller.

Un été inédit pour le Belem !

photo de Aymeric Gibet Commandant du Belem

Le Belem, après une escale fécampoise festive, s’apprête à vivre de grands moments cet été avec des navigations inédites à la conquête des fjords norvégiens, les îles Shetlands et Féroé, Hébrides écossaises et côtes celtiques en mer d’Irlande. Cap sur les archipels du Nord et deux questions à Aymeric Gibet sur ce début de saison …

  1. En termes de navigation, comment s’est déroulé le début de saison le long du littoral français ?

Tout s’est déroulé de manière optimale. C’est vrai que le Belem avait peu navigué ces deux dernières années. Nous avons été contents de son comportement nautique dès son départ. Le temps nous a permis de rapidement sortir l’ensemble du jeu de voiles et nous avons principalement navigué à la voile. Entre Bordeaux et Fécamp, en convoyage, nous avons été propulsés par les voiles pendant 16 heures.  L’équipage est également au point. Notre noyau dur est en place et les nouveaux sont compétents. L’ambiance est beau fixe.

  1. Vous vous dirigez actuellement vers Scheveningen aux Pays-Bas puis cap sur la Norvège. Pouvez-vous nous parler des navigations estivales inédites ?

Cela sera ma première fois en Norvège. Il y a de l’excitation et un peu d’appréhension. Nous allons sortir de notre zone de confort, ce qui est génial. Je me renseigne depuis un moment sur les possibles escales à faire dans les fjords. J’étudie les cartes électroniques. Nous partons à la découverte. C’est une dynamique très positive. Nous nous apprêtons, en quelque sorte, à vivre une expédition avec des stagiaires très motivés : ils attendent ce départ depuis décembre, date de leur réservation au Nautic de Paris. Mathieu Combot, le second capitaine, sera à la manœuvre lors de la navigation aux îles Féroé. Jamais le Belem n’a été à cet endroit et aussi Nord.

Mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne : le saviez-vous ?

Le navigateur Maxime Sorel et son équipe ont mis à l’eau leur nouveau monocoque de 60 pieds, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne aujourd’hui à Concarneau. Le fameux Dragon des Océans est de retour pour vaincre la mucoviscidose et braver les éléments à commencer par la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont le départ sera donné le 6 novembre prochain à Saint-Malo. 14 choses à savoir :

  1. Maxime est ingénieur de formation, il a exercé le métier d’ingénieur en génie civil avant de devenir skipper professionnel.

    2. Il a terminé à la 10ème place du dernier Vendée Globe sur un bateau d’ancienne génération !

    3. L’objectif numéro 1 de Maxime Sorel sur la prochaine Route du Rhum sera la qualification pour le Vendée Globe 2024 – 2025.

    4. Maxime Sorel est originaire de Cancale, la Route du Rhum est la course qui a bercé son enfance et lui a donné envie de se lancer en course au large !

    5. V and B – Monbana – Mayenne est le premier foiler de Maxime. Avec l’aide de deux grandes ailes appelées foils, le voilier va voler régulièrement et atteindra de sacrées vitesses moyennes et de pointe !

    6. La construction de V and B – Monbana – Mayenne a demandé plus d’un an de travaux chez Multiplast à Vannes et chez MerConcept, la société de François Gabart, à Concarneau, et une équipe de 120 personnes s’est relayée autour de la conception de ce bijou pendant 30 000 heures. V and B – Monbana – Mayenne est un voilier dessiné par Guillaume Verdier, architecte naval mondialement connu.

    7. Le nouveau Dragon des Océans est une émanation du voilier, deuxième du Vendée Globe 2020 – 2021. Il dispose de la même carène, mais d’une étrave modifiée pour mieux passer la mer notamment dans le grand sud et également de nombreuses astuces techniques qui font sa particularité. Maxime a d’ailleurs souhaité innover sur certaines pièces du bateau, conçues en lin.

    8. Philippe Laot, technicien chevronné, est le directeur technique du team. Il a suivi l’ensemble de la construction du voilier et aura à charge la gestion technique du bateau dans les années qui viennent…

    9. Maxime Sorel est le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, une association qu’il soutient depuis toujours et qui lui tient fortement à cœur. Le dragon est d’ailleurs le symbole du souffle qui manque aux patients…

    10. La décoration de V and B – Monbana – Mayenne a été imaginée par Julian et Yann Legendre et Jean-Baptiste Epron. Yann Legendre qui a dessiné le dragon, est un célèbre graphiste mondialement reconnu. Cette décoration a demandé un travail d’orfèvre afin d’être positionnée sur la coque du bateau et les voiles…Les prestataires “Ecritures” et Les Ateliers d’Olivier” ont appliqué des pochoirs et la peinture. Une œuvre d’art ? Banksy sort de ce corps !!

    11. Près de 1200 personnes étaient présentes autour de la Team Maxime Sorel pour la mise à l’eau. V and B et Monbana ont convié leurs salariés et franchisés pour l’événement. La Mayenne, de son côté, a invité des écoliers, des enfants de l’aide sociale à l’enfance, des habitants du département et des élus afin de partager avec le plus grand nombre, cette mise à l’eau. Un collectif de partenaires officiels et techniques a également pris part à cette journée. De nombreuses animations ont également attiré le grand public !

    12. En sus de sa vie de marin, le skipper se passionne pour le surf mais aussi l’alpinisme. Après avoir gravi le Kilimandjaro en 2021, il gravira l’Everest au printemps 2023

    13. Maxime Sorel travaille en famille ! Son frère Jérémy est le Team Manager et son beau-frère Sylvain, responsable communication du projet.

    14. Dans quelques jours, après quelques derniers préparatifs, V and B – Monbana – Mayenne prendra la mer pour une première navigation. Par la suite et tout l’été, Maxime et son équipe vont enchaîner les sorties en mer afin d’apprivoiser la bête. La première compétition du monocoque aura lieu, mi-septembre, à Lorient lors du Défi Azimut.

Les gammes estivales d’Emilien Jacquelin

Moins de trois mois après la dernière épreuve de la coupe du Monde 2021-2022, et un podium sur la Mass Start d’Oslo, Emilien Jacquelin attaque avec appétit cette si cruciale période de préparation à une nouvelle saison. Le Villardien est entré avec une sérénité retrouvée dans cette routine estivale propre au biathlète de très haut niveau. Il enchaine avec une jubilation toute intérieure les longues sorties à vélo, en alternance avec la course de fond, le ski roulette et la musculation spécifique à son sport, propices à la réflexion et à l’intériorisation qui structurent ses motivations pour la saison à venir. Ses vacances du mois de mai, à sillonner à vélo les routes espagnoles, lui ont permis de faire l’inventaire d’une saison 2021-2022 riche en contrastes et en fluctuations, dont il ne retient que le meilleur, pour orienter et affiner ses axes de travail et de progression des prochaines semaines, déterminantes pour lui donner le fond, la « caisse » nécessaire pour performer dès les premières neiges à l’automne prochain.

 

Construire les fondations de la forme à venir

« Le mois de mai a été propice à un travail foncier en basse intensité. » Emilien Jacquelin n’en fait pas secret, il « kiffe » sa vie de biathlète, et fait de chaque jour de travail un moment de bonheur. « J’ai fait un gros break au printemps, en continuant de faire ce que j’aime. 12 heures de vélos en bonne compagnie, sur les routes d’Espagne, dans la bonne humeur, ont jeté les bases de mon travail de l’été. C’est maintenant que l’on se dote du fond, de l’endurance dont on aura besoin cet hiver. Je construits mes bases physiques, mes fondations, et on affinera au fil des semaines les efforts spécifiques au ski, au sprint, à l’explosivité. Pour l’heure, j’emmagasine les heures sur le vélo, en course à pied et en ski roulette. J’ai débuté aussi la musculation, très spécifique à notre spécialité. Je travaille seul, en dehors des stages de l’Equipe de France, sous la houlette de Vincent Vittoz (Entraineur de l’équipe de France de biathlon) qui m’accompagne souvent en voisin. J’ai mes repères. Je me connais. Je sais poser mes propres exigences de performances.».

 

100 à 200 balles par jour

« Je n’ai pas touché à la carabine durant deux mois ! J’avais besoin de couper radicalement, d’oublier l’approche mentale propre au tir. La motivation est ainsi revenue tout naturellement. J’ai repris le tir lors du stage de l’équipe de France fin mai. Et la technique était au rendez-vous, naturelle, instinctive. On a répété nos gammes, avec notre entraineur Patrick Favre, à raison de 100 à 200 balles tirées par jour. Pas de révolution dans l’approche technique, juste de petits, tout petits ajustements. Le plaisir est là. Je ne force rien. »

De légitimes ambitions

Seul ou en équipe France, chez lui à Villard de Lans, ou plus tard en France et Norvège, Emilien Jacquelin monte en puissance, avec en ligne de mire les premiers rendez-vous de sa saison. « Les compétitions en ski roulettes occuperont bien l’été, en Norvège mais aussi à Annecy, avec le Martin Fourcade Nordic Festival, ce superbe événement dont le Covid puis ma blessure au poignet m’ont privé. La neige viendra plus tard, en octobre. D’ici là, j’apprends à doser mes efforts, à maitriser mon tempérament fougueux, tout en restant moi même, un instinctif attiré par le panache. Je veux performer, mais à ma manière. Mes ambitions sont fortes, car cette saison 2021-2022 m’a prouvé qu’avec un peu plus de régularité, je peux viser un Top 3 au classement mondial. Et puis, je suis double tenant du titre de champion du monde de poursuite, et la passe de trois me plairait bien, avec, pourquoi pas, un titre sur la mass start. »

De l’ambition, de la méthode, de la sérénité. Un physique intègre et un moral retrouvé, le Jacquelin 2022 donne plus que jamais aux amoureux du biathlon l’envie que passe l’été, et que reviennent les pistes blanches immaculées des belles joutes hivernales.

V and B – Monbana – Mayenne : le Dragon des Océans is back !

Construction de l’IMOCA V and B Monbana Mayenne, skipper Maxime Sorel, au chantier Mer Concept, Concarneaule 3 mai 2022
Photo © Jean-Marie LIOT

C’est une étape importante, à la fois technique et symbolique, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne sera mis à l’eau le 27 juin à Concarneau. Il reste un mois à Maxime Sorel et son équipe avant que son nouveau dragon des océans s’envole.

Il aura fallu un an de chantier pour voir naître V and B – Monbana – Mayenne, le nouvel IMOCA de Maxime Sorel. Un long chemin pour construire la monture parfaite qui emmènera le skipper autour du monde. Car l’objectif de Maxime Sorel est désormais de jouer aux avant-postes lors du prochain Vendée Globe (2024 – 2025).

12 mois d’un travail minutieux et une équipe de 120 personnes s’est relayée sans ménagement : de l’optimisation de la coque chez Multiplast à la réalisation de la structure et l’assemblage du puzzle chez MerConcept, rien n’a été laissé au hasard. « Notre souhait était de construire un monocoque de 60 pieds proche d’APIVIA, qui a évolué, entre autres, avec une nouvelle étrave et une nouvelle version de foils » rappelle Philippe Laot, directeur technique de V and B – Monbana – Mayenne. « Avec les équipes de MerConcept beaucoup de détails ont été anticipés ce qui nous a permis de gagner du temps. Derrière nous, il y a 8 mois de construction réelle avec du composite et de l’assemblage. Dans cette dernière ligne droite, nous faisons intervenir de nombreux corps de métiers : électriciens, informaticiens, motoristes, spécialistes de l’hydraulique, de l’accastillage et du gréement, et désormais les peintres. C’est une véritable fourmilière autour du bateau. Il y a un très gros travail sur la décoration pour sublimer notre dragon. On attend maintenant la mise à l’eau avec impatience pour voir enfin flotter ce bateau. Ce sera l’aboutissement d’un énorme travail ! ».

Les partenaires en force pour la mise à l’eau du bateau 

« Nos projets sont faits pour être partagés » ne cesse d’exprimer le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, toujours enclin à partager ses aventures. Cette fois encore, la mise à l’eau ne ressemblera à aucune autre. « La mise à l’eau est la consécration d’un an de chantier. Quand on sait toute l’énergie qui est mise depuis le début par toutes les équipes pour construire un bateau avec autant de perfection… on a forcément envie de les remercier à la hauteur de l’investissement ! Ce sera donc une belle fête qui rassemblera beaucoup de monde pour venir voir le dragon prendre son premier bain. Une journée hors du temps que l’on souhaite partager avec l’ensemble de nos partenaires mais aussi ceux qui nous soutiennent et font vivre ce projet. Je suis fier et heureux de pouvoir partager ce moment avec eux » s’enthousiasme le skipper.

Ils seront plus de 500 personnes de V and B, de Monbana et de la Mayenne à débarquer chez MerConcept à Concarneau le lundi 27 juin pour découvrir le dernier-né de la classe IMOCA. La franchise V and B invite 230 collaborateurs et l’ensemble de ses franchisés à participer à une journée de cohésion dans un esprit de partage et de convivialité qui fait son ADN. La chocolaterie Monbana ferme ses usines pour permettre à l’ensemble de ses salariés de participer au voyage, et le groupe Saveurs & Délices dont la chocolaterie fait partie sera fortement représentée. Quant au département de La Mayenne, il sera accompagné de ses élus, collaborateurs, mayennais, collégiens, enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Sans oublier tous les autres partenaires du projet qui seront présents pour vivre un moment fédérateur et très attendu. Les Mayennais débarquent donc en force pour partager l’émotion de cette mise à l’eau aux côtés de Maxime et l’ensemble de l’équipe qui a imaginé et conçu le voilier V and B – Monbana – Mayenne.

Suprême Le Roy

Victoire de Pierre Le Roy, skipper du Mini 6,50 prototype Teamwork sur la Mini Transat Eurochef 2021 – Saint Francois le 12/11/2021

Après quatre participations, il n’avait jamais remporté la Mini en Mai, c’est chose faite ! Pierre Le Roy a coupé la ligne d’arrivée de la course trinitaine à 14h23 en tête après un peu plus de 3 jours de navigation et environ 450 milles. C’est une nouvelle belle victoire sur le circuit Mini pour le navigateur lillois, vainqueur de la dernière Mini Transat. Dans des conditions de vent léger, Pierre a quasi été le leader de cette compétition, une boucle au départ et à l’arrivée de la Trinité-sur-Mer en passant par Penmarc’h, le plateau de Rochebonne, Ré, du début à la fin.

« J’ai, à nouveau, progressé » déclare Pierre. « J’ai trouvé notamment de nouveaux bons réglages au près ! Je suis très heureux de cette victoire car il a fallu un peu de temps pour que je remporte enfin cette Mini en Mai. La course a été difficile. En cumulé, j’ai dormi entre 5 et 7 heures ce qui est peu. Je me suis senti assez à l’aise lors de la première partie de l’épreuve. J’ai pris un bon départ et j’étais dans le rythme et rapidement en tête. C’est sur la dernière portion, cette nuit, que j’ai été moins inspiré. J’ai lâché le marquage de mes concurrents en allant un peu plus au large qu’eux au passage d’Yeu. J’ai alors admis mon erreur et j’ai vu que je n’étais pas dans le bon timing au niveau des oscillations du vent. J’ai alors décidé de rejoindre la flotte. J’ai mis ensuite le turbo afin de reprendre mon leadership et cela a payé jusqu’à l’arrivée à la Trinité-sur-Mer. Nous avons enchaîné les manœuvres de virement aujourd’hui et je dois dire que je suis un peu entamé mais content du travail accompli. »

Pierre va maintenant faire une pause « Mini » et rejoindre Nils Palmieri à bord de TeamWork pour la Sardinha Cup en Figaro Bénéteau 3 du 3 au 19 juin. Il reprendra la mer à bord de son plan Raison lors des Sables – Les Açores – Les Sables en juillet.

Perrine Laffont : cap sur Cortina !

La championne Olympique de ski de bosses 2018, quatrième à Pékin, 26 victoires en Coupe du Monde, lauréate de cinq petits globes de Cristal et deux gros Globe, triple championne du Monde, 23 ans, rempile pour quatre ans et met le cap sur les Jeux Olympiques 2026 Milan Cortina en Italie.

Cela commençait à devenir un secret de polichinelle. Malgré quelques doutes inéluctables à une carrière de sportive de haut niveau, Perrine Laffont a décidé de continuer sa carrière pendant quatre ans afin de rester au firmament de son sport.

« Ma fin de saison à Megève avec un nouveau petit globe de Cristal m’a convaincu, m’a motivé pour la suite. J’ai donc décidé de rempiler et mettre toutes les chances de mon côté pour rester sur les devants de la scène ces quatre prochaines années » déclare la sportive ariégeoise. « J’ai une passion viscérale pour mon sport et, même si j’ai eu des difficultés à me remettre de ma belle quatrième place à Pékin, j’ai encore beaucoup d’envie et soif de compétition. »

Cette décision n’a pas été prise à la légère et Perrine a beaucoup réfléchi avec son entourage à son avenir et à de nouvelles méthodes afin de ne pas tomber dans une routine sportive.

« J’ai pris ces dernières semaines pas mal de repos en prenant des vacances et du recul. Je souhaite continuer mais pas n’importe comment et en ayant un peu plus d’espace de liberté dans mes préparations aux échéances. » Un nouveau staff a été nommé, par la Fédération Française de ski, à la tête de l’Equipe de France de ski de bosses et Perrine sera accompagnée à certains moments par un coach particulier.

« Albert Bedouet succède à Ludovic Didier à la tête de notre équipe de France » prolonge Perrine. « Il sera accompagné de Jules Escobar. Albert est un ancien membre de l’équipe. Je le connais donc bien et il a une véritable expérience de l’entraînement à haut niveau puisqu’il était entraîneur de l’équipe britannique. Jules vient juste de prendre sa retraite. Il était au sein de notre équipe ces dernières années et c’est un super technicien. Sofiane Batikhy nous rejoint également pour la préparation physique. Je suis ravie de leurs nominations et je suis certaine qu’ils vont nous aider à passer de nouveaux paliers avec des nouveautés dans nos exercices de préparation et en compétition. En accord avec ce nouveau staff, j’ai choisi également de prendre les services d’un entraîneur qui sera Anthony Benna, Champion du Monde 2015. Il ne travaillera pas pour l’Equipe de France mais sera intégré, en bonne intelligence, aux réflexions autour de moi et adaptera mon programme en fonction de ma progression et de mes envies.  Nous nous retrouverons à certaines reprises pour des trainings spécifiques. »

Perrine a repris le chemin de l’entraînement depuis début mai et est déjà focus sur la saison 2022 – 2023. « Le niveau chez les femmes a augmenté ces derniers mois. Je vais travailler encore plus mes acrobaties. Je sais que j’ai encore une grande marge de progression sur ce sujet. Dès juin, avec l’Equipe de France, nous serons sur les skis et nous allons intensifier les efforts jusqu’au début de la prochaine Coupe du Monde en décembre 2022 autant en situation qu’en préparation physique. Il s’agit pour moi de rester continuellement dans le top 3 dès cette Coupe du Monde et d’être en forme pour les Championnats du Monde 2023 en Géorgie. J’ai encore de belles choses à faire dans ma discipline et je vais le démontrer. » Insatiable Perrine !

Pierre Le Roy, en piste pour la Mini en Mai

PROTO 1019 / Pierre LEROY

Le vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes sera au départ de la Mini en Mai demain à la Trinité-sur-Mer. Deuxième de la Plastimo Lorient Mini 6.50 avec son coach Tanguy Leglatin, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, compte naturellement remporter cette compétition longue de 500 milles et qui échappe à son palmarès suite à quatre participations.

Le navigateur lillois a terminé 16ème en 2017, 5ème en 2018, 3ème en 2019 et 3ème en 2021 de la Mini en Mai. C’est dire qu’il souhaite une victoire sur cette épreuve qu’il affectionne.

« J’adore la Mini en Mai. C’est un long parcours pour un début de saison et il est très intéressant » indique Pierre. « Nous débuterons par un parcours technique en baie de Quiberon puis nous allons longer la côte sud bretonne avec son courant légendaire et des navigations rase-cailloux. Nous franchirons ensuite le fameux raz de Sein, un sacré passage à niveau et nous contournerons l’île de Sein afin de se diriger vers l’embouchure de la Gironde et la bouée BXA. La traversée du Golfe de Gascogne sera une portion plus grand large… Par la suite, nous passerons sous le pont de l’île de Ré pour enfin se diriger vers l’arrivée à la Trinité. »

Un circuit hyper intéressant et complexe qui mettra les marins en solitaire dans la difficulté et qui devrait permettre à Pierre de s’exprimer. Le nordiste est bien entré dans sa saison partageant son temps entre son travail chez Météo France et la voile.

« La Plastimo Lorient Mini a été une bonne mise en jambe. Nous n’avons navigué que 21 heures et elle m’a permis d’identifier quelques nouveaux points de progression à bord de mon voilier qui reste récent. J’ai été ravi de naviguer avec mon entraîneur Tanguy dans une très bonne ambiance. Je suis désormais totalement focus sur la Mini en Mai et la suite de la saison notamment la Sardinha Cup à laquelle je vais participer avec Nils Palmieri à bord de son Figaro Bénéteau 3 TeamWork puis Les Sables – Les Açores – Les Sables à bord de mon plan Raison » conclut l’intéressé.

Le Belem à Boulogne-sur-Mer puis Ostende

Du 12 au 16 mai, le Belem fera escale à Boulogne-sur-Mer. Le trois-mâts pointera le bout de son étrave jeudi vers 15h30 en rade de Boulogne. Le navire sera ouvert aux visiteurs durant tout le week-end des 14 et 15 mai, de 10h à 18h, quai Gambetta (billetterie en ligne conseillée). Il repartira en mer le 16 mai à 10h avec des navigants, rejoindre le rassemblement de grands voiliers belge « Ostende à l’ancre ». Du 19 au 22 mai, quai Montgomerydock, les Ostendais et festivaliers pourront arpenter le pont du navire, visiter ses différents espaces, admirer le petit roof récemment restauré et rencontrer son jeune équipage.

Tout savoir sur Ostendre à l’ancre : https://www.fondationbelem.com/actualites/item/12858-oostende-a-l-ancre-du-19-au-22-mai

Thomas Ruyant régénéré !

Quatre jours dans sa région natale, les Hauts-de-France et à la Communauté urbaine de Dunkerque, auront, si besoin était, rechargé à bloc les batteries du skipper de LinkedOut Thomas Ruyant. Le natif de Malo-les-Bains l’avait promis, il profiterait de ce long week-end du 1er mai pour convoyer son Imoca en Mer du Nord, et rencontrer ce peuple Dunkerquois si friand d’aventures maritimes.

L’enfant du pays a ainsi été fêté comme un fils prodigue rentré au bercail de ses premières passions véliques. Il a pu présenter sous toutes ses coutures son Imoca, accéléré par Advens, à la pointe de la technologie, à quai comme sur mer, et partager avec tous les publics, voileux, candidats LinkedOut mais aussi scolaires ou issus du monde de l’entreprise, les mille et une facettes d’une activité aussi sportive qu’entrepreneuriale. Il a mesuré au-delà de sa notoriété, l’impact que ses navigations au long cours ont sur des jeunes comme lui avides de découvertes, d’initiatives et de partages.

Plus remonté que jamais à la veille de renouer dès le prochain week-end avec la compétition de haut niveau et en solitaire, Thomas ramène vers la Bretagne un peu de ce souffle du Nord qui jadis inspirait Jean Bart et les défricheurs de « la grande course ».

Un week-end en tous points « génial »

Il ne s’est guère économisé ! Le week-end du 1er mai, fête du travail, n’aura pas été chômé par Thomas Ruyant et son équipe TR Racing, qui se sont, dans la bonne humeur et l’enthousiasme, démultipliés à Dunkerque pour partager avec le plus grand nombre l’expérience si singulière de la couse au large. S’il ressentait de la fierté à montrer, quelques 20 ans après ses premiers bords au large des bancs de Flandres, son statut de coureur au très grand large reconnu et respecté, Thomas a vite été une nouvelle fois submergé par la ferveur passionnelle des gens du Nord, débordants de gentillesse et d’amabilité pour l’enfant du pays.

« Ce fut une succession de moments géniaux » avoue Thomas, « Bien sûr j’ai revu mes amis, mes copains, mais aussi j’ai pu partager et échanger avec de nombreux enfants des écoles, tous très au fait de la voile, du Vendée Globe et de la Transat Jacques Vabre. J’ai pu faire ressentir l’émotion de la navigation à bord de notre voilier LinkedOut, lors d’une sortie d’anthologie à plus de 30 noeuds sur 5 mètres de fond, au ras des bancs de Flandres. Ce fut un week-end pavé de belles rencontres, comme celle d’Adrien van Beveren, le champion motocycliste notamment. Je n’oublie pas non plus le réseau LinkedOut qui était présent avec des candidats et pour sensibiliser à l’Inclusion et Advens qui a sensibilisé à la cybersécurité. Cette voile hauturière très implantée en Atlantique, est méconnue ici dans le Nord, et je suis heureux d’avoir pu l’expliquer, la détailler ici, tout en arborant fièrement notre identité, notre personnalité d’hommes du Nord. » La mer, les grands voyages inspirent les hommes et femmes du Nord. « La voile connait un nouvel engouement ici, à l’inspiration du nouveau club VDK Sport qui permet aux jeunes d’accéder à la pratique de la voile à un bon niveau. Je suis heureux que tant d’enfants aient envie de m’imiter. »

Place au sport !

Porté par tant d’amitié pure et sincère, Thomas bascule sans transition vers ses premier rendez-vous sportifs de la saison 2022, la Guyader Bermudes 1000 Race, dont le départ sera donné à Brest le dimanche 8 mai prochain. Un rendez-vous que le Nordiste prend très au sérieux, au point de laisser avec contentement s’installer une certaine pression.

« Ce sera le premier rendez-vous en solitaire depuis l’arrivée du Vendée Globe début 2021. Première course de l’année, en solo, avec un plateau étoffé et redoutable… de quoi avoir immédiatement envie de performer, de se montrer à son avantage en cette année Route du Rhum. La Guyader Bermudes 1000 Race compte pour le championnat Imoca Globe Series. Ce parcours d’Atlantique Nord, avec le Fastnet en point de mire, ouvre beaucoup le jeu, et de nombreuses phases de transition sont attendues, propices à des regroupements ou à des échappées belles. La concurrence sera là, en nombre et en qualité. Nous abordons l’épreuve en confiance. Nos premières navigations nous ont permis d’entrer très vite en mode performance, tant le travail en chantier cet hiver a été excellent. Le bateau est déjà quasiment au maximum de sa préparation. Nous effectuerons quelques sorties de réglages de voiles cette semaine, et nous serons fin prêts pour les runs de vitesse, en équipage, vendredi. D’ici là, et alors que LinkedOut vogue vers Brest aux bons soins de Ronan Deshayes, Pierre Denjean, Paul Medinger et Alexis Aveline, je vais m’attacher à me reposer et à récupérer. »

Thomas Ruyant, au moral gonflé à bloc, a aussi repris toute la mesure du défi physique représenté par son Imoca à foils. La Guyader Bermudes 1000 Race est un format de course courte, quatre jours, qui n’offrira guère de répit aux solitaires. Thomas s’y est préparé, ayant d’emblée retrouvé tous ses automatismes du solo, et c’est en apné, façon sprinter de 100 mètres, qu’il s ‘élancera dimanche depuis Brest.

Thibaut Vauchel-Camus bat le record de la Manche en Solitaire

 

Record en solitaire de la traversée de la Manche

Thibaut Vauchel-Camus, à bord de l’ OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton – ARSEP, a battu, en solitaire, hier soir, le record de la mythique traversée de la Manche entre Cowes, au Sud de l’Angleterre, et Dinard.

 

Il a coupé la ligne d’arrivée à 22h33 et aura donc mis près de 6 heures et 8 minutes pour parcourir les 138 milles du parcours (soit 250 km).

 

Dans un flux de Nord-Est soutenu, Thibaut, qui fête cette année les 10 ans de son défi aux couleurs des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, fait mieux que Francis Joyon et son maxi-trimaran rouge avec environ 15 minutes d’avance sur un record que ce dernier détenait depuis près de 15 ans !

 

Parti jeudi de Saint-Malo en convoyage et en solitaire, Thibaut a attendu une grande partie de la journée de vendredi dans le Solent avant de lâcher les chevaux à 16h25min02sec et sous le contrôle de son routeur de choix, Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004.

 

Ce record attend maintenant la validation nécessaire des observateurs du WSSRC (World Sailing Speed Record Council), seul organisme habilité à homologuer les records à la voile.

 

C’est une très belle performance pour Thibaut qui se prépare activement depuis quelques jours à sa saison 2022 ponctuée par les étapes du Pro Sailing Tour (rendez-vous à Bonifacio pour l’épisode 1 du 11 au 15 mai), la DRHeam Cup, dont il est le tenant du titre, et évidemment la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, si chère au marin originaire de Guadeloupe et résidant à Cancale.

 

Thibaut Vauchel-Camus : « Cela faisait plus de deux ans que l’on guettait ce record mais nous n’avons jamais trouvé les bonnes conditions et la crise sanitaire est passée par là.  Avec Vincent Riou, nous avons estimé mercredi et jeudi matin que la situation météo était propice pour tenter le record. La fenêtre était difficile. J’ai effectué de nombreux empannages dans le Solent et j’ai mis un peu de temps à sortir de son dévent. J’ai réussi ensuite à accélérer dès que j’étais engagé dans la traversée de la Manche avec des pointes à 36 nœuds au niveauAurigny. J’avais à ce moment une belle avance sur le record de Francis Joyon. Hélas, j’ai connu ensuite un black out énergétique qui m’a demandé un arrêt de 20 minutes. Je suis reparti dans des conditions dégradées à bord mais je me suis accroché jusqu’à la fin. J’étais un peu dans une poussée comme connaissent les patients atteints de la Sclérose En Plaques ! Physiquement, cette traversée a été très engagée. Je suis très content d’avoir désormais ce record dans la poche car il a une belle réputation. Cela a été un super sprint. Je remercie mon équipe qui m’attendait à Saint-Malo et mes partenaires. Ce record est maintenant à battre et peut être battu car sans souci technique, mon avance aurait été plus marquée. C’est vraiment très excitant ces records. J’adore cet exercice. »

 

Le Belem très attendu à Arcachon !

Il n’était pas venu à Arcachon depuis 102 ans… Le Belem fera un retour remarqué dans le fameux bassin du 16 au 18 avril à l’occasion de la 7ème édition du salon nautique d’Arcachon, trois jours de fêtes dédiés au nautisme. Vendredi à 17h00, le trois-mâts fera son apparition au niveau des passes du bassin. Rendez-vous est donné à 18h, jetée Thiers pour une arrivée animée et commentée et quelques surprises…

Après un tour sur lui-même devant la grande plage de la ville face à la jetée d’Eyrac, le Belem sera amarré quai IFREMER et visitable tout le week-end de pâques : de 11h30 à 17h30 samedi 16 avril, de 10h à 17h30 dimanche 17 et lundi 18 avril. En plus, de la découverte du voilier, classé monument historique, le grand public pourra être sensibilisé à la pollution des océans et la nécessité de les protéger grâce à l’association The SeaCleaners, partenaire de la Fondation Belem. Le trois-mâts appareillera pour les Sables d’Olonne à 6h00 mardi 19 avril.

Ils ont dit :

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem : « C’est une joie pour la Fondation Belem et son équipage de revenir à Arcachon, port mythique du Sud-Ouest, 102 ans après sa première venue. A l’époque, le Belem appartenait à Sir Arthur Ernest Guinness, vice-président des célèbres brasseries et grand amateur de navigation. Le trois-mâts battait alors pavillon britannique et s’appelait Fantôme II. L’envie de retourner dans le célèbre bassin nous trotte dans la tête depuis longtemps. Quand le salon nautique nous a invités, nous avons sauté sur l’occasion. Nous attendons beaucoup de monde ! Notre commandant Aymeric Gibet, son équipage et les pilotes de Gironde ont fait un remarquable travail préparatoire pour assurer les manœuvres. Le Belem repartira ensuite vers les Sables d’Olonne avec à bord 48 stagiaires prêts à découvrir la grande marine à voile. Il est attendu à 21h00 vendredi 22 avril en Vendée. »

Yves Foulon, maire d’Arcachon, président du SIBA et Conseiller Régional :  “Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, le Salon Nautique d’Arcachon se tiendra les 16, 17 et 18 avril 2022. C’est un rendez-vous annuel incontournable autour du monde de la mer qui lance véritablement la saison estivale à Arcachon. Ces trois jours dédiés à la filière nautique sont consacrés à tous les professionnels et passionnés du nautisme. C’est l’occasion également de promouvoir nos savoir-faire issus de l’artisanat, nos chantiers navals et tous les professionnels, vendeurs, loueurs, réparateurs, équipementiers, accastilleurs, qui oeuvrent toute l’année pour faire vivre notre port. Cette année, nous avons l’immense plaisir d’accueillir le mythique trois mâts Belem. Cent ans après, il revient dans le bassin et dans notre port. Ce fleuron de la flotte française est attendu avec impatience par les Arcachonnais et les habitants de notre territoire, et je tiens d’ailleurs à remercier la fondation Belem d’avoir accepté notre invitation. Les 16, 17 et 18 avril 2022, les amoureux du Belem et d’Arcachon se donnent ainsi rendez-vous sur le port pour célébrer le nautisme.”

Les Sables d’Olonne

Les 23 et 24 avril, le Belem fera une belle escale aux Sables d’Olonne, la ville du Vendée Globe, tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Il empruntera le chenal des Sables le 22 avril, un peu avant 21h00. Suivront deux journées de visites publiques les 23 et 24 avril de 10h à 18h00. Il mettra ensuite le cap sur Brest, le 25 avril à 10h00.

Mise à l’eau du voilier LinkedOut

Mise à l’eau de l’IMOCA LinkedOut, skipper Thomas Ruyant, Lorient le 11 avril 2022,
Photo © Jean-Marie LIOT / TR Racing

Le voilier LinkedOut, accéléré par Advens, a été mis à l’eau hier à Lorient.

Après un chantier d’optimisation de quelques mois, le plan Verdier est prêt pour une très belle saison de navigation.

Thomas Ruyant est impatient de retrouver la mer et la compétition après une année 2021 riche en enseignements et couronnée d’une magnifique victoire sur la Transat Jacques Vabre.

Emilien Jacquelin fait son inventaire et se projette sur une nouvelle Olympiade !

19.12.2021, xkvx, Biathlon IBU World Cup Le Grand Bornand, Mass Start Men, v.l. Emilien Jacquelin (France) /

Reçu la semaine dernière à l’Elysée avec l’ensemble des médaillés Olympiques Français des Jeux de Pékin, Emilien Jacquelin a une nouvelle fois pu mesurer l’impact véritable de sa saison, et affiner l’analyse de ses performances. Il ressort un débours largement positif que le Villardien compte retenir pour lui servir de base dès la saison prochaine, avec en exergue deux médailles Olympiques, le port en décembre dernier de ce maillot jaune de leader de la Coupe du Monde et une victoire éclatante au Grand-Bornand sur la poursuite. Pour l’heure, la carabine est remisée au placard, pour au moins un mois, et Emilien, curieux de tout et avide de connaissances, compte profiter de vacances bien méritées pour s’abreuver de culture, de rencontres, de découvertes, meilleur moyen selon lui de couper avec la tension inhérente à sa discipline, de se ressourcer, et de visualiser avec encore plus d’acuité une approche toujours plus personnelle de son sport et de sa préparation.

 

Une saison positive

« J’ai envie de plus, j’ai envie de mieux faire ! » A l’heure des bilans, point d’auto flagellation chez Emilien Jacquelin, mais un inventaire tout en lucidité de ce qui a marché, et de qui a failli lors d’une incroyable saison 2021-2022, marquée par un épisode Olympique, une Coupe du Monde en mode alternatif, et une grave blessure au poignet qui aurait tout simplement pu balayer tout rêve de titres et de performances. Il n’en a rien été, Jacquelin, à la surprise de nombre d’observateurs, est entré tambour battant dans sa saison, réinventant au pied levé sa technique de tir couché pour aller un moment occuper le fauteuil de leader de la coupe du monde. « Je suis fier d’avoir pu me remettre si rapidement en selle après la blessure, en réinventant ma position au tir couché. » insiste-t’il. « Cela m’a couté énormément d’énergie, et j’ai connu des contre coups somme toute assez naturels. Je ne me satisfais pas de ma 5ème place au classement général final de la Coupe du Monde, mais cette saison demeure extrêmement positive compte tenu du contexte. »

 

En quête de stabilité et de naturel…

Avant même de reprendre début mai le rythme infernal des entrainements estivaux, Jacquelin perçoit déjà avec une belle lucidité la nature du chemin qu’il souhaite emprunter pour se hisser vers de nouvelles ambitions. Deux hommes l’inspirent, deux biathlètes exceptionnels pour qui il déborde d’admiration. « Quentin (Fillon-Maillet) est un exemple. Sa démarche m’inspire. Il n’a pas cherché à faire du Martin Fourcade. Il a su demeurer lui-même, imposer son style et son rythme, se construire avec ses qualités et ses défauts, sans tergiverses ni compromis. Il me faut l’imiter en cela. Rester moi-même. C’est un exercice de patience, de résilience. Il faut croire en soi et ne pas chercher à imiter les autres, aussi brillants soient-ils. Cela me motive énormément. Je crois en moi, en mon style, en mon instinct. Je suis un naturel, et l’engagement me vient instinctivement. J’admire beaucoup en cela le Norvégien Johannes Boe, qui n’est jamais aussi fort que lorsqu’il suit son instinct, ses convictions. Cela passe par une grande stabilité émotionnelle, chose qui m’a certainement manqué par moment cette année. J’y travaille. Je veux demeurer en permanence en accord avec moi-même. Je déteste décevoir, et cette désastreuse impression de laisser tomber ceux qui me sont chers lorsque j’échoue me mine profondément. Je dois apprendre à relativiser et à rapidement me retrouver, dans mes valeurs, dans mes capacités. J’ai envie de jouer, de surprendre, un peu comme un Julian Alaphilippe, version biathlon ! »

 

Milan et Cortina d’Ampezzo 2026

Une nouvelle Olympiade se profile ainsi pour Emilien Jacquelin, déterminé à progresser saison après saison, pour se donner lui aussi les armes pour performer aux Jeux de Cortina d’Ampezzo en 2026.

 

L’heure de Bourguès

Longtemps bras droit, homme à tout bien faire, « jack of all trades » de marins aux destinées sportives plus abouties, le Marseillais, breton d’adoption, Laurent Bourguès change radicalement de cap, et revient à ses rêves émergeants, la navigation au plus haut niveau.

Il sera dès le mois prochain à la barre de son Figaro Bénéteau3, en recherche assumée de performances, avant d’entamer dès 2024 une ambitieuse campagne autour de la construction d’un Ocean Fifty, cette excitante classe de multicoques de 50 pieds.

Débordant d’énergie, riche de près de deux décennies de gestion d’ambitieux projets de course au large et de construction de voiliers prototypes, Laurent entend sonner son heure. Bourguès, l’homme de projets, le marin, le compétiteur, est prêt. L’invitation aux partenaires est lancée et comme le souligne avec affection Thomas Ruyant, « il n’y a pas de trous dans la raquette Bourguès », un marin au fait d’une carrière marquée du sceau du professionnalisme et de l’engagement le plus absolu.

Le solitaire, en Figaro 3 comme base de lancement

Professionnel jusqu’au bout des mitaines, mais aussi homme d’élégance et de principes, Laurent Bourguès aura attendu la victoire du projet LinkedOut dont il était le directeur technique dans la Transat Jacques Vabre en novembre dernier, pour annoncer à son skipper Thomas Ruyant sa décision de voguer dorénavant de ses propres voiles, vers ses horizons rêvés.

Préparateur d’Yvan Bourgnon, d’Yves Le Blévec, Tanguy de Lamotte et de tant d’autres projets océaniques, Laurent vient de passer 7 années d’une rare intensité aventureuse et technologique aux côtés de Thomas et de son Imoca LinkedOut. D’expériences à la tête d’un Team performant, à la proximité d’un marin au talent de mieux en mieux reconnu, il a aiguisé ses envies et affuté ses stratégies.

Dépourvu pour l’heure du soutien de tout partenaire financier, il construit sur son immense savoir-faire les bases d’un ambitieux parcours à venir. Le premier étage de la fusée Bourguès prend la forme du programme solitaire de la Classe Figaro. « Mon expérience à bord du Figaro 2 lors d’une Transat AG2R m’avait laissé sur ma faim techniquement » avoue-t’il. « Le Figaro 3 gomme nombre d’insuffisances de son prédécesseur et j’y prends mes aises avec facilité. » Une facilité qui s’accompagne pourtant d’un apprentissage que Laurent aborde avec son sérieux habituel. « Je sais la classe très compétitive, y compris dans son actuel renouvellement. Je connais mes forces et mes lacunes, que je travaille d’arrache pied au sein de Lorient Grand Large depuis janvier dernier. Je navigue beaucoup, en m’appuyant sur le vécu de Figaristes expérimentés.  J’ai, grâce à la Mini (Deux participations en 2007 et 2009 ndlr) la connaissance du grand large. Ce sont les joutes au plus près des cailloux que je redoute. » Une spécificité de la Solitaire du Figaro inscrite en exergue de son programme.

Le circuit Ocean Fifty en ligne de mire

« C’est Yvan Bourgnon et son trimaran Orma qui m’ont véritablement mis le pied à l’étrier de la course au large voici près de 20 ans, lorsque je suis arrivé, fraichement émoulu de mes expériences Marseillaises en Laser et autres dériveurs » raconte Laurent. « J’ai pu ensuite enchainer avec de nombreux chantiers de préparation d’autres trimarans Orma (Gitana, Sodebo, Banque Populaire…).

Le multicoque est ainsi entré dans son ADN de coureurs au rythme des convoyages et navigations d’entrainement. « J’observe l’éclosion de la classe des Ocean Fifty avec appétit, et suite à ma saison en Figaro, j’inscris avec déterminisme une entrée rapide au sein de cette classe. J’ambitionne en effet de construire un trimaran de 50 pieds et de rejoindre ce circuit très attractif, très complet avec son mélange de régates inshore et de grandes classiques hauturières. »

La quarantaine rugissante

« Je me donne le temps de monter en puissance. Mon projet est ambitieux, car je me sais, à 40 ans révolus, à l’aube de mes meilleures années, fruit de décennies de travail au sein des teams les plus performants. Je sais oeuvrer en équipe, mettre les compétences au bon endroit dans le sens de l’intérêt général et du résultat sportif. Un bon classement chez les bizuts lors de la Solitaire serait un bon tremplin. J’ai toute une saison devant moi pour montrer ce que je sais faire sur l’eau et à terre. Je connais les ressorts du bon fonctionnement d’un team de haut niveau, avec son corollaire d’engagements auprès de partenaires motivés. L’heure est venue pour moi de me faire un nom et de partager et transmettre mon gout pour les défis et la course au large. »

Thomas Ruyant débarque à Dunkerque

Le navigateur dunkerquois Thomas Ruyant* et son voilier – volant LinkedOut seront à Dunkerque les 28, 29, 30 avril et 1er mai.  Le tourdumondiste présentera aux nordistes son monocoque, son équipe et son défi multidimensionnel sportif, solidaire, technologique et culturel.

Des visites scolaires, de nombreuses animations et des sensibilisations… seront proposées autour de cette venue alors que le voilier pour l’Inclusion, accéléré par Advens, sera amarré le 30 avril et le 1er mai au bassin de la Marine au cœur de la cité du corsaire Jean Bart.

Avis aux dunkerquois et aux nordistes : vous êtes les bienvenus !

Le programme de l’événement :

Jeudi 28 avril : Navigations à Dunkerque

Vendredi 29 avril :
09H00 – 17H00  Accueil des scolaires – IMOCA dans le Bassin de la Marine
18h30 : Diffusion du Film : « Thomas Ruyant : A la conquête du Vendée Globe » au studio 43
19h45 – 20h30 : Echange et Q&A avec Thomas Ruyant à la suite de la diffusion

Samedi 30 avril : 
10h00 – 18h00 —>
– Village sensibilisation inclusion et cybersécurité
– Visite de l’IMOCA
– Rencontre avec Thomas Ruyant / séance dédicace
– Animations (essais et régate sur le plan d’eau du Bassin de la Marine)

16h30 : Remise des prix de la régate
19h30 : Soirée supporter – organisée par les Corsaires

Dimanche 1er mai
10h00 – 16h00 —>
– Village sensibilisation inclusion et cybersécurité
– Visite de l’IMOCA
– Rencontre avec Thomas Ruyant / séance dédicace
– Animations (essais et régate sur le plan d’eau du Bassin de la Marine)

Billetterie : https://my.weezevent.com/visite-imoca-linkedout

Cinema : Réservation conseillée au 03 28 66 47 89 ou contact@studio43.fr

Les ambitions de Thibaut Vauchel – Camus en 2022

Sportivement, tout n’a pas été comme le voulait Thibaut Vauchel-Camus en 2021 à bord de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP. Alors le skipper, surnommé “l’enfant de la Route du Rhum” (guadeloupéen d’origine et résidant à Cancale), compte mettre les bouchées doubles en 2022. Son trimaran est optimisé pour de grandes performances et Thibaut, qui fête cette année les 10 ans du Défi Voile Solidaires En Peloton, annonce un équipage de haut vol avec notamment un certain Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, et Hugo Dhallenne, vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série. Interview…   

1) Quels sont tes objectifs sportifs en 2022 ?

Ils sont élevés. Nous voulons gagner en rigueur et être moins pris par le temps comme nous l’avons été lors de notre précédent chantier hivernal avec une préparation ambitieuse qui s’est déroulée dans un contexte de crise sanitaire. Après les grosses modifications de 2021 (gagner en légèreté, nouveau mât, nouvelles voiles, nouveau moteur, nouveaux systèmes…), notre Ocean Fifty est parfaitement optimisé pour de belles performances. C’était donc essentiellement un chantier de révision et d’entretien cet hiver. Je crois pouvoir dire que nous serons totalement prêts pour la première épreuve du Pro Sailing Tour. Dans ce sens, nous ne participerons pas au 1000 Milles des Sables afin de nous concentrer sur la mise en route du bateau et attaquer sereinement cette nouvelle saison.

2) Quel sera ton équipage en 2022 sur le Pro Sailing Tour ?

J’embarque Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe. Vincent connaît nos trimarans puisqu’il a effectué la Transat Jacques Vabre 2017 avec Erwan Le Roux. Il a une grande expérience du large et c’est un « performer ». Absent en Corse, il sera remplacé par un ami, Julien Pulvé, que j’ai connu en catamaran de sport et qui est un régatier-marin de haut vol. Antoine Joubert, avec qui je navigue depuis quelques saisons, sera de la partie ainsi que deux valeurs ajoutées que sont Hugo Dhallenne, vainqueur de la dernière Mini Transat en série et spécialiste de l’électronique embarqué et Aloïs Kerduel, spécialiste de l’accastillage. Il travaille notamment chez Karver et il est un bon équipier.

3) Tu vas participer à ta troisième Route du Rhum cette année après une deuxième place en Class40 (2014) et une troisième à bord de ton actuel Ocean Fifty (2018), que représente cette compétition pour toi ?

C’est une course sur mesure pour moi car je suis cancalais et guadeloupéen ! C’est l’événement qui a initié ma culture de la voile quand j’étais en Guadeloupe. C’est également un sacré sprint atlantique sans aucune marque de parcours entre le Cap Fréhel et la Guadeloupe.

4) Peux-tu nous décrire les courses du Pro Sailing Tour 2022 ?

Du 11 au 15 mai, nous allons débuter la deuxième édition du Pro Sailing Tour à Bonifacio, en Corse. Comme pour toutes les étapes du Pro sailing Tour, on commencera l’épreuve avec deux jours de parcours « inshore » puis on ira au large avec le Défi 24H. C’est une destination vélique qui fait rêver. Le spot est idéal pour la pratique de notre sport. J’ai déjà réalisé deux Tour de Corse en catamaran de sport. C’est un très bon souvenir. Météorologiquement, cela va être intéressant avec des reliefs.

Nous enchaînerons avec un épisode à Brest du 22 au 26 juin. Une étape un peu plus classique pour nous mais particulièrement complexe avec des parcours très techniques…

À partir du 29 juin, direction Saint-Quay-Portrieux (Baie de Saint-Brieuc). Comme pour Brest, nous sommes ravis de naviguer dans des villes qui ont toujours été fidèles à la classe Ocean Fifty. Deux jours d’inshore sont organisés sur place. On partira ensuite pour 24 heures de mer en direction de Cowes. Enfin, on enchaînera directement sur le Final Rush, au coefficient 3, entre Cowes et Roscoff, sur un parcours de 4 jours au large, bénéfique dans notre préparation à la Route du Rhum.

Le plateau de la saison sera très fourni avec 8 équipages. Notre classe est en train de prendre de l’ampleur et devient clairement attractive. Nos Ocean Fifty, très polyvalents, attirent de plus en plus de marins et de projets.

5) Tu remets enfin ton titre en jeu sur la DRHeam Cup ?  

Je suis double tenant du titre de la DRHeam Cup et c’est un véritable plaisir de participer à cette compétition. Elle se déroulera en solo du 12 au 20 juillet et je compte bien garder mon titre ! J’ajoute dans notre calendrier 2022 notre présence à Nice le 30 mai pour la journée mondiale de la Sclérose En Plaques et de nombreuses navigations avec les patients au fil de l’année.

*Côté partenaires, les Transports Delanchy et la Foncière Magellan renforcent leur soutien auprès du Défi Voile Solidaires En Peloton, Hippocampes Caraïbes est de retour et rejoint le rang des partenaires officiels aux côtés de la SFEE et d’un tout nouveau mécène : Daphni, gestionnaire de fonds investissant dans des start-ups tech.

Maxime Sorel, sur le toit du Monde

Le navigateur Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe, en piste pour la prochaine édition à bord d’un nouveau voilier aux couleurs de la franchise de caves et bars V and B, de la chocolaterie Monbana et du département de la Mayenne, a décidé de s’attaquer à l’ascension de l’Everest. 

Amateur de montagne, Maxime tentera l’aventure avec Guillaume Vallot, reporter montagnard et alpiniste chevronné. 

Le navigateur s’engage dans cette expédition hors norme afin d’inspirer le plus grand nombre à aller au bout de leurs rêves, notamment les patients atteints de la Mucoviscidose. 

Le départ vers le camp de base Népalais en vue de l’ascension est prévu en avril 2023 quelques mois après la participation de Maxime à la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe. 

Croire que rien n’est impossible

« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité » écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans son célèbre « Le Petit Prince ». Maxime est clairement en phase avec l’expression de Saint-Ex. Il pourrait également reprendre à son compte le « Impossible is nothing » de Mohammed Ali. L’athlète a également viscéralement besoin de partager et, à son échelle, d’inspirer ceux qui doutent face à leurs envies et évidemment les patients atteints de la Mucoviscidose, cause qu’il soutient depuis de nombreuses années. Son ascension en janvier du Kilimandjaro n’a fait que renforcer cette grande ambition d’escalader les 8848,86 mètres de la montagne tibétaine.

Comprendre pour Vaincre la Mucoviscidose 

« Je ne suis pas montagnard ni alpiniste » déclare Maxime. « Aller au sommet de l’Everest semble quelque chose d’un peu fou pour un navigateur comme moi. L’idée a émergé en 2017. J’ai toujours voulu mieux comprendre le fait de manquer d’oxygène comme les patients atteints de la Muco ce qui est le cas en altitude. C’est une maladie rare, mais aussi et surtout une maladie invisible. Elle est donc difficile à expliquer et à faire comprendre ! La montagne m’impressionne et m’attire tout comme l’Océan. J’ai énormément d’adrénaline à parcourir les sommets sous toutes les formes (ski / randonnées / alpinisme / cascade de glace…). J’ai très peu d’expérience et tout ce que je fais est vécu et ressenti à 300%. Cela ne veut pas dire que je me lasse de l’océan, mais au vu du nombre d’années à sillonner les mers, les sensations ne sont pas exactement les mêmes. La faute me semble moins pardonnable en montagne, car j’ai moins d’habitudes, d’automatismes et les conséquences seraient plus impactantes. De plus, je ne cache pas que réussir un double Everest en mer et à terre est un but sportif qui me motive fortement. Cette future ascension sera une nouvelle phase qui me permettra de me mettre en difficulté mentalement et physiquement. Je suis certain que cela va me servir dans mes futures navigations et en vue d’une deuxième participation au Vendée Globe en 2024”.

De la voile à la montagne

Une partie de l’ascension s’effectuera avec une assistance respiratoire. Maxime sera épaulé par Guillaume Vallot « summiter » de l’Everest et qui captura les grands moments de l’aventure. Les entraînements vont s’intensifier dans les mois qui viennent dans les Alpes alors que Maxime aura largement entamé les navigations à bord de son nouveau voilier qui sera mis à l’eau en juin à Concarneau et qui se présentera au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 6 novembre à Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre.

De la mer à la montagne, des embruns au froid polaire, être le premier homme à boucler l’Everest en mer et à terre, quel programme !

Ils ont dit :

Pierre Foucaud, Président de l’association Vaincre la Mucoviscidose: “Pour Maxime SOREL, notre parrain national, IMPOSSIBLE peut aussi s’écrire I’M POSSIBLE ! Ce skipper d’exception, après avoir navigué sur tous les océans du monde, croisé le cap de Bonne Espérance et le cap Horn lors du dernier Vendée Globe, s’apprête à gravir l’Everest et porter les couleurs de Vaincre la Mucoviscidose à plus de 8 800 mètres d’altitude. Un sacré challenge, qui parle à tous les patients engagés dans un défi quotidien, celui de dépasser les limites que voudrait leur imposer la maladie. Merci de nous faire rêver, Max !”

Jean-Pierre Derouet et Emmanuel Bouvet, co-fondateurs de V and B : “Notre engagement auprès de Maxime depuis 2014 illustre notre envie commune d’entreprendre et de relever des défis . Oser croire que tous ensemble, nous pouvons nous surpasser , est sans doute la meilleure inspiration que nous pouvons partager ! ” 

Christian Buton, Président du conseil d’administration du Groupe Saveurs & Delices et Patrick Buton, Directeur Général du Groupe Saveurs & Delices : « Ce projet Mon Double Everest mené par Maxime Sorel incarne nos valeurs d’entreprise groupe, il permet également de retraduire que le dépassement permet d’oser les projets les plus ambitieux. Cela insuffle dans nos actions du quotidien une belle inspiration ! »  

Olivier Richefou, Président du département de la Mayenne : « C’est un défi extraordinaire, celui d’être le 1er sportif à effectuer un double Everest (Mer et Montagne). Maxime Sorel, parrain de la Mucoviscidose, a le souffle nécessaire pour réaliser cet exploit ! Toute la Mayenne est derrière lui. »