Thomas Ruyant les pieds sur terre

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Thomas Ruyant continue de prendre jour après jour, de rencontres en réunions, avec plaisir et surprise, la mesure de l’impact de son Vendée Globe sur son équipe, ses partenaires, ses amis et sur le grand public.

Les pieds bien ancrés dans la réalité d’un projet jeune, mené tambour battant en un peu plus de deux ans, le navigateur Nordiste avance la tête auréolée d’étoiles, celles de ses rêves et ambitions à venir. Ce Vendée Globe 2020-2021 n’était qu’une étape vers plus de maturité, plus d’excellence, plus d’innovations, plus d’accomplissements. Une base solide, personnalisée par son partenaire d’exception Advens, une démarche sociétale culottée et une équipe technique fidèle et soudée, lui offre la chance rare de pouvoir appréhender avec sérénité et ambition son avenir de marin et d’entrepreneur.

A l’heure d’aborder avec clairvoyance et discernement les mille et un débriefings techniques, architecturaux, gestionnaires ou de communication de son projet 2020, son carnet de route est clair, organisé autour d’une ambition affichée vers la prochaine Route du Rhum, avec la montée en puissance logique et progressive de The Ocean Race Europe en mai – juin, course en équipage mixte au départ de Lorient, avec des escales au Portugal et en Italie, le Défi Azimut, en septembre à Lorient, et d’une Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre en double et en direction de Fort-de-France en Martinique.

Plus lucide et déterminé que jamais, Thomas Ruyant s’offre le luxe d’une introspection sans concession pour écrire le nouveau chapitre de sa quête du Vendée Globe.

De nombreuses voies de progression

« Je suis toujours dans mon Vendée Globe » insiste Thomas, au détour d’une série de rendez- vous dans son Dunkerquois natal. « C’est en allant à la rencontre de mes partenaires et de mes nombreux soutiens dans le Nord et un peu partout en France, que je réalise un peu mieux ce que nous avons accompli en très peu de temps, avec le montage d’un projet Vendée Globe écrit depuis une page blanche, jusqu’à mon arrivée aux Sables le 27 janvier dernier. L’heure est aux analyses de tous les compartiments du jeu. Au sein de mon équipe et avec mon partenaire Advens, nous nous disons les choses, sans ambages, dans un esprit constructif. Nous avons fonctionné en mode accéléré un peu comme une start-up, avec les bons et les moins bons aspects de cette méthode. Nous en tirons les leçons, déjà totalement projetés vers l’avenir. Nous pouvons, devons et voulons progresser dans tous les compartiments du jeu, à commencer par notre bateau bien sûr. Le nouveau chapitre à écrire passe par l’optimisation, l’amélioration de notre plan Verdier, à partir des vérités de notre Vendée Globe et notamment avec l’aide de la team « recherche et développement » d’Advens. Foils, carènes, plans et combinaisons de voilure, data performance… Tous les dossiers sont sur la table. C’est passionnant ! »

La Route du Rhum en ligne de mire

Un partenaire engagé, une équipe bien en place, un bateau qui a montré une partie de son potentiel, et un programme alléchant sur les deux prochaines années, avec un objectif avoué, la Route du Rhum… Thomas Ruyant s’offre le temps de toutes les réflexions. « Pourquoi pas un bateau neuf à l’échéance 2024 ? » lâche-t’il. « Il n’y a pas de rupture dans notre histoire. Notre bateau actuel continue sa vie, son développement. Les idées foisonnent et on se pose parallèlement la question d’un bateau neuf pour le prochain Vendée Globe. Nous sommes dans le bon timing et prenons le temps de la réflexion et de la concertation avec tous les partis concernés, techniques et partenaires. Le bateau va progresser jusqu’à la Route du Rhum, et nous allons fonctionner avec la perspective d’un bateau neuf en tête. »

Ne pas perdre l’esprit Start-Up

Le Vendée Globe est un impitoyable filtre auquel aucune insuffisance n’échappe. Je sais où je dois encore grandir et progresser, en structurant certains domaines. Mais je tiens à conserver l’esprit « start-up » qui nous a animé ces trois dernières années.  Nous sommes ouverts à toutes les innovations, à toutes les révolutions. C’est la force de notre projet inspiré par Alexandre Fayeulle et sa société Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France. Il a insufflé ce nouveau mode de sponsoring, qui place le sport au coeur de la mise en lumière de sujets sociétaux et en véritable levier d’impact. Nous voulons pousser davantage encore l’expérimentation LinkedOut. La notoriété est une chose éphémère, et nous devons redoubler d’effort pour davantage mettre sous les projecteurs l’action de LinkedOut, remettre à l’emploi des personnes en précarité. Naviguer, dans une démarche d’excellence et d’innovation, tout en donnant du sens à notre action, voilà ce qui me fait avancer. »

Le programme idéal

« Naviguer en équipage est fondamental pour valider les idées développées en chantier. The Ocean Race Europe, en mai, sera la première pierre de notre reconstruction. Puis viendra la Transat Jacques Vabre et son format en double idéal pour se projeter dans une configuration proche du Solitaire. Par le passé, avec l’apport de grosses pointures comme Adrien Hardy et Antoine Koch, j’ai énormément appris. Il en sera de même pour l’équipier appelé à m’épauler en octobre sur la route de la Martinique. Nous allons, avec pragmatisme, pousser tous les curseurs de la performance vers le haut. On a de l’énergie, des idées et de l’appétit ! »

Le calendrier sportif 2021 et 2022 de TR Racing, la structure de Thomas :

  • The Ocean Race Europe : 3 étapes, départ de Lorient le 30 mai
  • Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre : départ le 7 novembre en direction de La Martinique en passant par l’archipel de Fernando de Noronha
  • Vendée – Arctique – Les Sables : mai – juin 2022
  • La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : départ le 6 novembre 2022 de Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre Guadeloupe

L’OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton sur un nouveau circuit

La conférence de presse qui s’est tenue ce jour à Paris, organisée par la Classe, nouvellement nommée OCEAN FIFTY (ex Multi50) et la société Upswing, a dévoilé un nouveau circuit dédié à ces trimarans : le Pro Sailing Tour. En mai, juin, juillet et août, les OCEAN FIFTY, dont Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus, vont participer à des Grand Prix à Brest, La Rochelle, Las Palmas et Marseille. Une très belle nouvelle pour la Classe OCEAN FIFTY et Thibaut Vauchel-Camus, vice-président et skipper engagé. Ses impressions…

Un programme excitant 

« En tant que chef de projet et skipper, c’est hyper excitant de participer à un circuit aussi original, géographiquement parfait et très communicatif pour nos partenaires, nos supporters et les patients atteints de la sclérose en plaques que nous soutenons. En tant que vice-président de la classe, l’arrivée de ce nouveau circuit, spécifique à nos trimarans, concrétise nos choix depuis 2017 à se concentrer sur une flotte compétitive et homogène. »

Une diversité de territoire maritime

« Notre venue dans quatre grands ports habitués à la voile de haut niveau va nous permettre de nous exprimer en compétition devant de nombreux spectateurs et dans des conditions météorologiques variées. Brest, La Rochelle, Marseille, Las Palmas ont de fortes identités maritimes et cela sera un plaisir d’amener nos voiliers spectaculaires dans ces stades nautiques. Je pense que ces Grand Prix seront populaires. »

Plus de 5000 milles en quatre mois

« En plus des Grand Prix, nous allons engloutir pas mal de milles en peu de temps. Je ne pense qu’il y ait autant de voiliers capables de faire autant de distance dans une période aussi restreinte. Les OCEAN FIFTY vont exprimer leur potentiel en convoyage afin de rallier chaque escale. Ces ralliements vont nous permettre de nous entraîner au grand large pour la Transat Jacques Vabre qui sera l’un des objectifs de la saison. »

Pour la gagne

« Je vais aligner un équipage stable sur ces quatre Grand Prix, contrairement aux autres années. Je compte, avec Solidaires En Peloton, jouer la gagne sur le Pro Sailing Tour, en toute humilité car il y a aura de nouveaux concurrents qui affichent de beaux potentiels. Mais nos ambitions sont élevées. Nous avons l’expérience et nous faisons maintenant partis des plus anciens de la Classe avec Gilles Lamiré. Ces compétitions seront une très bonne préparation à la Transat Jacques Vabre à laquelle je vais participer avec Fred Duthil. »

Pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques

« Les différents Grand Prix seront, enfin, un bon moyen, à l’instar de 2020 et notre SEPtour, d’accueillir à notre bord, avant ou après les compétitions, les patients atteints de la Scléroses En Plaques, les chercheurs et nos partenaires. Nous ajouterons certainement quelques étapes supplémentaires au fil de nos navigations afin d’aller à la rencontre des patients. Je pense notamment à Boulogne-sur-Mer et Fécamp. »

Le Belem se prépare

Même si l’on ne connait pas encore la date, les musées vont rouvrir prochainement en France et c’est tout un pan de l’économie française qui reprendra vie. Le Belem fait partie de ces opérateurs culturels en sursis, qui attendent le feu vert gouvernemental avec impatience. Mais l’équipage du Belem ne reste pas les bras croisés. Au contraire, ils sont 11 membres d’équipage à s’activer sur le pont du navire pour que tout soit prêt au 11 juin 2021, date du coup d’envoi de la saison de navigation 2021. Au programme, 19 séjours de navigation en Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du nord.

 

Aymeric Gibet, commandant du Belem : « Dans quelques jours, nous allons recevoir la visite annuelle des affaires maritimes qui délivreront le permis de navigation 2021 du Belem : une visite fondamentale et obligatoire, préparée activement par l’équipage. L’enjeu est de vérifier la sécurité et la conformité administrative du navire avant son retour à la mer. Les autorités contrôlent ainsi l’ensemble du matériel mais aussi la bonne préparation de l’équipage aux différents scénarii possibles, comme par exemple, le cas de l’homme à la mer. Le jour J, nous effectuerons des exercices pratiques, devant les inspecteurs, pour leur prouver être prêts à tous les cas de figures. Nous profitons également de ce temps de préparation pour former les nouveaux membres d’équipage, réaliser les inventaires et entretenir le navire (travaux de peintre et d’étanchéité du pont). Suite à cet audit, l’équipage sera prêt pour ouvrir, dès que possible et jusqu’au 10 juin, les ponts du navire aux visiteurs attendus à Cannes, son port d’hivernage, puis au cœur d’autres grands ports choisis en Méditerranée. Les 19 navigation programmées suivront dans la foulée, à compter du 11 juin.

 

Après une année blanche sans navigation en 2020, due à la crise sanitaire, la fondation Belem conjure le mauvais sort en proposant à tous d’embarquer entre 3 et 6 jours, en toute sécurité, à bord du trois-mâts, sur l’une des 19 navigations 2021. Du 11 juin au 30 septembre 2021, le Belem, son équipage et de nombreux stagiaires retrouveront la mer au fil de navigations autour du littoral hexagonal. De Cannes à Dunkerque, via l’Espagne et le Portugal, la fondation, armatrice du Belem, a concocté un calendrier alléchant qui permettra à beaucoup de reprendre enfin le large et de retrouver une forme de liberté, tout en respectant les protocoles sanitaires du moment. Chaque navigation permet à 48 personnes de découvrir la vie à bord d’un grand voilier du 19e siècle, dans les conditions de sécurité du 21e siècle. De telles expériences riches en découvertes et rencontres ont tellement fait défaut en 2020 !

Maxime Sorel boucle son Tour du Monde en Mayenne

Le monocoque V and B – Mayenne est arrivé hier à Laval par la route et en convoi exceptionnel. Il a été mis à l’eau sur la Mayenne par les équipes de Maxime Sorel et sera visitable par les mayennais du 15 au 28 mai quai Béatrix de Gâvre. Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe a partagé beaucoup avec ses supporters et ses partenaires depuis son arrivée aux Sables d’Olonne.

Un fort engouement a lieu autour de Maxime Sorel en Mayenne, territoire de ses partenaires, le département et V and B. A l’annonce de la possibilité de visiter V and B – Mayenne à Laval, 1000 places ont été bookées en 27 minutes, un exemple concret de l’envie des mayennais de découvrir un peu plus la maison de Maxime lors de son Tour du Monde et de rencontrer le navigateur. De plus, le 17 mars, une vente aux enchères au profit de l’association Vaincre la Mucoviscidose, dont Maxime est le parrain national, a été mise en place.

« Nous allons mettre en vente des bouteilles d’exception, distribuées par V and B, et qui ont fait le Tour du Monde » déclare Maxime « mais aussi un ciré Helly Hansen, une montre Réservoir Watch, des bottes Rouchette… Je suis très fier d’amener mon voilier à Laval afin que le plus grand nombre s’accapare mon aventure et découvre mon monde embarqué. Depuis mon arrivée en Vendée, j’ai enchaîné les sollicitations avec 20 jours de relations publiques à la rencontre des écoles, du public et de mes partenaires en Mayenne évidemment mais également à Saint-Malo et à Paris. J’ai aussi planché sur la suite de ma carrière de navigateur. Nous travaillons actuellement avec mes partenaires sur la suite à donner à mes projets et sur mon souhait d’être au départ du Vendée Globe 2024. »

Maxime Sorel est totalement tourné vers le futur. « Je ne pense déjà plus à ma course. Le Vendée Globe est derrière moi. Ce qui m’anime est l’avenir et le temps présent avec les supporters. J’ai tout de même réussi à couper à la montagne. J’ai d’ailleurs été très étonné que l’on me reconnaisse à Chamonix notamment alors que j’étais en vêtements de ski ! Cela fait un peu bizarre. »

Comme à son habitude, les vacances de Maxime n’ont pas été de tout repos. Le tourdumondiste a accumulé les défis sportifs comme l’ascension d’une cascade glacée, du ski de randonnée et de fond et même du parapente acrobatique avec le champion du Monde de la discipline Eliot Nochez.  Inarrêtable Maxime Sorel !

Championne du Monde !!

Il lui manquait un titre dans son large palmarès. Perrine Laffont a remporté ce jour le Championnat du Monde du single au Kazakhstan et ajoute une très belle ligne à son parcours sur la coriace piste d’Almaty. Décidément, à seulement 22 ans, la sportive ariégeoise affole les compteurs et règne en maîtresse sur le circuit féminin du ski de bosses. Elle tentera demain de s’adjuger un troisième titre de Championne du Monde en parallèle. La Championne Olympique qui disputera ses troisièmes Jeux l’année prochaine en Chine compte 21 victoires en Coupe du Monde et est déjà certaine d’accrocher un quatrième globe de cristal.

Quelle victoire ! Depuis quelques jours, il y avait pas mal de pression autour de Perrine. Tout le monde lui parlait que d’une chose à savoir cette descente, ce run en solitaire du Championnat du Monde, la seule réelle victoire qui lui manquait à son palmarès. La championne est restée dans sa bulle en pleine concentration essayant au maximum de se détacher de l’événement, forte d’une saison tonitruante malgré le contexte sanitaire et elle l’a fait terminant la super finale du Championnat du Monde single, qui se courrait en fin de matinée en France, avec plus de points que sa concurrence. L’athlète pyrénéenne, très bien préparée par le staff de l’Equipe de France de ski de bosses de la Fédération Française, notamment à l’Alpe d’Huez, n’a pas flanché et écrit au fil des compétitions sa légende, elle qui n’est jamais rassasié de victoires et qui peu à peu entre dans l’histoire du freestyle. Perrine va devoir maintenant se remettre de cette grande performance afin d’aborder au mieux le Championnat du Monde de demain, cette fois en parallèle.

Perrine Laffont : « C’est incroyable ! J’attendais ce titre depuis 2019. J’avais beaucoup de pression. La kazak était forte mais je me suis remobilisée avant la super finale en me disant que j’étais numéro 1 Mondial. J’ai mis de la musique à fond avant mon run pour me mettre dedans et pour me motiver à fond ! C’est fait. C’est une belle délivrance. Je vais savourer ce premier titre de Championne du Monde en single car c’est énorme d’avoir quasi tout gagné dans ma discipline. Je souhaite remercier le staff de l’Equipe de France, la Fédération, mon entourage, mes supporters et mes partenaires qui sont toujours derrière moi dans les moments où ça va un peu moins bien. »  

 

Premières sensations pour Pierre Le Roy

Depuis la mise à l’eau le 12 février de son nouveau prototype de 6m50, construit en vue de la Mini Transat 2021, le lillois Pierre Le Roy n’a pas chômé et s’est attelé à découvrir son voilier à étrave ronde.

« Nous avons, dans un premier temps, sur le plan d’eau de Lorient, vérifié les basiques du bateau afin de voir si tous les systèmes fonctionnaient. J’ai enquillé de petites navigations avec David Raison, l’architecte, mais également François Jambou et Ian Lipinski qui ont gagné les deux dernières Mini Transat sur un voilier similaire » déclare le navigateur – amateur, météorologue chez Météo France et qui est toujours à la recherche d’un partenaire – titre. « Nous avons rapidement constaté que ça marchait bien. Dans un deuxième temps, j’ai tiré un peu plus sur la machine. Le comportement général du voilier m’a surpris. Nous avons atteint des vitesses dont je n’avais pas l’habitude avec une pointe, au portant, à 17 nœuds et j’ai été bluffé par le peu de décélération. »

Le Mini neuf de Pierre est facile à la barre, ne mouille pas, passe la mer avec délicatesse et plane appuyé sur sa quille. « Son comportement général est agréable. On a une impression de légèreté » ajoute celui qui souhaite être un candidat au podium à l’arrivée de la Mini Transat en Guadeloupe.

Pierre va entrer en mars dans une nouvelle phase de sa préparation enchaînant les navigations avec Rémi Aubrun de la voilerie All Purpose pour l’optimisation des voiles et se consacrant aux réglages fins afin de performer. « Il va falloir maintenant que j’apprenne à utiliser mes voiles selon les conditions et que j’affine mes réglages de gréement et du mât. Je vais participer à des stages organisés par Tanguy Leglatin et j’ai hâte de commencer à me confronter à la concurrence afin de savoir si mes premières sensations sont bonnes. » 

Retour aux affaires pour le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP

Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP a été mis à l’eau hier, à Lorient, suite à un chantier hivernal complet. Thibaut Vauchel-Camus sera au départ de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double, début novembre, avec Fred Duthil.

« On ne change pas une équipe qui marche bien » déclare Thibaut. « J’embarque donc Fred Duthil à nouveau avec grand plaisir sur la Transat Jacques Vabre. Nous avions terminé deuxième en 2019. Nous avons une marche à franchir. Fred, au-delà de ses qualités indéniables au grand large, va apporter son expertise au niveau des voiles puisque sa voilerie, Techniques Voile, va s’occuper de livrer une nouvelle garde robe pour le bateau. »

Thibaut et son équipe convoieront dès demain Solidaires En Peloton – ARSEP vers Saint-Malo. Le Multi50 a fait peau neuve ces dernières semaines et arbore un nouveau numéro. « Nous avons apposé une nouvelle peinture à notre voilier » indique Thibaut. « Nous avons accumulé beaucoup d’expérience ces dernières années à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP avec 50 000 milles parcourus. L’idée était de valoriser cette expérience en apportant quelques modifications techniques et en allégeant sensiblement le bateau. Je me projette déjà vers la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 et il était important d’optimiser le voilier dès maintenant afin d’avoir une saison pleine avant cette échéance qui me tient à cœur puisque je suis originaire de Guadeloupe. Les flotteurs arborent un nouveau numéro : 120 000. En effet et hélas, il y a de plus en plus de diagnostiqués Sclérose En Plaques en France. En moins de 4 ans, nous sommes passés de 100 000 à 120 000 et il me semble important de le faire savoir, c’est d’ailleurs le rôle premier de notre défi. »

D’autre part, Thibaut va s’atteler ces prochaines semaines à la recherche de nouveaux partenaires afin de boucler son budget.

Perrine Laffont maîtrise et s’offre un quatrième Globe de cristal

La championne Olympique de ski de bosses a remporté vendredi l’épreuve en simple de Deer Valley aux USA qui avait lieu dans le cadre de la Coupe du Monde. Elle termine à la cinquième place en duel. La championne ariégeoise réalise un quasi sans-faute depuis le début de sa saison avec 4 victoires sur 5 épreuves. Depuis quelques années, Perrine éclabousse le circuit mondial de ski de bosses puisqu’elle a gagné 21 fois en Coupe du Monde. Mathématiquement, elle ne pourra plus être rattrapée au classement général et s’adjuge donc un quatrième globe de Cristal. Les deux mois d’interruption à cause de la crise sanitaire n’ont pas eu d’impact sur le ski et les sauts de Perrine. Avec l’équipe de France de ski de bosses, l’athlète continue sa marche en avant alternant périodes de pause et d’entraînements intensifs. Perrine va désormais se préparer au mieux pour les Championnats du Monde de la discipline qui auront lieu au Kazakhstan les 8 et 9 mars puis la finale de la Coupe du Monde au même endroit le 14 mars.

ECOUTEZ PERRINE 

Les Trophées Sporsora 2021 récompensent l’entreprise de cybersécurité Advens pour son sponsoring innovant, responsable et engagé

Chaque année, les Trophées Sporsora récompensent les acteurs du monde du sport, qu’ils soient des marques, agences, start-ups ou encore athlètes. Pour la 17ème édition, tous concourraient pour la 1ère fois dans une seule et unique catégorie récompensant 6 initiatives de l’année 2020 qui ont eu pour objectif de développer des concepts innovants, servant l’économie du sport et son impact positif et responsable. ​Ce mardi 2 février 2021, le jury, présidé par Tony Parker, a récompensé Advens, leader français de la cybersécurité. L’entreprise accompagne depuis 4 ans Thomas Ruyant dans son projet sportif, humain et technologique de conquête du Vendée Globe et s’est mis dans l’ombre pour mettre en lumière LinkedOut, le réseau de ceux qui n’en ont pas.

 

C’est à bord de l’IMOCA LinkedOut dernière génération que le skipper nordiste vient tout juste de boucler son tour du monde à la voile en solitaire, après 80 jours aux avant-postes d’une course épique, dont il a franchi la ligne d’arrivée en 4ème position ce jeudi 28 janvier 2020 au terme d’une lutte de tous les instants. Au-delà de l’exploit sportif, c’est une véritable performance sociétale qui vient d’être réalisée, en propulsant le dispositif LinkedOut sur le devant de la scène ! Sur une promotion de 80 candidats en situation de précarité et motivés à travailler, 37 ont retrouvé un emploi, une vingtaine sont en process de recrutement, plus de 170 offres ont été déposées sur la plateforme LinkedOut et plus de 100 entreprises se sont impliquées dans le dispositif de réinsertion professionnelle. Et la course à l’emploi pour ces personnes exclues ne fait que commencer…

A l’origine de cette initiative, la société Advens convaincue que les entreprises ont un rôle clé à jouer dans la transformation de notre société. Il y a 1 an, avant la crise sanitaire mondiale que l’on connait, elle avait décidé d’offrir la visibilité et le naming de son voilier à LinkedOut, un dispositif de la tech positive qui remet à l’emploi des personnes en situation de précarité. Advens a ainsi souhaité utiliser la puissance médiatique du Vendée Globe pour servir de caisse de résonnance à LinkedOut et de la force mobilisatrice autour de ce défi hors normes, pour engager le plus grand nombre dans une course au changement en faveur de l’inclusion.

 

Alexandre Fayeulle, Président et fondateur d’Advens :

 

« Ce trophée est une magnifique récompense pour tous les acteurs de ce projet : Thomas et toute son équipe qui viennent de réaliser une immense performance sportive, les équipes du Réseau Entourage et de LinkedOut qui se battent chaque jour pour remettre à l’emploi des dizaines de personnes aujourd’hui exclues du système, et les équipes Advens fières de voir leur engagement et leur performance générer autant d’impact … C’est aussi un nouveau coup de projecteur et un nouveau shoot d’espoir et d’énergie pour les candidats LinkedOut.

 

Advens n’avait pas vocation à sponsoriser un athlète ou un événement sportif, cette formidable aventure s’est construite de façon très spontanée, guidée par les rencontres : celles avec Thomas et avec le Vendée Globe il y a 4 ans, puis avec le concept et les équipes LinkedOut fin 2019, … Finalement, nous avons trouvé avec le sponsoring sportif un formidable levier d’impact sociétal qui nourrit notre raison d’être chez Advens et l’engagement de notre communauté : collaborateurs, clients et partenaires. C’est un modèle très vertueux que je souhaite généraliser, dans lequel la performance sociétale et la performance économique d’une entreprise se nourrissent l’une et l’autre.

 

Face aux urgences sociales et environnementales, nous n’avons plus le choix, nous devons tous nous mobiliser : entreprises, sportifs, artistes, médias, politiques, citoyens, … Les entreprises doivent aujourd’hui répondre aux attentes de leurs équipes et de leurs clients, qui sont tous en quête de sens, et le sport offre justement un formidable levier pour sensibiliser, éduquer et mobiliser le grand public, en particulier les jeunes. Associer la puissance économique et financière des entreprises à la puissance médiatique et mobilisatrice du sport est une vraie opportunité pour transformer notre société … Dans notre cas de figure, associer la performance économique d’une entreprise, la performance sportive d’un athlète de haut niveau, la puissance médiatique et mobilisatrice d’un évènement comme le Vendée Globe, et le savoir-faire d’une association ont permis d’impulser une véritable course au changement pour l’inclusion qui devrait changer la vie de centaines et même de milliers de personnes dans les prochaines années. Ensemble et en avance ! »

Il a fait son MAX

#EN# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE – JANUARY 30: Skipper Maxime Sorel, VandB – Mayenne, is pictured in the channel during arrival of the Vendee Globe sailing race, on January 30, 2021. (Photo by Jean-Marie Liot/Alea)
#FR# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE – 30 JANVIER: Skipper Maxime Sorel, VandB – Mayenne, est photographié dans le chenal lors de son arrivée du Vendee Globe, le 30 Janvier 2021. (Photo Jean-Marie Liot/Alea)

Il a tout d’un grand Maxime Sorel !

A LIRE notre communiqué final : https://mailchi.mp/f9bcd51d3b49/il-a-fait-son-max-maxime-sorel-10me-du-vende-globe-communiqu?e=e91856d29d

 

Thomas Ruyant et LinkedOut, envers et contre tout

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Il y a des communiqués de presse qui comptent !

A LIRE : https://mailchi.mp/14633ddcfd74/thomas-ruyant-et-linkedout-envers-et-contre-tout-vende-globe?e=e91856d29d

 

Un Vendée Globe Majuscule

Maxime Sorel, skipper de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, mer d’Iroise le 29/08/2020, Photo © Jean-Marie LIOT / V and B-Mayenne

Quel final ! Cette neuvième édition est vraiment inédite. Mercredi et jeudi, 8 concurrents vont couper la ligne d’arrivée… Jamais un Tour du Monde en solo n’aura été si serré jusqu’à l’arrivée aux Sables d’Olonne. Et en plus de cette situation particulière, le premier en Vendée ne sera, peut-être, pas le premier au classement général, bonifications de Yannick Bestaven, Boris Herrmann et Jean  Le cam suite au sauvetage de Kévin Escoffier oblige ! Thomas Ruyant sera, on l’espère, sur le podium mais ce n’est pas certain. En tout cas, le nordiste n’aura rien à regretter tant il a été valeureux, combattant, quasi toujours dans le top 3 malgré beaucoup de soucis… Thomas est un grand, grand marin et son projet est en train de de venir un modèle de sponsoring. Cette course au changement qui laisse la place à LinkedOut afin de remettre à l’emploi des personnes en précarité… Merci Advens pour cet acte fondateur !  Chez TB Press, nous sommes heureux des nombreuses retombées qualitatives engendrées par LinkedOut – Vendée Globe et l’explosion des réseaux sociaux de Thomas. Chez TB Press, on est fier d’avoir contribué à médiatiser ce magnifique défi sociétal, sportif et technologique…. Chez TB Press, on est fier d’accompagner Thomas depuis 2005 ! Vivement maintenant l’arrivée !!

On aura également une autre arrivée, très, très attendue avec Maxime Sorel et son V and B – Mayenne samedi. Maxime va boucler son premier Tour du Monde avec classe ! Maxime entre dans la cour des grands. Maxime remportera un jour le Vendée Globe. Sa faculté à partager, à communiquer, sa faculté à performer a été un bonheur pour nous, communicants. V and B – Mayenne va sortir du Vendée Globe la tête haute et comme certainement le projet à retour sur investissement publicitaire le plus fort du plateau. Chapeau les Sorel et un grand merci à V and B et au département de la Mayenne qui ont cru au dynamisme du parrain national de Vaincre la Muco !

L’Agence TB Press active la communication de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant (conseil stratégique, relations presse, influence digitale, éditorial), les relations presse de LinkedOut – Vendée Globe et les relations presse de Maxime Sorel, V and B – Mayenne.

Questions pour une championne

Perrine Laffont entame actuellement, avec l’équipe de France de ski de bosses, un stage de 15 jours à l’Alpe d’Huez. La championne Olympique, vainqueure des trois premières épreuves de la coupe du Monde 2020 – 2021, se rendra ensuite à Deer Valley aux USA les 4 et 5 février puis au Championnat du Monde de la discipline qui se dérouleront, pour finir, à Calgary au Canada les 24 et 25 février. Quelques questions…

  • Peux-tu nous reparler de ton super début de saison ?

Il a été évidemment hyper positif puisque je remporte 3 épreuves sur 3. J’avais quelques doutes avant le début de la Coupe du Monde. Ils sont maintenant effacés. Le travail avec le staff de l’Equipe de France a payé et ces victoires me motivent beaucoup pour la suite. J’ai été particulièrement satisfaite de ma victoire en parallèle à Idre car même si je suis double Championne du Monde dans cette spécialité je suis toujours stressée d’avoir une concurrente à côté de moi.

  • Comment s’est déroulée ta fin d’année ?

Je me suis ressourcée en famille dans les Pyrénées. J’ai totalement coupé auprès des miens. J’en ai profité pour faire des randonnées en raquette et pour prendre un maximum de repos.

  • Te voilà à l’Alpe d’Huez pour un stage. Quel est l’objectif de cette session d’entraînement ?

L’idée est de se remettre rapidement en jambe après une coupure d’un mois sans ski, de retrouver mes sensations, corriger quelques détails qui ont péchés afin de préparer au mieux les championnats du Monde, l’objectif numéro 1 de la saison. La piste concoctée par la Fédération Française de ski est nickel.

  • Cette saison est partie pour être particulière avec des annulations. Comment appréhendes-tu ton calendrier ?

Nous devions disputer les Championnats du Monde en Chine sur la piste des Jeux Olympiques de 2022. Toutes les étapes asiatiques ont été annulées à cause du contexte sanitaire. Je ne sais pas encore véritablement si l’étape de Coupe du Monde à Deer Valley va se tenir. C’est vrai que nous sommes pas mal dans l’incertitude et que cette saison de compétition va être assez courte. Je suis pragmatique, je m’adapte à la situation. Je prends les choses comme elles viennent. Je me dis que c’est une année comme ça. Je suis focus sur 2022 et je me dis que d’avoir un peu plus de temps à la maison en France peut être bénéfique pour la suite. Je vais prendre du plaisir sur les skis hors compétition, travailler différemment. Ce n’est, peut-être, pas si mal dans mon processus de préparation pour les prochains Jeux.

Un nouveau Mini bientôt à l’eau pour Pierre Le Roy

Il l’avait annoncé en juin 2019, le navigateur – amateur lillois Pierre Le Roy, cinquième de la dernière Mini Transat en voilier de série, a lancé la construction d’un prototype de 6m50 en vue d’une participation gagnante à la Mini Transat 2021 qui partira des Sables d’Olonne fin septembre en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.

Cette nouvelle unité high tech, signée David Raison, après la construction de la carène à Sète, est arrivée en octobre à Hennebont dans le Morbihan au chantier Nautymor pour un assemblage complet réalisé par Pierre Le Roy him self et son préparateur, Cédric Faron. Ce nouveau voilier à étrave ronde sera mis à l’eau courant janvier. Pierre, météorologue dans la vie, il travaille chez Météo France à Villeneuve d’Ascq, enchaînera par la suite des navigations d’entraînement avant de s’attaquer à l’ensemble des compétitions du circuit de la classe Mini et afin de se préparer pour son grand objectif de l’année, la mythique traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance et sans communication avec la terre.

« J’ai hâte maintenant de me retrouver sur l’eau et d’apprendre à connaître mon nouveau petit monocoque » déclare Pierre, 35 ans. « Depuis son arrivée en Bretagne, nous n’avons pas chômé en installant tous les systèmes : l’accastillage, la quille, les safrans et en les peignant. Ce plan Raison 2019 sera très proche du « Maximum » qui a remporté la Mini avec Ian Lipinski et François Jambou mais il connaît des évolutions dans certains détails comme le mât et la structure intérieure. »

Pierre alterne actuellement périodes au chantier et travail dans le Nord. Il aspire à devenir skipper professionnel dans l’année et recherche actuellement un partenaire – titre qui pourrait avoir le nom de ce voilier. « Je travaille à 80% en ce moment chez Météo France. J’ai trouvé des partenaires secondaires qui vont m’accompagner. J’ai un armateur qui a permis la conception de ce Mini 6.50. J’ai besoin désormais de convaincre d’autres soutiens majeurs afin de me présenter aux Sables d’Olonne en septembre avec toutes les armes pour bien figurer au classement général des protos de la Mini Transat. » Pierre est structuré, jeune, dynamique. Il a prouvé ces dernières années ses capacités à performer en mer. Il s’apprête à mettre à l’eau un Mini très performant. Voici un navigateur qui a tout pour plaire !

Météorologue et marin

Pierre Le Roy a appris la voile du côté de Saint-Malo alors qu’il était enfant et qu’il résidait avec ses parents en région parisienne. « J’ai fait beaucoup d’optimist et de catamaran en école de voile pour le plaisir. J’ai rapidement adoré être sur l’eau sur un bateau. » Il a ensuite côtoyé l’école des Glénan et a fini par devenir moniteur de voile. Parti en Australie pour ses études, c’est à cette occasion qu’il découvre véritablement la régate et la course au large. Diplôme d’ingénieur des travaux de la météorologie en poche, il exerce à Lille et navigue du côté de la cité du corsaire Jean Bart, Dunkerque, avec l’équipage bien connu et chevronné mené par Philippe Bourgeois. Il fait alors ses classes au large au fil des courses de l’UNCL et du RORC. « Ces navigations avec Philippe Bourgeois et son équipage, la lecture d’un article dans un magazine sur la multiplicité des profils s’engageant en Mini 6.50 vont me convaincre de me lancer dans le grand bain. Je me faisais une montagne de la course en solitaire et du circuit Mini mais j’ai compris que c’était possible pour moi et j’avais emmagasiné par mal d’expérience. » A force de travail, Pierre Le Roy monte sur le podium de la Mini en Mai 2019 (3ème), accumule les top 10 et réalise une belle performance sur la Mini 2019. Le navigateur – météorologue est maintenant à maturité pour appréhender une machine à la voile plus complexe, plus rapide et légitimement formuler des objectifs sportifs importants.

Happy new year

Très, très bonne année 2021 !

Que du bonheur, du partage, du contact !

Notre clip TB Press à multiples visages qui comptent pour nous : https://www.youtube.com/watch?v=HFXWtyt3-OU

Joyeuses fêtes

Toute l’équipe de TB Press vous souhaite de belles fêtes de fin d’année !

2020 aura été une année spéciale, 2021 sera extraordinaire !

Vive la communication ! Vive les relations presse, l’éditorial, le conseil et l’influence !

On ne sera pas complétement fermé ces semaines prochaines, Vendée Globe oblige !

Rendez-vous très bientôt ici !

 

Thomas Ruyant reprend le commandement

Le skipper nordiste du voilier LinkedOut Thomas Ruyant s’est emparé cette nuit de la tête du Vendée Globe. Il reprend le commandement de l’épreuve, une première place qu’il avait abandonnée on s’en souvient le 23 novembre dernier en Atlantique, aux prises avec des soucis de hook qui l’avaient contraint à arrêter son bateau pour grimper, à quatre reprises, en tête de mât. S’était ensuivit cette sérieuse avarie sur son foil bâbord. C’est ainsi sérieusement diminué sur le bord le plus usité en travers d’un Océan Indien des mauvais jours qu’il s‘est attaché à revenir, patiemment et en multipliant d’ingéniosité, sur le leader Apivia. Ce dernier vient à son tour de connaitre des soucis techniques qui permettent à Thomas, bien positionné en son Sud ces dernières 40 heures, de reprendre le leadership.

 

Si Thomas a impressionné Yannick Bestaven, la réciproque est aussi vraie ; « Yannick va très vite » raconte Ruyant. « Il est très bien revenu ces deniers deux jours, qui étaient très favorables aux foilers, avec un angle au vent et un état de mer propices à bien utiliser ces appendices. Je ne suis malheureusement pas sur le bon côté et je dois beaucoup « charger » le bateau pour avancer (mettre beaucoup de toile ndlr). En utilisant à fond mes ballasts et en portant beaucoup de toile, je fais giter le bateau et peux ainsi m’appuyer sur le coude restant de mon foil. Ce n’est pas de la navigation en vol mais cela me permet de m’accrocher ».

 

Thomas devrait, dans les toutes prochaines heures, empanner enfin sur le « bon bord ». « Je sens que le vent prend déjà de l’Ouest » décrit-il. « Vivement le Nord-Ouest, même si nous serons alors au portant dans le lit du vent, en vitesse vmg, qui n’est pas favorable à l’utilisation des foils, je me sentirai mieux de pouvoir ainsi profiter à 100% de mon bateau. »

 

Le Vendée Globe connait donc aujourd’hui un nouveau tournant, le leader Apivia à son tour contrarié par des avaries. Yannick Bestaven a réglé les siennes et repart de plus belle. Thomas s’est intelligemment laissé glisser au Sud, et profite ce matin d’un peu plus de pression que son adversaire.  « Je suis désolé pour Charlie. J’ai été surpris de le voir ce matin quasiment arrêté » précise t’il, « Mais je ne vais pas ralentir. Je me suis battu pour être là où je suis aujourd’hui. Les prochaines heures sont propices à la vitesse, tandis que derrière, le groupe de chasse bute dans l’anticyclone. Je ne m’emballe pas. Je garde la tête froide, mais je suis content de me retrouver en tête après un demi-tour du monde. »

 

Les températures baissent drastiquement au fur et à mesure que LinkedOut plonge vers le Sud et les 50èmes. Thomas a sorti toute la panoplie de ses vêtement polaires. « Même avec les gants et le bonnet, ça caille à l’intérieur » s’amuse-t’il.  Alors qu’il entrevoit la sortie de l’Océan Indien, un nouvel état d’esprit s’empare du skipper Nordiste. « Je vais découvrir le Pacifique, n’ayant pu y entrer il y a 4 ans suite à mon abandon au sud de la Nouvelle-Zélande. J’ai hâte d’y être, et j’espère que la mer y sera moins difficile que dans l’Indien. C’est apaisant de savoir que l’on n’aura pas de grosses tempêtes à venir. Je me concentre sur ma course, mes trajectoires et mon bateau. Je ressens une certaine sérénité. »

 

3 victoires sur 3, 20ème victoire en Coupe du Monde !

Perrine Laffont a remporté en ce début d’après-midi son duel en finale contre l’Américaine Kauf. La championne Olympique de ski de bosses avait également gagné son épreuve en simple hier à Idree en Suède tout comme la compétition qui se déroulait le week-end dernier à Ruka en Finlande. L’athlète ariégeoise réalise un sans-faute donc depuis le début de la Coupe du Monde 2020 – 2021 avec trois victoires sur trois. C’est la 20ème victoire de Perrine en Coupe du Monde à seulement 22 ans. Place désormais à un repos mérité avant de reprendre la Coupe du Monde à Calgary au Canada du 21 au 23 janvier prochain.

« Forcément, je suis super contente de cette nouvelle victoire » déclare Perrine. « C’était un peu l’ascenseur émotionnel ce matin car il y avait beaucoup de brouillard sur la piste et pas mal d’incertitudes. La compétition a été stoppée 45 minutes. J’ai cru à l’annulation puis la visibilité est revenue et j’ai enchaîné. Une victoire en parallèle, cela fait toujours plaisir ! Nous avons fait avec l’Equipe de France et le staff un bon travail depuis quelques mois. Je ne savais pas sur quel pied dansé avant Ruka et je dois dire que cette première étape en Finlande m’a rassuré. Je passe maintenant le back japan, ce nouveau saut, sans fébrilité. Je le maîtrise sans trop réfléchir et surtout en parallèle où cela va plus vite. J’ai conscience d’avoir réalisé une année 2020 de haut vol même si elle a été un peu bizarre avec la crise sanitaire. Nous allons maintenant se préparer pour 2021. Les Championnats du Monde en Chine sont annulés et la FIS réfléchit à une alternative. Nous allons certainement avoir moins de courses en 2021. Je vais courir un peu moins à droite et à gauche et j’aurais l’opportunité de skier un peu plus pour le plaisir dans la poudreuse ! J’ajoute que je suis fière du doublé que nous avons effectué hier avec Ben Cavet qui gagne également en simple. Ce n’était pas arrivé pour des tricolores depuis 1995. »

Atout Soleil

En cette fin d’année, un bonheur de travailler pour Atout Soleil – GPMA – Generali et la mise en avant d’associations locales particulièrement actives face à la crise sanitaire… Voici quelques exemples de notre travail en relations presse et rédactionnel…

https://www.gpma-asso.fr/communiques-de-presse/

La Banque Populaire du Nord vise Paris 2024 : « Parce que la réussite est un parcours »

Dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord a décidé de s’associer à ce grand défi et initie un programme de soutien de sportifs.

La Banque Populaire du Nord parrainera en 2021 le kayakiste boulonnais, vice-champion Olympique à Rio, Maxime Beaumont ainsi que la jeune dunkerquoise kitesurfeuse Anaïs Mai Desjardins en vue de l’échéance parisienne. La banque coopérative nordiste sera également engagée auprès du club ASL Canoë-kayak Grand Arras qui regorge de jeunes talents.

Ils ont dit :

Fabrice Bouvier, directeur général Banque Populaire du Nord : « La Banque Populaire du Nord, ses collaborateurs sont très heureux de se lancer dans des partenariats sportifs en vue des Jeux de Paris 2024. Nous allons suivre le kayakiste Maxime Beaumont lors des Jeux de Tokyo 2021, Anaïs Mai Desjardins en vue de Paris 2024 et les talents du club de canoë-Kayak d’Arras ASL. Nous sommes une banque régionale et il nous semble important de participer au rayonnement de la région Hauts-de-France à travers la réussite d’acteurs de notre région. En tant qu’entreprise, nous avons un rôle à jouer dans notre environnement local. La dimension humaine, l’accompagnement de sportifs méritants a été aussi un facteur de notre choix. Maxime et Anaïs sont de grands champions. Enfin, ce partenariat sportif, dans la lignée des engagements du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux de Paris 2024, nous permettra de fédérer l’ensemble de nos collaborateurs autour des valeurs du sport et de valoriser la Banque Populaire du Nord auprès de nos clients. »

Anaïs Mai Desjardins : « La Banque Populaire me fait confiance depuis l’année dernière et maintenant cela se formalise encore plus. Je suis vraiment contente. Ils croient en moi et je vais tout donner pour leur rendre de belles copies sportives. Je vais faire mon maximum. A court terme, je veux entrer dans le top 10 au classement mondial féminin Kitefoil. A plus long terme, je rêve d’une médaille aux Jeux de Paris 2024 qui se tiendront à Marseille pour le Kite. Enfin, je veux démontrer qu’il est possible d’être sportif de haut niveau et s’accomplir professionnellement. Je suis actuellement en troisième année de médecine à Lille. »

Maxime Beaumont : « Je suis très content du soutien de la Banque Populaire du Nord qui devient mon partenaire le plus important. Dans ma préparation pour Tokyo, mon but ultime, le parrainage de la Banque Populaire du Nord va vraiment m’aider financièrement et surtout psychologiquement pour atteindre l’Or. Merci. »

Olivier Bayle, Président de l’ASL Canoë-Kayak : « Nous sommes heureux du soutien de la Banque Populaire du Nord à plusieurs titres. Depuis quelques années, nous cherchions à compléter notre budget avec des partenaires privés en sus des subventions publiques que nous recevons. C’est chose faite avec la Banque Populaire. Leur aide va nous permettre de soutenir l’excellence sportive, nos athlètes qui court à très haut niveau et nos talents qui ambitionnent Paris 2024. Ce soutien va également renforcer notre centre de préparation olympique, partager notre ambition olympique et certainement accueillir des délégations étrangères sur notre site. Enfin, il dynamisera, sans conteste, notre politique de formation des jeunes. »

A propos :

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 20 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2020 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, Membre de l’équipe de France depuis 2015, étudiante en 3ème année de Médecine à Lille.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 38 ans, boulonnais, kayakiste, 2ème en K-1 (200m) au JO de Rio en 2016, Médaille d’or en équipe (K4 500m / 4 personnes sur 500m) au championnat du Monde de Szeged 2020, 5ème en K1 200m au championnat du Monde de Szeged 2020, Champion de France 2020 en K1 200m

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau dont Adrien Bart, médaillé de bronze aux Mondiaux de Canoë et qui vise Tokyo.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Maxime et Anaïs sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé par le sport ou encore la promotion du sport pour les handicapés. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :

  • la réussite sportive,
  • la dimension éducative et solidaire,
  • la réussite économique.

Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition va se traduire par :

  • l’accompagnement de jeunes sportifs préparant les jeux de Tokyo 2020 et Paris 2024 ;
  • l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
  • l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publiques, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
  • la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

 

A propos de la Banque Populaire du Nord :

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 129 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : le groupe BPCE.

Forte de ses 1 100 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 300 000 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 137 agences de proximité, 3 agences patrimoniales et 7 centres d’affaires d’entreprises.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.
La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller.

Banque autonome de plein exercice, la Banque Populaire du Nord contribue au développement de l’économie régionale avec la distribution de près de 1,9 milliards d’euros de prêts sur l’année 2019 (prêts aux particuliers et aux entreprises) portant son encours de crédits à 7,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019. Les fondamentaux de la banque sont solides, avec pour l’exercice 2019, un PNB de 211,3 M€ et un résultat net de 41,6 M€ pour des fonds propres de 749 M€.

Responsable, engagée et à l’écoute des grands enjeux actuels, la Banque Populaire du Nord s’efforce de mobiliser l’épargne collectée sur son territoire au profit du financement des projets de ses clients particuliers, professionnels et des entreprises de sa région.